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Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

Publié le mercredi 17 juin 2015 à 03h19min

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Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

L’annonce avait été faite par plusieurs médias interposés, 116 migrants burkinabè ont été retrouvés dans des conditions inhumaines et gardés en détention au Gabon. 116 moins deux qui n’ont pas eu la chance de survivre. Ces burkinabè qui avaient fait le tronçon Bénin- Nigéria- Gabon (connu de tous pour cette destination à ce qu’on dit), avaient fini par être abandonnés dans les mangroves sur une île non loin de Libreville. Sans eau ni nourriture, sous la hantise de la mort. Sauvés de justesse par les gardes côtes et interpellés par la police gabonaise, ils sont actuellement dans un centre de détention, en attendant d’être rapatriés comme le souhaite l’Etat burkinabè. Clément Somé est le délégué au Gabon du Conseil supérieur des burkinabè de l’étranger, nous l’avons joint ce mardi, à l’issue de sa visite au centre de détention.

Lefaso.net : Bonjour monsieur Somé, combien sont- ils exactement les migrants burkinabè qui ont été interpellés par la police gabonaise ?
Clément Somé (C. S.) : Ils étaient 116 au départ mais depuis ce matin ils sont 120 migrants Burkinabé, les 4 ont été pris dans la nuit d’avant hier. Dans le lot il y a le petit Guinko qui a 10 ans et une fille de 14 ans. C’est la seule femme du groupe.

Lefaso.net Savez- vous ce qu’ils faisaient dans la vie ?

C.S. : Il y a des élèves, des cultivateurs, des coiffeurs, des commerçants, des maçons et même un footballeur, sans oublier les sans emplois.

Lefaso.net : Dans quel centre sont- ils en détention actuellement ?

C.S. : Ils sont en détention à la D.G.D.I (Direction Générale de la Documentation et de l’Immigration)

Lefaso.net : Depuis quand sont- ils dans ce centre de détention ?

C.S. : Ils sont là-bas depuis le 06 juin 2015

Lefaso.net : Vous étiez avec eux ce mardi matin, de quoi avez- vous parlé ?

C.S. : Effectivement ce matin j’ai pu partager des chaussures à tous les 120 Burkinabé qui sont en détention. Ils étaient très contents du geste et du réconfort que je leur apporte tous les jours. Demain mercredi je serai encore là-bas avec de la crème et du savon antiseptique car ils ont tous la galle, et beaucoup de plaies à cause de l’eau de la mer et aussi à cause des nombreux jours qu’ils ont passé sans se laver.

Lefaso.net : Vous ont- ils dit comment ils se sont retrouvés en détention au Gabon ?

C.S. : Quand ils ont quitté le Burkina, ils sont arrivés au Bénin ensuite au Nigéria (Calabar) et enfin au Gabon. Cette voie est connue de tout le monde, je dis bien de tout le monde. Et le coût pour la traversée varie selon les passeurs. C’est entre 300.000 francs et 800.000 francs CFA selon leurs aveux.

Lefaso.net : Il semble que deux de nos compatriotes ont trouvé la mort au cours de la traversée, vous en ont- ils parlé ? Comment cela est- il arrivé ?

C.S. : Oui, deux compatriotes sont décédés pendant la traversée. Le premier qui est décédé suite à une maladie qu’il a attrapée au cours du voyage a été jeté à l’eau, et le second pour rébellion a subi le même sort. J’échange beaucoup avec eux, histoire de leur remonter le moral, ils me font confiance, et à chaque fois que j’arrive, chacun vient se confier, ou poser une doléance.

Lefaso.net : Comment avez- vous justement trouvé leur moral ?

C.S. : Les premiers jours, j’avoue que j’avais peur pour certains d’entre eux, mais maintenant ça va. Ils ont été tous consultés par des médecins, ils mangent et boivent de l’eau maintenant. Si les autorités gabonaises ne les avaient pas localisés assez tôt dans les mangroves sur cette île, ils allaient tous mourir de soif et de faim. Aujourd’hui Dieu merci à part les maladies de la peau, ils ont le sourire.

Lefaso.net : Sont- ils pour la solution du retour au pays telle que préconisée par l’Etat burkinabè ou certains sont- ils plutôt réticents à cette solution ?

C.S. : La plupart d’entre eux veulent vite retourner au Burkina. Il y a un qui m’a dit ce matin qu’il voulait repartir pour cultiver car c’est la saison des pluies.

Lefaso.net : Quelque chose vous est- il resté sur le cœur que vous aimeriez ajouter ?

C.S. : J’aimerais juste ajouter que ces 120 personnes ont eu la chance d’être en vie, et il y a de quoi rendre grâce à Dieu. En 2013 et 2014 nous avons enregistré beaucoup de naufrages qui ont endeuillé de nombreuses familles burkinabè. Beaucoup de ceux qui sont en détention ici actuellement le sont parce qu’ils ne savaient pas ce qui les attendait, les risques encourus. Ils n’ont jamais entendu parler des difficultés liées à la traversée. Plus de la moitié ont moins de 25 ans, ils ont moins de 20 ans même. Les Burkinabé particulièrement sont laissés à la merci des passeurs qui écument les villes et villages du Burkina sans être inquiétés. A la question des autorités Gabonaises dev savoir pourquoi c’est nous les Burkinabé maintenant, je ne trouve jamais de réponse. Ce matin un policier a même voulu savoir si tout ça était lié à la transition en cours au Burkina. ils ont dit et redit que l’immigration clandestine est à l’origine du grand banditisme en ce moment au Gabon. Il appartient aux autorités Burkinabé de faire de la sensibilisation car beaucoup prennent ce risque par ignorance. Il y a trois personnes rentrées de la Lybie qui se retrouvent ici. Beaucoup regrettent le risque qu’ils ont pris. Ils pensaient que les passeurs disaient la vérité jusqu’à Calabar au Nigéria où hélas ils ne pouvaient plus fuir au risque d’être abattus comme des chiens. Ici au Gabon, il n’est pas à exclure que dans les jours, mois à venir il y ait une réaction qui peut aboutir au rapatriement de sans-papiers Burkinabé vivant ici. C’est au Burkina de donner un signal fort dans la lutte contre ce fléau qui endeuille pas mal de nos familles.

Propos recueillis et transcrits par Samuel Somda
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 juin 2015 à 06:14, par A.D Nouna En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    Voila un vrai probleme qui n,interesse personne au sommet de l,etat si l,etat il y,a.Au lieu de ns emmerder avec vos articles 37,46,code electoral et quoi encore,il faut travailler pour creer de la richesse afin d,endiguer le fleau du chomage.Les pauvres gens qui prennent le large s,en fichent de la duree de celui qui est a Kosyam,l,essentiel qu,il cree de la prosperite et dieu Seul sait,malgre notre situation le Burkina a fait un miracle ces 15 dernieres annees,moi meme je suis le produit de cette dynamique.En effet,grace au bitumage de la route Dedougou/Djibasso j,ai pu m,achete un camion benne alors que j,avais commence a fournir les agregats avec CHARETTE et ANE a l entreprise tunisienne qui faisait les travaux.En moins de 2 ans je suis arrache au champ.Seulement voila,mon drame commence avec la fin du chantier inaugure par son excellence le president B.C mi-settembre et fin octobre le diable a envahi la "case du Faso" comprometant cette prosperite naissante dans ma region la boucle de Mouhoun jadis habituee a la survie.Serai-je oblige moi aussi a prendre le large ?Voila des vraies questions au lieu de la lutte fratricide pour kosyam.

  • Le 17 juin 2015 à 08:21, par vérité no1 En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    L’économie du Burkina se porte très bien et ensemble on peut créer une surprise ! Chers frères et soeurs, développons notre patrie car loin d’être le dernier du monde, nous avons plus d’une dizaine de pays derrière nous y compris l’Afganistan. Je salue la transition !

  • Le 17 juin 2015 à 08:24, par vérité no1 En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    @Yako, internaute 1, depuis la chute du CDP, on constate de l’aigreur dans vos propos !!!!!

  • Le 17 juin 2015 à 09:19, par Megd’ En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    Il y a dès fois, je me demande comment les gens arrivent-ils à se procurer de telle somme pour financer leur traversée ? Il arrive encore dans ce 21è siècle, des gens qui pensent que le boulot court les rues en Europe.

    Finalement, est-ce que la migration n’est pas une filière organisée au niveau étatique ? Lors du récent sommet de l’U.A, aucune déclaration sur cette question migratoire. on se demande si ce n’est ps un soulagement pour nos Etats. Ainsi, il y aura moins de contestation car ce sont les bras valides composés essentiellement de jeunes gens qui émigrent.

    Ne doit-on pas rebaptiser l’U.A ? Elle est tout sauf une union africaine. C’est plutôt une union des chefs d’Etat (UCE) ou un syndicat des chefs d’Etat (SCE).

    L’Homme noire est maudit et cela est valable partout où il se trouve. Voyez l’état dans lequel se trouve le Nigéria. Si le Nigéria était dirigé par des blancs comme en Afrique du sud, je parie que ce pays serait aussi clean qu’un pays européen. L’Afrique du sud est entrain de régresser depuis que les noirs sont arrivés au pouvoir. Pourquoi sommes-nous différents des Etats du Maghreb ? Malgré les régimes autoritaires dans le Maghreb, il y a une volonté de rédistribution de la richesse nationale. En Afrique subsaharienne, c’est le contraire. Tout appartient au clan et aux courtisans.

    Comment comprendre que pour organiser des élections, nous sommes encore à la recherche de fonds et pourtant ce pays a quand même une longue expérience des scrutins. Qu’est-ce qui justifie un tel budget d’environs 70 milliards ??????? Après, c’est pour mettre encore plus d’une semaine pour proclamer des résultats provisoires. C’est tout cela qui fait que les jeunes préfèrent s’exiler dans la douleur avec tous les maux que l’on connait.

    La répression de certains Etats africains contre les migrants est pire que ce que les noirs ont vécu sous l’esclavage aux USA.

  • Le 17 juin 2015 à 10:14, par indiga En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    Internaute n°1, passer de la charrette au Camion en moins de deux (02) s’appelle tous simplement de l’impunité et il sera également normal que tu prennes le large dans le temps à venir et je vous dirais pourquoi :

    - Ton évolution n’est pas graduelle et je demeure convaincu que tu as dû bénéficié du favoritisme et du partisanisme des autorités locales pour simplement te dire que tu n’as pas compétit pour parvenir à ta soit disante nouvelle situation et c’est pour cela que l’ancien régime a été chassé du pouvoir.

    - Livrer des agrégats ne relève d’aucune formation ni d’aucun apprentissage (très important) dans le cadre du développement de l’être humain. Tu dois comprendre que la plupart des immigrés Burkinabé ou pas sont des gens qui ne sont pas formé de façon véritable (graduelle).

    - C’est quoi tu appelles " Miracles " ces 15 dernières années, cela relève de l’ignorance et ta lecture est très grave.

  • Le 17 juin 2015 à 11:22, par Badress En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    Prends le large A.D Nouna en rejoignant ton Blaise à Abidjan il va te trouver des marchés de graviers et sable à ramasser là bas car la Côte d’Ivoire est en plein chantier. Image si tu gagnes un marché pour la construction d’un pont en Côte d’Ivoire et tu dois fournir le gravier et le sable avec ta benne tu pourras acheter à la fin du chantier une cinquantaine de bennes. N’est-ce pas ? Mais mets dans ta tête que la majorité des burkinabés ne veut plus de lui et non plus de quelqu’un quelque soit sa valeur qui voudra faire plus de 10 ans au pouvoir ;

  • Le 17 juin 2015 à 11:25 En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    S’endetter pour aller servir de repas aux requins où empirer sa situation déjà précaire quel paradoxe ?
    C’est vrai que les gouvernants africains ont une part de responsabilité dans ces problèmes liés au chômage des jeunes mais reconnaissons que nos parents cherchent eux même leurs problèmes sinon comment comprendre que les gens connaissant déjà leur situation précaire continuent de pondre des enfants pensant qu’une main invisible viendra les nourrir les éduquer préparer leur avenir etc...
    Regardez même sur les sites d’orpaillage des milliers de jeunes meurent tout le temps dans les éboulements et malgré tout personne ne tire les leçons et ils continuent de se suicider de plus belle
    Comment quelqu’un de sensé qui peine même à se nourrir une fois par jour peut elle être si inconsciente au point de "fabriquer" encore d’autres affamés même si on sait que ventre creux ne réfléchit point
    Il faudrait mettre en place la même politique de l’enfant unique comme en Chine pour résorber un tant soit peu ce problème de chômage et d’immigration galopante
    Un agent de santé qui reçoit une femme pour accouchement et sachant la condition sociale précaire de cette femme devrait sans le lui dire procéder à une ligature ou rupture des trompes de celle ci pour éviter qu’elle n’ajoute des problèmes à ses problèmes et à la société en générale tout ça aidera à diminuer les voleurs dans nos cités et diminuera l’immigration

  • Le 17 juin 2015 à 12:10, par DEB En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    Mr A D NOUNA, tu ressemble à un grand ignorant mais je voudrais simplement te rappeler que ton Blaise Compaoré déchu a fait 27 ans au pouvoir et si toi tu as connu " la prospérité" dans le ramassage de sable avec un camion benne, ce n’est pas le cas de la majorité de Burkinabè qui connaissent la misère depuis 27ans. La preuve, cet exode pour échapper à la faim. Pendant ce temps ton Président bien aimé déchu Blaise Compaoré se la coule douce avec ses milliards de FCFA en Côte d’Ivoire. Tu devais plutôt accuser l’ancien régime et son CDP & ADF RDA, UNDD, etc. pour n’avoir pas su donner un vrai espoir de développement aux jeunes Burkinabè actuellement en désarrois total et dont la plupart est née du reste sous le régime de ton cher Président déchu Blaise Compaoré. Alors, arrêtes d’accuser injustement et anormalement le régime de la transition actuelle qui essaye de parer au plus urgent pour un renouveau du Burkina Faso. A bon entendeur, salut !

  • Le 17 juin 2015 à 14:22, par Diallo En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    je suis vraiment désolé. ce sont eux qui se sacrifient pour nourrir les famille et satisfaire leur besoin.que Dieu les protège. aux autorités burkinabé de prendre ce fléau en compte. que Dieu protège mon BF

  • Le 17 juin 2015 à 17:46, par ATS En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    Intervenant N°1 (A. D Nouna)
    Je comprends les soucis et les angoisses qui peuvent être les tiens mais si tu analyses froidement la situation qui arrivent à nos compatriotes, l’état n’y est pour rien.
    Celui qui peut économiser jusqu’à hauteur de 300000f ou 800000f CFA dans notre faso, s’il n’a pas volé, c’est qu’il a dû exercé un métier pour y arriver. Pourquoi ne pas chercher à améliorer ou renforcer cette activité au lieu de jouer au loto ? se lancer de cette manière dans une aventure aussi périlleuse sur la base de simples narations, c’est faire preuve de naïveté. Tu as réussi à t’acheter un camion à partir d’une charrette et d’un âne. Beaucoup de jeunes sans emploi autour de toi ont dû voir ton chéminement, mais ils sont combien qui accepteront t’imiter ? Si tu leur parles de charrette et d’âne, ils te répondront qu’ils ne sont pas des "yergha" ou "yercés" pour travailler avec un âne par pure orgueil, n’est-ce pas ? mais toi tu as fait fi de ça et tu y es arrivé. Chapeau bas à toi. Pour ce qui est de l’avenir tu as au minimum trois options : ou tu te mets en location (tu conduiras toi même), ou tu changes de localité où il y a du bitumâge pour négocier des marchés même de sous-traitance, ou encore tu te reconvertis mais à ta place, je n’oserais pas. Les jeunes d’aujourd’hui manquent cruellement de patience, ont beaucoup de préjugés, croient que tout ce qui brillent si ce n’est pas de l’or, c’est du diamant. Mais non. Courage à toi.

  • Le 17 juin 2015 à 18:13, par bintoa En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    Ce que ces jeunes acceptent faire comme sale boulot hors de leur pays est incroyable mais demandez leur de faire un travail moins dégoûtant chez eux, ils ne le feront pas ! C est désolant. J ai eu à faire cette remarque à Abidjanà un jeune qui travaillait chez une dame là bas. Le plus triste c est que le régime déchut à inculqué l esprit du gain facile à nos jeunes. Ils rêvent d être riches du jour au lendemain ! Regardez celui de la charrette qui a eu une benne au bout de 2 ans, ça n a pas été un travail honnête. Deal comme ils aiment dire !

  • Le 17 juin 2015 à 19:02, par A.D Nouna En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    Intolerance est synonyme d,ignorance.Ici,je fais un temoignage sur ma propre situation en tant que citoyen,petit paysan qui est parti de rien.Malheureusement dans le Burkina des transitaires il n,ya pas de place pour ceux qui se levent tot.Petits commercants,artisans,petits paysans...Seuls les OSC " mendiants modernes de ville"ont droit de cite c.a.d ceux la qui ont choisi la mediocrite,ceux la qui ont renonce a tout effort preferant faire les courbettes devant les petits politiciens ougagalais pour des miettes.Le Burkina utile leur oppose la valeur du travail et de l,humilite.Dommage qu,apres transition on aura a affronter dans nos villes une nouvelle race d,intellectuels escrocs habitues a gagner de pognons sans travailler(marcher,insulter et bruler ce ne sont pas de travail ).Merci de frequenter plus les chantiers que les permanences des partis.web master SVP

  • Le 21 juin 2015 à 14:27, par Carlito du BF En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    Hé oui la politique quand elle nous tient ! Apolitique depuis que j’ai atteint l’âge de voter et j’ai toujours rempli mon devoir de citoyenneté en votant à chaque élection un bulletin nul car durant toute cette période aucun programme de société d’un parti politique ne m’a convaincu.27ans de corruption, d’impunité, d’injustice que mon frère A.D Nouna défend bec et oncle. Charrette et âne pour ramasser agrégats et en moins de deux ans tu as deux Benz à ton actif ! Stp je te demande conseils comment tu as pu faire pour avoir ca ? à combien coûtait un voyage de sable ? combien tu dépensais dans la journée pour tes propres besoins et ceux de ta famille ? Trop de questions que je me pose ! Combien tu arrivais à économiser par jour afin de pouvoir t’en acheter une seule Benz ? J’ai 32ans je suis certainement votre fils mais stp arrête de nous faire avaler tes vomissures ! Si en 27ans les richesses du pays étaient bien reparties tes enfants ou tes petits enfants puisque le plus petit des immigrés n’a que 10ans allaient se retrouver de l’autre côté de la mère en pleine souffrance ? Ca devrait une honte pour toi. Mais hélas ! la politique de la pense. Juste de réveiller et te dire que la jeunesse est entrain de prendre le dessus et vous allez tous répondre. Tu cite :<> toi tu faisais partir de quelle race dans le régime déchu ? intellectuelle ou escrocs ? escroc bien sur puisqu’à moins de 2ans avec charrette et âne tu as pu t’offrir deux Benz ! ton propre enfant se moquera de toi si tu lui explique ces sottises. Pas intellectuel en tout cas puisque avec de tel raisonnement on sait que tu as perdu ou est entrain perdre beaucoup de marchés malgré tes deux benz qui se transformeront bientôt en charrettes et âne.

  • Le 22 juin 2015 à 11:42, par Le révolté En réponse à : Burkinabè vivant au Gabon : Le rapatriement des sans- papiers redouté

    C’est triste mais sans condamner personne je dirai que chacun de nous est responsable dans cette affaire d’immigration. Les immigrés qui ont réussi à se fixer sont applaudis. Par nos propos nous apprécions l’Amérique, l’Europe et nous dénigrons et insultons nos villages, nos villes tout en oubliant que c’est un ensemble et nous sommes les auteurs et acteurs de cet ensemble. Qu’est ce que nous disons de positif pour encourager les autres à nourrir l’espoir de vivre sans fuir. Qu’est ce que nous faisons de positif pour décourager tous ceux qui pensent que l’eldorado se trouve aux USA ou ailleurs et non là où ils sont nés. Souvent je me dis que nos politiciens sont des vautours sinon si les projets et programmes que nous bénéficions des pays développés sont les fruits des collectes d’argent et des dons de toutes natures des bonnes volontés pourquoi nous aussi nous ne pouvons initier et encourager ces comportements ?
    Par exemple les montants que l’Etat reçoit et reverse à l’action sociale lors des mois de solidarité, au lieu des vivres et des vêtements à distribuer tout temps pourquoi ne pas multiplier ces fonds pendant un certain nombre d’années et créer des projets locaux pour les jeunes en charge des parents vulnérables ?

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