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Libre circulation des personnes et des biens dans la zone CEDEAO : Le poste de contrôle juxtaposé de Noépé en bonne voie

Publié le mardi 2 juin 2015 à 00h25min

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Libre circulation des personnes et des biens dans la zone CEDEAO : Le poste de contrôle juxtaposé de Noépé en bonne voie

L’un des grands défis de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui vient de célébrer son 40e anniversaire, reste l’effectivité de la libre circulation des personnes et des biens. Cette effectivité de la libre circulation des personnes et des biens passe aussi par la mise en place d’infrastructures routières notamment les postes frontaliers qui permettent de fluidifier les changes entre pays. Le poste de contrôle juxtaposé de Noépé situé entre le Togo et le Ghana en est un parfait exemple. Les membres du réseau des journalistes du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) l’ont visité le 21 mai 2015.

Le poste de contrôle juxtaposé de Noépé, situé à 200 kilomètres d’Accra au Ghana et à une vingtaine de kilomètres de Lomé au Togo n’est pas encore terminé. Mais, elle suscite déjà de l’intérêt tant sa concrétisation va contribuer à la libre circulation des personnes et des biens entre les deux pays, encore entravée à ce jour par des tracasseries routières. Ce poste stratégique a constitué le 21 mai 2015 le point d’orgue de la visite des membres du réseau des journalistes du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).
Cette visite a permis aux participants de parcourir le tronçon Aflao –Elubo du corridor Abidjan –Lagos. Situé en territoire Ghanéen et d’une longueur de 558 km, Aflao-Elubo est le plus long tronçon du corridor Abidjan – Lagos. La longueur de ce corridor est d’environ 1000 km ( 998 km) et va permettre à termes de faciliter le trafic entre les pays traversés. A savoir la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigéria. Dans chaque pays, des efforts sont faits pour la réalisation de ce grand projet régional.

Le poste de Noépé au service des usagers togolais et ghanéens…

Les installations du poste de contrôle juxtaposé Noépé en phase de finition ont été visitées par les journalistes PIDA en présence des autorités locales (préfets) et des responsables de services d’immigration frontaliers du Togo et du Ghana. Le poste est certes situé en territoire togolais dans la préfecture de AVE ; mais il reste un outil au service des usagers togolais, Ghanéen et des autres pays de la région.
« Une fois fonctionnel, ce poste va fluidifier le trafic. Le nombre des contrôles sur les routes et les tracasseries routières vont diminuer. Les formalités vont se faire ici et après les uns les autres seront libres de leurs mouvements », explique Ha Warkam de la commission de la CEDEAO.

Vers une application du protocole sur la libre circulation des personnes et des biens ?

Pour Ha Warkam, le poste de Noepe est un dispositif essentiel dans la mise en œuvre effective du protocole de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes qui ne doit, sous aucun prétexte, être entravé. Il l’a dit aux membres des services d’immigration togolais et ghanéens pendant les échanges.
En clair, ceux-ci devraient se préparer, si ce n’est déjà le cas, à agir conformément à la directive régionale portant libre-circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO. Car, c’est bien l’objectif de la réalisation de postes de contrôle juxtaposés comme Noépé. Ce n’est pas seul le poste de contrôle juxtaposé dans la région. On peut citer aussi Sanviecondji –Hillacondji entre le Togo et le Bénin ; ou le poste de contrôle juxtaposé de Cinkansé entre le Burkina et le Togo.

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 juin 2015 à 11:42, par N’dabi En réponse à : Libre circulation des personnes et des biens dans la zone CEDEAO : Le poste de contrôle juxtaposé de Noépé en bonne voie

    Dans le combat pour la libre circulation des personnes et des biens dans la CEDEAO, le Ghana a encore beaucoup à apprendre en la matière. Si les policiers Ivoiriens ont bien changé de manière positive à l’égard des burkinabés qui fréquentent ses postes frontières, il ne devrait pas avoir de raison que le ripou policier ghanéen ne change pas. Les méthodes de la police Ghanéenne sont une honte pour la CEDEAO, et N’kruma devrait retourner dans sa tombe en voyant ce qui ce passe dans les postes frontières et les corridors de ce pays.

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