Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition : Des solutions aux préoccupations socio-économiques des populations
Adopté par le Conseil des ministres en sa session extraordinaire du mercredi 16 mars 2015, et lancé officiellement à Bobo-Dioulasso par SEM le Premier Ministre le 28 avril dernier, le Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition(PSUT), se dessine progressivement et affiche ses ambitions.
Le conseil de ministres en sa séance du 20 mai 2015, a adopté un rapport présenté par le Ministre de l’Economie et des Finances, relatif à la conclusion de marchés pour la réalisation d’infrastructures éducatives et sanitaires équipées, de logements et de forages dans les treize régions du Burkina Faso. Ces attributions de marchés marquent l’amorce de la phase active du Programme Socioéconomique d’Urgence de la Transition(PSUT).
En prélude à ces attributions de marchés, le comité technique de suivi, qui est l’un des organes clés du PSUT, et dont la mission consiste entre autres, à l’examen et la validation des projets à réaliser, et à la proposition d’allocation des ressources du programme, s’est réuni le 22 avril passé avec pour objet : l’examen et la validation du choix des sites de construction des complexes scolaires et des CSPS.
Face à l’immensité des besoins que dégagent les cartes scolaires et sanitaires, la décision qui était à prendre devait tenir compte du caractère urgent des projets à réaliser, mais aussi du souci d’étendre les réalisations à toutes les régions du Burkina.
Sur cette base donc, le Comité technique de suivi, qui est composé des Directeurs généraux des études et des statistiques sectorielles des Ministères, et des responsables des fonds nationaux concernés, a procédé à la validation du choix des sites devant abriter les infrastructures, et décidé du lancement de la construction des infrastructures.
Il sera ainsi réalisé 75 complexes scolaires composé chacun de 03 salles de classes, 01 magasin, 01 bureau de maître, 03 blocs latrine de 4 postes, 01 logement d’enseignant, 05 bâtiments abritant une cuisine et une latrine ; 02 amphithéâtres équipés de 1.500 places chacun, à Koudougou et à Bobo-Dioulasso et 01 technopole pédagogique équipé, à l’université d’Ouagadougou.
37 infrastructures sanitaires composées de 24 CSPS complets, 12 compléments d’infrastructures, et d’1 dépôt pharmaceutique verront également le jour. Notons qu’un CSPS complet comprend : 01 dispensaire et une latrine douche, 01 maternité et une latrine douche, 01 dépôt MEG, 03 logements pour infirmiers équipés chacun d’une cuisine et d’une latrine. Un complément d’infrastructures étant constitué de logements, d’un dispensaire plus logements, ou d’une maternité plus logements.
Des critères du choix des sites à réaliser
Le choix des sites à réaliser découle des priorités dégagées à partir des cartes éducative et sanitaire de notre pays.
Au niveau du MENA, il a été relevé que notre pays comptabilise toujours à ce jour, environ mille écoles sous paillotes. Aussi, les priorités d’investissement infrastructurel, sont discutées au préalable avec les communautés à la base, et celles retenues consensuellement sont consignées dans un arrêté ministériel, lequel arrêté sert de référence.
Au niveau du Ministère de la Santé, l’objectif au niveau national est de réduire le rayon d’action de 7km à 5km entre les centres de santé.
Au niveau du MESS, les besoins étaient déjà répertoriés. Restait l’urgence à augmenter la capacité d’accueil et à améliorer les équipements pédagogiques de nos universités.
Des attentes des plus hautes autorités vis-à-vis des prestataires
Le conseil de ministres du 20 mai 2015, tout en attribuant les marchés a aussi signifié combien la réalisation des chantiers dans les délais et dans les normes requises, lui tenait à cœur. C’est pourquoi dès le vendredi 22 mai 2015, une rencontre présidée par le Directeur de cabinet du Premier ministre, Monsieur Job OUEDRAOGO, permettait d’échanger avec l’ensemble des prestataires attributaires des marchés du PSUT sur les attentes des plus hautes autorités. C’est au travers d’un discours franc et direct, que les attributaires ont été invités à exécuter les ouvrages avec professionnalisme dans les délais requis.
En outre, il leur a été signifié qu’aucun retard ne sera toléré, et que l’Etat à son tour jouera sa partition pour les décaissements nécessaires. Les attributaires ont salué cette initiative du gouvernement de transition qui selon eux, rompt d’avec les pratiques du passé, car disent-ils, « c’est la 1ère fois depuis au moins 20 ans, que l’Etat donne des marchés à un si grand nombre de prestataires, ce qui est une réelle opportunité d’amélioration de leurs chiffres d’affaires et une large source de création d’emplois ».
Le conseil de ministres en sa séance du 20 mai 2015, a adopté un rapport présenté par le Ministre de l’Economie et des Finances, relatif à la conclusion de marchés pour la réalisation d’infrastructures éducatives et sanitaires équipées, de logements et de forages dans les treize régions du Burkina Faso. Ces attributions de marchés marquent l’amorce de la phase active du Programme Socioéconomique d’Urgence de la Transition(PSUT).
En prélude à ces attributions de marchés, le comité technique de suivi, qui est l’un des organes clés du PSUT, et dont la mission consiste entre autres, à l’examen et la validation des projets à réaliser, et à la proposition d’allocation des ressources du programme, s’est réuni le 22 avril passé avec pour objet : l’examen et la validation du choix des sites de construction des complexes scolaires et des CSPS.
Face à l’immensité des besoins que dégagent les cartes scolaires et sanitaires, la décision qui était à prendre devait tenir compte du caractère urgent des projets à réaliser, mais aussi du souci d’étendre les réalisations à toutes les régions du Burkina.
Sur cette base donc, le Comité technique de suivi, qui est composé des Directeurs généraux des études et des statistiques sectorielles des Ministères, et des responsables des fonds nationaux concernés, a procédé à la validation du choix des sites devant abriter les infrastructures, et décidé du lancement de la construction des infrastructures.
Il sera ainsi réalisé 75 complexes scolaires composé chacun de 03 salles de classes, 01 magasin, 01 bureau de maître, 03 blocs latrine de 4 postes, 01 logement d’enseignant, 05 bâtiments abritant une cuisine et une latrine ; 02 amphithéâtres équipés de 1.500 places chacun, à Koudougou et à Bobo-Dioulasso et 01 technopole pédagogique équipé, à l’université d’Ouagadougou.
37 infrastructures sanitaires composées de 24 CSPS complets, 12 compléments d’infrastructures, et d’1 dépôt pharmaceutique verront également le jour. Notons qu’un CSPS complet comprend : 01 dispensaire et une latrine douche, 01 maternité et une latrine douche, 01 dépôt MEG, 03 logements pour infirmiers équipés chacun d’une cuisine et d’une latrine. Un complément d’infrastructures étant constitué de logements, d’un dispensaire plus logements, ou d’une maternité plus logements.
Des critères du choix des sites à réaliser
Le choix des sites à réaliser découle des priorités dégagées à partir des cartes éducative et sanitaire de notre pays.
Au niveau du MENA, il a été relevé que notre pays comptabilise toujours à ce jour, environ mille écoles sous paillotes. Aussi, les priorités d’investissement infrastructurel, sont discutées au préalable avec les communautés à la base, et celles retenues consensuellement sont consignées dans un arrêté ministériel, lequel arrêté sert de référence.
Au niveau du Ministère de la Santé, l’objectif au niveau national est de réduire le rayon d’action de 7km à 5km entre les centres de santé.
Au niveau du MESS, les besoins étaient déjà répertoriés. Restait l’urgence à augmenter la capacité d’accueil et à améliorer les équipements pédagogiques de nos universités.
Des attentes des plus hautes autorités vis-à-vis des prestataires
Le conseil de ministres du 20 mai 2015, tout en attribuant les marchés a aussi signifié combien la réalisation des chantiers dans les délais et dans les normes requises, lui tenait à cœur. C’est pourquoi dès le vendredi 22 mai 2015, une rencontre présidée par le Directeur de cabinet du Premier ministre, Monsieur Job OUEDRAOGO, permettait d’échanger avec l’ensemble des prestataires attributaires des marchés du PSUT sur les attentes des plus hautes autorités. C’est au travers d’un discours franc et direct, que les attributaires ont été invités à exécuter les ouvrages avec professionnalisme dans les délais requis. En outre, il leur a été signifié qu’aucun retard ne sera toléré, et que l’Etat à son tour jouera sa partition pour les décaissements nécessaires.
Les attributaires ont salué cette initiative du gouvernement de transition qui selon eux, rompt d’avec les pratiques du passé, car disent-ils, « c’est la 1ère fois depuis au moins 20 ans, que l’Etat donne des marchés à un si grand nombre de prestataires, ce qui est une réelle opportunité d’amélioration de leurs chiffres d’affaires et une large source de création d’emplois ».
Vos commentaires
1. Le 25 mai 2015 à 11:58, par wend yam En réponse à : Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition : Des solutions aux préoccupations socio-économiques des populations
la transition à ma connaissance n’a pas présenté un programme au peuple burkinabé. il ,convient que l’on évite de faire de la propagande. comment une transition avec les caisses de l’état qui sont vide, et la sonabel (qui ne finit d’énerver la population) avec ses délestages peut elle trouver subitement des moyens pour financer un quelconque programme d’urgence si ce n’est qu’une gabegie qui ne dit pas son nom
2. Le 25 mai 2015 à 16:00 En réponse à : Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition : Des solutions aux préoccupations socio-économiques des populations
je veux juste savoir si le même le gars qui a dirigé la CARFO là ou bien quelqu’un d’autre ?
3. Le 25 mai 2015 à 16:40, par M’nif En réponse à : Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition : Des solutions aux préoccupations socio-économiques des populations
Bon courage pour la conduite de ce programme. J’espère qu’avant la fin de l’année, le taux de décaissement sera bien plus que ces projets de la Banque Mondiale. Eh mon cher. Faut pas que le MEF se fâche encore dè !!
4. Le 26 mai 2015 à 03:59, par sidbale En réponse à : Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition : Des solutions aux préoccupations socio-économiques des populations
Quelles procédures ont été utilisées pour l’attribution des marchés ? Les infrastructures scolaires et sanitaires ne faisaient elles pas l’objet de marchés annuellement par les communes et les départements ministériels concernés pour qu’on dise que c’est la première fois qu’un gouvernement a lancé autant de réalisations en 20 ans ?
5. Le 26 mai 2015 à 08:41, par david En réponse à : Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition : Des solutions aux préoccupations socio-économiques des populations
du courage a mr SAWADOGO tel qu’il est ; travailleur ; rigoureux nous savons qu’il reussira
6. Le 26 mai 2015 à 10:37, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition : Des solutions aux préoccupations socio-économiques des populations
Internaute N°2, c’est bel et bien lui. Il s’appelle SAWADOGO Olivier et il a fait du très bon travail à la CARFO qu’il a révolutionné à plusieurs niveaux. Pour moi j’ai trouvé que ce fut vraiment une erreur monumentale de la part de ZIDA et sa clique de l’enlever de la CARFO !!! En tout cas celle qui l’a remplacé ne fera pas mieux que lui sinon détruire ce qu’il a construit car c’est très difficile de remplacer un tel type même s’il n’est pas Blaise COMPAORÉ pour mourrir à son poste (au pouvoir).
Par Kôrô Yamyélé
7. Le 26 mai 2015 à 19:27, par M’nif, En réponse à : Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition : Des solutions aux préoccupations socio-économiques des populations
Ce monsieur est intelligent, travailleur, plein d’humilité et ayant un fond moral exemplaire.
Du reste, il doit avoir de la hauteur fasse à ces rapaces et requins. Olivier, il faut travailler et nous sortir de bons résultats dans les délais. Confiance.
Aya madame,
On dit qu’il est difficile de remplacer un bon chef. Il faut bien attacher ton pagne pour faire mieux que ce Olivier là ! Oh ! pas de panique madame ! entoures toi de bons et loyaux techniciens et tu vas réussir comme lui.. Par exemple, il faut trouver une formule pour éviter que les octogénaires viennent même accompagner s’il y a encore quelqu’un d’honnête auprès d’eux de se déplacer pour signer les cartons. Pour éviter çà. Tu leur demandes leur domicile fixe, de toute façon l’adressage est là pour guider tes équipes que tu vas mettre en place. Ces équipes vont passer pour faire signer tes papiers ou cartons là et tu n’oublies pas de leur donner quelques francs pour remettre aux retraités pour leur cola ou leur tabac. Si tu fais comme çà, il vont te bénir et tu vas réussir comme Olivier. Bonne chance Madame.
8. Le 26 mai 2015 à 20:31, par Danton En réponse à : Remettre Olivier Sawadogo à la CARFO
Je n’ai jamais compris pourquoi ce Monsieur a été débarqué de la direction de la CARFO. Ecoutez, 2016 n’est plus loin et nous le vrai peuple qui avons combattu Blaise Compaoré depuis 1987, nous allons prendre action de la plus correcte des manières qui soit. Que Dieu veille sur le Burkina Faso !