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Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

Publié le lundi 25 mai 2015 à 11h02min

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Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

Ainsi donc le décor de la présidentielle d’octobre 2015 est presque planté au Burkina Faso. Avec la désignation du candidat des Sankaristes, les forces politiques en présence sont connues et la compétition promet d’être relevée. Le terrain jadis exclusivement occupé par le MPP et l’UPC depuis l’insurrection connaitra très bientôt l’entrée en scène de nouveaux acteurs avec leurs ambitions. Campons donc le décor d’une élection présidentielle des plus incertaines dans l’histoire politique du Burkina Faso.

-  L’UPC : fer de lance de la contestation du régime déchu en sa qualité de chef de file de l’opposition (CFOP), ce parti a su rassembler les politiques et les acteurs de la Société Civile, les canaliser et organiser la lutte jusqu’à la victoire. Nul doute que l’intelligence politique est l’atout majeur de ce parti quand bien même l’orientation libérale assumée parait un handicap dans une Afrique culturellement ancrée à gauche. Son candidat est un intellectuel de haut vol très expérimenté et est crédité d’un carnet d’adresses des plus fournis.

-  Le MPP : né de la scission du CDP, il est constitué de la crème de l’ancien parti-Etat et son apport au dénouement de la crise politique a été capital. Il a une fière connaissance du terrain politique burkinabé qu’il a façonné depuis plus d’un quart de siècle. Son handicap majeur est justement l’héritage encombrant du régime qu’il a servi et contribué à sa déchéance parce qu’il aurait des difficultés à se départir des méthodes politiques jadis décriées. Son candidat est considéré comme un rassembleur pondéré mais manquant souvent de poigne à force de toujours vouloir arrondir les angles.

-  Les Sankaristes : ils viennent de réussir enfin leur unité qui a toujours été une arlésienne. Ils constituent un courant puissant mais épars dont les énergies ne sont pas canalisées pour être une puissance capable de s’imposer sur le terrain politique. La jeunesse épouse majoritairement les thèses du leader historique mais a du mal à croire aux dirigeants. Leur candidat est un lutteur qui a très bien joué le rôle de porte-étendard du mouvement jusqu’à la chute de l’adversaire dans la fermeté et la constance. Mais étant donné qu’on ne gagne pas les élections dans les extrêmes, pourras-t-il réussir sa mue et l’unité avec ses camarades avec qui le bouchon de l’adversité et de l’inimitié a souvent été poussé beaucoup au fond ?

-  Le CDP et l’ex-majorité : ils reviennent beaucoup de loin après la grande surprise de la perte brutale de leur pouvoir. Longtemps restés dans l’arrogance et la suffisance, ils ont d’énormes difficultés à accepter la réalité actuelle de l’opposition qu’ils incarnent. Difficile de se réorganiser dans un climat d’adversité générale faite de menaces réelles de poursuites judiciaires et d’exclusion-sanction de certains cadres par le nouveau code électoral. Ils redoutent plutôt l’arrivée au pouvoir de leurs anciens camarades du MPP qu’ils accusent d’être responsables de leurs malheurs. Leur candidat non encore déclaré aura des difficultés à convaincre quel que soit son profil.

-  Les autres : il s’agit de tous les autres partis qui refusent de s’aligner aux supposés forts ni de se regrouper pour constituer une force alternative. Ils représentent une force marginale qui générait difficilement les autres. Leurs candidats ne pourront nullement inquiéter leurs adversaires des grands regroupements.

Les scénarii possibles
En l’étape actuelle des forces politiques en présence sur le terrain, les résultats de l’élection présidentielle d’octobre 2015 peuvent avoir les configurations suivantes :

1- Le MPP ou l’UPC gagne au premier tour. Ce scénario qu’aucun démocrate sincère burkinabé ne souhaite est peu probable mais possible si les autres candidats n’arrivent pas à émerger. Il sera porteur de germes d’instabilité avec un parti super-puissant donc une répétition du déjà vu et comme les mêmes causes produisent les mêmes effets dans les mêmes conditions, des crises politiques sont à redouter.

2- Le MPP et l’UPC vont au second tour avec un parti dominant frôlant les 50%. Ce scénario à le même risque que le premier parce que même une alliance sans grande concession suffirait pour arriver au pouvoir.

3- Le MPP ou l’UPC au second tour contre le candidat de l’ex-majorité. Ce scénario aura l’avantage de ressouder l’ex-CFOP pour empêcher l’ancien régime de revenir rapidement aux affaires. Il est porteur de stabilité parce que la coalition se fera sur la base d’un programme minimal de gouvernement.

4- Le MPP et l’UPC vont au second tour avec des scores n’excédant pas 30% chacun. Ce scénario est très intéressant en ce sens qu’il fera douter tous les camps avec une recherche d’alliés pour vaincre et gouverner ensemble avec des concessions et le partage du pouvoir, gage de stabilité politique avec une opposition significative qui garantirait la bonne gouvernance dans la conduite des affaires de l’Etat. Ce scénario sera démocratiquement parfait si le groupe des Sankaristes et l’ex-majorité réussissent chacun un score autour de 15%. C’est à mon sens le scénario idéal pour une démocratie d’avenir de notre pays.

5- Les Sankaristes vont second tour avec l’UPC ou le MPP
Ce scénario est peu probable mais possible si les Sankaristes investissaient dès maintenant le terrain politique sur toute l’étendue du territoire avec tous leurs atouts (de la jeunesse aux leaders historiques) et cela dans la sincérité. Il nous donnera aussi des moments importants de notre démocratie avec un débat idéologique très enrichissant.

Tout ce qui est développé est conditionné par l’organisation parfaite d’une élection démocratique transparente et équitable qui aboutisse à des résultats acceptés de tous. Si cet objectif est atteint, je propose l’adoption d’une loi sous la transition qui stipule qu’à l’issue des élections législatives du 11 Octobre 2015 (comme d’ailleurs en 1978), il est institué la limitation du nombre des partis politiques à 5 (les 5 premiers) pour assainir l’espace politique burkinabé crédité actuellement d’une centaine de formations politiques.

Notre démocratie y gagnera ainsi que notre société avec la culture de regroupement, signe de tolérance et de patience, gages de stabilité.

Vive la Transition

Vive le Burkina Faso éternel

Zacharia Rimpazandé SOULGA
Ingénieur Génie Rural
Membre de la Société Civile 70-21-11-22/76-21-11-22

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Vos commentaires

  • Le 25 mai 2015 à 11:25, par KORA BAK En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Ah !!! toi aussi , pendant que nous on parle de quart de tour tu nous fait reculer avec des histoires de second tour , d’alliance , de mariage , de remariage ,de mariage ou de remariage sans alliance . Vois-tu ? qui n’avance pas recule forcement ! alors nous on avance ; la victoire du MPP sera au quart de tour PIAN !!!!.

  • Le 25 mai 2015 à 12:01, par YIRMOAGA En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Longtemps la presse a encouragé RMCK de prendre ses responsabilité afin que l’alternance ait lieu ? Mais chaque chose en son temps est mieux ? Tout comme Norbert Zongo avait prophétie Que la vraie Opposition sera issue du CDP ? Chose faite depuis le 4 Janvier ? Non événement comme beaucoup le disait, mais BC voyait sa fin proche ? Le peuple adhère largement à la candidature de RMCK.A vous d’imaginer qui va ....et qui sera le PF ?

  • Le 25 mai 2015 à 12:05, par lewang En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Bel effort d’analyse cher Mr. Mais sincèrement je redoute le scénario 4 bien qu’il soit source de renforcement de notre démocratie ????. En effet il sera source de toutes les compromissions pour ganger les élections : tenez je suis sure que les efforts de la transition seront sapés pour jsutement avoir l’ex majorité dans les rangs (tu me supporte et en retour j’assure vos arrières : pa sde suite judiciaire aux dossiers pendants, impunité, ...). Ce qui saperait totalement l’esprit de l’insurection des 30 et 31 Octobre.

  • Le 25 mai 2015 à 12:29, par jokab En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Bonjour chers internautes . Merci pour cet effort de réflexion inachevée et qui n’a pas tenue compte très objectivement de la remontée spectaculaire du CDP à travers le renouvellement très apprécié de son organe dirigeante et aussi de ses alliés . Le scénario le plus probable et le plus attendu est le suivant :
    Tout d’abord noté que cette élection sera celle des alliances au 2eme tour mais au premier , comme chaque parti se sent fort ira à la guillotine et les partis susceptible d’arriver au 2eme tour sont par ordre le CDP, l’UPC , le MPP et par effraction ou par étonnement les Sankaristes et enfin la NAFA , l’ADF RDA ;Le reste des formations politiques tomberont au premier virage et joueront toutes au faiseur de ROI et vendront leur maigre butin aux partis qui les approcheront si ce n’ai elles qui accourront pour donner leur bétail en pâture .
    De ce scénario il faudrait compter avec les alliances et le CDP en a déjà depuis la constitution du Front Républicain qui n’a pas bougé d’un iota . Pour le CDP les principaux alliés sont l’UNDD, l’ADF RDA, la NAFA, le Burkina Nouveau, et l’UPC au cas ou il n’ira pas au 2eme tour , l’UPR, La force du CDP se constituerait par le fait d’avoir eu déjà plusieurs députés et maires et conseillers n’ayant pas eu l’occasion de terminer leur mandat et seront aptes à mouiller leur maillots pour rebeloter aux prochaines élections . Les gens se leurrent par l’insurrection du 30 et 31 octobre et pensent que la population en tiendra compte dans tout le pays alors que cette insurrection s’est produite et réalisée surtout dans les grandes villes et elle a été plutôt faite sur la loi portant modification de l’article 37 et non pour le départ du Président . Aujourd’hui hui au vu des sondages d’opinion il s’avère que le peuple n’a pas du tout rejeter le président au contraire il ( le peuple) a pris conscience et juge la manière dont le pays est gérer actuellement et trouve qu’il n’est pas reluisant . Pour que le CDP gagne , il lui faut au préalable tenir compte des décisions de sa base et choisir des personnes assez intègres et intégrées et le tour est joué . Savez vous que sur 10 électeurs aujourd’hui hui dans les 45 provinces hors mis ouagadougou , bobo, ouahigouya , fada le CDP peut s’en tirer avec 5 électeurs aujourd hui ? Savez vous également que sur les 45 provinces le CDP s’en tirera avec au minimum 1 député donc 45 députés ? Savez vous que le thème de campagne du CDP se fera sur les acquis du Président Blaise COMPAORE , ? Savez vous que même le silence du président est un thème de campagne ?
    Les partis qui seront surpris de leur défaite c’est le MPP parce qu’ils ont des leaders fatigués par la fatigue et manquent d’imagination pour porter les aspirations du peuple . La fatigue aura raison d’eux . Certains marchent déjà avec une canne avant le lancement de la campagne , d’autres se déplacent difficilement pour aller à la douche et même ont perdu la voix , d’autres souffrent d’obésité. Quel programme vont ils proposer qu’ils n’aient déjà proposé à part rentrer au paradis ? Si après 27 longues années d’intrigues , auprès du Président Blaise COMPAORE vous n’aviez pas pu proposer autant de programme ce n’est pas en 5 ans qu’ils pourront le faire . C’est une question de syllogisme
    SI SI ET SI ...ALORS ...DONC ... ;ET LE MPP EST DEJA ELIMINE DE LA COURSE ;
    Le sounami électoral dans les urnes sera vécu en life le 11 octobre par le CDP Pour les autres alliances contre nature je vois mal le MPP s"’allier avec des sankaristes ou des républicains eux qui n’ont même pas voulus voir vivre les institutions et même les personnes et leur biens . Mes penchants vont aussi vers l’UPC qui est et demeurent un parti républicain Pour les sankariste qui trouvent mieux que d’exhumer le corps de leur leaders pour avoir la sympathie des électeurs , je leur dis déjà que cela n’a jamais marché même dans les religions renouvelées . Jésus est ressuscité le troisième jour mais pour s’élever et s’asseoir à la droite du père , il n’a pas été déterré et ça je trouve que les sankaristes vien,n,et de profaner une tombe dans quel but ? Pas pour savoir si c’est vraiment lui (sankara ), mais pour jouer avec l’esprit de l’électorat . Je m’arrête là parce que quand vous volez très haut dans les réflexions , d’autres ne pensent qu’à injurier parce qu’ils voient en vous des pensées réfléchies et porteuses et comme ils en sont dépourvues alors ils s’adonnent à ce qu’ils ont eu de mieux comme enseignement depuis leur famille biologique et politique ; l’injure la diffamation , le culte de Néron et le port du gourdin
    Excellente journée à tous

  • Le 25 mai 2015 à 14:46, par YIRMOAGA En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    A supposer que le MPP ne réalise pas son quart de tour, mais gagne 45/cent. L’UPC 20/cent,Sankariste 22/cent, PDC de SARAN 15/cent le CDP, la NAFA, candidat éjecté, l’ADF-RDA n’a pas de candidat,le reste tout confondu, 8/cent. Vous croyez que le jeux d’alliance , c’est envoyer son tôt au candidats qu’on veut ? Non, c’est demander à son électorat de voter pour tel ? Mais les électeurs sont libres d’aller où ils veulent ? Le jeux d’alliance est juste un divertissement ? L’électeur est indépendant ? Donc, ne vous fiez pas à ce calcul ? Le CDP wo, la NAFA wo, du vent. De toute façon le MPP est l’espoir du peuple, formation vomis par le CDP et racailles, mais c’est gâté, le MPP GNANK, dans le back.

  • Le 25 mai 2015 à 15:19, par abdoul hafiz En réponse à : Et si le CDP remporte les élections ?

    Bonsoir !J’aimerais avoir l’avis des lecteurs et lectrices... au cas où le CDP gagne les élections et une partie du peuple sort dans les rues ?
    quelle sera la réaction du gouvernement de transition face a cette situation ? Je vous remercie

  • Le 25 mai 2015 à 15:44, par wait&see En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    internot n°4 Jocab sans le vouloir je partage ton avis, rien a dire. on verra juste.
    mais il y’a un point que tu n’as pas noté. Zida prépare son entré en politique pour 2020 je pense bien, vue qu’il gère la transition avec ses suivistes d’OSC avec qui pactise t-il pour mettre au pouvoir et bien géré en attendant qu’il arrive ? MPP ?
    De toute façon Eddie et lui sont issu du même village aussi...on verra !

  • Le 25 mai 2015 à 15:44, par Rapoug-yandé En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Mon frère Jokab, sais-tu que la campagne contre le CdP a commencé avant la chute de Blaise votre leader éclairé et éternel avec le slogan "27 ans de vol y en a marre" Blaise dégages" "Blaise tu as assez volé, dégages". La preuve, il a vidé les caisses de l’Etat avant de s’en aller. Il a mis à genoux la Sonabel et la Sonabhy avant de prendre la fuite. Les slogans et les thèmes des campagnes sont nombreux. Blaise a un bilan très déficitaire à présenter au Peuple. Vous avez intérêt à changer de musique si non n’gaw on va vous chasser dans certaines localités. Vos hauts faits de vol, de forfaitures, d’assassinats d’accaparement des biens du Peuple seront exhibés au Peuple. Alors, taisez-vous, sinon.....

  • Le 25 mai 2015 à 16:11, par daddy En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    internaute 8 sinon quoi soi democrate

  • Le 25 mai 2015 à 16:29, par Dieudonné En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Et si le CDP sera le faiseur du roi pour un second tour UPC_MPP ? qui vq accepter prendre les voies du CDP sachant qu’il va exiger que l’alliance soit officielle et médiatiser. c’est pourtant la le risque et l’intérêt du jeu. puisque le pouvoir a été retiré du fait de la mal donne du cdp, accepter les voix de cdp c’’est accepter implicitement son passif.

    Quelle election interressante !

    Unité dans la diversité, c’est le Faso qui gagne !

  • Le 25 mai 2015 à 16:29, par Rawa En réponse à : Merci Mr Soulga

    Voilà une analyse telle que nous en demandons. Une analyse d’intellectuel. Une analyse citoyenne.
    J’espère que les candidats se préparent au jeu d’alliance et de débat entre deux tours.
    C’est le passage obligé pour une démocratie qui veut naître et grandir.
    Ceux qui rêvent d’un seul tour n’aiment pas le BF.

  • Le 25 mai 2015 à 16:29, par daddy En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Abdoul hafiz je partage ton inquietude

  • Le 25 mai 2015 à 19:42, par tenkodogo adama En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    je vous adresse mon salut fraternel, d’abord, je tire mon chapeau à l’auteur de cet écrit ! Félicitation et bon vent à lui. Ma réaction porte sur la limitation du nombre de partis politiques après les élections du 11 octobre. J’approuve entièrement cette proposition car aucune vraie démocratie ne peut se manifester dans un Etat avec une myriade de partis. Ces partis au FASO sont des simulacres de foyers idéologiques sans un programme de société viable et fiable ; ils encombrent le paysage politique donnant l’illusion de promouvoir le multipartisme. En Afrique, les fossoyeurs de la république ont eu l’idée malsaine de créer ou de faire créer des partis fantômes afin de paraître démocrates aux yeux des bailleurs de fonds : ces partis, loin de participer à l’animation de la scène politique en sont un handicap pour notre démocratie, les disqualifier à mon sens serait une condition d’affermissement de l’Etat de droit et de la démocratie.

  • Le 25 mai 2015 à 20:21, par YVES En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Belle analyse. Mais les courants idéologiques n’ont pas d’impact sur l’électorat. Et puis aucun parti ne se dit aujourd’hui pur socialiste ou pur libéral (même en France). Les deux idéologies ont converger. on parle aujourd’hui de sociaux-démocrates ou de sociaux-libéraux ; c’est dire blanc-bonnet et bonnet-blanc. En côte d’Ivoire le RDR et le PDCI-RDA qui se disent de ces deux idéologies gouvernent ensemble après le second tour ( ils veulent même se fusionner). Et au Burkina ça sera aussi la même chose au second tour ; l’UPC l’emportera face au MPP.

  • Le 25 mai 2015 à 20:58, par cdp En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ? g

    Au No 4 je veux lui rapeler son intelligence et l’education dont il a beneficie de ses parents.c’est cette nullite politique dont malheureusement se retrouve une partie du peuple qui a rendu le pays dans la situation actuelle.Des encephalopate politique on en a vu mais pas encore de cette carrure.Nul en analyse politique. vous savez ce que veut dire profaner une tombe ?

  • Le 25 mai 2015 à 22:22, par jojo En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    LE CDP GAGNERA A LA SECONDE PRÊT ! Souffrez déjà ! c’est le Douahou qui est la ! pour un Faso prospère et pour terminer les œuvres de mon Blaiso.....pour un Burkina Émergent.... VOTONS UTILES, VOTONS CDP !

  • Le 26 mai 2015 à 04:22, par sidbale En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Si les sankaristes arrivent au second tour des élections présidentielles alors ils remporteront les élections au regard de leurs acquis qui serviront de thèmes de campagnes. L’UPC ne pourra remporter ses élections car la majorité de ceux qui ont fait l’insurrection pense que son candidat est en compromission avec le régime déchu

  • Le 26 mai 2015 à 05:34, par mashoud En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Le MPP risque fort de ne pas arriver au second tour. Les gens n’en veulent pas.
    Vous verrez

  • Le 26 mai 2015 à 08:03, par SAWADOGO Boureima En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    belle analyse et belle réactions des internotes. je valides pour la limitation du nombre des partis politique cela participe à l’encrage democratique. ce qui interessant est que chaque parti doit se préparer à tous. la victoire comme la défaite.

  • Le 26 mai 2015 à 08:17, par Inoussa En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Citation : "Pour les sankariste qui trouvent mieux que d’exhumer le corps de leur leaders pour avoir la sympathie des électeurs , je leur dis déjà que cela n’a jamais marché même dans les religions renouvelées . Jésus est ressuscité le troisième jour mais pour s’élever et s’asseoir à la droite du père , il n’a pas été déterré et ça je trouve que les sankaristes vien,n,et de profaner une tombe dans quel but ? Pas pour savoir si c’est vraiment lui (sankara ), mais pour jouer avec l’esprit de l’électorat." Internaute 4 Jokab,

    Vous avez fait faux. Vous vous trompez ici. Les sankaristes n’ont pas programmé cette exhumation. Ce n’est qu’une coïncidence si cela se passe aujourd’hui. Il y a des années que nous la demandions, en vain. Votre régime a tout fait pour bloquer la procédure. Pour votre mémoire, au cas où vous y auriez des trous, la plainte de la brave Dame Sankara et de ses enfants date de septembre 1997. Cela fait combien d’années aujourd’hui ? Votre régime a joué tous les coups, mêmes les plus bas, pour l’empêcher d’évoluer. A propos de la "profanation des tombes", entre celui qui les fait (par assassinats) et celui qui les profane (pour la recherche de la vérité), lequel des deux est plus loin de l’Enfer ? Votre faiseur de tombes ou notre "profanateur" ?

  • Le 26 mai 2015 à 11:39, par Reno En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Bel effort d’analyse. En prenant en compte la très forte capacité de mobilisation du MPP et surtout sa structuation qui l’a amené à encadrer tout le territoire national, je pense que ce parti a de très fortes chances de remporter les élections du 11 octobre 2015. Mais bonne chance à tous !

  • Le 26 mai 2015 à 11:57, par Neekré En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Internaiute 10, tu vois problème là ou il y’en a pas. Je te jure que si le CDP n’est pas au second tour et qu’il doit decider qui sera president, l’UPC et le MPP iront publiquement (pas nuitamment) faire la courbette pour avoir leurs voix. C’est politique : Ils connaissent pas haram.

  • Le 26 mai 2015 à 15:41, par bayi En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    pourvu que les élections soient transparentes !

  • Le 26 mai 2015 à 16:30, par dick En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Je pense que même si cela va être difficile ce sera au finish au premier tours avec environs 53% pour le MPP et environs 27% pour l’UPC et les sankaristes environs 11%

  • Le 26 mai 2015 à 16:58, par Bandagni En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    « le parti qui va resoudre les problemes ds la santé,l’education,agriculture et l’emploi pr la jeunesse.Vive la democratie au Burkina faso,vive la paix paix paix paix paix !!!!!!J’aime mon pays(le Burkina Faso) !!! »

  • Le 26 mai 2015 à 17:48, par ousman En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    trop de rêveurs comment le mpp peut il dépasser les 20 pour cent.Un conseil rentrer dans les villages vous vous en rendrez compte que le mpp n a pas de base.Cesser de vous flatter mes chers amis ce n est pas le net qui fait les pourcentages.

  • Le 26 mai 2015 à 20:28, par yamsoba En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    vous oubliez le plus important le choix de la france et des USA et monsanto est la clé

  • Le 28 mai 2015 à 15:19, par Zang+ En réponse à : Quel président pour le Burkina post-insurrection ?

    Très belle analyse !!

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