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C’est parti pour la 11e édition du Festival ciné droit libre

Publié le lundi 29 juin 2015 à 22h56min

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C’est parti pour la 11e édition du Festival ciné droit libre

C’est sous le parrainage de Fadel Barro du Sénégal et le Co-parrainage de Claudy Siar que la 11ème édition du festival Ciné droit libre a ouvert officiellement ses portes dans la soirée du dimanche 28 juin 2O15 à Ouagadougou. Avec en projection d’ouverture le film « Une révolution africaine : les dix jours qui ont fait chuter Blaise Compaoré ».

« Quand la jeunesse se met débout », c’est sous ce thème que le festival ciné droit libre s’est ouvert au grand bonheur de la jeunesse africaine et burkinabè en particulier. Un thème tout en harmonie avec les événements d’octobre 2014 au Burkina Faso et bien d’autres à travers le continent africain.

Prévu pour se tenir du 28 juin au 4 juillet 2015, le festival sera ponctué de projections de films, de musiques, de débats, de dialogue démocratique, de concours débat et de master class entre autres. C’est une 11e édition qui se déroule en mode entièrement jeune et pour Fadel Barro, ce choix est un hommage à la jeunesse africaine en lutte et c’est à elle que revient le mérite. Il s’est par ailleurs adressé aux jeunes en ces termes « notre ambition doit être de dire que nous allons briser les chaines de la haine, s’appuyer sur nos différences pour avoir des lendemains meilleurs. Nous sacrifier pour que nos enfants ne vivent pas les mêmes galères que nous connaissons aujourd’hui. Nous dire que nous sommes cette génération qui en a simplement marre de prendre les pirogues et de mourir en mer ou dans le désert, nous en avons également marre d’être pauvres, sous-développés ». Et l’activiste sénégalais d’ajouter qu’ « Au-delà de la contestation que nous avons fini par montrer à la face du monde, que doit être l’attitude de la jeunesse africaine ? L’enjeu aujourd’hui c’est de dire que nous savons nous organiser, rester chez nous, travailler chez nous, et construire chez nous ».

C’est par une note musicale de Elom 2OCE du Togo suivie d’allocutions et d’autres prestations que la cérémonie d’ouverture du festival Ciné droit libre a débuté. Etaient présents à l’ouverture du festival, le ministre de la communication Frédéric Nikiema, le président de la CENI, Me Barthélemy Kere, Me Bénéwendé Sankara, des ambassadeurs et bien d’autres invités. Et comme à chaque édition, plusieurs innovations sont au rendez-vous à commencer par la salle de la cérémonie d’ouverture : le ciné Burkina. Une salle qui selon les organisateurs leur a toujours été refusée.

Au nombre des innovations, l’on note également la rencontre des mouvements citoyens d’Afrique tels le balai citoyen du Burkina, Y en a marre du Sénégal, le filimbi de la République Démocratique du Congo, le collectif les Sofas du Mali etc. Ciné droit libre version 2015 permettra à ceux qui ne pourront pas se déplacer de suivre les événements en direct, sur internet.

Abdoulaye Diallo le coordonnateur général du Festival dans son discours a souligné toute l’importance de ce festival, désormais un rendez-vous traditionnel pour visionner l’état des droits humains et de la liberté d’expression sur le continent africain. Il a également souhaité que le festival soit un véritable cadre d’expression où la jeunesse debout construit des ponts avec d’autres jeunes. Près d’une quarantaine de films sont sélectionnés pour la présente édition qui s’étendra dans d’autres capitales après l’étape de Ouagadougou ; Abidjan, Dakar puis Bamako devant accueillir les organisateurs du festival ciné droit libre.

Rosine Kaboré
Lefaso.net

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