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Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

Publié le dimanche 17 mai 2015 à 23h07min

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Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

Le centre culturel burkinabè devenu l’Institut Burkinabè risque de complétement « fermer boutique » si rien n’est fait. Un espace pourtant prisé par des élèves abonnés à la bibliothèque mais aussi par des artistes pour des créations de spectacles. Ouvert en 2010, le centre n’aura vécu que 5 ans, faute de moyens financiers. Les sollicitations de soutiens auprès des autorités en charge de la culture n’ont malheureusement pas été fructifiantes. Georges Kaboré, initiateur du centre, vadrouille aujourd’hui avec la bibliothèque sur un vélo dans les rues de Ouagadougou et environnants. Rencontre !

Lefaso.net : Présentez à nos lecteurs le centre culturel burkinabè devenu Institut Burkinabè ?

Le centre culturel burkinabé qui est devenu depuis janvier 2015 l’Institut burkinabé pour marquer son côté pluridisciplinaire (culture, éducation, sciences, recherche), est un espace dédié aux artistes. C’est aussi dédié à ceux qui ont soif d’apprendre. A toux ceux qui veulent valoriser la culture et la connaissance du Burkina Faso.
L’institut dispose d’une médiathèque, d’un espace d’études et de devoirs pour les écoliers. C’est aussi un cadre pour les étudiants des recherches, des chercheurs, des particuliers. A l’IF, il y a des cadres d’expositions et de créations ouverts aux artistes et artisans avec en sus un espace scénique pour des concerts, du théâtre, des danseurs etc.

Lefaso.net : D’où est venu cette initiative de création d’un centre culturel à la burkinabè ?
En 2010 j’ai voulu créer le premier centre dédié à la culture burkinabé et à l’éducation. Le but est de valoriser la création et les savoir-faire burkinabè tout en aidant les jeunes talents et créateurs à promouvoir leurs activités. Avec l’espoir que cela fera tache d’huile dans d’autres capitales de la région.

Lefaso.net : Quelles sont les activités qui se mènent dans le Centre.

En plus des prêts de documents, de livres, de DVD, de magazines, etc….à la médiathèque, nous avons aussi l’aide aux études, le soutien aux initiatives scientifiques comme le partage de mémoire. L’institut Burkinabè, c’est aussi des concerts, des spectacles, des expositions, des festivals…

Quelle était la fréquence des mouvements à l’Institut ?
Au quotidien, c’est environ une centaine de personnes qui viennent à l’institut pour leurs créations, pour la médiathèque ou pour leurs devoirs et leurs études…

Il y a aussi l’Institut français, qu’est-ce qui faisait la différence entre le CCB et ce centre culturel français ?

L’IF est le même concept que l’IB. Sauf que l’Institut français ne valorise que la culture française et francophone. Ils soutiennent, certes, les créations locales. Alors qu’à l’IB, c’est un ensemble de valorisation de la culture burkinabè. Bien d’autres activités se tiennent mais l’essence même est de promouvoir tout ce qui est local. Leur différence se situe à ce niveau. L’IB ne peut alors pas se comparé à l’IF qui est financé par l’Etat français et dispose de moyens importants comme tous les IF du monde.

Quelle étaient vos relations ?
Nos relations sont très bonnes. Je m’y rends personnellement souvent pour suivre leurs activités. Je fais la promotion de leurs activités à l’IB et ils font la promotion de l’IB. Vice-versa. La directrice actuelle tout comme le directeur de l’Institut de Bobo sont déjà venus à l’IB pour se rendre compte de la réalité du lieu.

L’IB, depuis un certain moment travers d’énormes difficultés ? Qu’est-ce qui ne vas pas exactement ?

Techniquement et financièrement, c’est très difficile. J’ai investi pendant 5 ans dans le centre sans aide importante des institutions ou de fondations. Ce n’est que ma bonne volonté et celle de mes proches qui m’ont permis de tenir 5 ans. On le sait, les activités d’éducation et de culture ne sont pas juteuses. Elles ne rapportent pas de l’argent. C’est dire que nous n’avons d’entrée d’argent dans les caisses.
Aujourd’hui, en plus du loyer, tous les mois il faut pouvoir couvrir les frais de fonctionnement quotidien, le salaire du personnel, les frais d’activités etc... C’est ça qui n’est plus possible. J’ai fait l’impasse sur beaucoup d’aspects de ma vie pour l’IB dont ma vie professionnelle mais en vain.

Est-ce que vous avez tentez d’approcher les autorités en charge de la culture ? Et qu’ont-ils dit ?

Depuis trois 3 ans maintenant, j’ai approché les autorités culturelles en particulier le ministère en charge de la Culture et du tourisme. Je leur présente régulièrement des projets, l’état du centre, les besoins techniques et financiers. "Nous n’avons pas d’argent" pour soutenir votre action même si elle est très louable ». Voici la chanson ou du moins la réponse qu’on me donne à tout moment.

Le Centre a dû fermer les portes. Y’a-t ’il de l’espoir qu’ils les rouvrent un jour ?
L’IB ne pourra rouvrir que si les autorités prennent leur responsabilité en nous aidant ne serait-ce qu’avec des moyens modestes. J’estime qu’il ne faut pas laisser la situation en l’état. C’est une question d’intérêt national de promouvoir notre culture pour nos populations, pour les étrangers, les touristes. C’est pourquoi, je pense que c’est dans l’intérêt de l’Etat ou de la Mairie d’investir dans un lieu pareil.

Qu’est-ce qu’on peut néanmoins retenir des 5 ans d’existence de ce centre ?
En 5 ans, c’est une multitude de spectacles, d’expositions, un soutien aux artistes dans leurs créations et leurs arts et même parfois dans leur vie personnelle. Un soutien aux écoliers et aux étudiants. C’est aussi des projets d’échanges avec des écoles ou des centres de formations à l’étranger. Nous en avons comme exemple les correspondances en dessins qui s’étaient mises en place avec la Belgique. C’est en fin, une vie en symbiose entre habitant du quartier avec des actes citoyens tels que le nettoyage des rues etc.

Etes-vous aujourd’hui, malgré tout, animé d’un sentiment de fier ?
Pour toutes ces raisons, je suis très fier de la pierre que j’ai posé et que je continuerai de poser pour le rayonnement de la culture et de l’éducation au Burkina.

Si vous aviez un message. Ce serait lequel ?
Qu’il est nécessaire d’être uni et agir tous ensemble. Je pense aussi que la promotion de la culture et de l’éducation est d’une importance. Ces deux valeurs doivent être portés hautes par tout le monde. Que l’on soit politiques, artistes, entrepreneur, etc.

Interview réalisée par Bassératou KINDO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 18 mai 2015 à 09:20 En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    Je pense quand même que l’institut burkinabè ne faisait pas beaucoup de publicités pour se faire connaître. Un grand moyen pour péreniser cette oeuvre aurait été de le valoriser à l’échelle nationale afin d’y créer un engouement chez les populations locales. Les projections de films burkinabè reconnus ou célèbres ou les grands spectacles auraient créé une affluence que l’institut serait une référence au Faso. Mais hélas...

  • Le 18 mai 2015 à 14:49, par sirot martine En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    rouvrir ce centre il en va de la nature des instituts et d’intéret s nationaux et de tourisme surtout ;

  • Le 18 mai 2015 à 14:54, par Akilignouma En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    Une si belle initiative mérite d’être soutenu. C’est vraiment domage de voir que centre se meurt par manque de moyen. Les autorités culturelles devraient se pencher sérieusement sur la question car la culture est l’un des leviers les plus imprtants à actionner pour réhabiliter et relancer l’économie tout en produisant du sens.

  • Le 18 mai 2015 à 14:57, par armand bayala En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    Belle initiative a soutenir pour la valorisation de notre culture , soutenons notre culture

  • Le 18 mai 2015 à 16:40, par Burkindi En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    Belle initiative mais hélas, l’état n’y pense même pas. Que vous le voulez ou pas cette initiative donc est rentrée dans l’histoire du Burkina Faso. Quand on parlera de l’Institut Burkinabe on parlera également de ce grand homme de culture " Georges Kabore". Vraiment chapeau à toi champion.

  • Le 18 mai 2015 à 16:48, par tok_sida En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    Cette initiative est très louable. Mais comme le dit l’autre, "qui veut aller loin, ménage sa monture". Les attentes des privés vis-à-vis de la culture sont énormes et les moyens octroyés à ce Ministère sont très maigres. Passer d’un Centre à un Institut signifie aussi avoir les moyens de sa politique et non agir par mimétisme. Même si je souhaite que le Ministère de la Culture soutienne encore plus les acteurs, je pense qu’il leur faut faire preuve de plus de professionnalisme et apprendre à ne pas attendre toujours que le Ministère leur vienne en aide à tout bout de champ. Comme s’ils créaient "leur chose" et attendent que le Ministère leur donne l’argent pour la faire fonctionner.

  • Le 18 mai 2015 à 17:28, par aubert En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    C’est une catastrophe le Centre Culturel Burkinabé ferme ses portes au bout de 5 ans de fonctionnement et d’investissement de son créateur Georges Kabore qui promouvait l’éducation, la culture, l’expression artistique sous toutes ses formes et qui à permis à beaucoup d’artistes locaux de se faire connaître, à d’autres d’apprendre, de découvrir. Cet institut permettait le déploiement de l’individu en lui offrant un lieu, une scène, un accès à la création à la connaissance. Avec toute sa bonne volonté, Georges se "démerdait depuis 5 ans" D’ailleurs il continu d’aller vers les autres en vélo chargé de livres. Mais faute de subvention d’aide et du désinvestissement des pouvoirs publics qui ont eu raison du centre à l’usure...celui-ci ferme ses portes. Alors si vous avez des conseils ou de l’expérience ou des idées, n’hésitez pas merci.

  • Le 18 mai 2015 à 19:07, par Kouda En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    Pour sauver ce centre qui, à mon humble avis est une très belle initiative, il faudrait que nous Burkinabè faisions preuve d’un peu plus d’originalité, d’imagination et d’initiative au lieu de nous borner à simplement copier ce que les Français font. Le centre culturel français est devenu institut français alors le centre culturel burkinabè devient institut burkinabè sans même que ceux qui ont procédé à ce changement de dénomination ne prennent la peine de se poser ds questions sur le sens d’un institut, les objectifs visés à travers un institut, les moyens à mobiliser pour promouvoir et rendre viable un institut.
    Cette attitude de paresse qui nous amène à copier bêtement sans réfléchir nous conduira toujours à ce genre de résultat.
    Néanmoins, j’espère sincèrement que l’institut burkinabè sera sauvé et qu’il rayonnera pour le plus grand bien de tous. Nous ne pouvons pas faire l’économie de la réflexion et de l’initiative.

  • Le 19 mai 2015 à 08:16, par thanatos En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    A mon avis le ministère devrait vraiment s’impliquer d’avantage pour sauver et préserver ce centre qui est une belle vitrine pour notre pays.
    Il ne faut pas grand chose pour sauver le centr,alors chers autorités reagissez svp !

  • Le 19 mai 2015 à 20:32, par fabienne En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    il est impensable que l’institut ferme ses portes !!

    il faut vous unir pour qu’il puisse à nouveau accueillir un grand nombre de personnes et plus particulièrement, les enfants !

  • Le 19 mai 2015 à 20:43, par SouTsunama En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    Comment est ce possible de laisser un lieu si magique s’éteindre ???? Dites moi que je rêve ??? . L’Institut Burkinabè, lieu incontournable pour les artistes, les touristes, les écoliers et étudiants en soif de culture. Ce lieu avait réussi a préserver la culture Burkinabè, cette richesse fondamentale du Pays, mais aussi à apporter des moments de bonheur, de partage, d’échange, et de dépassement de soi à travers la musique, la lecture ; l’expression artistique. Chères autorités, je vous en prie, réagissez et faites un geste pour maintenir en vie l’Institut Burkinabé !

  • Le 20 mai 2015 à 13:12, par Oued En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    Quelle belle initiative, quelle formidable volonté de la part des 2 co-fondateurs que de créer ce centre il y a 5 ans !
    Malheureusement, quand le directeur actuel s’avère être un arnaqueur, un usurpateur, un menteur, un manipulateur, d’un voleur, d’un incompétent… comment ce centre culturel peut-il fonctionner correctement ??! Posons-nous la bonne question : pourquoi le ministère ne le soutient pas ? Peut-être tout simplement parce qu’il connait ce minable personnage et ses malversations !! Le ministère ne peut raisonnablement pas s’investir au risque de devenir complice de ses arnaques !!!
    Ouvrons les yeux… Le centre n’est qu’une façade lui permettant de soutirer de l’argent aux personnes de bonnes volontés. En 5 ans, il a brassé des millions et des millions… qu’en a t-il fait ?? Nombreuses ont été les personnes (des étrangers et des femmes blanches en particulier) à le soutenir financièrement, à promouvoir le centre… qu’en est-il aujourd’hui ?
    Un espace scénique qui n’est autre qu’une vulgaire dalle de béton. Aucun matériel digne de ce nom pour faire du bon son. Des initiatives telles « Mémoire partagées » ou « La Culture au bout des doigts » qui n’aboutissent jamais et sont juste créées pour appâter… Le matos offert est revendu, l’argent donné est dilapidé dans des notes faramineuses de brakina … Ce faux type est un narcissique qui se plaint tout le temps…
    Seule la médiathèque est opérationnelle. L’espace étude est animée par les étudiants eux même. Demandez à ce monsieur de vous parler littérature, philosophie, poésie… ah ah ah !!! ou d’écrire 10 lignes sans fautes d’orthographe… il est inculte en la matière !!!
    Soyons sérieux, objectif et sincère un instant, l’IB mérite de ré-ouvrir mais pas avec un escroc, de surcroît incompétent, à sa tête. L’image de notre pays et des burkinabè y est en jeu.

  • Le 20 mai 2015 à 14:37 En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    faut faire signe a la reprise !

  • Le 20 mai 2015 à 18:12, par Akilignouma En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    Oued toi qui est si intègre et honnête qu’à tu fait ou que fait tu pour l’émergence de ton pays ? Et comment sait tu qu’il dépense autant d’argent dans la Brakina si tu ne fait pas partie des vautours qui gravitent autour de ce brave homme. Ces même vatours qui ne manque pas une occasion pour lui planter un couteau dans le dos et ce sous le couvert de l’anonymat. Si tu etait vraiment pour le developpement de ce pays tu chercherai à connaître l’homme et son combat pour lui faire des critiques contructives. C’est facile de rester dans l’ombre pour cracher son venin... Un homme politique de ce pays a bien su qualifier les burkinabès de jaloux et de méchants.Force est de constater que notre pays ressemble de plus en plus à un panier de crabes : quand quelqu’un essai de s’en sortir tous ceux restés en bas le ramène vers le bas de toute leur force. Sache que la bave du crapeau n’atteint pas la blanche colombe...

  • Le 20 mai 2015 à 18:22, par Steph En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    le fondateur du centre n’a jamais manqué de détermination et de sérieux pour mener les activités, le bilan des 5 ans et la reconnaissance est bien là, n’en déplaise aux détracteurs et surtout à une aigrie qui n’a pas pu se faire une place au soleil sur le compte du centre

  • Le 21 mai 2015 à 00:32, par Hyacinthe Roland Congo En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    Oued ???? Ou H.M. Tu te reconnaitras de toute façon.Qu’as-tu fais pour ton pays ? Pourquoi venir en Afrique si ce n’est pas profiter des gens comme Georges Kabore soit disant investir ? Ton image a ete sali dans ton pays et aucune stucture culturelle ne veut recevoir ton financement. Tout le monde connait ton histoire. On t’a vu au Centre ici a ouaga et tu n’as aucune lecon a donner a qui que ce soit. Simplement une aigrie et une deçue n’est-ce pas ? Je pense que c’est mieux de te ranger sinon je ferai en sorte qu’il y ai un autre article te concernant. A bon entendeur salut !

  • Le 27 mai 2015 à 10:09, par Georges Kabore En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    Pour répondre à la personne qui pense que nous sommes passé de CCB à IB comme le centre culturel français, rien a voir
    Après cinq années d’existence, le Centre culturel burkinabé bien connu au Burkina et à travers le monde sous le nom de CCB n’est plus un lieu à vocation uniquement culturelle. En plus de la promotion des arts, de la diffusion de spectacles et du soutien à la création artistique, le CCB s’est aussi considérablement développé, ces cinq dernières années, comme un centre éducatif et de formation de premier plan (médiathèque composée de 8.000 ouvrages, centre d’études, aide aux devoirs et à la préparation aux concours) et un centre de recherche et de ressources (« Mémoires en partage » , Point jeunes info ….. ).
    C’est donc pour prendre en compte l’ensemble de ses disciplines et de ses domaines d’intervention que l’appellation « Institut » convient mieux aujourd’hui que l’appellation « centre culturel » trop restrictive et qui ne correspond plus à tous les enjeux du lieu.

    Avec cette nouvelle appellation l’Institut burkinabé sera aussi le lieu de tous les Burkinabè et plus attaché au nom de son fondateur, Georges Kaboré. Après cinq années d’existence, la nécessité de lier l’initiative lancée à Ouagadougou à une personne n’est plus importante ; au contraire tous les Burkinabè de bonnes volontés sont appelés à s’associer à de tels lieux et les faire vivre à travers le monde. Car avec ce changement de nom, il s’agit aussi de confirmer l’ambition initiale de créer un réseau mondial d’Instituts burkinabé dans plusieurs capitales des cinq continents. Pour partager la culture mais aussi les savoir-faire scientifiques et universitaires du Burkina Faso, l’objectif de créer d’autres Instituts burkinabè dans le monde sera le défi des 5 prochaines années.

  • Le 27 mai 2015 à 10:43, par Georges Kabore En réponse à : Arts et culture : Il faut sauver l’Institut burkinabè !

    Pour répondre a celui qui pense que nous ne devions rien attendre du ministère de la culture sans pour autant se dire que nous sommes entrain de faire quelques taches du ministere. Partout dans le monde la culture est soutenue . Remarque après plus de cinq ans de fonctionnement sur fonds propres sans rien demander et ayant aujourd’hui fait largement ses preuves dans les missions éducatives et culturelles qu’il poursuit, la mise en place d’un partenariat avec le Ministère de la Culture est aujourd’hui vital pour notamment couvrir les importantes charges de fonctionnement du Centre.
    Sans appuis financiers institutionnels et durables, le Centre ne pourra pas poursuivre ses diverses activités si essentielles aux jeunes, aux artistes et aux acteurs éducatifs et culturels de Ouagadougou et d’ailleurs.

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