LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Violence faite aux femmes et aux filles : Le mariage précoce, phénomène récurrent au Sahel

Publié le jeudi 18 juin 2015 à 09h09min

PARTAGER :                          
Violence faite aux femmes et aux filles : Le mariage précoce, phénomène récurrent au Sahel

La caravane de presse poursuit son petit bonhomme de chemin dans la région du Sahel. D’une localité à une autre, les populations vivent et subissent les mêmes réalités. Pour ce qui concerne Dori, la violence la plus répandue en milieu scolaire est l’union forcée. Une union qui n’est pas sans conséquences quand on sait que la fille peut contracter une fistule obstétricale. A cela, s’ajoute la violence sexuelle, la violence physique, le maintien et l’achèvement des filles et garçons dans le cursus scolaire.

Selon le directeur régional de la Promotion de la femme et du genre (DRPFG), Ly Hama, la région du sahel s’est mal illustrée en ce qui concerne les violences faites aux femmes et aux filles à travers les unions entre mineurs ou impliquant des mineurs. Conséquence, ce sont les enfants qui en pâtissent toujours : déperditions scolaires, enfants physiquement détraqués, suicides et bannissements.

Pour remédier à la situation, la DRPFG a pris l’engagement d’entreprendre des actions de sensibilisation, d’encourager le retour dans le cursus scolaire, tout en invitant à l’application effective de la loi sur le code du mariage. « Un mineur n’est lié par un mariage que lorsqu’il est passé devant un officier d’état civil. Il faudrait donc qu’on apporte du nouveau dans nos textes législatifs pour permettre la prise en charge des enfants engagés dans des unions et pour la répression de certaines violences ou certains actes qualifiés comme tels ». Personne n’est sensée ignorer que la grande majorité des bourreaux sont des hommes, c’est pourquoi M. Ly a jugé bon de les impliquer résolument dans cette lutte. « Dans les réseaux communautaires du Sahel, nous avons impliqué les hommes et mieux, nous allons toujours vers les communautés religieuses et coutumières pour toutes actions entrant dans le cadre de la sensibilisation » a livré le DRPFG. Lire la suite

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND