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Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

Publié le samedi 27 juin 2015 à 00h57min

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Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

La semaine nationale de l’internet bat son plein. Parmi les activités au programme, il y a le salon international de la bureautique et des TIC de Ouagadougou (SITICO). Au pavillon arc-en-ciel du SIAO les entreprises et sociétés vendent leurs services, d’autres structures étatiques exposent les avancées dans le domaine des TIC. L’Agence nationale de promotion des TIC tient un stand pour exposer au public les projets du gouvernement pour le développement des TIC au Burkina. Le responsable du stand, Boureima Ouédraogo nous en dit davantage sur ces projets, notamment, le projet G-Cloud.

Lefaso.net : Qu’avez-vous à montrer au public dans votre stand ?

Boureima Ouédraogo : A l’occasion de la Semaine nationale de l’internet (SNI), nous profitons présenter au public, les grands projets en matière de cyber stratégie sectorielle du gouvernement. Ce que l’Etat mène comme actions pour booster l’économie nationale à travers les Technologies de l’information et de la communication (TIC).

Quelles sont ces actions ?

Le gouvernement a beaucoup de projets à travers l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC). Notamment, il y a le projet G-Cloud, l’e-conseil des ministres, le RESINA (Réseau Informatique National de l’Administration) qui est en train d’être étendu à l’ensemble du territoire national, etc.

Dites-nous davantage sur le projet G-Cloud…

G-Cloud, c’est l’appellation propre au Burkina, sinon c’est le Cloud de façon générale. Le Cloud, tout le monde l’utilise. Par exemple, Gmail est un Cloud. C’est juste le fait d’accéder à des données, à des espaces à distance sans avoir à dépenser en infrastructures, en entretien. Quand vous avez par exemple votre compte Gmail, vous y accédez avec nom d’utilisateur, et votre mot de passe.
Maintenant G-Cloud est un projet qui a été implémenté pour booster l’économie à travers la mutualisation des ressources. Au lieu que les ministères, les institutions investissent pour acquérir des serveurs, il y aura un centre de données. Un grand Data center où toute l’infrastructure sera conçue. Chaque institution, ministère viendra exprimer ses besoins en matière de capacité de stockage et on va configurer cela. A partir de là, chaque entité pourra accéder à ses données à distance. Que ce soit des bases de données, des sites web, des applications, des logiciels. Elle n’aura plus à dépenser en matière d’infrastructures par les serveurs, il n’aura plus aussi à dépenser en matière d’entretien par exemple de la climatisation (les salles serveurs doivent être climatisées). La maintenance sera unifiée.
Les coûts que les différentes entités investissaient pourraient ainsi être réinvestis ailleurs.

L’Etat a donc beaucoup à gagner en allant vers le G-Cloud ?

Exactement, l’Etat a beaucoup à gagner en allant vers ce système. Ce sont des économies à long terme, durable, à perpétuité, parce que les populations vont en bénéficier. On fera des économies d’échelle à travers ce projet s’il est mis à jour ?

Quel est justement son état d’avancement ?

Le projet est déjà conçu, je crois qu’actuellement, il est au stade d’adoption au niveau du Conseil national de la transition.

Comment appréciez-vous la SNI 2014 ?

Nous sommes très satisfaits. Par rapport à l’année passée, il ya eu plus d’affluence cette fois. Les gens viennent et s’intéressent à ce que fait l’ANPTIC. Nous expliquons ce que nous faisons et les gens se rendent compte qu’il y a un vaste projet de propulsion des TIC que le gouvernement a mis en place.

Interview réalisée par Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 juin 2015 à 12:41 En réponse à : Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

    N’importe quoi ! un cloud avec une connexion aussi lente et peu fiable ne peut marcher efficacement. Vous pensez à vos ministères de Ouaga 2000 mais bande d’idiots, pensez vous à l’agent de tel ou tel ministère perdu au fin de sa commune rurale... La folie des grandeurs amène à créer des plans sur la comète au lieu de rester les pieds sur terre. Investissez pour une connexion rapide et fiable dans toutes les communes de ce pays. là, on fera des économies en temps et argent pour tout le monde ! Conclusion : vous mettez la charrue avant les boeufs et on se dit expert en TIC !!! Il serait temps de vous envoyer une semaine dans une commune rurale X du pays profond pour comprendre nos réalités.

  • Le 27 juin 2015 à 12:46 En réponse à : Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

    Envoyez ce soit_disant expert à la commune d’Oursi en période chaude (45° C) et il verra que son cloud est un mirage pire que la dune de la dite localité ! Pour de telles initiatives, la société civile doit avoir son mot à dire pour dire ce qui est prioritaire (ou pas) pour améliorer la vie de tous les citoyens burkinabè et non de quelques individus devant leurs claviers dans le fé fé à Ouaga 2000. Moi, à Wayalghin situé à moins de 10 km, je galère comme un malade avec l’adsl pour charger mes mails.... soyez sérieux et crédible dans vos propositions pour un internet pour tous. Notre connexion est au moins 10 fois moins rapide qu’au Sénégal, expliquez moi cela et non votre cloud avec vos histoires de serveurs à dormir debout !

  • Le 27 juin 2015 à 13:12 En réponse à : Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

    quelle garantie en matière de sécurisation quand on voit le nombre élevé de compte piraté ? presque nulle ! au moins le serveur, peut permettre de réduire ce risque !

  • Le 28 juin 2015 à 01:14 En réponse à : Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

    Un maintenancier qui parle on dirait un vrai connaisseur.
    Pauvre Burkina. Pourvu que cette transition finisse. Si cest sur ceux là sue nous comptons psurpour l’implémentation du G cloud ob est foutu.

  • Le 28 juin 2015 à 18:46, par Sam En réponse à : Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

    Mes frères qu’il soit brouillon ou maintenancier. Il est bel et bien apte à expliquer un projet informatique. Certes le développement est tout autre. Mais vous qui avez parlé que faites vous en ce moment. Qu’avez-vous développé ? Rien ! informatiquement : your_value == Null
    Bande de jaloux et d’aigris.

  • Le 28 juin 2015 à 20:37 En réponse à : Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

    RIDICULE il faut savoir prioriser. Tout le monde veut une bonne connexion en priorité.... Le cloud, tout le monde s’en fout sauf l’attributaire du marché de gros sous !!!

  • Le 1er juillet 2015 à 01:21, par Le penseur En réponse à : Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

    Très humblement, je me rends compte à la lecture de certaines réactions suite à l’explication concise et précise de cet ingénieur IT, à qui je tire mon chapeau, sur l’avantage du G-cloud au Burkina, que c’est triste pour notre pays avec des gens se disant intellectuels, de tenir des propos embryonnaires de ce genre.
    Moi particulièrement, je suis l’évolution de mon pays dans tous les domaines ; et pour ce faire, je me suis rendu au SIAO pour visiter le SITICO. Un tour au stand de l’ANPTIC pour comprendre et apprécier les grands projets TIC de notre pays, me permet de vous dire ceci :
    1- Etre ingénieux et intellectuel, c’est de poser des questions tout en se disant qu’une interview ne peut pas tout ressortir, car on se prête le plus souvent aux questions des journalistes.
    2- Le projet G-Cloud évoqué en particulier ne peut être le seul grand projet TIC d’un pays, d’ailleurs, M. Ouédraogo à briefé quelques-uns parmi tant d’autres que j’ai appris.
    3- C’est immature de croire qu’on peut envisager un projet G-cloud sans penser au débit de la connexion (tant nationale que la sortie sur internet), à la sécurité et surtout à la disponibilité (énergie de secours).
    4- Pour votre gouverne, parce que vous ne lisez pas, parce que vous ne cherchez pas, parce que vous êtes des bandes d’aigris et de jaloux, parce que vous êtes limité en idées, je vous informe que parallèlement au projet G-Cloud, il y’a le projet Backbone Nationale (haut débit nationale) et le Point d’atterrissement virtuel de la fibre optique depuis les pays côtiers, qui ont démarré avant le G-cloud, pour assurer le haut débit.
    5- Et comme vous avez au moins un morceau de cerveau pour comprendre que la mer au Burkina, ce n’est pas pour demain ni dans 10 ans, il faut savoir qu’il y’a bien des intellectuels qui réfléchissent et qui cherchent. Et comme on sait que sans être interconnecté à la fibre sous-marine on ne peut pas espérer le haut débit internet, c’est la raison du point d’atterrissement virtuel.
    6- C’est insensé et être vraiment nul en TIC que de oser penser qu’on peut envisager de faire un Cloud pour tout un pays sans poser des jalons pour une connexion haut débit. Des informaticiens pareils, il faut s’en méfier pour qu’ils ne soient pas dans un projet TIC d’avenir pour notre pays.
    7- L’ADSL que vous utilisez n’est pas un haut débit, et il faut savoir qu’il y’a des variétés de débits en fonction de votre bourse. Et effectivement c’est dans le soucis de permettre au citoyen X, situé à la périphérie P éloignée, d’avoir une connexion satisfaisante et incomparable, qu’il faut être intelligent et prendre la peine de lire les projets TIC de son pays pour ne pas paraître ridicule comme ceux-là qui s’expriment comme s’ils venaient d’apprendre à saisir sur MS Word.
    8- Un maintenancier ou un brouillon, ou encore un élève de CM2 qui explique de façon cohérente, pertinente et professionnelle un projet TIC d’un pays, est mieux qu’un concepteur qui n’en vaut pas la peine et qui ne comprend rien. Pire au lieu de poser des questions, il insulte.
    9- La priorité c’est quoi mon cher ami, c’est prendre l’argent que vous avez utilisé pour acheter la connexion rien que pour dire du n’importe quoi, au lieu de poser des questions d’éclaircissement, acheter un sac de mil pour vos proches au village qui n’ont pas à manger.
    Réfléchissons avant de venir vomir sur la toile. Tout ce que l’on dit lors d’une interview n’est jamais le maximum. Je remarque qu’on n’a jamais interviewé certains. Bon courage à vous mon cher ingénieur IT mr. Ouédraogo et bon vent à l’ANPTIC.

  • Le 1er juillet 2015 à 21:55, par Auguste En réponse à : Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

    Mes frères Sam et le penseur, laissez ces bandes d’aigris qui manquent d’idées et d’intelligence. Ils ne peuvent pas aller loin. Ce sont des ringards. Je remarque que ce n’est pas la pertinence du projet G-Cloud qu’ils jugent mais plutot qu’ils n’aiment pas la tête du gars. Inutile de vous voiler, le peuple s’en fous de votre jalousie ni de vos différents avec l’ingénieur Ouédraogo. Si vous ne pouvez pas expliquer un projet TIC de grande dimension, c’est pas la faute à quelqu’un ; si vous avez fait votre école en "boilot" juste pour les points pour passer, mais sans comprendre la logique d’un projet TIC, allez y vous faire voir ailleurs.
    Il y a 3 amis qui ont refusé de répondre à ces bandes décervelées qui n’ont pas honte d’étaler leur aigreur contre la brillance de cet ingénieur IT. Si vous n’avez pas honte de vos écrits, identifiez-vous. Des inutiles seulement ! Cherchez l’intérêt de votre pays au lieu de voir la tête qui vous plaise ou pas. Tout le monde à des choix de personnes. Vous n’êtes pas dans votre entrée-couché !

  • Le 17 septembre 2015 à 01:41, par aimsi En réponse à : Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

    Je soutiens ceux qui avancent toujours des propos constructifs. Les critiques exacerbent et instantes nous même où ? Soyons toujours responsables dans nos prise de position et sachons que liberté de presse ne rime pas avec "libertinage de presse".
    Pour ma part je soutiens les initiatives qui permettent au pays de mieux gerer sa plate-forme informatique et les coûts induits. Je pense aussi qu’il est d’autant plus sage se voir en ce méga projet une occasion d’améliorer le débit de la connexion Internet, que ce soient avec la fibre optique ou le back bone ou d’autres technologies techniquement et financièrement viable pour notre État.
    En outre il convient d’attirer l’attention des initiateurs du projets et des autorités des implications d’un Cloud au niveau national. Cette une solution peut-être rentable mais cela revient à donner la combinaison de notre coffre-fort à un "inconnu". Il est certe vrai que même à l’état actuelle nous ne disposont pas de serveur en ligne personnel, mais avec les serveurs locaux et la décentralisation des données le niveau de sécurité est acceptable.
    L’expérience mérite donc d’être murie en définissant le type de données à confier à big brother via les big data et surtout mettre l’accent sur la sécurité des données qui en plus d’être immatériel(car numerique) dois encore échapper à notre contrôle "physique".
    Une phase pilote d’expérimentation de cette solution sur une période données et pour quelques infrastructures serait pour moi nécessaires afin mieux optimiser les chances de réussites de ce projet. La prise en compte aussi des parties prenantes que sont les fournisseurs d’accès et les utilisateurs s’avère aussi utile que capitale.
    En plus de la comparaison faute sur l’interview avec le mail moi j’ajoute que l’idée même du clouding s’apparente au passage aux énergies renouvelables dans la mesure où elle implique de gérer els données de manière rationnelle. Stocker utile revient à consommer utiles à gagner en efficacité.
    Bon vent à ce projet et à tout ceux qui œuvre pour que nous vivons dans le meilleurs des mondes possibles.

  • Le 17 septembre 2015 à 01:52, par aimsi En réponse à : Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

    Je soutiens ceux qui avancent toujours des propos constructifs. Les critiques exacerbées et insultantes nous même où ? Soyons toujours responsables dans nos prises de position, surtout en public et sachons que liberté de presse ne rime pas avec "libertinage de presse".
    Pour ma part je soutiens les initiatives qui permettent au pays de mieux gerer sa plate-forme informatique et les coûts induits. Je pense aussi qu’il est d’autant plus sage de voir en ce méga projet une occasion d’améliorer le débit de la connexion Internet, que ce soient avec la fibre optique ou le back bone ou d’autres technologies techniquement et financièrement viable pour notre État.
    En outre il convient d’attirer l’attention des initiateurs du projets et des autorités des implications d’un Cloud au niveau national. Cette une solution peut-être rentable mais cela revient à confier la combinaison de notre coffre-fort à un "inconnu". Il est certe vrai que même à l’état actuelle nous ne disposont pas de serveur en ligne personnel, mais avec les serveurs locaux et la décentralisation des données le niveau de sécurité est acceptable.
    L’expérience mérite donc d’être murie en définissant le type de données à confier à big brother via les big data et surtout mettre l’accent sur la sécurité des données qui en plus d’être immatériel(car numerique) dois encore échapper à notre contrôle "physique".
    Une phase pilote d’expérimentation de cette solution sur une période données et pour quelques infrastructures serait pour moi nécessaires afin mieux optimiser les chances de réussites de ce projet. La prise en compte aussi des parties prenantes que sont les fournisseurs d’accès et les utilisateurs s’avère aussi utile que capitale.
    En plus de la comparaison faite sur l’interview avec le mail moi j’ajoute que l’idée même du clouding s’apparente au passage aux énergies renouvelables dans la mesure où elle implique de gérer els données de manière rationnelle. Stocker utile revient à consommer utiles à gagner en efficacité.
    Bon vent à ce projet et à tout ceux qui œuvrent pour que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles.

  • Le 13 novembre 2015 à 21:20 En réponse à : Projet G-Cloud : « Le Burkina a beaucoup à gagner en allant vers ce système » dixit Boureima Ouédraogo, ingénieur en TIC à l’Agence nationale de promotion des TIC

    Je pense que nos gouvernements n’ont pas pensé ou ils négligent l’aspect sécuritaire. Toutes les données de l ’administration dans les nuages à la merci de certaines personnes. Quelque part c’est mettre le pays nu devant certain observateurs qui en n’ont droit. Deuxio c’est un projet bien mais pas urgent posez vous la question pourquoi nous sommes les seules de l’Afrique de l’Ouest à l’avoir adopté rapidement , les autres se méfie, confier les clefs de l’administration à des inconnus n’est pas une bonne politique. Je pense comme les autres qu’il faut plus se concentré sur le débit la disponibilité d’internet. Mettre l’accent sur les services locales et nationales. Le cloud c’est aller trop vite en besogne, se jeter très vite dans un projet qu’on ne cerne pas les contours.

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