Promotion de la Culture et du Tourisme : Les journalistes et communicateurs formés sur leurs rôles
Le ministère de la culture et du tourisme a organisé du 14 au 16 juillet dernier, un atelier de renforcement des capacités des journalistes et communicateurs culturels. « Rôle des médias dans la mise en œuvre de la politique culturelle et touristique du Burkina », c’est le thème qui a occupé la trentaine de participants qui par leur profession, servent d’interface entre le ministre en charge de la culture et le public dans la promotion de ce que le Burkina a de meilleur à montrer au reste du monde, culturellement et touristiquement.
« Le Burkina peut se targuer-sans fausse modestie-de posséder l’un des patrimoines culturels les plus riches ; des potentialités touristiques énormes, mais souvent peu connus, parfois méconnus », foi du premier responsable du département de la culture et du tourisme, Jean-Claude Dioma. Selon le ministre qui a procédé à la clôture des travaux dans l’après-midi du 16 juillet, il importe donc aux hommes de médias de jouer le rôle de maillon fort de la chaine de transmission afin de promouvoir la culture et le tourisme qui sont capables d’impulser le développement du Burkina Faso.
A travers l’atelier de 72h, le ministère entendait doter « ses partenaires » de la presse, de rudiments nécessaires pour une couverture médiatique efficace et efficiente du binôme culture et tourisme. La dynamique culturelle que connait notre pays depuis plusieurs années, requiert des communicateurs et journalistes culturels burkinabè, une meilleure appropriation du contenu des politiques et activités du ministère et des partenaires privés.
Ainsi donc à travers des communications, huit au total, les journalistes ont été instruits sur la politique culturelle et touristique du Burkina. De la connaissance de la législation de la réglementation dans les deux secteurs, à la connaissance des stratégies spécifiques pour faire la promotion de la destination Burkina Faso.
Les journalistes et communicateurs qui ont apprécié cette initiative du ministère, ont recommandé entre autre que le département organise des immersions sur les sites touristiques du pays. On ne peut promouvoir ce qu’on ne connait pas. Ils ont en outre suggéré l’implication du ministère dans la désignation des chargés d’affaires culturels dans les ambassades du pays à l’international. Il faut des hommes et femmes qui ont le profil pour la promotion de la culture et du tourisme de leur pays.
En retour, journalistes et communicateurs ont pris l’engagement de toujours se tenir au côté du ministère dan sa mission de valorisation de la culture et du tourisme du pays des hommes intègres.
L’atelier a pris fin par un déjeuner de presse avec le ministre, Jean-Claude Dioma et par une remise d’attestions aux participants.
Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 8 août 2015 à 09:10, par Michel Giraudot En réponse à : Promotion de la Culture et du Tourisme : Les journalistes et communicateurs formés sur leurs rôles
Tenkodogo : Festival NS
Je me permets d’apporter ma contribution au propos de Mr le Ministre de la Culture, en prenant l’exemple du Festival de Tenkodogo, que nous avons initié de France il y a une dizaine d’années, en collaboration avec la municipalité de Tenkodogo, lors d’une visite au festival Plein Sud de Cozes(17 France). Maintenant, cette manifestation est devenue l’affaire du comité d’organisation, mis en place depuis lors, soutenu par les différentes municipalités de Tenkodogo, et tous les 2 ans, nous organisons, au départ de France, un voyage pour assister à ce festival, mais nous en profitons pour faire découvrir les richesses touristiques du Burkina, et au fil des voyages, nous avons fait découvrir aux festivaliers, Bobo et sa région (Koumi...), Gorom Gorom et le nord du Faso, Pô et sa région (réserve...) etc...et à la prochaine édition, nous pensons aller vers le pays Lobi et Gan, le site de Loropéni...Et il y a encore, dans votre pays, tant de choses à découvrir et une telle diversité culturelle, mais il reste à mieux faire connaître ce patrimoine et à le valoriser, sans pour autant le déteriorer par des installations touristiques trop ambitieuses.
Bon courage à tous.
M.Giraudot