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Ecole nationale de la police : 4e édition des 72 heures de l’élève policier

Publié le vendredi 10 juillet 2015 à 02h52min

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Ecole nationale de la police : 4e édition des 72 heures de l’élève policier

Du 9 au 11 juillet 2015 se tient à Ouagadougou, la 4e édition des 72 heures de l’élève policier. Initiée par l’école nationale de la police, le coup d’envoi marquant le début des festivités a été donné par le directeur général des Ecoles de police, le contrôleur général Alain Joachim Bonzi.

Le lancement de la journée portes-ouvertes des 72 heures de l’élève policier s’est fait dans un cadre sobre compte tenu de la journée d’hommage dédiée au Commissaire Yacouba Tou tué suite à une attaque à main armée. Cet événement annuel se veut un cadre de brassage entre la population burkinabè et les élèves de l’Ecole nationale de la police. Le lancement a donné lieu à une conférence sur la problématique du « rôle des forces de défense et de sécurité en période électorale », et une opération de don de sang au cours de laquelle 600 élèves de la première année ont fait parler leur cœur en donnant leur sang pour sauver des vies. Outre ces activités, il est prévu une exposition d’articles divers, une rue marchande, des jeux de société, etc.

Pour le directeur général des Ecoles de police (DGEP) le contrôleur général Alain Joachim Bonzi, l’activité phare, que constitue la conférence boostera sans doute la connaissance des élèves sur le rôle imminent du policier pendant une période électorale. « Ce qu’ils ont appris à l’école ce sont des connaissances beaucoup plus pédagogiques qu’autre chose ».

Comme tout citoyen, a-t-il insisté, « nous avons besoin de sang parce que nous menons des activités qui peuvent nous amener à perdre du sang. Du coup, nous faisons recours à la banque de sang pour nous pourvoir. Alors nous nous sommes dit pourquoi ne pas faire un don de sang pendant que nous sommes en bonne santé pour sauver des vies avant que nous mêmes ne soyons dans le besoin ».

Du reste, l’Ecole de police depuis sa fondation nourrit une noble mission qui est de donner des connaissances aux policiers pour plus de professionnalisme. « Nous avons des effectifs qui avoisinent les 6 000 et qui est sans doute la preuve que l’école est très fréquentée. Aussi, rien que la semaine dernière, nous avons procédé à l’ouverture de l’Académie de police à Pabré. Elle aura en chargé la formation des commissaires et des officiers de police » s’est réjoui le DGEP. Avec un air amusant, il a terminé ses propos en ces termes : « Amusons-nous, mais restons policiers ».

Le thème de la conférence, selon Abdoul Karim Sango, Juriste membre de la commission électorale nationale indépendante (CENI), c’est pour garantir la sécurisation du processus électoral qui est un moment de conflit et de tension. « La loi électorale exige que les forces de défense et de sécurité s’assurent de la sécurité physique, matérielle et que le processus se déroule de manière apaisée. Que le citoyen qui quitte chez lui le matin puisse venir voter librement et rentrer chez lui sans difficulté ; que des individus qui ne souhaitent pas que le processus aille jusqu’au bout ne viennent mettre à sac le matériel électoral », avant d’insister que, « leur rôle ne se limite pas au jour d’élection, mais avant et après les élections car le risque qu’un individu s’oppose aux résultats publiés n’est pas à exclure. Ainsi, on aura besoin d’eux afin que celui qui a été proclamé par les juridictions puisse véritablement exercer ses fonctions » a expliqué M. Sango.

Aïssata Laure G. Sidibé (Stagiaire)
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