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Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

Publié le mardi 9 juin 2015 à 02h33min

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Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent  Michel Kafando et son gouvernement

Inquiets d’une probable disparition du poumon économique des cascades, des chefs de villages du périmètre sucrier de la SN SOSUCO interpellent le Président du Faso et son gouvernement. Au travers d’une lettre ouverte, ils ont demandé des mesures gouvernementales afin d’aider la SN SOSUCO à écouler ses productions et à faire face à la fraude dans le domaine du sucre. Dans cette même lettre, ces chefs s’opposent à l’achat, ou plutôt à la plausible vente d’une partie du périmètre sucrier de la SN SOSUCO à un agro businessman, excellant dans la culture du maïs. Lisez plutôt !

Monsieur le président, depuis un certain temps, la SN SOSUCO traverse une crise consécutive à la mévente de son sucre. Malgré le cri de cœur de la population riveraine, la situation demeure.
Nous, chefs des villages, venons par la présente lettre demander au gouvernement et au ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat en particulier de prendre toutes les dispositions utiles afin de mettre fin à cette mévente. Cette situation, faut-il le rappeler, est due au trafic et à la fraude de commerçants qui importent le sucre de l’étranger au Burkina Faso.
Nous souhaitons de ce fait que des mesures vigoureuses soient prises pour mettre fin à ce trafic dans un bref délai. Sinon, Monsieur le président, la vie de la société et l’emploi des ouvriers sont en jeu. Aussi, avons-nous appris qu’un opérateur économique se disant Agro- businessman a sollicité les terres de la SN SOSUCO pour cultiver du maïs. Nous, chefs des villages du périmètre sucrier de la SN SOSUCO disons NON à cet opérateur car, ce sont des milliers de personnes qui directement ou indirectement vivent des retombées de la SN SOSUCO.
Inquiets, nous, chefs des villages, demandons au gouvernement de prendre toutes les dispositions utiles afin de sauver la seule société qui demeure le poumon de l’économie de la région des Cascades. Si d’ici là, rien n’est fait, nous, chefs des villages et terriens, prendrons d’autres initiatives pour la survie de cette société qu’est la SN SOSUCO.
Tout en espérant une analyse approfondie de notre requête, nous vous souhaitons, monsieur le Président, une bonne réception de notre lettre.

Bérégadougou, le 17 mai 2015

Association des chefs de villages déguerpis du périmètre sucrier de la SN SOSUCO
Ont signé
Sombié Dogobié ; Sombié Ladi ; Diao Sibiri, Diao Barthelemy ; Sombié Djarigo ; Diao Brahima ; Diao Tifana ; Sourabié Yoliman Bakary ; Koné Ousmane ; Tou Moussa ; Sagnon Kloufié Brahima ; Ouattara Lakomi ; Sombié Moussa ; Traoré Abdoulaye ; Soma Sonmandi ; Sagnon Moussa.
Président de séance : Sombié Dogobié
Secrétaire de séance : Diao Barthelemy

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Vos commentaires

  • Le 9 juin 2015 à 03:32, par Moussa En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    A mon humble avis il sera difficile pour le gouvernement de résoudre ce problème par un bâton magique. Il est donc inutile de faire des menaces du genre " si le gouvernement ne fait rien, nous allons.... ".
    Le problème principal est qu’il faut nommer de vrais gestionnaires a la tête des unités industrielles, les forcer au rendement ou les licencier s’ils ne sont pas à la hauteur. Comment un produit de grande consommation comme le sucre peut-il avoir des problèmes d’écoulement. La concurrence avec le sucre importé n’est pas forcément le problème réel. C’est plutôt les couts de production de notre sucre particulièrement à cause de la pléthore des salaries, et l’inexistence totale de plan de redressement visant à limiter ou à réduire les charges. Conséquence on a un paquet de sucre qui revient trop cher au consommateur. Ce dernier est très réfléchi : il ne va rien acheter cher pendant qu’il peut trouver moins cher sur le marché. Les manifestations contre la cherté de la vie ne sont pas des plaisanteries. Les gens tirent le diable par la queue ! Ils ne peuvent donc pas acheter des produits locaux chers par un nationalisme forcé.
    Une entreprise comme la SUSUCO ou tout autre doit être bien gérée et en la matière il n’y a pas de sentiments. Il faut réduire les charges même au prix de licenciements pour que le sucre Burkinabe soit compétitif. Et cela il faut un gestionnaire qui applique les règles du business et qui a les coudées franches pour agir.
    Il y a quelques années on a entendu les mêmes cris d’alarme concernant les motos Yamaha produites localement qui seraient en « concurrence déloyale » avec les motos importées et qui sont moins chers. La suite tout le monde la connait. Le produit local a perdu la bataille et tout le marché national est actuellement inondé de motos importées.
    En somme en business on ne triche pas avec les règles. Il n’y a pas de sentimentalisme qui tienne. Si SOSUCO met la clef sous le paillasson, nous ne pouvons en vouloir qu’à nous-mêmes. Les travailleurs qu’on prétend défendre aujourd’hui en menaçant le gouvernement se rendront à l’évidence que la solution n’était pas à ce niveau mais ce sera bien tard. Par contre si des mesures énergiques de redressement sont prises aujourd’hui il y aura peut-être des licenciements mais l’entreprise va survivre, résister à la concurrence, faire du profit et peut-être réembaucher un plus grand nombre de personnes demain. Dans ce 21e siècle, la planète dévient de plus en plus en village. Les appels au protectionnisme ont moins de chance de changer le cours des choses pour les entreprises en difficulté.
    Il faut agir vite et bien. Peut-être qu’Il faut sortir tous les stocks actuels et les vendre au prix des concurrents. Au moins on pourra écouler. Au même moment continuer la réflexion sur les décisions qui s’imposent dans cette situation.
    ATTENTION : Je ne mets pas en cause les responsables actuels de la SOSUCO. Le problème n’est pas forcement du à leur gestion à eux. Ce problème a dû commencer bien avant que les responsables actuels arrivent dans l’entreprise. Ma contribution s’appuie sur le cas SOSUCO évoqué dans l’article mais elle se veut plutôt de portée générale et serait valable pour toutes nos unités industrielles.
    Il est important que plusieurs personnes contribuent au débat. La SOSUCO doit être sauvée.
    Merci

  • Le 9 juin 2015 à 04:00, par Kadi la Bonne En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Les chefs de village n’ont même pas a interpeller Le PF. il était a Banfora a SN SOSUCO
    et il a vu 25000 tonnes de sucre en stock. Excellence Mr le PF profiter du ramadan pour écouler ce stock par le biais des des sociétés et ministères . Lancez excellence un appelle patriotique pour la consommation de ce stock et vous verrez .

  • Le 9 juin 2015 à 06:32, par LOBINET En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    SANS ARRIERES PENSEES,LICENCIEZ LA PLETORE DES CADRES QUI SONT DANS LES BUREAUX.ET,JE SOUTIENS L INTERVENTION N1.

  • Le 9 juin 2015 à 07:08, par sy En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    GOUVERNEMENT DE TRANSITION, JE CROIS QUE D’AUTRE PART NOS CHEFS SONT ALLÉS LOIN EN MENAÇANT MAIS SACHEZ QUE VOUS UNE PART DE RESPONSABILITÉ A AVOIR DANS CETTE AFFAIRE. VOUS ÊTES UN GOUVERNEMENT DE TRANSITION MAIS NON UN GOUVERNEMENT DE TRANSITE QUI VIENT POUR FAIRE DISPARAITRE NOTRE ÉCONOMIE EN FAVEUR DE QUELQUES INDIVIDUS. SE SONT CES MÊMES ERREURS QUI ONT CHASSES BLAISE COMPAORE AU POUVOIR. PRENONS VOS MANIÈRES D’AGIR QUELQUES SEMAINES SEULEMENT DE VOTRE ARRIVÉE IMPRÉVUE AU POUVOIR VOUS AVIEZ VENDU NOS TERRES AUX OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES EN PARLANT DES LICENCES D’EXPLOITATION DE L’OR. VOUS AVIEZ CHASSE CERTAINS DIRECTEURS GÉNÉRAUX EN NOMMANT VOS PROCHES SANS AUCUN TEST ET POURTANT NOUS SOMMES DANS UN ÉTAT OU IL NOUS FAUT DES HOMMES COMPÉTENTS ET NON DES HOMMES DES DIPLÔMES COMME VOUS NOUS FAITES CROIRE. SOUS L’ÈRE COMPAORE POUR ÊTRE UN DIRECTEUR GÉNÉRAL, IL FAUT POSER TES DOSSIERS POUR LES ANALYSES. MAIS VOUS ÊTES VENUS JUSTE POUR PLAIRE QUELQUES AMIS OU AMIES ; SANS UN TEST N’IMPORTE QUI DEVIENT DIRECTEUR GÉNÉRAL ET LES RÉSULTATS NOUS LES CONNAISSONS TOUS. TOUT LE PAYS EST A GENOU AVEC DÉLESTAGE DE COURANT GÉNÉRAL POUR LA MOITIE DE VOTRE PÉRIODE DE TRANSITION ET MANQUE D’EAU DANS LES VILLES ET VOIR AU NIVEAU DES ANIMAUX CELA RÉCENT AVEC LES GROUPES ÉLECTROGÈNES SANS SUIVI EN PANNES POUR ALIMENTER LES POINTS D’EAU POUR LES ANIMAUX. ET COMME CELA NE SUFFIT PAS, IL FAUT VENDRE LES TERRES DE LA S.N SOSUCO. AH MON DIEU QU’AVONS NOUS FAIT POUR MÉRITER CE MAL ?

  • Le 9 juin 2015 à 07:24, par DIEU SAUVE L’AFRIQUE En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Je ne partage pas du tout l’avis d’internautes 1 à savoir Moussa. Je voudrais savoir s’il achète régulièrement des cartons de sucres. Aujourd’hui le carton de sucre importé frauduleusement coûte plus cher que celui de la SN SOSUCO. Ce n’est pas un problème me de coût mais plus tôt de stratégie de commercants véreux pour tuer la SN SOSUCO. Le problème peut être résolu par le gouvernement car le sucre importé ne paie pas de droits de douanes. S’il n’échappe pas à la douane, il ne peut être moins cher. C’est une stratégie de dumping qui est mise en oeuvre pour tuer la sosuco. il faut savoir lire une situation économique donnée avec tous les paramètres avant de se prononcer.

  • Le 9 juin 2015 à 07:38, par fox En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    "Si d’ici là, rien n’est fait, nous, chefs des villages et terriens, prendrons d’autres initiatives pour la survie de cette société qu’est la SN" dites-vous . Autant ne donc pas interpeller le Président du Faso à la rescousse puisque vous disposez de beaucoup d’initiatives pour pallier au problème soulevé.

  • Le 9 juin 2015 à 07:48, par waug En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Tant que nous aurons peurs de la conséquence nous en ferons ses frais ! nous sommes dans une mondialisation de l’économie et il faut qu’on face forcement avec. Le problème principale qui fait que le sucré Burkinabé ne s’achète pas c’est qu’il est plus chère. Qu’est ce qui fait que notre sucre est plus chère ? Qu’est ce qui fait que notre cout de revient du sucre est très élevés ? comment pouvons nous trouver une solution a ce que le cout de production diminue ? quelle ajustement faire ? est ce que la SOSUCO ne peut pas initier d’autres activités qui vont générer d’autres profit qui permettrons de réduire le cout de production du sucre je pense notamment à la production d’électricité à partir des résidus de cannes pour toute ou une partie de Banfora puisque la SONABEL a des problème pour couvrir le pays ? alors les résidus de cannes sont mieux valoriser et contribue a réduire encore le cout de revient du sucre.

  • Le 9 juin 2015 à 08:12, par Jean de LASAGESSE En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Consommation patriotique et après ? on continue sur cette lancée ou doit on trouver une solution pérenne ?
    Je crois le forumiste 1 a tracé des lignes intéressantes qu’il faut explorer. Nous savons que l’homme est un être rationnel capables de faire ses propres choix et guidé souvent par l’intérêt personnel ou par l’utilité du bien. Pour des produits comparables, il n’ira jamais vers celui le plus cher. Nos facteurs de production (energie, main d’oeuvre pletorique...) ne nous permettent pas d’etre concurrentiels). il ne faut donc pas en vouloir aux dirigeants.
    Il faut une autre strategie pour permettre à nos unités industielles d’etre concurrentielles.
    J’aimerais que le gouvernement reponde ausii à ces chefs de villages que la menace ne passe plus. c’est ternminé. L’autorité de l’Etat doit s’instaurer. Qu’ils sachent qu’ils seront traités comme tels s’ils "prennent d’autres initiatives"

  • Le 9 juin 2015 à 08:37 En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Mr Moussa, ne vous excusez pas. Le problème de sosuco est managérial. Il faut une refonte totale du management de la sosuco. Le management archaïque ne peut faire prospérer aucune société actuellement. Rendez-vous sur leur site web et vous comprendrez beaucoup de chose. Messieurs de sosuco, votre site doit être d’abord un site où on vient faire des affaires. Comment voulez vous vous assoir et vouloir que le sucre se vend seul ?

  • Le 9 juin 2015 à 09:03 En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Le sucre est trop chère. baisser le prix et le sucre sera acheté. nous sommes des patriotes mais on ne peux acheter du sucre a un prix si élévé

  • Le 9 juin 2015 à 09:14, par Le villageois En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Je suis entièrement d’avis avec l’intervenant n°1. En matière de gestion d’entreprise, il n’y a pas de sentiment. Les charges salariales font que le cout de production est très élevé. Comme dit l’autre, aujourd’hui aucune décision gouvernementale ne peut protéger une entreprise fut-elle nationale. la mondialisation est en marche, chacun doit faire en sorte d’être concurrentiel, je pense que c’est la loi du marché. La vie chère est une réalité au BF. Le sucre de la SN SOSUCO est de bonne qualité, tout le monde le sait, mais il coute beaucoup plus cher que le sucre importé. Le consommateur préfère payer ce qui est moins cher pour lui.

  • Le 9 juin 2015 à 09:17, par Mamadou En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Merci Moussa pour ta contribution qui dit tout. Très belle analyse et je suis d’avis. Nous avons assez de cadres et de personnes ressources qui peuvent se réunir autour de ce problème afin que cette société soit sauvée ou bien trouver une alternative qui puisse arranger même s’il faut cultiver le mais en lieu et place tout en appliquant les règles strictes du business. Nous restons bien entendu à la disponibilité du gouvernement pour apporter nos expertises, expériences et autres contributions afin que ce problème et d’autres trouvent des vraies solutions pour le bien de tous et du pays.

  • Le 9 juin 2015 à 09:28 En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Merci aux chefs de leur message . Merci .

  • Le 9 juin 2015 à 09:37 En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Il faut encourager la consommation de ces stocks en en prenant des mesures. par exemple on peut exiger que sur une période d’1 an tous les marchés de l’Etat concernant le sucre et l’huile soient satisfaits par nos produits : dans les casernes militaires, les hôpitaux, universités etc...

  • Le 9 juin 2015 à 10:40, par Ismael En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Le problème de la SN-SOSUCO doit être une préoccupation nationale, une urgence nationale et avoir toute l’attention nationale dans sa résolution. @Moussa, l’intervenant n°1, vous avez dit vérités mais vous passez à côté du principal. A quoi sert un gouvernement s’il n’est pas capable de définir ses PRIORITES, et se donner les MOYENS d’atteindre ses OBJECTIFS. Il faut certes raboter dans les charges, cela restera une mauvaise tactique si et seulement si cette mesure ne s’inscrit pas dans un plan d’actions global qui enjoindra l’Etat à assainir le milieu des affaires dans l’importation du sucre. C’est exactement ce qui s’est passé avec les GMB(Grands Moulins du Burkina), aussi à Banfora. Les opérateurs économiques du pays, encouragés par le régime vomi, se sont obstinément lancés dans l’importation abusive et frauduleuse de la farine de blé avec le résultat que ça a donné : Fermeture pure et simple des GMB ! Triste sort d’une industrie qui, rien ne peux expliquer un tel destin tragique. Depuis 1998-1999, les syndicats autonomes de la SN-SOSUCO tirent la sonnette d’alarme sur le danger de la fraude à l’importation du sucre au Burkina, allez-y comprendre. Le SENEGAL a fermé complètement ses frontières à un produit pour permettre à son industrie nationale de se développer. Allez-y voir en TUNISIE comment des lois spartiates accablent les importateurs de certains produits juste pour permettre un développement de l’industrie locale. Les USA n’ont tout bonnement pas NATIONALISER les banques 2008-2009 ? Pourtant nous vivons tous dans le même "village planétaire". A un moment il faut avoir le courage de situer les intérêts des masses, choisir son camp et y tenir coûte que coûte.

  • Le 9 juin 2015 à 10:48, par Sakassou En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Il s’agit d’une société privée. Si l’état doit prendre des mesures pour la protéger, qu’il prenne donc ses responsabilités en engageant au préalable un audit sérieux sur sa gestion. L’internaute N°1 a peut être fait une bonne analyse mais ce qu’il ne sait peut être pas, ce sont les conditions dans lesquelles la société a été cédée à ce groupe qui la gère , c’est tout simplement une "fraude" une véritable arnaque. Car ce groupe n’a aucune expérience en sucrerie ni en agro- alimentaire de façon générale. On comprend donc ses accointances avec le clan Compaoré , une omerta ( Cf Ouragan N°282).

  • Le 9 juin 2015 à 10:57, par Objectif En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Soyons objectifs ! Qu’est-ce qui fait que le sucre importé est moins cher que le sucre local ? Le sucre importé serait-ce-t-il de moins bonne qualité ? En ce cas il faut communiquer dessus et interpeler le laboratoire national de santé publique.
    S’il s’avère que ce sont les salaires qui plombent la rentabilité, alors là n’insistez pas car personne ne viendra à votre secours par ces temps de chômage exponentiel et de vie chère. J’ai toujours soutenu qu’il faut contenir les salaires et recruter beaucoup pour créer la consommation. Malheureusement, les accords d’établissement de certaines sociétés les exposent à des charges inutiles mais comme ça devient des droits acquis ce devient compliquer de revenir la dessus. Je connais des sociétés qui vont se retrouver en difficultés sous peu...
    Franchement le vrai problème de SOSUCO c’est la gestion. Pour éviter le pire, je conseillerai de prospecter le chemin du licenciement pour motif économique afin de reduire les gros salaires

  • Le 9 juin 2015 à 11:10 En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Bien dit même les personnels des minières doivent utiliser les produits( sucre et l’huile) du faso. Il faut diminuer le prix du sucre au marche

  • Le 9 juin 2015 à 11:10, par Karama En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Aidez vous avant qu’on vous aide, cela fait combien d’année que le même problème revient ? à un moment donné il faut s’arrêter et réfléchir car le problème est situé ailleurs, c’est tout simplement une mauvaise gestion.Regardez le train de vie des cadres de la sosuco, ils ont combien de salaire dans l’année et vous comprendrez. Cette société devait a mon avis diminuer ses charges :
    1- en ramenant le siège a banfora ville cela diminuerait le coût du transport et rendra même la ville belle
    2- ouvrir un œil attentif sur les salaires des cadres et leur congé
    3- les recrutements sont fait de père en fils, de mère en fille qui a déjà vu ou entendu un communiqué ou la sosuco veut recruter du personnel ?
    4- le vol est un cas très sérieux, car les vrais voleurs sont la plus part, les cadres de cette societé.
    En conclusion fait tout pour diminuer vos charges car il y a trop de cadres inutiles, soyez intègre et dévouer nous somme dans un monde de libre concurrence, votre atout c’est la mains d’oeuvre et l’eau alors battez vous car nulle ne viendra sauver la SN SOSUCO a votre place.Si tous ces conditions sont réuni l’effort du gouvernement aura un sens sinon.................................................

  • Le 9 juin 2015 à 11:31, par Boanga En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Cela fait maintenant 2 ans que je suis avec attention les problemes de mévente de la SOSUCO et j´aimerais partager avec vous une idée qui selon moi, resoudrait le problème de la SOSUCO.
    D´abord nd´ou viennent les problèmes de la SOSUCO ?
    - Mauvaise gestion
    - Concurrence déloyale faite par les grossistes
    - Surproduction et non rationnalisation
    - trop de personnel.

    Etant donné que ce forum n´est pas le lieu pour developper des idées- d´aucuns me demanderont d´aller voir les politiciens- je vais être bref !

    Voici mon idée pour aider les differentes industries burkinabé qui sont soumises à une dure concurrence :

    - Suspention pure et simple de l´importation du sucre à partir de maintenant et ce pour 10 Mois. Les raisons pour éviter la colère des PTF peuvent être inventées !! D´ailleurs qu´ils arrêtent de nous rendre la vie difficile et vouloir nous donner des lecons. Ne protegent - ils pas eux mêmes leur marché interieur ! essayez d´exporter des produits vers l´europe et vous verrez les difficultés ! Pourquoi vouloir protéger leur marché interieur et nous obliger à ouvrir le nôtre pour que leurs multinationales avec l´aide des commercants vereux coulent nos marchés interieurs ?

    - L´Accord de libre échange des produits au sein de la CEDEAO reste en l´état et devra être perfectionné. Je m´explique : tout produit fabriqué dans un pays membre de la CEDEAO doit pouvoir circuler librement ,sans taxes et sans impots dans l´espace communautaire. Cependant tous ces produits doivent avoir une tracabilité. De la fabrication jusqu´à la distribution, nous devons pouvoir remonter sur la société qui a fabriqué le produit. cette reglementation existe. il faudra l´activer !

    - Imposition d´une Taxe d´importation de l´ordre de 30% sur tous les produits importés par les grossistes hors espace CEDEAO. Si vous allez donner votre argent à d´autres sociétés parce qu´elles peuvent vous vendre moins chère le sucre pendant que des milliers de burkinabé seront bientot dans des situations difficiles- suite au prochain depot de bilan qui menace la SOSUCO, alors vous allez devoir payer aussi chère pour dédouaner vos produits importés.

    - Imposition d´un Quota d´importation- établi tous les 3 mois par un comité que j´appelerais comité technique, de suivi et de la régulation du marché interieur Burkinabé. Attention il ne s´agit pas là d´une économie planifiée mais de permettre à nos sociétés de respirer un peu et pouvoir se developper. Ce comité doit avoir toutes les informations du marché interieur burkinabé : acteurs, produits, importations, exportations, vraiment tout. Ce comité devra être pilloté par le Premier Ministre voire le président mais celui-ci aura un sécretaire géneral. Le comité a une fonction de conseil et de recommandation

    - Tout grossiste qui importe un produit en dehors de l´espace CEDEAO doit livrer toutes les informations reclammées par la DOUANE, le Minstere du Commerce et de l´industrie et par le comité de suivi:Quantité commandée, par quelle voie seront convoyés les produits, prix de vente proposé au Burkina Faso etc...
    Aucune information ne doit manquer sinon penalité de 75% representant la valeur du prix d´achat des produits. Il faudra commencer à appliquer des sanctions exemplaires pour que les gens arrêtent de frauder !

    L´idée est longue et elle a d´autres points que je ne peux énumerer ici. J´ ai aussi d´autres idées qui peuvent permettre la création de 200.000 emplois en 5 ans et je peux les partager à qui que ce soit. L´essentiel est que mon pays se devéloppe.

    Avant de terminer j´aimerais poser ces 4 Questions aux differents politiciens qui s´apprêtent à se lancer dans la campagne avec l´espoir d´être élu président du faso :

    - Combien d´emplois comptent- ils creer pour les jeune burkinabés ?
    - Quels sont les coûts de ces projects ?
    - Comment vont- ils financer cela ?
    - comment comptent- ils mettre en valeur les ressources du pays et permettre la création d´emplois
    - Que comptent- ils faire pour les jeunes ? quelque chose de concrêt et non des promesses !
    - Que comptent- ils faire pour ameliorer la santé des burkinabé ?
    - N´est il pas necéssaire de sectionner la CAMEG en deux et de creer une Unité de Production de Médicaments Génériques UPMEG et la CAMEG se consacrera sur l´achat et la distribution des specialités. Partenariat Privé- Public souhaitable. Qu´en pensent- ils ?

    Bref j´arrête car c´est trop

    Contact :

    lebtre@yahoo.com

  • Le 9 juin 2015 à 11:37, par Sampawindé En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    1 & 3 : soutien !
    Nous avons toujours appliqué la politique de l’autruche et nous paierons le prix de nos compromissions, tant que nous continuerons dans cette inconscience quasiment collective, en ignorant les analyses clairvoyantes du type (1).
    Pour une fois, soyons sérieux, autrement "nos corps seront répêchés dans l’océan".

  • Le 9 juin 2015 à 11:47, par BOUHARI NIG En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    MERCI AUX CHEF DE VILLAGE POUR LEUR ATTENTION ! JE SOUTIEN LA PREMIÈRE INTERVENTION, chapeau et belle analyse. SEM LE PF, LANCE UN APPEL PATRIOTIQUE A LA CONSOMMATION DE PRODUIT DE LA SN SOSUCO ET D’AUTRE PRODUIT BURKINABÉ AUSSI QUI ONT A PEU PRES LES MÊMES PROBLÈME ET AUSSI A LA SOSUCO DE RÉDUIRE LE PRIX DE VENTE DE FIXE UN PRIX UNIVERSEL COMME LA SODIBO AVEC SES BOISSON ETC.

  • Le 9 juin 2015 à 11:51, par Fitini En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    il faut vendre légèrement en dessous du prix du sucre importé : mieux vaut perdre que disparaitre.
    Pourquoi nos produits locaux coutent toujours plus chères que les produits importés ?
    Comment font les chinois ?

  • Le 9 juin 2015 à 11:53, par Win En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Il y’a mévente à cause du prix. Le prix est une constante et SOSUCO doit s’y conformer. Or les coût de production sont exagérément élevés du fait des surfacturations dans les achats (surtout d’équipements, d’engrais et de pièces de rechange). Les frais de personnel sont en général insignifiant. Il faut un audit indépendant pour situer les responsabilités.

  • Le 9 juin 2015 à 12:08, par Lucien Lapan ZERBO En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Quand j’ai suivi le reportage sur la rtb sur le cas SN SOSUCO, j’ai noté que le problème se situe aussi bien au nouveau de SN SOSUCO que de nous les consommateurs.
    Responsabilité de la SN SOSUCO :
    - Aucune publicité pour la promotion de son produit (même si on est fabriquant historique et national de sucre, la publicité est obligatoire) il faut communiquer avec sa clientèle.
    - on reproche à SN SOSUCO de faire de "carreaux de mauvaise qualité" soit disant : est ce impossible de remédier à se problème ? Non à mon avis.
    - enfin on reproche à la SN SOSUCO la couleur du sucre (notamment les vendeuses de dêguè) : or le sucre blond est celui qui recommandé ; ça fait quoi si la SN SOSUCO lance une campagne publicitaire pour résoudre ce déficit de communication.
    Responsabilité des consommateurs :
    - notre ignorance : nous voulons coûte que coûte consommer du blanc ignorant qu’il est très toxique pour l’organisme humain ;
    - nous pensons que le sucre local est plus cher que le sucre importé (cela peut être vrai) mais il m’a été donné de constater que dans certaines alimentation, sucre local et sucre importés sont vendus au même prix (allez y comprendre pourquoi).
    - nous pensons que ce qui vient de l’extérieur est toujours meilleur.

    Je sais que tout fonctionnaire moyen achète au moins un paquet de sucre par mois, alors peut être que le gouverne pourrais adopter une taxe spéciale sur le sucre local.
    je m’explique : on sait que le paquet de sucre en carreaux local coûte entre 750 F CFA et 800 F CFA.sur le bulletin de salaire de chaque fonctionnaire, on retient 650 F CFA par exemple somme taxe sur le sucre local et on dépose le paquet de sucre au lieu de travail du fonctionnaire (s’il veut il le consomme ou bien il en fait cadeau à quelqu’un). Ainsi si on sais qu’à la mairie il y a 32 fonctionnaires, on achemine automatiquement 32 paquets de sucres. l’écart entre le prix réel du sucre local et les 650 F CFA devrait être complété par le gouvernement puis le tout reversé à la SN SOSUCO. Je sais ma proposition peut paraître bizarre à première lecture mais cela peut être une piste à explorer. Si cela marche avec les fonctionnaires, on pourra étendre cela aux privés.

  • Le 9 juin 2015 à 12:47, par Abdalah En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Bonjour à tous,
    Aidez moi à mieux comprendre. La canne à sucre pourrait-il être produit par le privée (je veux dire ici les producteurs) comme dans le cas du coton et revendre la canne à la SOSUCO ? Cela ne rendra t-il pas la canne moins chère et créer plus d’emplois ? Il y a des pays où la production de canne se passent ainsi, pourquoi cela n’est-il pas possible ici ?

  • Le 9 juin 2015 à 13:11, par ghost En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Faite vous même la comparaison.
    1 .Le sucre de sosuco est fait à base de Cannes à sucre et le sucre importé à base de betterave
    2. Le sucre de sosuco ne couvre pas la consommation annuelle du pays car inférieur à 40 milles tonnes donc côté péremption pas de soucis alors que le sucre importé à une date limite de 2 ans mais vu l’épisode obouf dieu seul sait si les dates indiquées sur les sacs sont vrais et encore il faudra avoir la possibilitéde la lire vu c’est reconditionné dans des sachétait.
    3. Le sucre de sosuco est produit annuellement donc un produit frais alors que le ssucre importé n’est rien d’autre que la surproduction dont pour se débarrassé car ne répondant plus aux normes de consommation européenne , est vendu à prix réduit sans garantie de qualité
    4. Le sucre blond ou roux qui n’est pas apprécié par nos chères vendeuses de sèches est fort apprécié par les européennes qui achète du sucre à la sosuco.
    5. La qualité des carreaux de sucre est altéré par le temps de par sa nature et des conditions d’entreposage au niveau des commerçants

    À vouloir chaque fois acheter du ’’moins cher ’’ on d’empoisonnement à petit feu....

  • Le 9 juin 2015 à 14:12, par SENEQUE En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    A la suite de l’intervenant n°15 (Ismaël) dont je partage en grande partie l’analyse, j’aimerais juste ajouter une précision pour le Sénégal. Le Sénégal est un pays où la population consomme beaucoup d’oignon. Il en emporte donc en grande quantité pour satisfaire la demande locale.
    Toutefois, quand arrive la saison de production de l’oignon cultivé localement, le Sénégal interdit l’importation de l’oignon pendant toute la durée de la saison, de manière à permettre que l’oignon produit localement soit totalement écoulé et consommé par les sénégalais. Ce n’est qu’après la saison que l’interdiction d’importation est de nouveau levé. Et cela se répète ainsi chaque année.
    Je pense que le Burkina pourrait s’en inspirer pour protéger aussi ses producteurs, ses industries, etc., car nos industries méritent d’être sauvées et les emplois sauvegardés.

  • Le 9 juin 2015 à 14:30 En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    cette mévente s’explique par le simple fait que malgré les matières premières sur place c’est à dire la canne à sucre, la SN SOSSUCO vend toujours son sucre cher sinon très cher

  • Le 9 juin 2015 à 14:57, par Sans rancune En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    La SN SOSUCO n’ a qu’à inondé les marchés des autres pays si elle peut e qu’elle nous foute la paix. Cette structure n’a pas su anticipé. L’UEMOA ne peut pas danser du mapouka en ouvrant et fermant les frontières à l’intérieur de la communauté. Pouquoi ne pas transformer la société en une brasserie de bangui ?

  • Le 9 juin 2015 à 16:26 En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Bonsoir, SN SOSUCO appartient à quel groupe ? C’est là il faut chercher à savoir. les gens comme El hadj Barro Gueguenaba ou Sanon Mahamadi gèrent mal les sociétés. Il faut revoir.

  • Le 9 juin 2015 à 16:54, par Paulus En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    On accuse toujours les autres mais le coût du kilogramme de sucre SOSUCO est combien sur le marché national, c’est vraiment élevé, le goût aussi n’est plus le même. Beaucoup de choses devra être fait pour relancer notre société

  • Le 9 juin 2015 à 17:28, par Siébani En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    "Inquiets, nous, chefs des villages, demandons au gouvernement de prendre toutes les dispositions utiles afin de sauver la seule société qui demeure le poumon de l’économie de la région des Cascades. Si d’ici là, rien n’est fait, nous, chefs des villages et terriens, prendrons d’autres initiatives pour la survie de cette société qu’est la SN SOSUCO.". En quoi prendre des initiatives pour la survie de la SOSUCO constitue des menaces, Moussa ? Vous avez pris l’initiative de proposer votre solution de sortie de cette situation morose que vit la SOSUCO, félicitations !!! Mais en quoi cette initiative constitue-telle "des menaces" comme vous écrivez ?!
    Fraternellement

  • Le 9 juin 2015 à 17:31, par le juste En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    A mon humble avis je pense qu’il faut être honnête et regarder les choses face pour tirer les leçons et trouver des voies et moyens pour solutionner le problème.
    Je ne vais pas m’aventurer dans les normes chimiques de peur de me perdre, mais en tant que consommateur j’ai relevé des insuffisances du sucre SOSUCO au plan pratique :
    1 L’emballage pose problème ; on nous impose de déchirer le paquet comme dans le cas des médicaments à prise unique. Apres il faut trouver un autre emballage.
    2 Le sucre est difficile à dissoudre dans un liquide tiède.
    3 Apres dissolution du sucre, il se forme un film au-dessus de l’eau.
    Pour dire qu’en plus du prix, il y a aussi la qualité (je ne parle pas de la composition chimique car cela relève des laboratoires) qui peut être mise en cause chez SOSUCO.
    Parlant de coût je ne suis pas convaincu que le faite que le sucre SOSUCO soit plus cher sur le marché est dû à un problème de douane ; il suffit de se poser la question de savoir combien coutent ses sucres à l’origine pour se rendre compte que c’est peut-être la SOSUCO qui produit très cher car le transport au moins n’est pas gratuit pour ces sucres importés.
    Si la SOSUCO ne revoit pas le prix et la qualité de son sucre nous n’allons pas l’acheter. Demander à l’état de vous aider à être compétitif plutôt que de vouloir qu’on augmente les taxes sur le sucre importé pour le rendre plus cher que vous.

  • Le 9 juin 2015 à 17:39 En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Les solutions et les exemples foisonnent comme on peut le constater. Mais n’oublions pas la logique des politiciens du regime sortant. En effet, entre les entreprises locales qui creent des emplois et les grands commercants vereux qui financent les campagnes electorales et les caisses occultes, le choix a ete vite fait par ces politiciens indignes ! Le cas de la snsosuco n’est pas a isoler. Demandez aux huiliers et autres et vous comprendrez qu’une des priorites du gouvernement de la transition devrait etre l’assainissement du climat des affaires. Mais helas ! Tout est politique politique politique ! Quand est-ce que les gens comprendrons que ameliorer les conditions de vie est aussi important sinon plus important que les libertes politique, liberte d’expression etc.?

  • Le 9 juin 2015 à 18:45, par DE YAM En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Moi je ne m’accommode pas du sucre en poudre pour des problèmes de dosage et j’ai un problème avec le sucre en carreau de la SOSUCO : Il ne fond pas vite et totalement et il contient trop d’impuretés . Conséquence : mon café se refroidit à force d’attendre la fonte et je suis obligé de boire ce café tiède que je déteste avec des grumeaux suspects au fond de la tasse qui m’agacent en plus les lèvres, la langue... Pour ne plus vivre ces désagréments, je suis prêt à acheter tout autre sucre quel qu’en soit le prix et c’est ce que je fais. Moralité de cette "insignifiante et négligeable" histoire rapprochée à la plainte d’autres usagés pour d’autres raisons : "bôn nerên n rada meng raagên". Traduction approximative : "la qualité se vend elle-même et à son prix et est recherchée" et c’est ça seulement la vérité.

  • Le 9 juin 2015 à 19:05 En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    J’ai vu un boutiquier vendre du sucre venant du Honduras !
    Trouvez-vous cela serieux ?
    Nous devons repenser la politique commerciale

  • Le 9 juin 2015 à 19:32, par zak En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Il faut aider la sn sosuco pour qu’elle sorte de l’ornière. oui ! le gouvernement doit y pencher

  • Le 11 juin 2015 à 11:20, par Sakassou En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Il est bon d’interpeller le gouvernement de transition, les analyses faites et les solutions proposées sont toutes aussi pertinentes les unes que les autres. Mais nous insistons qu’avant toute aide du gouvernement pour résoudre les problèmes de la SN-SOSUCO , il faudra faire d’abord l’état des lieux de cette société dont la gestion est des plus scabreuses de l’histoire de notre pays. J’invite tous les internautes honnêtes à chercher à comprendre. Ils tomberont des nus ! Le problème est d’abord là-bas !

  • Le 15 juin 2015 à 07:27, par Mamadou En réponse à : Mévente et risque de disparition de la SN SOSUCO : Des chefs de villages interpellent Michel Kafando et son gouvernement

    Je reviens encore en charge concernant cet épineux problème de la SN SOSUCO. D’après certaines sources d’information par les consommateurs ou quelques clients un des problèmes est la qualité du sucre produit. Il paraît que notre sucre est pleine d’impuretés ce qui n’est pas favorable à la fabrication de certains produits donc le client est obligé de se tourner vers le sucre importé qui est non seulement pur c’est à dire qui a une qualité meilleure que notre sucre et moins cher. Vous convenez avec moi qu’à telles conditions la SN SOSUCO aura des problèmes ajoutés au problème de gestion. Il est alors impératif pour sauver cette société mettre en place une batterie de solutions. Pour cela une commission doit être mise en place avec les responsables de cette structure pour faire un diagnostic exhaustif de la situation et dégager des éléments de solution qui s’imposent. A mon humble avis si tout cela est fait il est possible de sauver la SN SOSUCO. Merci à tous les intervenants pour leur contribution et que le gouvernement ne fasse pas la sourde oreille. Merci

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