Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Plus que celui d’un individu, le procès de M. Ousmane GUIRO, ex-DG de la douane du Burkina Faso, est le procès de tout un système : un système de prédation érigé en mode de gouvernance, un système structurellement injuste, socialement inique mais qui conjoncturellement a le vent en poupe, malheureusement.
Le verdict en lui-même importe peu. Vingt ans, dix ans, deux ans avec ou sans sursis, c’est pareil, parce que ce qui est en jeu aujourd’hui, ce n’est pas la personne de M. Ousmane GUIRO, ou de tout autre cadre de la douane, ou de tout autre haut fonctionnaire de la République qui bénéficie d’avantages indus, injustifiés mais codifiés par la loi. Le caractère inique et injuste des avantages est tellement criard que les bénéficiaires ont même peur de garder leurs biens numéraires là où, depuis des décennies, le bon sens commande de les garder ; préférant repartir des dizaines voire des centaines d’années en arrière pour les thésauriser dans des cantines (les jarres et canaris modernes ?). M. GUIRO n’a-t-il pas justifié la présence des cantines d’argent dans un domicile par la crainte que cela suscite un tollé s’il le déposait dans un compte bancaire ? Comment peut-on avoir peur de déposer en banque son argent bien acquis ? M. GUIRO dit qu’il ignorait qu’il ne devait pas détenir par devers lui des devises étrangères d’un certain montant. Mon œil ! Quel sens faut-il donner à la question que les douaniers posent toujours aux voyageurs à l’aéroport et aux frontières, à savoir s’ils ont quelque chose à déclarer, des devises étrangères y compris biens sûr ?
Comme on le sait, ce sont des circonstances malheureuses ou heureuses (c’est selon) qui se sont conjuguées pour faire de M. GUIRO ‘la star malgré lui’.
Dans le quotidien Le Pays du lundi 22 juin 2015, un titre a retenu mon attention : « Condamnation de GUIRO : le bouc émissaire d’un système ». Combien de nos compatriotes, résidents ou non résidents, sont-ils à avoir amassé autant sinon plus que la fortune de M. GUIRO, et qui ne sont pas inquiétés ? Le Secrétaire général du Syndicat des Travailleurs de la Douane (SYNATRAD) soutient que les avantages dont a bénéficié M. GUIRO sont légaux et licites, tout comme ses prédécesseurs à ce poste. M. GUIRO lui-même s’est dit être parmi les plus pauvres des DG de la douane. Si tout le long de la chaine de cadres nommés par M. GUIRO, chacun doit lui reverser un certain pourcentage de ses ‘acquis’, que fera M. GUIRO à l’endroit de celui qui l’a nommé lui, ou de ceux qui ont été à l’origine de sa nomination ? Alors si lui n’a que quelques cantines contenant ‘seulement’ prés de deux milliards, de combien de cantines contenant combien de milliards ses bienfaiteurs disposent-ils ?
Avec ce verdict sans autres dispositions fortes pour mettre fin à ces pratiques, les générations présentes et futures doivent-elles comprendre que l’adage selon lequel « Biens mal acquis ne profitent jamais » n’est que distraction ou un ‘trompe-idiot’ ?
Le procès de M. GUIRO devrait au moins servir à quelque chose : de déclic pour revoir, pas seulement les textes de la douane, mais certains textes de la République, par souci de justice sociale, d’équité dans le traitement des citoyens et dans la redistribution des fruits de la croissance. Ce verdict qualifié de trop clément par certains peut avoir une explication. Si ce grâce à quoi M. GUIRO a amassé sa fortune doit être condamné fermement aujourd’hui, il faudra agrandir les maisons d’arrêt et de correction et en construire d’autres car, après 27 ans dans le moule du système COMPAORE, il y aura très peu qui échapperont à la trappe. Que ce procès, qui a plus un caractère pédagogique à en juger par le verdict, soit celui de la rupture avec, à terme, tolérance zéro pour les contrevenants, afin que le ‘plus rien ne sera comme avant’ devienne une réalité.
A voir de prés la gouvernance telle qu’elle se passait (espérons ne plus avoir à utiliser le présent de l’indicatif), l’on est obligé de donner raison à cet homme politique de chez nous qui disait une fois qu’au Burkina « on ne mène pas un combat contre la pauvreté mais contre les pauvres ». Sinon comment comprendre et admettre que dans un pays pauvre comme le notre, l’Etat soit incapable de faire respecter la déontologie du métier, d’édicter des codes de conduite pour certaines professions à risque élevé de corruption, et de faire en sorte que l’exercice dans ces professions soit soumis à prestation de serment ?
Quand je parle de rupture pour un nouveau départ, il ne s’agit pas seulement de la douane. Jetons un petit regard sur les missions / sorties qu’effectuent nos hauts cadres et fonctionnaires de la République à l’intérieur du pays. Il y en a qui aménagent spécialement des véhicules pour le transport des cadeaux (bovins, ovins, caprins, volaille…). Lors des fêtes ou des grandes célébrations, ce sont les donateurs eux- mêmes qui transportent ces cadeaux aux domiciles de ces hauts cadres de la République. Combien de nos hauts représentants se sont constitué des parcs ou des enclos grâce à ces ‘cadeaux’ ? Pour une inauguration d’école, de barrages, pose de première pierre …, on appauvrit davantage nos populations. Cela finit par s’apparenter à des rackets qui ne disent pas leur nom, avec la bénédiction des populations elles-mêmes qui ont fini par se faire la religion que c’est ce qu’elles doivent faire, si elles veulent espérer faire partie des heureux élus pour des projets à venir. Est-ce vraiment différent de nos honorables représentants nationaux qui s’assuraient d’abord qu’ils ont bien arrangé leurs émoluments (en multipliant par n leur salaire de fonctionnaire) - sans compter bien d’autres avantages - avant de penser à consentir l’impôt, au vote des lois et au contrôle de l’action gouvernementale ? Qui est fou ? Ne dit-on pas que l’apiculteur s’assure d’abord une position d’équilibre sur l’arbre avant de poser sa ruche ? Il fut un temps au Burkina Faso où ces genres de pratiques étaient impensables. Il faut y mettre fin une bonne fois pour toutes.
Nous somme dans une République et chacun de nous constitue un maillon de la chaine qui fait exister la Nation, et chacun joue sa partition pour que le pays avance. Si des catégories de citoyens doivent avoir un traitement préférentiel à travers des avantages indus, les déshérités se sentiront bien le droit de réclamer leur part du gâteau à travers des mouvements et manifestations diverses car, « autant je ne suis rien sans l’autre, autant l’autre n’est rien sans moi ». Que diront alors les enseignants grâce à qui chacun est ce qu’il est devenu ? Et les agents de santé qui ont à charge d’assurer notre santé afin qu’on puisse penser à engranger des ‘acquis’ ? Et le paysan par qui notre pitance quotidienne est assurée. Et… ?
Si ce procès pouvait servir à poser les bases d’une société plus juste pour l’avenir, on aura gagné quelque chose. Autrement, de pareilles pratiques finissent par s’apparenter à ce que certains qualifient de complot des intellectuels sinon des diplômés africains contre leurs peuples.
Cynthia BENAO
benao_cynthia@yahoo.com
Vos commentaires
1. Le 26 juin 2015 à 20:30, par le sage En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
très bonne analyse
2. Le 26 juin 2015 à 22:43, par verité En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Belle analyse ! Chapeau et surtout pour la lucidité de cette vision debarassée d’injures et de menaces
3. Le 27 juin 2015 à 06:23 En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Merci Monsieur BENAO. C’est ça une contribution pour le peuple contrairement à celle que Monsieur Ouédraogo a fait. Pour Monsieur Ouédraogo, c’est de jeter l’huile sur le feu.
4. Le 27 juin 2015 à 07:01, par Dedegueba SANON En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Bel article, les juges ont été pragmatiques.
Ils ont fait comme les dirigeants actuels.certains dossiers les dépassent actuellement.Si les juges avaient frappé fort ce serait comme ouvrir une boite aux pandores.Il y a assurément d’autres "Guiro" même dans le CNT...certains ont du mal à justifier leur patrimoine.Sans doute faut-il conclure que ce jugement a été précipité à dessain...pour faire avaler la pilule.
5. Le 27 juin 2015 à 07:57 En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Vous avez encore la force d’écrire, nous on se prépare pour la prédation collective.
Tant pis pour les crédules
6. Le 27 juin 2015 à 08:00 En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
il nous faut une révolution plus forte que l’insurrection des 30 et 31 octobre.sinon, à mon avis je ne pense que le Burkina plein des héritiers du régime compaoré (d’une manière ou d’une autre), des vampires qui continuent toujours à boire inconsciemment le sang des pauvres citoyens.
7. Le 27 juin 2015 à 08:09 En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
il nous faut une révolution plus forte que l’insurrection des 30 et 31 octobre.sinon, à mon avis je ne pense que le Burkina plein des héritiers du régime compaoré (d’une manière ou d’une autre), des vampires qui continuent toujours à boire inconsciemment le sang des pauvres citoyens.
8. Le 27 juin 2015 à 08:27 En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
C’est très propre votre écrit. Au risque de diminuer la valeur de votre écrit je n’ai rien à y ajouter.
9. Le 27 juin 2015 à 09:40, par La flèche En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
’’Le procès de M. GUIRO devrait au moins servir à quelque chose : de déclic pour revoir, pas seulement les textes de la douane, mais certains textes de la République, par souci de justice sociale, d’équité dans le traitement des citoyens et dans la redistribution des fruits de la croissance.’’
Ce passage retient mon attention sur justement une injustice au niveau du ministère des finances. Il s’agit de la repartition d’argent en fin d’année (un treizième mois) appelée FOND COMMUN. Qu’est-ce qui justifie cela ? On nous dira que lorsque les recouvrements ont dépassé le niveau attendu. Alors que donne-t-on à l’infirmier de brousse lorsqu’il consulte 100 patients en une journée ? Que donne-t-on à l’enseignant de Broum,Broum lorsqu’il fait 100/100 au CEPE ? J’interpelle les députés du CNT à visiter les textes du Ministère des Finances et à corriger cette iniquité. Dans la même on ne peut donner 13e mois de salaire à un département et le refuser à d’autres. Thank you.
10. Le 27 juin 2015 à 09:57, par PAR L’HOMME INTEGRE En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Belle analyse !Une jeunesse toujours en quette de repère.Rompons rapidement avec les pratiques malsaines de l’ancien système au risque de cultiver cette jeune dans la dérive.Posons alors les jalons d’une société digne,honnète,responsable et intègre !Vonlonté politique.LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS !!!!!!!!!!!!!!!
11. Le 27 juin 2015 à 10:34, par Le Professeur En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
C’est une très belle réflexion. Est-ce que nos autorités de la transition sauront prendre la juste mesure de cette contribution et soigner en profondeur le mal dont souffre ce pays. Après les 30 et 31 octobre, les OSC, pour un oui ou pour un non s’insurgeaient contre les nominations de x ou y. Elles s’étaient trompées de cibles car pour une solution pérenne au sous développement de ce pays, il faut s’attaquer au système. Ce message si bien dit ne devrait pas passer comme une lettre à la poste sans que les OSC et même l’Etat n’engage la réflexion pour remédier à de telles pratiques qui ne pourront jamais être source de développement.
C’est bien beau aujourd’hui de rendre justice à Thomas SANKARA, mais qui, au niveau des autorités de la transition sera prêt à épouser sa vision. Une grande porte vous est ouverte pour entrer dans l’histoire de votre pays et du monde et pour rien au monde, une telle opportunité ne devrait être bradée. "Nul n’a le droit d’être heureux tout seul" nous rappelle Raoul Folereau et je pense que vous et moi sommes déjà suffisamment riches pour nous investir dans la recherche d’une société plus juste.
Le Professeur.
12. Le 27 juin 2015 à 10:39, par Suyélé En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Merci BENAO, pour votre réflexion ! Puissent les autorités, notamment judiciaires, de ce pays vous lire et appréhender la juste mesure de votre réflexion !
13. Le 27 juin 2015 à 11:23, par alex En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Très bel article, très belle analyse. Il faut en effet revoir les avantages de la douane. Prenons le cas de la TS tant convoitée des douaniers. Il s’agit d’une taxe que le déclarant paie en dehors des heures ouvrables de service. Mais la réalité est tout autre. A n’importe quelle heure de service, cet axe est imposée à tous. J’ai assisté à une scène choquante à Bittou où un agent de douanes en voyant le nombre de voitures "France aurevoir" dans la cour s’est écrié, peut être sans le savoir, devant la foule :"Tous ces véhicules là ! ça vaut 300. On est gâté par la TS". Imaginez l’heure ! Il était environ 9h le matin. Tous ceux qui venaient avec leur dossier payait systématiquement la fameuse TS. Lorsque j’ai posé la question de savoir pourquoi cette taxe était payée à n’importe quelle heure, on m’a répondu qu’ici c’est comme et celui qui ne paie pas risque de passer 3 jours sans gain de cause. A voir de près, si vous calculer vos frais de séjour en attendant que le douanier véreux vous donne la route le jour qui lui plait parce que n’ayant pas reçu sa TS, les convoyeurs trouvent qu’il est mieux de s’acquitter pour ne pas avoir de problème et ne pas se faire remarquer. Ce que je viens de dire est un exemple parmi tant d’autres à la douane.
14. Le 27 juin 2015 à 11:26, par Sampawindé En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
L’histoire de toute société depuis les temps primitifs jusqu’à nos jours n’a été que celle de la lutte des classes, où les plus forts dominent et phagocytent les plus faibles ; où un clan mafieux remplace un autre,...où des justes sont sacrifiés depuis des siècles à la suite du Christ, pour avoir voulu rétablir l’amour, l’équité, la justice.
15. Le 27 juin 2015 à 12:15, par Touabga En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Belle analyse. Dans chaque situation, l’homme sage ne cherche pas de coupable ou d’innocent, il recherche prioritairement l’enseignement qui y est contenu. Lorsqu’il le découvre, il réfléchit aux voies et moyens de s’en servir pour s’élever, anticiper, résoudre définitivement tout obstacle ultérieur... J’acquisse avec vous que c’est en cela que le procès GUIRO interpelle les Burkinabè. Que Dieu bénisse le Burkina Faso et ses enfants
16. Le 27 juin 2015 à 12:16, par mehdi En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Voila qui est bien dit. Je souscris entièrement
17. Le 27 juin 2015 à 12:44, par Sidnoma En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Merci à l’auteur de cet écrit.
Voyez-vous, je parie avec conviction que tant que nos institutions seront gérées par affinité, ethnicité doublée d’une vision politique qui cautionne des récompenses pour efforts de soutien aux élections, nous n’aurons jamais une justice répondant à la probité qui est perte, une justice à même de prévenir et de sanctionner quand il le faut.
Ce procès vient de confirmer que Mr "Guiro n’est pas effectivement n’importe qui pour être arrêté", c’est ce que son ministre de tutelle à l’époque nous avait laisser entendre. Saviez-vous combien ce dernier gagnait avec Mr Guiro sans compter les services rendus ?
Donc c’est pour dire que n’avons pas d’exemple à donner à la jeune génération encore moins celle du futur.
Un Thomas SANKARA, un Norbert ZONGO, tous de là ou ils sont, à observer ce qu’est devenu l’ex pays des Hommes intègres, mourons de chagrin pour une dernière fois. Car à défaut d’incarner leur idéologie, notre cupidité a contribué à salir leur mémoire.
Une ressource humaine de qualité (intègre, dévouée, moralité irréprochable) est gage d’un développement réel, bien-sûr qui n’a rien à avoir avec l’émergence dont certains pseudo intellectuels ont voulu nous faire croire jusqu’à ce que le peuple énervé prenne ses responsabilités les 30 et 31 octobre 2014.
Que dieu nous sauve, car le mal est très profond.
18. Le 27 juin 2015 à 13:14, par youth En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Si ces avantages sont légaux, moi vivant aucun parent ni voisin sera douanier.
19. Le 27 juin 2015 à 13:58, par bêeblaada En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
A mon avis, ce procès vient nous démontrer que tout le système de gouvernance au Burkina est gangrené. D’abord que toutes nos lois sont liées aux humeurs de ceux qui les votent. Un tel verdict est inconcevable car, on se rappelle qu’on a licencié des enseignants avec poursuite judiciaire pour la vente de manuels scolaires, alors qu’on aurait pu le leur faire payer. Si le syndicat de la douane avance que les cantines de GUIRO sont légalement acquises, cela veut dire qu’ils sont plusieurs parmi eux même, syndiqués à détenir ces cantines. cela contraste avec le niveau de vie de l’État et des citoyens. Il y a une inégale répartition des biens de l’État et une injustice criarde. Aussi, Je m’adresse à tous ceux qui pensent que parce qu’ils font entrer des recettes, doivent avoir des avantages démesurés qui ne reflètent pas le niveau de vie des Burkinabès en général. Vs traitez les autres d’aigris,etc. Mais sachez que c’est ce qui crée le désordre et que si cela continue, vous pourriez perdre vos acquis en une journée par le fait de ce qu’on a connu les 30 et 31 octobre 2014. En conclusion, je donne raison à Caroline Tuina OUANRE à propos de ce qu’elle pense des dirigeants de la transition. Amina BILA du budget l’a confirmé. Elle n’a qu’à se rappeler qu’elle a critiqué le tout puissant BEBAMBA sur les avantages qu’il avait accordé aux agents du TRESOR au détriment de tout le personnel du MEF à l’époque. On comprend maintenant que c’est parce qu’elle n’y était pas. Connait-elle la charge des autres agents publics de l’État. Si elle avait eu l’occasion de travailler en campagne, elle aurait pu comprendre que le travail du pays réel vient du bas pour être capitaliser en haut. Les agents publics des zones rurales n’ont pas le minimum que les autres estiment insuffisants. Une sagesse de chez nous le dit, si tu veux connaitre quelqu’un, il faut le mettre face à 3 CHOSES : l’argent, le pouvoir et à la femme pour les hommes. A chacun de faire une introspection et d’agir pour le bien de tous et non étaler son égoïsme sur la voie publique.
20. Le 27 juin 2015 à 14:43, par tinto En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
le point positif de ce procès est qu’il soit intervenu avant les conclusions de la commission de réconciliation. Je pense légitimement que cette commission peut servir un bon plat à la réconciliation si elle en a le courage et la volonté. Que Guiro et ses amis se calment, car il ne s’agit pas tellement de la personne de Guiro que les gens attaquent mais de tout un système. le problème du Burkina c’est pas le manque d’argent, c’est plutôt celui de l’équité. Il faut créer un mécanisme de sorte que l’instituteur et l’infirmier sentent qu’ils ont contribué à quelques chose. Il faut revaloriser tous les corps en sorte que chacun se sente utile et fier d’exercer son métier.
21. Le 27 juin 2015 à 14:46, par PARE N. Henri En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
félicitation pour cette reflexion irreprochable. je suis tout a fais d’avis avec vous. il faut refondre les texes de la douane du MEF en génerale et du MT. ces secyeurs ont érigé la coruption en règle. des texes contraires au règles de la fonction publique Burkinabé.
En effet les personnelles de ces Ministere travaillent et vivent comme des proffessions libetales. c’est insultant pour les autres fonctionnaires .
22. Le 27 juin 2015 à 15:02, par PATRIOT En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
C’est dommage que pour une question de jurisprudence la condamnation ait ete ’ miniscule’ DONC ce qu’il faut retenir est que je me fais nommer DG partout (hopital , SONABHY, SONAPOST etc....) et j’exige de mes chefs de services ou directeurs régionaux de me faire venir 1 million / mois comme avantages légaux.... et ne me demander pas quels sont les textes qui m’autorisent cela dans une structure publique.... VIVE le Burkina de la Mediocrite sinon....
23. Le 27 juin 2015 à 15:02, par podrbem En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
je très d’accord avec toi.
24. Le 27 juin 2015 à 15:38, par ibrahim En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Bien dit mon frère la prochaine révolution sera terrible
25. Le 27 juin 2015 à 15:40, par ibrahim En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Merci pour la pensée et espérons bien qu’il soit ainsi. la prochaine révolution sera terrible.
26. Le 27 juin 2015 à 17:44, par Bouba En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Mme Benao,
Je suis un peu deçu que vous essayé insidieusement de dilué le crime de Guiro en faisant des comparaisons déplacées peut-être pour des raisons inavouées. En quoi le poulet que je reçois lorsque je vais au village comme cadeau peut être comparé au crime économique organisée à grande échelle pour appauvrir l’État. C’est pour appauvrir l’État car ces opérateurs économiques bénéficieront d’exonérations indus ou autres exemptions de frais de douane au détriment de l’État. Combien de cadeaux Guiro recevait-il avant d’être DG ? Combien de cadeau reçoit-il DE Obouf et autres depuis qu’il n’est plus DG. ? Moi, que je sois DG ou pas, quand je vais au village, je reçois des poulets et mes parents m’en voudraient de les refuser car c’est un cadeau donné avec le cœur. De mon côté, je n’hésite à leur venir en aide quand il le faut, et je le fais avec le cœur. C’est un peu facile de chercher à diluer un crime aussi criard. si vous l’avez fait intentionnellement, ce n’est pas honnête intellectuellement. Vous noyez le problème Guiro en faisant des comparaisons avec des suppositions de cantines qu’on trouverait chez ses bienfaiteurs ... En outre votre texte est plein d’insinuations pour tenter de noyer effecttivement le crime de Guiro quand vous affirmez :
"Plus que celui d’un individu, le procès ... est le procès de tout un système"
"Le verdict en lui-même importe peu",
"ce qui est en jeu aujourd’hui, ce n’est pas la personne de M. Ousmane GUIRO,..."
"Ce verdict qualifié de trop clément par certains peut avoir une explication...."
" un titre a retenu mon attention : « Condamnation de GUIRO : le bouc émissaire d’un système ».
"M. GUIRO lui-même s’est dit être parmi les plus pauvres des DG de la douane."
"si lui n’a que quelques cantines ... de combien de cantines contenant combien de milliards ses bienfaiteurs disposent-ils ?"
"Quand je parle de rupture.., il ne s’agit pas seulement de la douane."
27. Le 27 juin 2015 à 22:15, par Sidnoma En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
D’abord merci à l’auteur de cet écrit pour nous avoir dépeint la situation réelle du pays.
Je voudrais rappeler que Mr Tertus, ministre de Mr Guiro, clamait que " Guiro n’est pas n’importe qui pour être arrêté". Toute chose qui présageait le caractère judiciaire du dossier. Car je ne pense pas qu’il y ait dans le système actuel qui d’ailleurs est une suite logique de l’ancien système , celui là dans le gouvernement qui n’a pas béneficié des grâces de Mr Guiro. Pensez-vous que Mr Tertus avait dit du vent ?
Seulement, ce procès est une injure pour la mémoire de Thomas Sankara et de Norbert Zongo et aussi va contribuer à les tuer de là ou ils sont. Car du fond de leur tombe ils voyaient le Burkina devenir réellement un pays ou les uns et les autres travailleraient de façon à bannir certaines pratiques attentatoires qui relèvent d’un autre siècle.
28. Le 27 juin 2015 à 22:19, par Sidnoma En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
D’abord merci à l’auteur de cet écrit pour nous avoir dépeint la situation réelle du pays.
Je voudrais rappeler que Mr Tertus, ministre de Mr Guiro, clamait que " Guiro n’est pas n’importe qui pour être arrêté". Toute chose qui présageait le caractère judiciaire du dossier. Car je ne pense pas qu’il y ait dans le système actuel qui d’ailleurs est une suite logique de l’ancien système , celui là dans le gouvernement qui n’a pas béneficié des grâces de Mr Guiro. Pensez-vous que Mr Tertus avait dit du vent ?
Seulement, ce procès est une injure pour la mémoire de Thomas Sankara et de Norbert Zongo et aussi va contribuer à les tuer de là ou ils sont. Car du fond de leur tombe ils voyaient le Burkina devenir réellement un pays ou les uns et les autres travailleraient de façon à bannir certaines pratiques attentatoires qui relèvent d’un autre siècle.
29. Le 27 juin 2015 à 23:22, par Coluche En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
« Le verdict en lui-même importe peu. Vingt ans, dix ans, deux ans avec ou sans sursis, c’est pareil, parce que ce qui est en jeu aujourd’hui, ce n’est pas la personne de M. Ousmane GUIRO, ou de tout autre cadre de la douane, ou de tout autre haut fonctionnaire de la République qui bénéficie d’avantages indus, injustifiés mais codifiés par la loi. Je partage totalement ton indignation, mais question de tempérament,. J’ ai été subjugué par l’ incurie de cette justice qui n’a plus honte de son record tissé avec les fils de l’ injustice, de la justice subornée aux ordres des puissances institutionnelles et financières, si fait qu’ apparemment aucun état général in même plusieurs, ne peut encore la faire rougir, cette justice noire encre. « Le caractère inique et injuste des avantages est tellement criard que les bénéficiaires ont même peur de garder leurs biens numéraires là où, depuis des décennies, le bon sens commande de les garder ; préférant repartir des dizaines voire des centaines d’années en arrière pour les thésauriser dans des cantines (les jarres et canaris modernes ?) .
En ce qui concerne les avantages dont parlent souvent les douaniers véreux( tous les douaniers ne sont pas véreux en fait. Il y a des gens qui sont allés en douane comme on va à l’ enseignement ou à la santé, simplement parce qu’ il n’ y a pas travail), qu’ ils arrêtent de nous soûler. Tout le monde sait que la douane a des avantages, même si on ne va même pas discuter de la justesse de tels avantages. Sinon que tous les corps pourraient réclamer aussi les mêmes soins parce que l’ État, c’est un ensemble. Je ne sais pas comment un douanier pourrait être plus important qu’ un instituteur qui lui a appri sa calculer pour nous voler ensuite, qu’ un infirmier qui lui a administré les premiers vaccins pour qu’ il puisse ne pas mourir de palud et se lever nous voler ensuite. Je ne comprends pas. Quand on parle d’ avantages, c’est codifié. Nous ne parlons mêmes pas des avantages liés à un corps. Ce sont des privilèges qui sont essentiellement iniques et arbitraires. Mais quand on a les privilèges , puisque c’est officiel, on ne cache rien. Les mutins de 2011 ont été très brouillons en s’ attaquant à la population civile, à nos pauvres commerçants que le régime prébendaire et patrimonialiste de Blaise Comaporé a mis à genous, à nos pauvres sœurs religieuses qu’ on a traumatisées à vie. Ils auraient mieux été inspirés en faisant juste un petit tour chez nos banques – maisons, les rankanré que sont les inspecteurs de douane et autres contrôleurs, les nouveaux bénéficiaires de la fraude nouvelle. Avant la fraude se faisait entre fraudeur et préposé, en brousse.. Aujourd’ hui, la fraude se fait sur papier, à Ouaga, à Bobo, à Po, à Cinkansé, etc., et c’ est les vérifs qui empochent le pactole. Avant, beaucoup de préposés n’ étaient pas pressés de devenir inspecteurs. Aujourd’ hui, ils veulent mais ne peuvent pas tous puisque même là, il paraît qu’ il faut acheter. Qui est fou ?
Pourquoi ce jugement a été une parodie de justice ? Tout simplement parce que la cour ne voulait pas poser les vraises questions à Guiro. Dès lors qu’ il a dit que s’ il déposait l’ argent à la banque, qu’ il allait en prison, il s’ en suit que si la justice est informée d’ une manière ou d’ une autre la seule place qu’ il mérite, c’est la prison. Il a dit qu’ il l’ un des DG de douanes les plus pauvres. Pourquoi ne pas demander à ce qu’ il apporte la preuve afin qu’ on lutte efficacement contre la corruption ?
« Comment peut-on avoir peur de déposer en banque son argent bien acquis ? M’ GUIRO dit qu’il ignorait qu’il ne devait pas détenir par devers lui des devises étrangères d’un certain montant ».
Très belle question. Mais pourquoi le juge a manqué de poser cette petite question ? A la limite, Guiro s’ est foutu de notre gueule. Un douanier qui ne sait pas que détenir une certaine quantité de devises est illégal ? En plus, Guiro n’ est pas un douanier sac- au- dos. Il fait partie de la première cuvée des économistes très rigoureusement formés à L » ESSEC » à l’ époque. J’ ai toujours dit que pour être bon dirigeant, point besoin d’ être un gros diplômé. Parmi tous les présidents que notre pays a connus, Lamizana était le moins diplômés. Mais était- il le moins bon ? A méditer.
Je conclus en me permettant de différer un peu dans ta conclusion que je comprends bien mais que beaucoup de lecteurs pourraient prendre au pied de la lettre. Quand tu dis que ce procès est pédagogique, ce qu’ il est en fait, de quelle pédagogie s’ agit – il ? La grande leçon à tirer de ce jugement de copains- coquins, c’ est que c’ est une leçon plus adressée à la justice elle- même sur la façon de ne pas rendre justice car en giflant Guiro légèrement sur le poignet là où une grosse gifle n’ aurait même pas suffi, on montre que seuls les honnêtes citoyens sont des cons. Car, c’est la preuve par quatre que « biens mal acquis ne profitent pas » avant le semblant de taule, mais bien après. Aujourd’ hui Guiro, en plus d’ être un milliardaire à l’ histoire de richesse douteuse, est devenu un milliardaire mafieux blanchi à la chaux de l’ Injustice. Il peut se pavaner comme il veut dans tout le pays et nous autres pauvres pourrons courir derrière lui pour lui mentir que c’était les jaloux qui lui en voulaient. C’est là où ce procès a été anti- pédagogique pour une société qui veut vraiment changer ses normes de gouvernance, celle sortie du volcan encore fumant de l’ insurrection populaire comme l’a si bien souligné l’ autre juriste, Daouda le doctorant que certains esprits faibles ont tenté de ridiculiser mais en vain , bien sûr. A partir de maintenant , condamner tout fonctionnaire ou tout burkinabè qui aurait été impliqué dans une affaire de corruption(active/passive, et qui serait en – dessous des 2 milliards de Guiro) à purger la prison sera toujours injuste. Car c’ est une injustice que de traiter également des choses inégales(Aristote).
30. Le 27 juin 2015 à 23:58, par Sidnoma En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
D’abord merci à l’auteur de cet écrit pour nous avoir dépeint la situation réelle du pays.
Je voudrais rappeler que Mr Tertus, ministre de Mr Guiro, clamait que " Guiro n’est pas n’importe qui pour être arrêté". Toute chose qui présageait le caractère judiciaire du dossier. Car je ne pense pas qu’il y ait dans le système actuel qui d’ailleurs est une suite logique de l’ancien système , celui là dans le gouvernement qui n’a pas béneficié des grâces de Mr Guiro. Pensez-vous que Mr Tertus avait dit du vent ?
Seulement, ce procès est une injure pour la mémoire de Thomas Sankara et de Norbert Zongo et aussi va contribuer à les tuer de là ou ils sont. Car du fond de leur tombe ils voyaient le Burkina devenir réellement un pays ou les uns et les autres travailleraient de façon à bannir certaines pratiques attentatoires qui relèvent d’un autre siècle.
31. Le 28 juin 2015 à 00:31, par bila balbone En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Ne soyez pas etonnes pendant le proces de Thomes Sank qui s annonce,que l on relaxe purement et simplement les coupables sous pretexte qu ils ont tire avec des balles blanches.
32. Le 28 juin 2015 à 02:01, par Sansan-youblo En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Ce procès ne servira pas de leçon aux autres car voler plus de 3 milliards et ne rendre que 900 millions, on n’a pas besoin de réfléchir pour aller piller les caisses de l’état . Guiro a eu la malchance . Rien ne pourra arrêter le pillage des caisses de l’état, du planton au cadre supérieur jusqu’au supérieur du cadre supérieur,tout le monde pille ( vole). Ministre ne rembourse pas les frais d’une mission annulée. On invinte des séminaires pour parler blabla bla , des missions pour amender une page de projet. Pat’ant de devises , moi j’ai raté mon vol a cause 2 millions de francs que j’avais en Euros. Et ces Euros je les avais eux légalement car issus des ventes des produits achetés par des expatriés. Tant qu’une loi ne sera pas votée sur le délit d’apparence, les pillages, les détournements, la corruption auront de longs jours encore dans ce pays .
33. Le 28 juin 2015 à 07:27, par KABRE En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Je ne suis pas certain d’avoir compris votre propos Madame. Quelle est votre position finalement sur le verdict de ce proces ?
Comment entrevoyez vous que ce proces puisse servir a poser les bases d’une equite vu son resultat ? Je suis sceptique.
Si nous en restons a ce verdict honteux et temoin vivant de la criminalite des intellectuels de ce pays nous n’irons nul part.
Il est evident que la question du verdict importe beaucoup puisqu’il faut bien commencer quelque part. Et ce proces etait tres clairement la ou il fallait commencer et nous l’avons pour l’instant rate.
Je salue par ailleurs l’action entreprise par le procureur PODA et attendand vivement les suites de cette procedure.
34. Le 28 juin 2015 à 09:46, par Golden En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
bien dit ma soeur Cynthia ! On a besoin d’analystes comme vous pour decrypter ces évènements aussi bizarres que l’affaire GUIRO. Quant à ce procès, je n’y comprend rien ! est ce que le jury a manqué d’initiative ? sinon comment on peut justifier la cache de tout ce trésor dans une maison par un problème de sécurité, de stratégie pour ne pas se faire remarquer en richissime ou en tant que DG de la douane ne pas savoir qu’il ne devait pas détenir par devers lui des devises étrangères d’un certain montant... si c’est vrai ce qu’il avance, alors on se poserait bien la question qu’elle niveau faut-il avoir pour être DG de la douane (CM2 peut-être...). bref. Il y a eu trop d’occasion pour le jury de piéger Guiro mais il n’a rien fait. Quel sort réserver aux directeurs qui lui envoyait régulièrement entre 15 à 20 millions ? C’était trop simple comme élément de defense pour que la partie civile, le procureur et même le jury laissent ça passer. du coup je me pose aussi la question sur le niveau et la qualité de nos magistrats ! si l’affaire Guiro était un long métrage, on sérait impatient de voir la suite de l’aventure.
35. Le 28 juin 2015 à 10:15, par ASPIRINE En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
LES UNS MANGENT ET LES AUTRES REGARDENT,C’EST AINSI QUE NAISSENT LES RÉVOLUTIONS. ET CETTE FOIS-CI, C’EST SUR QUE CA NE SERA PAS SEULEMENT 35 MORTS AVEC DES MAISONS BRULÉES.
36. Le 28 juin 2015 à 11:39, par Isaki En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Bien dit. Je partage.
37. Le 29 juin 2015 à 00:23, par OBAMA LE DÉMOCRATE. En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
UN TRÈS BON COMMENTAIRE A RETENIR ET A APPRENDRE PAR CŒUR COMME UNE LEÇON.MERCI
38. Le 29 juin 2015 à 20:43, par AM En réponse à : Au-delà du procès de l’ex-DG de la douane : quel message fort pour les générations présentes et à venir ?
Belle analyse mon esclave !
Mais, il manque à ton écrit des propositions concrètes. Aussi, je te propose de reformuler ton texte et l’envoyer à qui de droit en intégrant :
1) une définition des termes "avantages légaux et licites" (cela prend t-il en compte les "cadeaux et autres dons en espèces" ?)
2) une procédure légale de déclaration de ces avantages légaux et licites, cadeaux, etc. reçus (cela éviterait d’avoir à cacher quoi que ce soit).
3) une limitation de la "valeur" et du "nombre" des cadeaux que l’on peut "garder" (comme cela se fait déjà dans certains pays).
4) une proposition de Loi applicable à tout citoyen dans le cadre de l’exercice d’une "fonction d’utilité publique".
Je termine en souhaitant que d’autres personnes plus "compétentes en matière de rédaction et de propostion de Loi" puissent apporter leur contribution afin de mettre fin à des pratiques quotidiennes qui touchent à y refléchir plus que "les intellectuels et diplômés africains ".
Cordialement à tous.