Une étape essentielle de l’opérationnalisation de la Politique nationale de la culture par la gestion, la promotion et la valorisation du patrimoine culturel vient d’être franchie avec la mise en place des 10 membres du comité de pilotage du système des trésors humains vivants (THV) du Burkina Faso. Constitué d’imminentes personnalités averties des questions d’étiques et de déontologie ainsi que des grandes orientations de la politique nationale de la culture, le système THV est sous la coordination de la direction générale du patrimoine culturelle (DGPC).

Ce système, selon le DGPC, Vincent Sedego, vient combler un vide marqué par la mondialisation et l’effritement des particularismes culturels locaux. A cela, il faut entendre que la mise en œuvre du système THV loin d’être une exigence des institutions internationales de promotion de la culture dans le monde comme l’UNESCO et la francophonie, est une opportunité offerte à nos communautés ethnoculturelles d’exprimer la richesse et la suprématie de notre culture. Ensuite, elle est l’expression d’une reconnaissance et d’une consécration de nos savants locaux mais aussi une occasion pour le MCT de mettre en œuvre des opérations objectifs de choix d’Hommes représentatifs de notre culture nationale dans le domaine des savoirs et savoir-faire endogènes.

Le président du comité de pilotage, Jean Claude Dioma, le ministre de la culture et du tourisme, a rassuré que l’équipe s’investira à désigner sans complaisance et dans un esprit d’objectivité des personnes ou des communautés culturelles détentrices de savoirs ou savoir-faire. « Ils auront bientôt la plus haute reconnaissance nationale d’être appelées THV du Burkina Faso » a-t-il dit. Repérer un trésor humain vivant est une tâche ardue et le préserver est une autre épreuve non moins fastidieuse. C’est pourquoi, le président a sollicité l’accompagnement et l’engagement de tous les acteurs à tous les niveaux afin d’assurer la réussite de ce chantier.

Aïssata Laure G. Sidibé (Stagiaire)
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