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Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

Publié le mardi 2 juin 2015 à 01h22min

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Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

L’économie burkinabè croule sous le poids des délestages et des coupures d’électricité depuis quelques années. La situation va de mal en pis avec des interruptions pouvant atteindre 15 heures par jour, mettant à genoux l’économie nationale et décuplant la souffrance des burkinabè. Si les délestages et autres coupures d’électricité sont insupportables, la lutte perpétuelle et perpétuellement vaine des populations pour s’y soustraire l’est encore plus. Les sources alternatives sollicitées dans l’urgence pour faire face à l’absence d’électricité sont extrêmement coûteuses et fâcheusement inefficaces, accablant davantage des ménages et des entreprises dont le montant des factures d’électricité stagne dangereusement.

Une enquête légère réalisée auprès d’un échantillon de 162 unités comprenant 55% de ménages et 45% d’entreprises formelles et informelles à Ouagadougou permet de se faire une idée du préjudice économique et financier inhérent à l’absence d’électricité. Parmi les ménages, 9% utilisent des plaques solaires et 11% des groupes électrogènes. Parmi les entreprises, ces proportions sont respectivement de 4% et de 30%. Les pertes économiques et financières hebdomadaires occasionnées par l’interruption de l’énergie se chiffrent à plus de 17,5 millions de FCFA pour les pertes de marchandises et à près de 1,6 millions pour le carburant. Les frais d’acquisition ou de location des groupes et d’installation des plaques solaires sont évalués à 18 millions de FCFA et leur entretien coûte près de 1,3 millions de FCFA. Ramenées à l’année, les pertes pour ces 162 unités sont estimées à 249 millions de FCFA. Les calculs montrent qu’en moyenne les entreprises rencontrées perdront 3 325 263 FCFA et que les ménages dépenseront 70 124 FCFA en plus.

Quoique limitée et sous-estimant les effets réels du délestage (sur la santé, l’éducation, la productivité, etc.), cette investigation permet de se faire une idée du recul économique que le Burkina va subir si la situation perdure. Dans les guichets, les clients s’agglutinent, suffoquent, exaspèrent et payent des factures pour un service de mauvaise qualité. A l’évidence, le secteur se porte très mal et si rien n’est fait pour y remédier, l’économie connaitra une crise sans précédent. Car, tant que la SONABEL ne sera pas capable de fournir une prestation correcte, les burkinabè auront recours à des moyens extrêmement pénalisants pour se fournir en électricité. Les contribuables las d’attendre un réseau qui ne vient point s’endetteront lourdement pour autoproduire maladroitement leur énergie et les clients fatigués des multiples pannes et cuves vides de la SONABEL se résoudront à produire eux-mêmes leur kWh dont le coût est supérieur de 70 points de pourcentage à celui de la SONABEL dans le meilleur des cas.

Ces informations illustrent à quel point notre économie est affligée par la crise énergétique dont l’ampleur est de plus en plus inquiétante. La colère légitime des burkinabè ne desserre pas et s’abat depuis le début de ce calvaire sur les agents et les dirigeants de la SONABEL. Pourtant, une analyse sans complaisance de la situation permet de voir que les moyens mis à la disposition des agents de la SONABEL sont largement insuffisants pour répondre aux sollicitations de l’économie burkinabè.

Avec des groupes vétustes, un réseau qui manque cruellement d’investissements et un espace de travail précaire, les agents de la SONABEL font de leur mieux avec ce qu’ils ont. Si seulement, au lieu de visiter les nouvelles centrales (Komsilga ou Bobo2), l’on visitait les vieilles centrales (Ouaga2 ou Kossodo), l’on comprendrait les risques et les conditions extrêmement difficiles (avec souvent mort d’homme) dans lesquelles travaillent certains agents de la SONABEL. Des agents qui, malgré les difficultés, ont pu améliorer les performances techniques et commerciales de la SONABEL. La SONABEL n’a pas de problème de compétences, mais de moyens. Ceux qui estimeront mes propos partisans pourront se référer aux rapports de la Banque Mondiale et de l’Agence Française de Développement (AFD).

La spirale de déficits qui a embrasé la SONABEL depuis 2011 a fortement dégradé sa situation financière et entamé sérieusement ses relations avec ses partenaires et sa clientèle. Le gel des tarifs depuis près de dix (10) ans, dans un contexte de hausse drastique des coûts de production, a fini par avoir raison de la capacité d’autofinancement de la SONABEL, complètement laminée par une dette colossale, des charges financières faramineuses et une exploitation insupportable. Pour remédier à cette situation, il n’y a pas 36 mille solutions : il faut soit augmenter les tarifs, soit recourir à une subvention massive de l’Etat.

L’on m’épargnera le coup de la mauvaise gestion extrêmement marginale, même s’il ne faut pas la négliger. La seconde solution, en plus d’être scandaleusement injuste et anti-économique, a montré son inefficacité. Ainsi, le Burkina doit avoir le courage de relever les tarifs de l’électricité ; il n’a pas le choix. Toutefois, ce relèvement des tarifs ne doit pas affecter les clients dans les mêmes proportions. Je pense en effet que les tarifs des ménages doivent être maintenus. L’augmentation pourrait simplement concerner les professionnels (mines, cimenteries, institutions internationales, ambassades, banques, maquis, boîtes de nuit, etc.) qui sont économiquement et financièrement plus éprouvées par l’interruption de la fourniture d’énergie et ont généralement recours à des moyens alternatifs de production plus coûteux et moins fiables que la SONABEL. Ils seront donc probablement plus enclins à comprendre et accepter un relèvement des tarifs que les ménages, surtout ceux à revenus modestes.

Le relèvement des tarifs d’électricité en vue de les rendre conformes aux niveaux requis pour assurer l’équilibre financier du secteur est une décision douloureuse et extrêmement risquée dans certains pays. L’on se souvient encore de la chute du Gouvernement bulgare en février 2013 suite à une augmentation de plus de 100% des tarifs d’électricité en janvier 2013. Les tarifs d’électricité sont un instrument délicat de politique économique tiraillé entre la nécessité de garantir la rentabilité des investissements du secteur et l’obligation d’améliorer la compétitivité des entreprises et le pouvoir d’achat des ménages.

L’économie est très sensible et la population très hostile à toute augmentation des tarifs dans ce secteur. C’est pourquoi la plupart des décideurs refusent d’assumer ouvertement leur responsabilité lorsqu’il s’agit d’annoncer une hausse tarifaire. Pourtant, certaine situation commande la prise de cette décision hautement sensible et difficile, mais indispensable. Le Burkina est dans cette situation et doit l’assumer. Différé le problème ne peut qu’aggraver et amplifier les dégâts. Comprenons bien qu’il n’est pas aisé pour un médecin d’annoncer à sa patiente, et encore moins à cette dernière d’apprendre, qu’elle souffre d’un cancer de sein et qu’il faut procéder à une amputation du sein atteint. C’est une tragédie qu’ils doivent tous deux assumer pour éviter le pire.

L’électricité concentre des spécificités qui l’éloignent des raisonnements économiques classiques dont sont friands certains de nos braves intellectuels (docteurs, PhD, etc.). Son analyse politique et économique est complexe et n’autorise ni les simplifications hâtives, ni les extrapolations fantaisistes, ni les mesures orgueilleuses, ni les improvisations, ni les complaisances dans les commentaires et encore moins dans la décision. La profonde méconnaissance du cadre législatif, institutionnel et règlementaire du secteur de l’électricité au Burkina est étalée au grand jour et les débats en cours, pour la plupart passionnés, aboutissent à des propositions de solutions précaires, inadaptées ou démesurées. C’est pourquoi il est impérieux que les acteurs du secteur communiquent davantage sur ce secteur hautement stratégique et malheureusement méconnu. L’organisation des états généraux et des conférences sur le secteur serait un bon début.

Le nœud gordien du secteur de l’électricité au Burkina comme dans la plupart des pays de la sous-région est la question tarifaire. J’aurai aimé dire au burkinabè et aux autres pays de la sous-région que la situation pourrait s’améliorer sans une révision des tarifs à la hausse. Ce serait un mensonge ! La solution pour permettre de résoudre durablement les crises énergétiques dans nos pays est de faire en sorte que la question tarifaire ne soit pas un sujet tabou et que l’arsenal institutionnel et juridique soit suffisamment crédible et transparent avec des règles clairement définies et des signes avérés de stabilité socio-politique. C’est la condition pour que les investisseurs privés s’intéressent à ce secteur capitalistique dont les besoins d’investissements sont énormes et largement supérieurs à la capacité financière de nos Etats.

Dans l’espace CEDEAO, la réalisation des infrastructures électriques nécessite la mobilisation d’environ 24,23 milliards de dollars US à l’horizon 2023. Le public n’y arrivera pas sans le privé et ce dernier ne lèvera pas le petit doit tant que sa rentabilité est incertaine ou faible. Soyons en sûr.

OUEDRAOGO Souleymane
Ingénieur Statisticien Economiste

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Vos commentaires

  • Le 1er juin 2015 à 12:57, par Eric En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    A mon humble avis, le problème de l’électricité au Burkina relève plus de la gestion que de tout autre alibi. Ce n’est pas un crime que de subventionner ce secteur pour le grand bonheur de notre population qui regorge de plus de pauvres que de riches. En outre, parler d’un relèvement du tarif pour une catégorie de consommateurs peut paraître assez curieux quand on sait qu’en pareille matière on visera généralement les sociétés privées et les gros consommateurs. Or il me semble que ces derniers supportent déjà leur part de sacrifice à travers les impôts et taxes qui, du reste, renchérissent par ricochet les coûts des biens et services quand ce n’est pas le bénéfice qui s’en trouve réduite du fait justement de cette propension à l’augmentation de ces impôts et taxes. En d’autres termes, pour être bref, c’est le serpent qui se mord la queue. Puisque la réalité se laisse percevoir, résolvons nos problèmes de la SONABEL avec les moyens peu couteux : trouvons les bons gestionnaires pour cette boîte avec des cahiers de charges précis. Je suggère que le DG soit recruté avec un mandat limité à 3 ans renouvelable une fois. Que l’Etat respecte ses engagements un point c’est tout. Après tout les impôts c’est en partie pour financier les œuvres sociales dont les subventions.
    Franchement arrêtons de flageller la population à travers ces propositions de faciliter.

  • Le 1er juin 2015 à 13:28, par zemosse En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    On te rétorquera inclusion par-ci,exclusion par là.

  • Le 1er juin 2015 à 13:34, par KADER En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Salut à vous, je partage votre point de vue et j’invite toutes les personnes de bonnes volontés à venir en aide à la SONABEL pour approvisionner les centrales thermiques en carburant.
    Nous aimons notre pays, et pour cela, nous devons oeuvrer main dans la main pour sa bâtisse.
    Nous sommes de véritables citoyens ,un peuple responsable et un modèle pour toute l’afrique.
    L’heure du changement a sonné et l’histoire nous attend...

    Que DIEU bénisse les partisans du développement et de la paix.
    Vive le Burkina Uni, libre et paisible !!!

  • Le 1er juin 2015 à 13:45, par PITROAPA En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Déjà, nous faisons partie de ces pays ou le courant coûte le plus cher.
    Donc il est hors de question d’augmenter le prix du Kilowatt.
    Le probleme de l’énergie est un mal du Burkina et il faut que les burkinabes pensent ce mal.
    D’ Abords, il faut que chaque mine au Burkina envoi le surplus de sa production électrique a un dispatching qui sera installe pour réinjecter ce courant dans le réseau national.
    Aussi, il faut construire des centrales d’eau moins 100MW chacune ; au moins trois (04) par ce que d’ici la decision et la fin de leur construction, les besoins auront augmenter.
    Il faut laisser SONABEL acheter son carburant Hors Taxes
    Il faut promouvoir l’installation des systèmes a énergie solaire dans les foyers ; commençant par les ajouter dans les cahiers de charge des cites des forces vives, des bâtiments de l’état et plus.
    EVITER DE PENSER A UNE PRIVATISATION DE NOTRE SONABEL si non, nous aurons fini de tomber dans le capitalisme sauvage.

  • Le 1er juin 2015 à 13:47, par PITROAPA En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Déjà, nous faisons partie de ces pays ou le courant coûte le plus cher.
    Donc il est hors de question d’augmenter le prix du Kilowatt.
    Le problème de l’énergie est un mal du Burkina et il faut que les burkinabes pensent ce mal.
    D’ Abords, il faut que chaque mine au Burkina envoi le surplus de sa production électrique a un dispatching qui sera installe pour réinjecter ce courant dans le réseau national.
    Aussi, il faut construire des centrales d’eau moins 100MW chacune ; au moins trois (04) par ce que d’ici la décision et la fin de leur construction, les besoins auront augmenter.
    Il faut laisser SONABEL acheter son carburant Hors Taxes
    Il faut promouvoir l’installation des systèmes a énergie solaire dans les foyers ; commençant par les ajouter dans les cahiers de charge des cites des forces vives, des bâtiments de l’état et plus.
    EVITER DE PENSER A UNE PRIVATISATION DE NOTRE SONABEL si non, nous aurons fini de tomber dans le capitalisme sauvage.

  • Le 1er juin 2015 à 14:37, par Economides En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Ce que je regrette c’est la suffisance avec laquelle souleymane Ouédraogo traite les "braves intellectuels (docteurs, PhD, etc.) friands raisonnements économiques classiques" parce qu’ils les trouvent ignorants car incapables de faire l’économie politique de la question énergétique au Burkina Faso !! C’est trop fort ça ! Et pour conclure, seul, lui souleymane Ouédraogo Ingénieur Statisticien Economiste de son état est seul capable de faire une "analyse économique non classique" car disposant des outils d’analyse de l’ECONOMIE POLITIQUE lui permettant de saisir la question énergétique dans toute sa complexité !! Bravo éminent intellectuel "non classique"

  • Le 1er juin 2015 à 14:50, par Mangedabudu En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Merci, cher frère d’avoir abordé un sujet très sensible comme celui du prix de l’électricité. Avant, tout propos je voudrais relever que les frais de carburant, de location ou d’acquisition de groupes électrogènes ou autres sont des charges (dépenses) additionnelles qui vont grever le résultat annuel des entreprises et partant des prix de vente des biens et services aux consommateurs. D’autre part, le poids de la mauvaise gestion n’est pas marginal comme vous l’insinuez. En effet, un mauvais choix d’investissement a un impact négatif sur les résultats de l’entreprise d’une part et le détournement ou la surfacturation entraîne aussi une surenchère des biens et services donc une augmentation du prix de cession du bien ou service au consommateur. Toutefois, Il faut reconnaître que les coupures d’électricité ont un impact négatif sur le chiffre d’affaires et partant sur les résultats nets des entreprises.

    Il ressort des fifférents rapports d’expert depuis 2005 que le coût de revient de l’électricité se situe entre 131 FCFA et 141 FCFA/Kwh vendu. Le prix de vente du Kwh au consommateur est de 88 FCFA et aux entreprise de 125 FCFA. Il en ressort que l’écart (manque à gagner doit être subventionné par l’Etat). La subvention de l’Etat ces dernières est reversée difficilement compte tenu de la faiblesse des entrées fiscales et des revendications sociales u’il faut satisfaire à tout à prix. Il faut donc appliquer la vérité des prix et procéder à une augmentation du prix de vente du Kwh (entreprises et consommateurs). Il faudra trouver des proportions acceptables par chaque groupe de consommateurs sans que cela impact le climat social. Pour y parvenir, je pense qu’un bon diagnostic de la Sonabel (social et financier) s’impose afin de repérer les faux coûts et les surcoûts et de les annihiler appuyé par une bonne campagne de communication après la tenue d’assises sur l’électricité. Au préalable, il faudra que chaque composante de ces assises se débarrasse de tous les "ismes" pour voir les choses en face et rejeter la langue de bois.

  • Le 1er juin 2015 à 14:51, par La’Ccord En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Le problème c’est purement le coût exorbitant de production du kilowatt que les pays très pauvres comme le Burkina et en général tous les pays en Afrique NE DOIVENT PLUS se permettre. Ce coût dû à l’abus cynique du monopole des multinationales (surtout TOTAL français pour les pays francophones - franchement je plains les colonisés français, regardez comment on nous exploite à fond, tous les jours, on nous suce le sang à la station d’essence - le coût de l’essence, c’est au moins le 1/3 de votre salaire mensuel -, mais personne ne s’en offusque, du citoyen au politique ; notre malheur est volontaire, c’est triste) sur les énergies fossiles en Afrique (même le Nigéria a des problèmes d’électricité, alors que les multinationales tirent le pétrole de son sol), peut être minimisé soit en recourant plus à l’énergie hydraulique (il y a un potentiel, c’est prouvé), soit en achetant le pétrole à d’autres pays comme au Venezuela, Iran, etc. Et dans le long terme, demander la coopération de la Chine pour développer le solaire (oublions pour l’instant le mythe du nucléaire : nous n’avons pas les moyens humains et techniques pour ça actuellement).

  • Le 1er juin 2015 à 14:54, par saho En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Il faut admettre qu’il y’a des véritables problèmes de gestion à la SONABEL ! Nous avons tous suivi l’exécution malheureuse des centrales de Komsilga avec des surcouts très élevés ! Quant aux compétences techniques des agents de la SONABEL,personne n’en doute,surtout quand il s’agit de plumer le client ! Les factures augmentent quand le courant s’interrompt pendant 15 heures par jour ! Et que dire des conditions dans lesquelles les factures sont payées : des guichets submergés par de longues files d’attentes avec des conséquences dommageables aux clients qui y perdent de longues heures de travail ! Augmenter le cout de l’électricité dans ces conditions serait contraire à toute logique économique !

  • Le 1er juin 2015 à 15:09 En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Déjà que nous avons déjà l’électricité la plus chère au monde, vraiment, il est inutile d’augmenter les tarifs pour un hypothétique rattrapage des pertes de la sonabel, au contraire. Des solutions plus plausibles existent bel et bien. En plus de la proposition faite de recruter le DG, il ya le solaire versé à gogo.

  • Le 1er juin 2015 à 15:09, par YIRMOAGA En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Vivement une privatisation et on assistera à une gestion normale et chacun sera mis en face de ses responsabilités,travailleurs, états comme clients ? Mauvaise gestion, trop de faveurs aux gouvernants et travailleurs et la misère aux clients à longueur de journée ?L’électrification des chefs lieu de départements et de certains villages est une aberration, un deal tout court ? avec 300.000.000 de francs ont peut éclairer un département en énergie solaire, mais on préfère un raccordement à la SONABEL avec budget de1.500.000.000 voir 2 milliard ? De l’utopie ? C’est bon d’électrifier les zones rurales, mais avec ce qui est disponible et gratuit ? Voilà que l’éclairage des rue à Ouaga est en solaire ?

  • Le 1er juin 2015 à 15:29 En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Mr Ouédraogo, il y a bel et bien 36 mille solutions aux problèmes de la sonabel. Outre la hausse tarifaire et la subvention par l’Etat, il y a la diminution des salaires à la sonabel (chose que vous ne voulez pas entendre et à juste titre), la purge du coût de la production par la chasse aux gaspillages à la sonabel (chose que vous ne voulez pas entendre parce que cela mettre fin à certains deals), la mise sous solaire des ménages (vous ne voulez pas entendre cela aussi parce que votre chiffre d’affaire va chuter considérablement et par ricoché vos salaires), la refonte du management actuel de la sonabel (l’organigramme actuel de la sonabel est arcaïque et improductif. Rien qu’en analysant votre organigramme, j’ai pu comprendre comment une grande entreprise comme la sonabel a pu épuiser un stok de sécurité d’un an en de paix. Saurez été au temps de TOM SANK, des têtes allaient tomber Des agents de la météo en son temps qui se sont laissés surprendre par un brouillard qui a envailli le burkina pendant 3 jours ont été remercié.) etc..........

  • Le 1er juin 2015 à 15:34, par Dôgô Yamyélé En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Un nouveau personnage est né pour le malheur des cédépisses. C’est avec modestie que je m’ incline devant cette onction et cette fonction, Grand. SEM Kôrô Yamyélé vient de m’ asseoir sur mon trône comme votre serviteur Dôgô Yamyélé. Ça va démenager. Parce que on peut pas avoir un grand –frère sans un petit frère. Si ya pas de petit – frère comment lui il va être le grand- frère de qui ? C’ est comme un général sans troupe. C’est un genéral d’ opérettes comme Djiril Bassolet. A partir d’ aujourd’ hui, j’ai la bénédiction de mon Kôrô et rien ne peux pas m’ arriver. Kôrô, je tâcherai de mériter ta confiance et je ferai tout possible de defender les intérêts du peuple d’ abord avant ceux de Djibiss et de ces quoi- maçons encore ? Je suis trop petit pour arriver à la cheville du Kôrô mais je ferait tout possible pour te ressembler même si je ne pourrai pas être toi. Des enfoirés vont nous demander de nous présenter. Mais on est pas bête. Si on le fait, il vont aller chez Yempoaka pour mettre le gramoxophone dans notre tchap. Et on va mourir rassassie sans manger. Les voleurs de pseudo. Je suis une marque déposée. Kan nan ou toucher, deh ! Fallait demander au Kôrô depuis, voleur d’ idées,là.

  • Le 1er juin 2015 à 15:34, par Oussou En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Bon diagnostic,mais mauvaise ordonnance prescrite.Le montant de la facture qu’acquitte toute personne morale ou physique,est en principe assimilable à un impôt proportionnel.Si tu consommes peu,tu payeras peu. Et si tu consommes assez, tu paieras assez.Vouloir augmentez davantage le montant de la facture des gros consommateurs revient a non seulement à augmenter leurs charges fiscales,mais aussi à commettre une injustice flagrante à l’égard de ceux-ci.Ces derniers ne doivent pas subir le préjudice de la mauvaise gestion de la Sonabel ou le manque de responsabilité contractuelle de celle-ci.Il faut plutôt crever l’abcès "délestage intempestive" et l’exposé à la lumière des sanctions adéquates,situer les responsabilisés pour que notre pays puissent se rétablir de ce mal.

  • Le 1er juin 2015 à 15:38, par Abdoulaye Sanfo En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Ce problème est commun à tous les pays en développement donc ne dramatisons pas. On fait ce qu’on peut faire et à chacun de s’adapter avec une lampe tempête ou un groupe électrogène !
    ah mon oeil, je ne suis plus au village mais faisons comme si, ...

  • Le 1er juin 2015 à 16:09, par YIRMOAGA En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    La France qui a téléguidé l’interconnexion avec la Côte D’ivoire qui est sa zone d’influence au détriment du GHANA, plus favorable à notre économie, voilà que la réalité se fait sentir ? La CI même n’arrive pas à satisfaire ses attentes, ne peut pas nous satisfaire même si elle a le désir ?Chacun va se constituer un budget pour une installation solaire en 2016 afin juste d’assurer un éclairage familial ? Avec 300.000f on a une ventilation,5 ampoules et un téléviseur écran 14 pour les infos et pour toute la durée d’un délestage d’une journée entière ? Les travailleurs de la SONABEL et les gourous vont tuer la société.

  • Le 1er juin 2015 à 16:25, par zoukov En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Des défis difficiles mais pas impossible à relever. A mon humble avis, il ne suffit pas d’abreuver les finances de la nationale de l’électricité pour la sortir de son marasme. Un véritable plan de redressement lui est nécessaire à travers une profonde restructuration tant au plan financier qu’au plan de gestion des infrastructures et des ressources humaines. Parlant de la restructuration dans la gestion des infrastructures et des ressources humaines, il est reconnu que notre nationale de l’électricité regorge de compétences techniques indiscutables, le hic, est que l’on reste dans l’attente d’une meilleure utilisation de cette compétence afin de garantir la fiabilité des équipements de production. En effet, une gestion viable des équipements de production d’énergie électrique, ne marchande pas avec des improvisations en matière de suivi et de maintenance. Le résultats obtenus ne sont que le reflet des ressources injectées dans la mise en oeuvre du processus.
    Faisons un tour dans nos différentes centrales d’énergie électrique et l’on s’en convaincra que le quotidien des employés est fait de sauvetage de l’essentiel. C’est à dire :" Se débrouiller pour que ça marche". Il va sans dire que dans une ambiance de débrouillardise, toute projection du lendemain reste vaine. Il arrive qu’on se demande s’il existe un plan de maintenance suivi pour ces ouvrages, très enclins à des catastrophes sécuritaires(des fuites d’huile et de combustible par ci, des fils électrique mal sécurisés par là et HOP ! le triangle du feu est bouclé) . C’est juste pour attirer l’attention qu’une bonne maintenance est bien coûteuse, mais elle rapporte plus plus qu’elle coûte, moins d’emmerde et élimination des risques de perte de l’outils. A bon entendeur salut

  • Le 1er juin 2015 à 16:26 En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Ministre Ba , on te demande egalement de retirer les permis d’exploitation du fils d’Alizet Gando , tu sais de qui je parle

  • Le 1er juin 2015 à 16:55, par Kouda En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Monsieur OUEDRAOGO Souleymane, "Ingénieur Statisticien Economiste" de son Etat utilise les outils de la statistique et de l’analyse économique "classique" pour évaluer l’ampleur et les coûts de l’insuffisance de l’offre d’électricité.
    Puis, par une magie dont lui seul a le secret, décrète solennellement que l’analyse économique classique doit être écartée si l’on veut résoudre ce problème d’insuffisance d’électricité.
    Dite moi, M. Ouédraogo, quelle analyse avez-vous utilisée pour aboutir à la conclusion que seule une hausse des tarifs de l’électricité nous sortirait de cette situation de pénurie ?
    On obtient ce genre d’abérration lorsqu’on a des idées arrêtées sur un problème et lorsqu’on produit des "services" de service. Après les journalistes de services voici venu le moment des ingénieurs-statisticiens-économistes de service.
    Pour votre gouverne, M. Ouédraogo, un marché peut s’équilibrer soit par les variations de prix soit par le rationnement des quantités (soit par les deux). Dans notre cas, la quantité d’électricité produite est largement insuffisante par rapport à la demande d’électricité, cela implique que même si vous augmentez les prix de l’électricité vous ne pourrez pas satisfaire la demande et vous rendrez encore plus chère le peu d’électricité disponible.
    M. Ouédraogo, en Français facile, on continuerait de consommer la même quantité mais à un prix plus élevé. Le bien être des Burkinabè baissera même si les revenus de la Sonabel "peuvent" s’améliorer.
    D’autre part, la demande d’électricité croît plus vite que l’offre d’électricité, ce qui implique que l’excès de demande d’électricité continuera d’augmenter de plus en plus vite.
    Plutôt que de vous attacher à des palliatifs qui ne tiendraient pas longtemps, il vaut mieux proposer des réformes structures, surtout au niveau de la production et de l’offre d’électricité, mais également au niveau de la consommation d’électricité pour alléger les contraintes et coûts induits par l’insuffisance d’électricité.
    Pour finir, le crédit bancaire n’est pas suffisant car il y a plusieurs entreprises (petites, très petites) et des ménages qui sont rationnés. Doit-on, selon votre logique, augmenter davantage le coût du crédit bancaire ?
    M. Ouédraogo, malgré votre titre qui semble indiquer que vous êtes, entre autres, "économiste", il me semble que vous n’avez pas bien compris l’analyse économique "classique". Alors ne la vouez pas aux gémonies.

    Bon vent à la transition.

  • Le 1er juin 2015 à 17:06, par TPI En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Merci pour l’effort d’analyse mais je me demande si vous n’êtes pas plus statisticien qu’économiste. En effet, la proposition que vous faites échappe totalement à toute logique économique (et surtout politique) dans le contexte Burkinabè actuel.
    Les solutions les plus simples sont souvent les meilleures : meilleure gestion de la Sonabel, respect des engagements de l’Etat vis-à-vis de l’entreprise, mesures de promotion des énergies renouvelables ; c’est tout. « Je n’ai pas la licence mais j’ai le bon sens ; et je sais que celui qui a inventé la licence avait du bon sens  » Amadou Hampaté Ba.

  • Le 1er juin 2015 à 17:33, par Armand En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Mon cher ami Souleymane, je connais personnellement ton engagement et tes idées, pour le développement des mentalités et pour le développement tout court. Je félicite ton approche structurée.
    Ceci dit, en éloignant la compréhension du sujet de nos braves intellectuels (docteurs, PhD, etc.), je trouve que tu te laisses prendre toi-même aux réflexions faciles, peu audacieuses, toujours prudentes mais improductives, énoncées sous couvert du regard de l’expérience, qui caractérisent souvent nos anciens, qui ayant trop durés à certains postes de responsabilité n’ont plus l’initiative facile.
    Le tarif que tu trouves insoutenable pour la SONABEL résulte du coût élevé de production de l’électricité, ce qui est normal puisque ses groupes vétustes ne sont pas économes en carburant et sont sources de frais de maintenances élevés. Par ailleurs même si la situation financière de la SONABEL aujourd’hui était équilibrée, on subirait certainement encore des délestages, puisque le déficit financier dont il est question ne résulte pas de dépenses structurantes mais de consommation intermédiaire (Si j’ai bien compris, il s’agit d’une dette envers la SONHABY).
    Dans tous les cas, je pense que le problème n’est en rien celui du tarif, mais plutôt celui d’une vision qui aurait permis de réaliser les bons investissements à temps. Le secteur de l’énergie étant stratégique et vital, il n’est pas question d’attendre les cotisations des consommateurs (par une quelconque augmentation de tarif) pour réaliser les investissements nécessaires. Du reste quelle idée de faire payer plus les entreprises pourvoyeuses d’emplois et déjà affectées par la concurrence inégale résultant de la mondialisation.
    Il est clair, et c’est l’expérience que nous subissons qui le montre le mieux, que la production thermique n’est pas viable. Des groupes extrêmement chers, du combustible dont nous ne maitrisons pas le coût, pour quelques malheureux mégawatts vites engloutis par une seule usine. Pourquoi on s’évertue à ignorer l’abondance d’énergie solaire qui nous inonde ? Des particuliers l’utilisent déjà et bon Dieu !! Ça marche.
    Il faut créer une économie du solaire dans ce pays :
    1. En favorisant l’acquisition d’installations par les particuliers (La production centralisée pour tous n’est pas la seule alternative) ;
    2. En favorisant l’installation d’usine et/ou le développement de l’import de matériel solaire par la mise en place de conditions favorables et incitatives pour les gros investisseurs , d’un fond de soutien pour les petits investisseurs, et par l’initiation de partenariats avec les pays avancés en la matière ;
    3. En rendant disponible à grande échelle des formations en énergétique, qualifiantes à tous les niveaux, du CAP à l’ingéniorat ;
    4. En permettant aux particuliers de revendre de l’énergie au réseau comme cela se fait dans certains pays ;
    On peut aussi développer l’hydroélectrique. On nous dit qu’il n’y a pas d’eau dans ce pays c’est archifaux. En saison hivernale combien de voies sont empruntables dans nos villages. Vous avez déjà certainement assisté aux écoulements d’eau qui enclavent entièrement bon nombre de localités. Et toutes cette eau, on la regarde passer, et on s’étonne d’en manquer quelques mois, que dis-je, quelques jours après.
    Je crois dans un cadre plus élargi, que ce pays a besoin d’une vision toute nouvelle, d’une approche audacieuse des solutions, qui ne s’inspirent plus uniquement de ce qu’on a vu chez le voisin, ou de ce que les autres ont l’habitude de faire, mais qui s’appuie sur ce dont nous disposons, bref d’une vision de celles que Sankara savait nous faire rêver.

  • Le 1er juin 2015 à 17:40, par Alexio En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Pour resoudre le probleme des delestages les options sont nombreuses. seule une volonte politique manque a ce endroit.

    1- Le Danemark qui a ete longtemps notre dans le giron de notre diplomatie pouvait nous aider avec l energie Eolienne. Car ce pays Aune longue tradition dans ce domaine. L intallastion d une Parque eolienne pourrait combler ce trou.

    2- Un accord pour delivrance d electricite avec le Ghana qui a beneficier et exploite la volta-Noire une fleuve qui prends sa Source au Burkina Faso.

    3- Concurrence avec la Sonabel en admettant des particuliers pour creer des minis entreprises pour supporter les deficits. Comme cela se fait dansles pays scandinaves,
    Ces particuliers jouent un grand role pour contrecarrer les delestages.

    4- Les centrales electriques a gaz. Cette source d energie a long- terme n est pas souhaitable du a ces activites polluantes.

    5- S inspirer sur le Senegal pour l eclairage Public avec les paneaux solaires sur nos les nos rues. dans les quartiers.

  • Le 1er juin 2015 à 17:57 En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Merci internaute 19 "KOUDA". tu as pris en compte ce que je voulais dire à notre économiste-statisticien. Il a proposé la solution la plus facile et la plus simple pour revenir a l’équilibre à savoir augmenter le prix. Même un bébé de 5 mois peut faire cette proposition. Faut encore creuser mon cher.

  • Le 1er juin 2015 à 18:19, par l’Essentiel En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Pourquoi toujours vouloir charger les industriels comme s"ils n’ont pas le droit de consommer l’électricité ? . Ce n’est pas de leurs faute si des groupes vétustes sont acheté à des pris hors norme et entassés qui ne servent à rien ; évidemment le coût sera élevé. De grâce ne faites pas payer cette forfaiture par des innocents qui se cherchent.

  • Le 1er juin 2015 à 18:48, par lecture facture En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Le problème n’est pas seulement d’augmenter le prix d’une partie ou de tous les clients, ce sont les divers taxes qui grèvent énormément les factures :
    - Prime fixe
    - Redevance
    - Taxe de développement du secteur de l’électricité
    - taxe de développement des activité audiovisuel (taxe télé)
    - TVA
    L’ensemble de ses taxes représentent environ 50% de la facture du client lamda. Si l’État renonçait a une partie de ces taxes, la SONABEL augmenter ses tarifs donc ne pas produire à perte sans alourdir les charges des entreprises et des ménages.
    Que chacun prenne sa facture et calcul le pourcentage de ces taxes et il verra la différence réeel de sa consommation.

  • Le 1er juin 2015 à 19:31 En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Si la Sonabel n’augmente pas ses tarifs, la situation ne fera que s’aggraver au fil du temps. Geler les prix alors que les charges augmentent est une énorme connerie dont on paie cash. Maintenant, je voudrais quand même demander à nos autorités d’interdire les climatiseurs (sauf pour les hôpitaux...) de 7 heures à 18 heures les jours ouvrables afin que le soudeur, le citoyen lambda puisse travailler sur son ordinateur avec un simple ventilateur, la commerçante puisse sécuriser sa marchandise périssable dans ses frigos... Quand on n’a pas de pétrole, il faut au moins développer des idées ! Un certain Tom Sank disait, tout ce qui sort de l’imagination de l’homme est réalisable. On a des délestages en saison chaude de mars à juin car la demande double à cause de nos climatiseurs. Alors, faisons au moins un effort citoyen et solidaire à l’endroit des plus pauvres qui doivent travailler pour gagner un peu d’argent...

  • Le 1er juin 2015 à 19:43, par Le Citoyen En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Il est est important de voir d’où nous venons. Voyez que le Burkina n’avait jamais connu de délestage avant l’arrivé d’un certain DG, devenu ministre de l’énergie par la suite mais ayant conservé un bureau au sein même de la Sonabel.
    Souvenez vous surtout que la première coupure générale d’électricité c’est produite au moment de l’installation du groupe de Kossodo, dont il nous avait tous parler rien en bien (réduction des couts de production, des factures, ...). Mais allez voir ce groupe fonctionner aujourd’hui.
    Je ne nie pas les compétences dont regorges la Sonabel, mais je voudrais faire remarquer que la Sonabel à toujours été un véritable centre d’excellence. C’étaient les meilleurs bacheliers qui y étaient recruté pour leurs centres de formation, et ne rentraient pas à la Sonabel qui voulait.
    Mais malheureusement, force est de reconnaitre que le népotisme du régime Compaoré est passer aussi par là et à fait fuir bon nombre de compétences. Et dans un secteur aussi technique que celui de la Sonabel, cela ce paye cache.
    Il est donc important que des états généraux sont menés au sein de cette société afin d’exorciser les maux qui y règnent.

  • Le 1er juin 2015 à 19:55, par sidsaya En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Ce Monsieur n’a rien compris à l’économie. L’électricité est, à l’instar de l’eau, l’un des facteurs de production dont le coût élevé handicape lourdement l’épanouissement du tissu économique de notre pays. Soyons précis avec la notion "certains clients". Qui sont-ils et quel est le leur nombre ? Sans oublier que l’augmentation du coût de l’énergie a un effet domino sur toutes les chaînes de production et de prix. Peut-on, au stade actuel, supporter une augmentation conséquente des salaires avec les braderies constatées actuellement dans un budget national squelettique. N’est-il pas plus sage de faire d’abord un audit intégral de la société pour supprimer les niches insoupçonnées qui grèvent la santé financière de la société ? Auprès l’on verra car il est malaisé, dans de pareilles situations, de toujours vouloir traire le client ou le consommateur sans tenir compte des erreurs de gestion qui sont sûrement réelles dans cette boîte.

  • Le 1er juin 2015 à 19:58, par sabloumenko En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Deja bon comme proposition mais j’ajoute- s
    - vente aux enchères du materiel mobilier et immobiliers non indispensables
    - Arret de tout recrutement dans le court et moyen terme
    - Suppression des primes servis a tout le personnel plus de 13eme mois

    - Revision des salaires en premier des premiers responsables a commencer par DG pour exemple
    - TOut cela peut s accompagner d’autres mesures
    Les factures sont deja fonction du kwh consomme par les menages. La société a vecu au dessus de ses moyens. La faute n’est pas le consommateur

  • Le 1er juin 2015 à 21:48 En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Bon, j’aimerais savoir si un jour les audits de toutes nos sociétés vont sortir sous la transition. Il reste à peine 6 mois et nos grands voleurs aux cols blancs risquent de passer au travers des mailles du filet. Ceux là qui ont siphonné la Sonabel depuis plus de 2 décennies sans payer aucune facture comme les Alizet Gando, la Belle mère nationale.... la Chantal Nationale, le petit président hyper arrogant, et j’en passe.... Il serait temps pour la transition d’engager des poursuites à tous ces mafieux.... avec mandat d’arrêt international... y compris contre certains qui se promènent tranquillement à Ouaga comme Djibril Bassolé (affaire d’or comme pandore qui s’est volatisé, Gilbert Diendéré.... pour tout un tas d’affaire aussi foireuse les unes que les autres. J’espère que la transition a compris que le peuple pourrait refaire son fin octobre avant la fin de leur mandat contre eux même si rien n’est fait !

  • Le 1er juin 2015 à 22:27 En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    interdisez les climatiseurs pendant la journée et le problème est résolu aux 3/4 !

  • Le 2 juin 2015 à 05:59, par warzat En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Déjà au coût actuel de l’énergie au Burkina, très peu d’industries peuvent être concurrentielles pour les mêmes productions dans la sous région.......dans un monde de plus en plus globalisé et une incitation tout azimut à l’ouverture des marchés. Ayons une approche globale qui intègre nos ingénieurs, nos économistes, et nos sociologues parce que l’accès à l’énergie sera à cours terme un droit comme l’accès à l’eau.

  • Le 2 juin 2015 à 08:36, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    - Vous réfléchissez comment même ? Augmentez pour les ambassades et elles couperont une partie de l’aide qui vous est accordée en compensation !!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 2 juin 2015 à 08:45, par François RAMDE En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Je voudrais féliciter toutes les bonnes volonté qui osent poser objectivement le problème de l’électricité au FASO. La solution durable devra être régionale ( afrique de l’Ouest).
    A court terme il faut plusieurs solutions pour résoudre ce problème de délestage.
    1° Détaxer les groupes électrogènes afin que les PME puissent travailler ;
    2° Détaxer le matériel solaire (batteries , convertisseurs, régulateurs etc. ) NB les plaques solaires sont déjà détaxées ;
    3° Permettre à des privés (ménages, PME et autres) de pouvoir revendre l’excédent de leur productions à la SONABEL.

  • Le 2 juin 2015 à 09:59, par silence En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    J’écoutais sur RFI la semaine passée, la décision de ne plus couper l’eau pour facture impayée. Si je globalise voici l’énergie, l’eau, la santé, l’éducation, etc, nos intellectuels doivent éviter de parler d’augmentation de prix. Si un Etat arrive à rendre ces services à un prix raisonnable ou gratuitement, cela soulage beaucoup les citoyens. C’est ça l’avantage de vivre dans un Etat qui se dit souverain.
    Pour un Burkina de moins de 700mille abonné à la SONABEL, un Burkina peu industrialisé, un Burkina ou la majorité vie en dessous de 1$ par jour, je pense qu’il faut préconiser d’autres solutions. Ces solutions sont la transparence, la mise en place d’un plan développement cohérent de l’énergie, etc.

  • Le 2 juin 2015 à 11:46 En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Ce monsieur (Souleymane) aborde un problème sérieux avec une légèreté et suffisance débordantes. Il faut avoir une approche systémique de la question de l’énergie électrique et non pas renvoyer la solution de la crise à la gestion d’un seul paramètre (le tarif). Tu dois réviser les notions de base ton cours d’économie, mon cher. Le secteur de l’énergie souffre de mal gouvernance surtout !!!!

  • Le 2 juin 2015 à 13:27, par l"idealiste En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Osons inventer l’avenir, soyons plus imaginatif. Toutes les solutions doivent être explorer pour résorber la crise de l’énergie au Burkina ; A ceux qui suscitent déjà la réflexion, tout le mérite est à vous. c’est seulement dans la complémentarité qu’on réussira à relever ce défis
    .

  • Le 2 juin 2015 à 13:59, par baobab En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Ah pauvre Burkina ; Avec seulement 250MW comme besoin de puissance,on ne peut pas satisfaire.A quand notre décollage économique.Aux grands maux il faut les grands remèdes :
    Un plan quinquennal avec beaucoup d’argent et de la compétences.Des centrales solaires à concentration ; Des turbines à gaz petits comme ça et qui crachent des centaines de MW.Un réseau électrique bien construit et entretenu.Incitation de nos étudiants à revenir travailler au pays car la fuite des compétences est énorme.

  • Le 2 juin 2015 à 16:35, par Raogo En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Monsieur Souleymane Ouédraogo avant une quelconque augmentation priez nous éclairer sur ce qui suit
    Et ou vont les les flux financiers générer par :
    la redevance fixe mensuelle versées
    La prime fixe
    La taxe de développement de l électrification
    La pénalité verser pour retard de paiement
    Les bénéfices naguère générer
    Si l Etat est incapables qu il se désengage de ce secteur d activité

  • Le 2 juin 2015 à 16:36, par Plus Rien ne va comme avant En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    Plus Rien ne va Comme Avant !

    En prononçant cette phrase "Plus rien ne va comme avant", le Président de la Transition pensait qu’il suffisait de parler et les choses iront comme par enchantement au Burkina Faso. maintenant l’exercice du Pouvoir d’Etat montre que ces Autorités n’ont aucune initiative, même pas de compétences pour sortir le pays de cette crise énergétique. L’économie est plombée par les coupures intempestives et prolongées de courant. Avant c’était mieux car passé la période chaude, les délestages sont minimes. N’accusez pas vos prédécesseurs ce serait trop facile ! Le problème est actuel et pire qu’avant : les ateliers de soudures, les salons de coiffures, les moulins, les usines fermées et les employés au chômage technique ; rares sont les feux de stop qui marchent. C’est la merde. Plus rien ne va comme avant. La faiblesse et la carence de ce gouvernement ne peuvent plus être dissimulées. En plus de cela les grands Projets du pays sont à l’arrêt : Samendeni, Bagré, le bitumage des routes. Les partisans endoctrinés de l’exclusion sont -ils aussi ceux qui installent la pauvreté au Burkina en sapant les bases de notre économie ?

  • Le 1er juillet 2015 à 09:54, par Martine En réponse à : Crise de l’énergie électrique au Burkina Faso : Et si on augmentait les tarifs pour certains clients ?

    vous qui avez l´or jaune, c´est à dire le soleil, pourquoi ne vous concentrez-vous pas sur ces nouvelles techniques. Ici en Allemagne on peut voir un grand nombre de plaques solaires sur les toits, alors que le soleil est bien moins présent que chez vous... Alors...c´est un investissement au début mais après c´est GRATUIT et fiable.
    A bon entendeur salut

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