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Dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique : la mise au point du SYNADEC secteur de l’UPB

Publié le samedi 27 juin 2015 à 00h57min

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Le SYNADEC fait de la défense des intérêts matériels et moraux des enseignants du supérieur son cheval de bataille, mais il se bat également pour un enseignement supérieur de qualité, un enseignement compétitif sur les plans continental et international. Peut-on atteindre cet objectif sans privilégier une relation pédagogique saine entre l’enseignant et l’étudiant, son partenaire le plus immédiat ? Or, que constate-t-on de nos jours ?

Avec tristesse et indignation, nous assistons à une dégradation progressive et accélérée des rapports entre enseignants et étudiants dans l’animation des activités pédagogiques. Pour que l’université remplisse sa mission de formation et de production scientifique et qu’elle passe pour être ce qu’on a communément appelé le Temple du savoir, il faut un minimum de quiétude dans les consciences, un climat de paix entre les différents acteurs. Il y a en toute logique entre enseignants et étudiants une sorte de relation filiale qui commanderait, sinon imposerait une cordialité fondée sur le principe de la confiance réciproque. Les enseignants passaient dans un passé encore récent comme les détenteurs et les dispensateurs du savoir aux étudiants qui étaient chargés de les assimiler en vue d’acquérir la connaissance et la compétence. Aujourd’hui, avec la nouvelle donne du LMD (License Master Doctorat, ndlr), on parle davantage de partage de connaissances, donc d’échanges entre enseignants et étudiants. Mais fondamentalement, même dans le nouveau système, l’enseignement reste indispensable à l’étudiant car, de par sa formation, il a la qualification requise pour exercer son métier. Par conséquent, le partage des connaissances ne saurait signifier égalité mathématique de connaissances entre enseignant et étudiant. Il est vrai – et ce n’est pas une raison de lui dénier les prérogatives de l’autorité intellectuelle – que très souvent, dans le cas du Burkina Faso, c’est dans des conditions extrêmement difficiles, avec les moyens de bord, que l’enseignant exerce son métier. De mémoire d’enseignants, nous nous rappelons, qu’un étudiant avait osé, il y a une dizaine d’années, qualifier l’enseignant du supérieur de « petit enseignant à la P50 »… Cette injure qui indigna une saine opinion burkinabè est passée et on croyait avoir oublié l’époque où l’on se gaussait du « pauvre enseignant ». Mais le pire est à venir…

« Le diplôme ne confère pas la compétence quand il est négocié… »

Depuis quelques années, le constat que nous faisons, c’est que les étudiants sont plus à la recherche du diplôme que de la formation en vue de l’acquisition de la compétence. Leur objectif est d’acquérir le diplôme à tout prix, au mépris de cet objectif combien noble de l’acquisition des connaissances, seul élément qui détermine la validité même du diplôme. Nous attirons l’attention des étudiants sur le fait que le diplôme ne confère pas la compétence quand il est négocié ou en tout cas obtenu aux prix de manœuvres qui défient les règles établies. De nos jours, hormis les fraudes, de plus en plus nombreuses et dont les méthodes se raffinent, les étudiants passent par le truchement des réclamations qui sont devenues le moyen de négociations de points en vue de l’obtention du diplôme ; par les boycotts de contrôles jugés trop coriaces ou les reports injustifiés des contrôles programmés ; et maintenant par la récusation des enseignants trop exigeants, perçus comme des bourreaux. Sur ce point précis, les étudiants n’hésitent pas à demander à l’administration universitaire de remplacer tel enseignant déclaré indésirable, ou procèdent par le boycott de ses enseignements ou encore l’affrontent avec des propos injurieux qui lui brisent le moral.

Un des faits inquiétants dans cette situation concerne les pressions fréquemment exercées par des promotions entières d’étudiants sur des enseignants afin d’obtenir des épreuves « abordables », en fait des épreuves en deçà du niveau requis. La violence est utilisée quand l’enseignant ne cède pas à la pression. L’administration universitaire de l’UPB, pour juguler cette difficulté, a mis en place une commission qui travailla à l’élaboration d’une charte dont la signature par tous les acteurs a eu lieu, le 14 janvier 2015 au cours d’une séance fort médiatisée.

Malgré cette précaution, la contestation des enseignants par les étudiants a pris de l’envergure avec en plus une tournure nouvelle. Au quotidien, les enseignants doivent subir le supplice des comportements irrespectueux, désinvoltes, révoltants, voire violents et scandaleux de certains étudiants. L’une des conséquences de la montée de la violence et de la remise en cause de l’autorité de l’enseignant est la méfiance et la prise de distance de celui-ci vis-à-vis de l’étudiant. De toute évidente, cela est dommageable à un bon accomplissement de sa mission de formation.

Le SYNADEC, à travers son secteur de l’UPB, fidèle à ses engagements pour la promotion d’un enseignement supérieur de qualité et la protection de l’intégrité morale du corps enseignant, s’est senti interpelé face à la dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique. Dans le même temps, le SYNADEC n’est pas indifférent aux manquements provenant de certains enseignants indélicats. En effet, il attache d’autant plus de prix au respect par les enseignants de l’éthique et de la déontologie, qu’il s’est penché sur ce thème lors de son 2ème congrès ordinaire qui eut lieu du 20 au 22 mars 2015.

Au regard des conséquences graves provoquées par ce phénomène aussi bien sur l’enseignant que sur notre enseignement supérieur, le secteur SYNADEC de l’UPB prend l’opinion à témoin et :
-  Condamne fermement les atteintes graves à l’intégrité morale émanant d’étudiants et les obstructions faites à l’accomplissement normal du travail de l’enseignant,
-  Dénonce la contestation de la relation pédagogique par les étudiants,
-  Rappelle aux étudiants que la transmission du savoir ne peut se faire de manière efficiente que dans un cadre serein empreint de confiance et de sérénité.
-  Invite les étudiants à se ressaisir et à se départir de cette propension à la contestation de l’autorité de l’enseignant.
-  Rappelle aux étudiants leur devoir de respect de l’autorité de l’enseignant.
-  Appelle les étudiants au respect strict du rôle et de la place de chaque acteur sur le campus sachant qu’in fine ils sont les principaux bénéficiaires du bon déroulement des activités pédagogiques.

En tout état de cause le SYNADEC, secteur de l’UPB, soucieux du règne d’un climat de coexistence pacifique sur le campus universitaire, ne saurait tolérer de la part des étudiants des comportements irrévérencieux, désinvoltes et provocateurs qui sont de nature à saper le moral de l’enseignant et à compromettre son rendement dans l’exercice de son métier.

Pour le SYNADEC
Le Bureau du Secteur de l’UPB

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Vos commentaires

  • Le 26 juin 2015 à 20:55, par Tout le Monde Coupable En réponse à : Dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique : la mise au point du SYNADEC secteur de l’UPB

    Les enseignants qui ne sont pas bons par des critieres objectifs dvraient etre recuser. Ca aussi c’est ca la verite. Pourquoi ne pas permettre que les etudiants evaluent leurs enseignants afin que ce derniers sachent comment leur enseignement est recu. Si on etablit une grille claire avec des principes clairs, il n’ y a pas de probleme.
    Regardez par exemple en Maths/PC, est-ce que c’est normal que dans une classe de 300 etudiants, les pros donnent 200 zeros. A la limite c’est le sabotage de la formation des etudiants. Vous voyez, les etudiants ne sont pas les seuls fautifs.

  • Le 26 juin 2015 à 23:03, par Vainqueur En réponse à : Dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique : la mise au point du SYNADEC secteur de l’UPB

    C’est vraiment dommage. Quelle génération d’étudiant avons-nous ? Ils sont épris par tous les maux : irrespectueux, violents,et pire ils sont nombreux à utiliser tous les voies et les moyens pour obtenir leur diplôme(tricherie, intimidation des enseignants, ......... quelle horreur ?)Quelques années en arrière il n’y avait pas d’amalgame, chacun connaissait sa place mais aujourd’hui tout est confus. Quel avenir pour nos universités publiques ?

  • Le 27 juin 2015 à 03:30, par Vérité En réponse à : Dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique : la mise au point du SYNADEC secteur de l’UPB

    Vous les gens du synadec ...vous vous preparer a saper lannée academique donc vous couvrez vos arrieres par cet article.
    L’étudiant ne peut qu’avoir du mepris pour un enseignent qui rentre dand une classe et dit quil va faire des devoirs de destruction massif (propos du Dr NYANKINI).
    D’autres profite des filles des filieres tertierce pour donner de sale note et pour avoir de bonne note les filles designe une fille qui ira se donné au professeur afin de sauvé sa meute(IUT avec la promotion DUT)
    Par contre nous avons des Dr respectable tels que Dr Dabiré,Dr Sore,Dr Sangare,Mr Ouedraogo de l’IUT(mal compris de certain etudiant),Mr Ganame et j’en passe pour ne pas fair de propagande.
    Un bon enseignant doit se poser des question quand plus de la moitié de la classe na pas la moyenne.
    Faite comme dans certain pays ou l’enseignant peut etre noté vous verrez qui sont les vrai enseignant des Universités du Burkina.
    Exemple : comment Mr Sam fait un Td avec un groupe et Mr Ouoba aussi fait le meme td avec un autre et il se trouve que les resultats sont differents .la reponse des etudiants concorde avec celle de Mr sam doffice on sait qui ne connais rien car ces pas la premiere fois.

  • Le 27 juin 2015 à 16:19, par Constance En réponse à : Dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique : la mise au point du SYNADEC secteur de l’UPB

    Ce syndicat d’enseignants affiche clairement son aversion pour ne pas dire sa haine à l’égard des étudiants. Par quel statut sont-ils passés avant d’être enseignants ? Les étudiants peuvent-ils constitués durablement les ennemis des enseignants ? Quelle relation au savoir des enseignants mus par une telle logique peuvent -ils créer chez leurs étudiants ? Un syndicat d’enseignants dont toutes les revendications concernent les étudiants (regardez toutes les puces) ne se trompe t-il pas de lutte et de raison d’être ?

  • Le 27 juin 2015 à 16:19, par Rasta En réponse à : Dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique : la mise au point du SYNADEC secteur de l’UPB

    Du courage aux enseignants du superieurs, c’est le système educatifs de façon gobale qui est en deroute et sans bousole.

  • Le 27 juin 2015 à 20:20, par ismouid En réponse à : Dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique : la mise au point du SYNADEC secteur de l’UPB

    Merci pour cette mise au point venant du syndicat des enseignants.
    A mon avis, il y a eu de nombreuses compromissions entre les enseignants les étudiants.
    A présent, je souhaite que chacun en prenne conscience et travaille à rétablir des relations normales de travail sur le campus.

  • Le 28 juin 2015 à 02:43, par Oeil de lynx En réponse à : Dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique : la mise au point du SYNADEC secteur de l’UPB

    Ha, le Burkina. Ceci est une complainte et nom une mise au point. Les enseignants et du secondaire et du secondaire et même ceux des écoles de formation petites ou grandes sont à plaindre dans ce pays que nous appelons pompeusement et avec emphase, le pays des hommes intègres.
    L’intégrité du burkinabè observée de la lorgnette de sa jeunesse n’est plus qu’un leurre. Mais, à qui profite le crime ? Aux bureaucrates qui, accrochés à leurs postes évitent de sanctionner les comportements déviants et tombent dans la compromission pour être tranquilles là où ils sont pour garder leurs avantages.
    Lorsqu’un étudiant estime qu’il mérite une meilleure note que celle qu’il a eu, il suffit de lui demander de corriger sa copie.
    Si nous refusons d’éduquer la jeunesse estiduantine, scolaire et autres au Burkina Faso par couardise, notre pays sera un désert sur le plan intellectuel dans un horizon très proche.
    Je félicite le SYNADEC qui tire ainsi sur la sonnette d’alarme.
    Le Ministre des enseignement secondaire et supérieur doit sonner le tocsin et faire cesser la politique de compromission et de démission face aux étudiants et élèves de tout acabit. Il devrait donner l’exemple en ne faisant pas des étudiants les censeurs de la politique de son ministère. Chacun doit rester à sa place et faire le travail qui lui incombe.
    La faute, la grande faute revient à l’Etat burkinabè qui autorise l’ouverture d’écoles bidons de formation des enseignants du primaire qui déversent sur le marché du travail des enseignants d’un type nouveau sachant à peine parler le français. On imagine aisément la qualité des élèves formés par eux et qui vont au secondaire puis au supérieur. Si on ajoute à cela le cocktail d’une administration aux ordres et gardienne de ses avantges, le Burkina sans dignité n’est pas loin. Messieurs les ministres en charge de l’éducation, le SYNADEC a parlé avec son coeur d’éducateur, la balle est dans votre camp.
    Un conseil, profitez de la transition pour nous régler ce problème. Vous pouvez.

  • Le 28 juin 2015 à 07:05, par Annie En réponse à : Dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique : la mise au point du SYNADEC secteur de l’UPB

    Mes chers amis du Synadec, je conviens avec vous que les relations se détériorent de plus en plus entre enseignants et étudiants, mais je refuse votre façon lapidaire et partielle de voir les causes de cette détérioration. Si lors d’un contrôle, moins de 2% de la classe à la moyenne, avec comme parfois la plus forte note égale à 11/20, convenons qu’il y a un problème. Si les étudiants, après la correction dudit contrôle, exigent en vain de recevoir leurs copies, cela est-il normal ? Pourquoi des copies censées avoir été corrigées ne sont- elles pas disponibles ? Oui la fraude existent en milieu estudiantin, n’occultons pas non plus les notes complaisantes distribuées par certains enseignants à leurs conquêtes et la punition du refus de leurs avances, ou la punition des étudiants syndicalistes. Que vient faire l’insinuation de l’injure faite par un étudiant il y a une dizaine d’années de cela ? Cet étudiant ( un promotionnaire) a vus ses propos déformés, tirés du contexte, menacé de procès et de renvoi, mais personne n’a osé ester en justice contre lui, parce que solidairement ses camarades qui avaient vu des brimades s’étaient solidarisés pour témoigner s’il y avait procès. Ledit étudiant à soutenu avec brio dans votre université (UPB). Et l corps enseignant et ses camarades de classe vous diront son sérieux et la discipline qui le caractérisaient. Juste une parenthèse pour soutenir la fausseté de vos allégations. Le Synadec par son bras de fer inutile et perdu est responsable de l’année invalidée. D’ailleurs, défendant la même cause, pourquoi y a-t-il une pléthore de syndicats ? Je crois que des états généraux de l’enseignement s’imposent. Autant certains étudiants recherchent à tout prix le diplôme, autant certains enseignants recherchent à tout prix le gombo. Ceux qui obtiennent leur diplôme par la fraude ont justement du mal à s’insérer dans le marché du travail. Évitons de généraliser, il y a du bon et du moins bon de part et d’autre, posons les problèmes avec responsabilité et comme dit le chanteur, grandissons. Cordialement votre.
    Annie, ancienne étudiante et bouffant la craie.

  • Le 28 juin 2015 à 11:11, par La bâtardise ne gagnera pas En réponse à : Dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique : la mise au point du SYNADEC secteur de l’UPB

    Le SYNADEC serait-il un syndicat qui lutte contre les étudiants ? A vous lire, tous vos problèmes viendraient des étudiants. C’est une étroitesse de l’esprit. A lieu de combattre inutilement les pauvres étudiants vos ferez mieux de combattre le système qui a plongé l’université dans cet imbroglio pédagogique. loin d’être des ennemis les étudiants aussi sont des victimes comme vous le prétendez l’être. Tant que vous n’aurez pas cette hauteur de vue et d’esprit, vous ne sortirez jamais de l’ornière. Revoyez sérieusement votre position et prenez l’exemple de la F-SYNTER qui se bat pour tous les acteurs du système éducatif. Le calvaire de l’enseignant est une question de système politique machiavéliquement pensé et idiotement appliqué par des incapables médiocres dont certains d’être vous font partie ( Tous les ministres de Blaise à maintenant sont les professeurs titulaire d’universités) Allez vous morfondre auprès de ces inutiles sociaux formés avec l’argent du contribuable burkinabé et qui ont travaillé à enliser l’enseignement supérieur dans ce bourbier . Merci

  • Le 29 juin 2015 à 15:08, par banfora En réponse à : Dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique : la mise au point du SYNADEC secteur de l’UPB

    Je suis d’accord avec l’internaute 1, oui tout le monde est coupable, c’est la vérité. Vous savez au lycéé on a eu un prof de math (Mr TOE) qui trouvait du plaisir à distribuer des zéros à plus de la moitié de sa classe à banfora. Il terrorisait les élèves et beaucoup ont échoué au BAC et devrait être renvoyés par sa faute (math, coefficient 5 en Tle D influence beaucoup la moyenne générale). je me rappel, il n’a jamais pu coriger un exercice qu’il nous avait lui même donné. Aujourd’hui, beaucoup de ses élèves qu’il a torpillé sont aujourd’hui dans de hautes sphères de l’administration et des entreprises renommées. En fait, c’était lui le nullard qui voulait faire le malin.Donc comme on dit souvent, "la forêt est reponsable au même titre que le chimpanzé ". Chaque partie doit revoir sa copie pour un enseignement de qualité. La méchanceté, la trichérie, etc., ne servent jamais à rien si ce n’est détriure.

  • Le 1er juillet 2015 à 17:15, par l’étudiant En réponse à : Dérive contestataire des étudiants dans le processus pédagogique : la mise au point du SYNADEC secteur de l’UPB

    c’est pas surprenant de la part du SYNADEC,c’est un syndicat qui n’a jamais parlé du bien de l"étudiant burkinabè.Mais comment voulez vous que lè étudiants se t’aisent quant des enseignants disent clairement haut et fort (que vous allez voir).A l’UFR/ST il ya des enseignants qui ont dit que :"nous sommes passer des Devoirs de Destruction Massives(DDM) aux Devoirs de Destruction Deffinitives(DDD)".Voici des propos sur lesquels des enseignants se basent pour donner de maximum de zero au étudiants,tu recopies la correction de l’enseignant lui mème mais il barre.Et ce sont les enseignants au niveau du SYNADEC qui agissent comme ça.C’est a dire qu’ils se comportent comme des enfants en prennant les étudiants comme leurs ennemis.Ce qui fait que les étudiants les denoncent.Mieux ces enseignants ne peuvent pas faire TD sans leur ordinateur car il leur faut la correction sous la main,ce qui fait que les etudiants doutent de leur competance,peut etre ils ont negocier leurs diplomes comme de la maniere c’est dit dans cette declaration.Cette analyse venant du SYNADEC ne nous surprend pas nous etudiants.Par ailleurs le SYNADEC n’a jamais voulu dialoguer avec les étudiants,parcqu’ils pensent que des Pr et des Dr ne peuvent pas debattrent avec des petits étudiants.On se rappelle en 2012,le SYNDICAT des étudiants ,l’ANEB-BOBO a contacté le SYNADEC pour qu’ensemble ils posent les problèmes de l’education a travers la mise en place d’une structure et le SYNADEC n’a pas accepté.Par compte la F-SYNTER,le SYNATOSUB et le MCB se sont associés a l’ANEB a l’epoque.Donc il faut que les enseignants du SYNADEC comprennent que les étudiants ne sont pas leurs ennemis,la preuve est que les étudiants les ont soutenu dans leur lutte en 2008 moralement.Ya pas de problème entre enseignants et etudiants mais il ya des enseignants qui n’aiment pas les étudiants !

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