Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Dans cette lettre ouverte et "philosophique" au président du Faso, M. Idrissa Diarra, géographe et politologue, donne son point de vue sur sur la crise de Gouvernement de la Transition et les remous au Régiment de sécurité présidentielle et fais des propositions pour une perspective démocratique apaisée.
Excellence Monsieur le Président de la Transition, Président du Faso, Chef suprême des armées,
Par attachement ferme à la Démocratie et à la non violence – sacrée chez Martin Luther King-, en privilégiant la réflexion responsable débarrassée de préjugés et de passions et, de par ma compétence politique et académique, je me sens légitimement investi du devoir de donner de la voix sur la situation nationale, tendue ce jour, du fait de remous en cours depuis les 29 et 30 juin, dans le corps du RSP, de par cette correspondance ouverte, à vous, adressée. Certes, dans un environnement sociopolitique, des plus tumultueux comme le notre, une telle intervention affichant une prise de position publique indépendante, n’est pas de risque zéro.
Mais face à toute idée d’intimidation réelle ou imaginaire infondée, le citoyen burkinabè engagé, devra observer la fermeté sur les constats suivants : soit nous restons conséquents avec nous-mêmes, en célébrant le courage patriotique en droite ligne avec l’hommage rendu à nos braves Martyrs, désormais inscrits dans le Panthéons des Héros nationaux, soit, nous trahissons ces hommages, via nos actes réels, en nous illustrant dans des attitudes dignes de lâcheté, en gardant un silence passif ou complice, face aux maux que sont l’injustice, la tyrannie, la manipulations, la violation des textes, la violence, etc., maux rejetées en bloc par le Peuple burkinabè, lors de l’Insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
Excellence Monsieur le Président de la Transition, Président du Faso,
En d’autres termes, que peut bien valoir ma prise de position et le risque y inhérent par la présente, comparée au sacrifice suprême consenti par nos concitoyens, qui ont payé très chèrement de leurs sangs et de leurs vies, pour plus de démocratie au Burkina Faso ? En réponse à cette question, je dirai : bien peu de choses.
Aussi, édifié et conforté par cette expérience historique de notre pays dans son parcours démocratique, je cède impérieusement au courage, considérant que ma vie appartient à la République, pour la principale raison que je respire République, réfléchis République, vis République et envisage dire un jour mon au revoir terrestre à la République, en tant que démocrate républicain …
Excellence Monsieur le Président de la Transition, Président du Faso,
Le Burkina Faso s’embarque dans un tournant qui a plus que jamais besoin de votre Haute Marque, et l’une des plus décisives qui puisse l’être à l’heure pour sauver la Transition politique dans le délai imparti, est d’agir de sorte à préserver la Démocratie, c’est-à-dire, la garantie du pluralisme d’opinions pour tous, dans la tolérance, la paix et la stabilité, et dans le respect des dispositions prescrits par la Constitution et la Charte de la Transition.
A ce titre, les options de dissolution ou non-dissolution du RSP, doivent être appréhendées comme des choix ou opinions défendables ou contestables parmi tant d’autres, par tout citoyen burkinabè jouissant de ses droits civiques. Dans cette optique, estimons-nous, aucune opinion d’un citoyen ou d’un groupe de citoyens, qu’il soit civil ou miliaire, ne saurait prévaloir sur d’autres, et être reçue comme un diktat à supporter par d’autres burkinabè.
Au regard de ce principe sacré de la Démocratie, le rapport produit par la commission de réflexion sur la restructuration du RSP, à mon sens, assez riches et multidirectionnelle dans ses différents scénarii, devra être salué à sa juste valeur, et être appréhendé comme un document de base à la réflexion et à la prise de décisions (Le Pays n° 5888 du 1er juillet 2015, p. 2). Hormis cette compréhension accordant une place de choix à la contradiction constructive et apaisée, quelles significations, la mise sur pied d’une telle commission par vous-même pouvait-elle bien revêtir ?
Excellence Monsieur le Président de la Transition, Président du Faso,
C’est pourquoi, fort de vos prérogatives, il est souhaitable de convoquer dans un délai rassurant pour nos concitoyens eu égard aux urgences, des Assises nationales faisant office d’Etat généraux allégés (la dénomination important peu), réunissant un effectif assez limité d’acteurs de la vie nationale, comprenant des personnes ressources ou acteurs de la société civile désintéressée ou plutôt motivés par l’intérêt supérieur de la nation, et des représentants compétents de la société politique et militaire, pour statuer sur le sort à réserver au RSP, décision à assortir de façon transparente, d’un plan d’actions, clair pour tous.
Par une telle démarche, le parallélisme de forme dans la contradiction ou destruction d’arguments dans cette œuvre intellectuelle qu’est ce rapport, se voit respecté. Ainsi, des arguments pro-dissolution pourront être brandis respectueusement, pour détruire des arguments anti-dissolution ou réformistes et inversement, et chaque acteur ayant abattu un effort de réflexion civile et/ou militaire, se trouverait respecté dans sa dignité et son amour propre.
C’est à cette condition que le Peuple burkinabè pourra être épargné d’un autre épisode de saignée trop coûteuse pour la nation, d’où qu’elle vienne, - que ce soit des camps militaires, civils ou politiques, inter ou intra-, et cesser de naviguer dans une incertitude totale et non sécurisante, qui n’honore aucunement ses fils, filles ou habitants, dans ce début du troisième Millénaire.
En ce 21ème siècle, pensé-je, le Peuple africain doit cesser de s’illustrer dans des spectacles politiciens faits de violence, de sang, même quand le contexte les rend intellectuellement et politiquement évitables dans bien des cas, pour marcher à pas sûrs vers des destinations plus heureuses. A ce titre, le Burkina Faso a à portée de main, une opportunité qu’il lui appartient de saisir avec ses composantes civiles et militaires pour servir de modèle historique dans le monde. Autrement, une autre posture ne serait que privilège des intérêts égoïstes de groupes préférant au contraire rester à la traine des autres nations et du processus démocratique en marche dans l’Histoire, par pur rejet d’une issue paisible, réfléchie et heureuse.
Tout en sollicitant votre magnanimité pour tout cas de formule maladroite dans cette présente, veillez recevoir, Excellence Monsieur le Président de la Transition, Président du Faso, l’expression de mes sentiments respectueux et patriotiques.
Koudougou, le 1er juillet 2015.
Que Dieu bénisse notre chère patrie !
Idrissa Diarra
Géographe, politologue.
Secrétaire exécutif du Mouvement de la
Génération Consciente du Faso (MGC/Faso).
Mobile : (+226) 66 95 04 90
Courriel : diarra.idrissa@rocketmail.com
Vos commentaires
1. Le 2 juillet 2015 à 10:37, par ASS En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Mon frère tu as tout dit, c’est bien ce qui devrait se faire au lieu d’une commission constituee d’elements issus tous du RSP, pas meme de toutes les composantes de l’armee et s’attendre a ce qu’ils fassent un travail objectif. Le president le sait bien, regardez les signataires : aucun haut GRADE de la hierarchie militaire, ni des differents etats majors, ils ont tous d’une maniere ou d’une autre un lien avec RSP. A se demander si le president meme est sincere pour une resolution definitive du problem RSP. En tout cas sa commission me prouve le contraire
2. Le 2 juillet 2015 à 10:44, par koupélien En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
cher ami, ce n’est pas le moment de philosopher. on a eu trop d’assises nationales et d’états généraux qui n’ont servi à rien. Le président, chef suprême des armées, n’ose pas prendre la décision qui sied : la dissolution du RSP et consécutivement le limogeage de Zida ; pour laisser les civils gérer le reste de la transition. Donc trois mois de galère encore et d’incertitudes pour le Burkina
3. Le 2 juillet 2015 à 11:23, par PRINCETENKO En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Merci pour cette contribution pleine de leçons à tirer pour la paix et la démocratie dans notre chère patrie. A vous Autorités de la transition et Chefs militaire de savoir profiter de cette réflexion pour le bonheur des populations burkinabé.
Encore MERCI et Que DIEU bénisse le BURKINA.
4. Le 2 juillet 2015 à 11:39, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
DIARRA, tu as raison et félicitation pour avoir osé franchir le rubicon et dire ce que tu penses.
Seulement, pour moi la solution au RSP se trouve dans les éléments (ou soldats) du RSP eux-mêmes. Le problème, c’est que là-bas, il y a des gens qui craignent pour leur tranquilité puisque étant beaucoup au courant sinon impliqués voire auteurs des assassinats qu’on décrie depuis 27 ans et pour lesquels on attend depuis longtemps des explications qui ne viennent pas. Pour certains même, on leur a fait creuser leurs propres tombes parait-il comme dans un film Cow-Bow ! Et ces gens qui craignent pour leur tranquilité sont moins nombreux aujourd’hui là-bas, mais malheureusement ce sont eux qui sont les grands Chefs. Les éléments non trempés dans ces forfaitures peuvent eux-mêmes régler ce problème en se désolidarisant d’eux et en les livrant aux gendarmes. Ils l’ont dit qu’ils sont jeunes et pas anciens pour d’autres. On ne va pas nous laisser croire que ce sont tous les soldats du RSP qui sont trempés dans ces sales affaires quand-même ! Personne ne croira ici que tous ces 1.300 soldats sont auteurs de crimes ! C’est juste une poignée d’individus du RSP auquel nous en voulons et que nous souhaitons voir rendre compte de leurs forfaits. On est où là ?
Sinon comment tu peux comprendre qu’avec toutes ces déclarations dans la presse de l’Ex-Ambassadeur du BF en Lybie, Mr. Mousbila SANKARA sur les tortures qu’il a subit au Conseil, un silence de plomb continue de régner et personne, même pas un juge fieffé n’ose s’en autosaisir et engager une action judiciaire contres les éventuels auteurs de cette torture. Il aurait ouvert une brèche pour la justice pour vider les plaies trop remplies de pus !
Enfin Michel KAFANDO ne peut rien faire ! La preuve c’est que lui-même est une proposition des militaires pour être président, proposition validée par une commission. Même la Ministre de la Justice est leur proposition et ils occupent le poste de Ministre de la Défence à travers ZIDA, personne chargée d’engager la justice militaire sur tous les crimes concernant les militaires. Et il est en plus Premier Ministre. Ils vont aller en Côte-d’Ivoire pour officiellement une mission de travail, mais qu’est-ce qui nous prouve qu’ils ne vont pas aller faires des Compte-Rendus à Blaise COMPAORÉ et demander des idées ?? Rien ne nous le prouve !!
Peuple burkinabè, excuse-moi, mais tu a encore été entubé à pi..de canard par les têtes du RSP !!
Par Kôrô Yamyélé
5. Le 2 juillet 2015 à 11:40, par CHEIKH En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
A vrai dire, le RSP dans toutes ses définitions actuelles, ne peut-être interprété que comme étant vous, moi, le gouvernement ou l’armée. C’est à dire soit l’un ou l’autre, soit le tout à la fois. Car non seulement nous avons tous peut-être quelqu’un au RSP, mais en plus, une partie du gouvernement et pas des moindres est du RSP, puis l’autre de l’armée. Dans ces conditions, comment peut-on parler alors de dissolution du RSP, sans courir au suicide ?
En outre, l’une des difficultés réelles, réside aussi dans le fait qu’à aucun moment, il ne nous est apparu depuis l’insurrection, que le RSP soit un maillon faible de notre système actuel. Bien au contraire, on l’entrevoit plutôt comme à la fois un gardien et un bourreau pour le CNT. C’est à dire celui qui, en tenant fermement les couilles du CNT l’autorise ou non, à faire ce qu’il veut ou pas. Voilà pourquoi ce que la sagesse nous recommande aujourd’hui, c’est effectivement de prendre en compte les conclusions de l’étude proposée, en maintenant bien sûr avec son accord, le RSP en attendant, comme un bureau de sécurité pour le territoire, dont on changera le nom en conséquence, puis en le subdivisant en volets prévention et intervention. Quant au reste des aspects, il faut y surseoir d’abord, en laissant le temps au temps, car à chaque chose son jour et son heure.
6. Le 2 juillet 2015 à 12:41, par ka En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Bien dit, mais le peuple attend la fermeté des responsables de la transition concernant un premier ministre caméléon et ennemi de ses amis criminels d’hier. Que Zida rend son tablier et laisser la transition œuvrer avec rigueur pour une élection transparente et apaisée pour une alternance avec les jeunes.
7. Le 2 juillet 2015 à 13:11, par Pindwendé En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Lettre très bien rédigée et plaisant à lire. J’espère que SEM le Président du Faso en tiendra compte pour le bonheur des Burkinabè. Félicitation Cher DIARRA
8. Le 2 juillet 2015 à 13:21 En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
je suis d’accord avec vous par rapport à la composition de la commission qui ne pouvait qu’accoucher d’une souris. Pcq quand le rapport souligne la longevité de la securité du président par le rsp, il oubli de dire pourquoi ? cè parcque le rsp tromat
9. Le 2 juillet 2015 à 13:28 En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
je disais que si le président compaore a voulu modifier l’art. 37, c’est parce qu’il comptait sur le soutien du RSP qui tromatise savamment le peuple. Cette commission qui a rendu son rapport n’est qu’une commission mise pour defendre le RSP. c’est la sa
10. Le 2 juillet 2015 à 13:35 En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
je disais que nous sommes tous dans la savane. En effet la commission dans son rapport n’a relevé que des avantages du RSP. Le seul inconvenient, elle dit que le maintien du RSP va mécontenter une partie de l’opinion nationale. Et le tromatisme des pop ?
11. Le 2 juillet 2015 à 13:44 En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
entre autres inconvénients du maintien du RSP, il y a : la part importante du budget à leur consacrer, les missions floues qu’il effectue, les decouvertes macables qu’on n’hesite pas à les indexer pour responsables, l’intimidation qu’il fait aux citoyen
12. Le 2 juillet 2015 à 13:50 En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
RSP pardon ne me fait de mal. Je suis un honnete citoyen qui ne fait que donner mon point de vue sur une question qui participe de la marche démocratique de mon pays. Je suis d’accord pour ta dissolution !
13. Le 2 juillet 2015 à 14:31, par Togsé En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Ecoutez, les assises n’ont jamais servi à quelque chose au Burkina. Par contre les insurrections, oui. La dissolution du RSP n’est pas négociable, point barre !
14. Le 2 juillet 2015 à 15:46, par Pazougnam En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Tout a fait juste votre réflexion. Mais le président tout comme son PM ont été choisis par eux voilà pourquoi ils ne tolèrent pas ces genres d’indépendance et de liberté que ZIDA prend. A mon avis je crois que le peuple veut seulement la justice sociale pour tous. Si tous les crimes dont on accuse le RSP pouvaient être élucidés, les débats sur sa dissolution ne se poseraient pas. Si les éléments du RSP du plus gradé au moins gradé pouvaient respecter la hiérarchie et la discipline militaire vis à vis des autres, ces débats ne se poseraient pas aujourd’hui. Ils sont au service de la nation et non le contraire. Malheureusement les éléments du RSP ne le savent pas. Sinon qui ne veut pas d’un gandaogo chez lui ? Mais il faut un gandaogo au service de son peuple, respectueux des droits humains,
15. Le 2 juillet 2015 à 16:04, par le grand benn En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Cher Ami N°1 Vous avez tout dit. je pense qu’on doit accepter respirer et mourir republique. Il faut que le RSP disparaisse coute que coute
16. Le 2 juillet 2015 à 16:18, par Hakiliso En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Pourquoi une si grande peur pour ta vie ? Seul le patriotisme traduit en acte permettra à notre pays d’amorcer un nouveau départ vers plus d’égalité et de justice. Quand on est leader d’un mouvement de jeunesse, on mobilise, on agit pour exiger le changement. Ne nous endors pas avec ta philosophie, ce n’est ni le moment ni l’heure.
17. Le 2 juillet 2015 à 16:31, par Alexio En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Mr Koupelien, en Democratie ce n est pas un peche d exposer son point de vu meme s il ne satisfaisant pas le leur. Idrissa Diarra a brosser un tableau de reflection que tous Burkinabe jouissant de ses cinq sens a compis son Message.
Il est grand temps qu on se respecte,les contradictions des uns et des autres. C est l Essence de la Democratie. Cessons nos ridicules pour l interet general et le vivre ensemble.
18. Le 2 juillet 2015 à 18:08, par Pagnagdé En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Merci à tous pour les avis. Les temps sont dures mais c’est la voie de l’integrité. Pour ma part je pense de prime à bord que les éléments du RSP sont d’abord Burkinabès. Ils sont tres competants nous dit-on (competants comme tout bon Burkinabè dans son domaine) . Nous n’en doutons pas et nous en sommes fiers. Mais cette competance est un poison si elle est utilisée pour asservir le peuple. Quand on est courageux on repond de ses actes. Seulement, en cas de dissolution (il le faut, tot ou tard) nous devons tous veiller, à ce que les membres du RSP qui n’ont pas commis de crimes ne soient pas sanctionner (ni officiellement ni officieusement). Je pense que nous devont prendre ce engagement dès maintenant pour éviter de jeter le bébé avec l’eau du bain.
Pour ce qui concerne le limogeage du premier ministre je pense que ce n’est pas le moment vu le temps qui reste pour l’organisation du scrutin. Soyons vigilants car le mal existe aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Il y a des individus qui, à défaut de tenir les rennes de notre pays préfère le voir brulé. Mais j’ai confiance aux Burkinabés.
19. Le 2 juillet 2015 à 20:13, par Patriote En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Mon frère , l’heure n’est plus à la philosophie mais à l’action. Que chaque patriote sache que nous sommes à un tournant décisif de notre époque. Concernant le RSP, penses tu vraiment qu’on peut régler le problème d’un "enfant pourri" en continuant à le pourrir ? Il faut le simplement le sevrer pour son bien à lui et aussi pour toute la communauté. Et pour tout ceux qui sont allergiques à la transition, faite l’effort des 4 mois restant pour que les élections se déroulent bien et vous aurez la paix et ZIDA aussi aura sa paix.
20. Le 3 juillet 2015 à 08:01, par Le sombrero En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Nous cherchons souvent trop loin des solutions pourtant juste au bout de notre nez.
Démettez ZIDA et autres militaires du gouvernement. Nommez des civils compétents et désintéressés pour le reste de la transition. On verra si le RSP fera encore quoi que ce soit pour nous troubler le sommeil. Si malgré tout cela ces abrutis s’y aventurent encore, alors toutes les forces militaires, paramilitaires et civiles se liguent ensemble contre ce corps et on verra qui a la force dans ce pays. Y en a marre à la fin.
21. Le 3 juillet 2015 à 08:06, par Le Prolixe En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Un discours vide de sens. Un bavardage inutile. Une pure masturbation intellectuelle.
22. Le 3 juillet 2015 à 09:43, par M’zagla En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
J’attendais du lourd mais au finish rien qu’une simple lettre. J’en cherche encore la ’’philosophie’’.
23. Le 3 juillet 2015 à 11:28, par Alias En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Puisse Dieu sauver le Burkina.
Il nous faut du courage pour faire un remaniement conséquent du gouvernement. Que l’ensemble des hommes de tenue retourner à leurs base et les civils continue le reste. Mais avant cela, il faut qu’il y ait un document pour le faire comprendre au peuple que c’est l’intérêt suprême de la nation. Puisse Dieu nous guider pour éviter le pire.
24. Le 3 juillet 2015 à 12:57, par koupélien En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
internaute 17, Alexio, le ridicule c’est cette façon d’écrire le français.
25. Le 3 juillet 2015 à 15:10, par Le Burkindi En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Analyse très pertinente et belles propositions frère Diarra !
Dieu te bénisse !
26. Le 3 juillet 2015 à 23:56, par L’Avocat de l’Auteur En réponse à : Lettre philosophique à SEM Le Président de la Transition, Président du Faso à propos de la crise de Gouvernement de la Transition et des remous au Régiment de sécurité présidentielle
Cette lettre est philosophique parce qu’elle interroge le sens de la politique en fin de compte pour le citoyen et sa cité ; parce qu’elle aborde l’effort du sacrifice, la prise du risque en temps reel par le penseur, dans son engagement politique, le patriotisme qui peuvent se developper sur tout un livre volumineux ; philosophique parce qu’elle ne fonde sur toute une doctrine aussi bien philosophique qu’est la NON-VIOLENCE, empruntée par King à ses maitres que sont entre autre Mahatma Ghandy. Elle est philosophique parce qu’elle a un deuxième sens profond qui necessite chez le lecteur, un effort de meditation et meme de la compétence pour le decouvrir. Il n’est donc guère etonnant que quelqu’un qui n’a pas cette compétence vienne à une conclusion de raccourci et de paresse pour lui denier ce caractere philosophique.
Elle est philosophique parce qu’elle rompt avec cette conception repandue et longtemps entretenu dans les milieu academiques, qui consiste à croire que la philo est une discipline inaccessible, incomprehensible, obscure, bref, charabia. Avec la mondialisation, le Pr Mahamadé Savadogo a ecrit un article interessant dans cahier philosophique, defendant en verve l’idée que la frontière entre la philosophie et les sciences sociales est devenue tellement mince, qu’on pourrait la croire dissoute ! Que certains profanes de philosophie comprennent que la philosophie politique n’est pas coutumière de la metaphysique, c’est à dire de l’au-dela, et qu’il ya une philosophie des Anciens, davantage idealiste, incarnée dans Platon à titre d’exemple, et une philosophie des modernes plus realiste que idealiste, trouvant ses representants dans Machiavel, Hobbes, etc.
Enfin, pour ceux qui pensent que le texte n’est pas lourd pour etre philosophique, qu’ils sachent que ce n’est si sorcier de rendre un texte lourd : il suffit pour se faire, de supprimer plusieurs virgules et points (ponctuation) pour en rendre les phrases marathoniques ; et pour parfaire cette oeuvre de mystication et de mysticisme intellectuelle, il faut faire recours au neologisme, en inventant de nouveaux mots, comme emprunter quelques termes du Dagara ou du Moaga, ou du Fulfuldé ou du Goulmancema, juxtaposés aux termes du français conventionnel, officiel. Avec un tel tableau, on obtient un langage totalement opaque. Tel n’est pas l’objectif de l’auteur dans une lettre ouverte au grand public et adressée au PF.
L’Avocat contractuel de l’Auteur.