LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition : Des solutions aux préoccupations socio-économiques des populations

Publié le lundi 25 mai 2015 à 10h55min

PARTAGER :                          
Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition : Des solutions aux préoccupations socio-économiques des populations

Adopté par le Conseil des ministres en sa session extraordinaire du mercredi 16 mars 2015, et lancé officiellement à Bobo-Dioulasso par SEM le Premier Ministre le 28 avril dernier, le Programme Socio-économique d’Urgence de la Transition(PSUT), se dessine progressivement et affiche ses ambitions.

Le conseil de ministres en sa séance du 20 mai 2015, a adopté un rapport présenté par le Ministre de l’Economie et des Finances, relatif à la conclusion de marchés pour la réalisation d’infrastructures éducatives et sanitaires équipées, de logements et de forages dans les treize régions du Burkina Faso. Ces attributions de marchés marquent l’amorce de la phase active du Programme Socioéconomique d’Urgence de la Transition(PSUT).

En prélude à ces attributions de marchés, le comité technique de suivi, qui est l’un des organes clés du PSUT, et dont la mission consiste entre autres, à l’examen et la validation des projets à réaliser, et à la proposition d’allocation des ressources du programme, s’est réuni le 22 avril passé avec pour objet : l’examen et la validation du choix des sites de construction des complexes scolaires et des CSPS.

Face à l’immensité des besoins que dégagent les cartes scolaires et sanitaires, la décision qui était à prendre devait tenir compte du caractère urgent des projets à réaliser, mais aussi du souci d’étendre les réalisations à toutes les régions du Burkina.

Sur cette base donc, le Comité technique de suivi, qui est composé des Directeurs généraux des études et des statistiques sectorielles des Ministères, et des responsables des fonds nationaux concernés, a procédé à la validation du choix des sites devant abriter les infrastructures, et décidé du lancement de la construction des infrastructures.

Il sera ainsi réalisé 75 complexes scolaires composé chacun de 03 salles de classes, 01 magasin, 01 bureau de maître, 03 blocs latrine de 4 postes, 01 logement d’enseignant, 05 bâtiments abritant une cuisine et une latrine ; 02 amphithéâtres équipés de 1.500 places chacun, à Koudougou et à Bobo-Dioulasso et 01 technopole pédagogique équipé, à l’université d’Ouagadougou.

37 infrastructures sanitaires composées de 24 CSPS complets, 12 compléments d’infrastructures, et d’1 dépôt pharmaceutique verront également le jour. Notons qu’un CSPS complet comprend : 01 dispensaire et une latrine douche, 01 maternité et une latrine douche, 01 dépôt MEG, 03 logements pour infirmiers équipés chacun d’une cuisine et d’une latrine. Un complément d’infrastructures étant constitué de logements, d’un dispensaire plus logements, ou d’une maternité plus logements.

Des critères du choix des sites à réaliser

Le choix des sites à réaliser découle des priorités dégagées à partir des cartes éducative et sanitaire de notre pays.

Au niveau du MENA, il a été relevé que notre pays comptabilise toujours à ce jour, environ mille écoles sous paillotes. Aussi, les priorités d’investissement infrastructurel, sont discutées au préalable avec les communautés à la base, et celles retenues consensuellement sont consignées dans un arrêté ministériel, lequel arrêté sert de référence.

Au niveau du Ministère de la Santé, l’objectif au niveau national est de réduire le rayon d’action de 7km à 5km entre les centres de santé.

Au niveau du MESS, les besoins étaient déjà répertoriés. Restait l’urgence à augmenter la capacité d’accueil et à améliorer les équipements pédagogiques de nos universités.

Des attentes des plus hautes autorités vis-à-vis des prestataires

Le conseil de ministres du 20 mai 2015, tout en attribuant les marchés a aussi signifié combien la réalisation des chantiers dans les délais et dans les normes requises, lui tenait à cœur. C’est pourquoi dès le vendredi 22 mai 2015, une rencontre présidée par le Directeur de cabinet du Premier ministre, Monsieur Job OUEDRAOGO, permettait d’échanger avec l’ensemble des prestataires attributaires des marchés du PSUT sur les attentes des plus hautes autorités. C’est au travers d’un discours franc et direct, que les attributaires ont été invités à exécuter les ouvrages avec professionnalisme dans les délais requis.

En outre, il leur a été signifié qu’aucun retard ne sera toléré, et que l’Etat à son tour jouera sa partition pour les décaissements nécessaires. Les attributaires ont salué cette initiative du gouvernement de transition qui selon eux, rompt d’avec les pratiques du passé, car disent-ils, « c’est la 1ère fois depuis au moins 20 ans, que l’Etat donne des marchés à un si grand nombre de prestataires, ce qui est une réelle opportunité d’amélioration de leurs chiffres d’affaires et une large source de création d’emplois ».

Le conseil de ministres en sa séance du 20 mai 2015, a adopté un rapport présenté par le Ministre de l’Economie et des Finances, relatif à la conclusion de marchés pour la réalisation d’infrastructures éducatives et sanitaires équipées, de logements et de forages dans les treize régions du Burkina Faso. Ces attributions de marchés marquent l’amorce de la phase active du Programme Socioéconomique d’Urgence de la Transition(PSUT).

En prélude à ces attributions de marchés, le comité technique de suivi, qui est l’un des organes clés du PSUT, et dont la mission consiste entre autres, à l’examen et la validation des projets à réaliser, et à la proposition d’allocation des ressources du programme, s’est réuni le 22 avril passé avec pour objet : l’examen et la validation du choix des sites de construction des complexes scolaires et des CSPS.

Face à l’immensité des besoins que dégagent les cartes scolaires et sanitaires, la décision qui était à prendre devait tenir compte du caractère urgent des projets à réaliser, mais aussi du souci d’étendre les réalisations à toutes les régions du Burkina.

Sur cette base donc, le Comité technique de suivi, qui est composé des Directeurs généraux des études et des statistiques sectorielles des Ministères, et des responsables des fonds nationaux concernés, a procédé à la validation du choix des sites devant abriter les infrastructures, et décidé du lancement de la construction des infrastructures.

Il sera ainsi réalisé 75 complexes scolaires composé chacun de 03 salles de classes, 01 magasin, 01 bureau de maître, 03 blocs latrine de 4 postes, 01 logement d’enseignant, 05 bâtiments abritant une cuisine et une latrine ; 02 amphithéâtres équipés de 1.500 places chacun, à Koudougou et à Bobo-Dioulasso et 01 technopole pédagogique équipé, à l’université d’Ouagadougou.

37 infrastructures sanitaires composées de 24 CSPS complets, 12 compléments d’infrastructures, et d’1 dépôt pharmaceutique verront également le jour. Notons qu’un CSPS complet comprend : 01 dispensaire et une latrine douche, 01 maternité et une latrine douche, 01 dépôt MEG, 03 logements pour infirmiers équipés chacun d’une cuisine et d’une latrine. Un complément d’infrastructures étant constitué de logements, d’un dispensaire plus logements, ou d’une maternité plus logements.

Des critères du choix des sites à réaliser

Le choix des sites à réaliser découle des priorités dégagées à partir des cartes éducative et sanitaire de notre pays.

Au niveau du MENA, il a été relevé que notre pays comptabilise toujours à ce jour, environ mille écoles sous paillotes. Aussi, les priorités d’investissement infrastructurel, sont discutées au préalable avec les communautés à la base, et celles retenues consensuellement sont consignées dans un arrêté ministériel, lequel arrêté sert de référence.

Au niveau du Ministère de la Santé, l’objectif au niveau national est de réduire le rayon d’action de 7km à 5km entre les centres de santé.

Au niveau du MESS, les besoins étaient déjà répertoriés. Restait l’urgence à augmenter la capacité d’accueil et à améliorer les équipements pédagogiques de nos universités.

Des attentes des plus hautes autorités vis-à-vis des prestataires

Le conseil de ministres du 20 mai 2015, tout en attribuant les marchés a aussi signifié combien la réalisation des chantiers dans les délais et dans les normes requises, lui tenait à cœur. C’est pourquoi dès le vendredi 22 mai 2015, une rencontre présidée par le Directeur de cabinet du Premier ministre, Monsieur Job OUEDRAOGO, permettait d’échanger avec l’ensemble des prestataires attributaires des marchés du PSUT sur les attentes des plus hautes autorités. C’est au travers d’un discours franc et direct, que les attributaires ont été invités à exécuter les ouvrages avec professionnalisme dans les délais requis. En outre, il leur a été signifié qu’aucun retard ne sera toléré, et que l’Etat à son tour jouera sa partition pour les décaissements nécessaires.

Les attributaires ont salué cette initiative du gouvernement de transition qui selon eux, rompt d’avec les pratiques du passé, car disent-ils, « c’est la 1ère fois depuis au moins 20 ans, que l’Etat donne des marchés à un si grand nombre de prestataires, ce qui est une réelle opportunité d’amélioration de leurs chiffres d’affaires et une large source de création d’emplois ».

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique