LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Offre politique pour un Burkina post-transition : Le NDI apporte sa contribution

Publié le samedi 9 mai 2015 à 00h55min

PARTAGER :                          
Offre politique pour un Burkina post-transition : Le NDI apporte sa contribution

Le ‘’National democratic institute’’ (NDI) a organisé un atelier de restitution des résultats d’une étude sur les priorités des citoyens burkinabè pendant et après la Transition. C’était le vendredi 8 mai 2015, à Ouagadougou, en présence d’acteurs politiques, d’acteurs de la société civile, et de bien d’autres acteurs dont le rôle dans la conduite de la vie politique est non-négligeable.

Réalisée par le Centre de suivi et d’analyse citoyens des politiques publiques (CDCAP), la dite étude a été commanditée par le NDI. Une étude qui intervient, précise la Représentante résidente du NDI, Aminata Faye Kassé, dans le cadre d’un « programme qui vise à renforcer la participation efficace des acteurs électoraux dans le processus de l’élection présidentielle ».
Elle s’inscrit, à en croire le président du Conseil d’administration du CDCAP, Siaka Coulibaly, dans « une stratégie de renforcement et d’amélioration qualitative du travail des partis politiques en termes de prise en compte des préoccupations des populations et d’une meilleure offre politique à l’issue des élections à venir ».

Une approche qualitative, et de multiples questions abordées

Elle a été conduite suivant une « approche purement qualitative de recherche ». Une approche qui a été assise sur la réalisation de « focus groups » dans sept régions du pays. Au centre de ces « focus groups », ont été mises des questions relatives entre autres, à la perception du gouvernement de transition et de son action, à l’attitude des citoyens par rapport à l’avenir du pays, aux attentes et aspirations des citoyens vis-à-vis des dirigeants actuels et à venir après les élections, aux préoccupations sectorielles entrant dans le cadre du développement socio-économique (économie, éducation, corruption, justice, santé).
Ont également été abordées, des questions se rapportant à la compréhension et à la perception de la démocratie par les citoyens, à l’évaluation du niveau d’information, de compréhension et d’attentes des citoyens sur les élections à venir, à l’évaluation des intentions d’engagement politique des citoyens, à la perception, connaissance et attentes des citoyens vis-à-vis des partis politiques, aux attentes des citoyens par rapport à la Constitution du pays. En sus, des opinions ont été recueillies sur le rôle et la situation des femmes et des jeunes en politique.

Un outil d’aide à l’élaboration de propositions

Les résultats rappellent, foi de l’Ambassadeur du Royaume de Danemark dans notre pays, aux leaders politiques, que les populations attendent beaucoup d’eux. Relevant au passage que son pays a accordé au ‘’Burkina Faso de Transition’’ un appui financier de l’ordre d’un milliard de FCFA, le diplomate danois a exprimé son invite à l’endroit de « tous les acteurs » de la Transition, à s’inscrire dans le respect des « standards internationaux » de sorte à organiser des élections « inclusives », « libres », « transparentes » et « justes ».
Le « plus important » pour le NDI relativement à ces résultats, dira Mme Kassé, est de s’assurer que « cet outil » aidera « à entamer un travail de fond, dans l’élaboration des propositions dans le cadre de la campagne électorale ». Dans ce sens, les résultats ainsi présentés parviendront aux partis et formations politiques. C’est du moins, la promesse faite par la première responsable de NDI dans notre pays.
A propos, l’un des représentants – à l’atelier - de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), Régis Zougmoré, a émis le vœu de voir le document rendu disponible au profit surtout des partis politiques avant le 3 août prochain, date d’ouverture de la réception des dossiers de candidature aux élections à venir.

L’étude, le début d’un travail intense

A en croire la Représentante résidente de NDI, la présente étude « n’est que le début d’un travail intense ». Déjà, a-t-elle annoncé, « Dans les prochains jours, nous accompagnerons, dans la mesure de nos possibilités, des partis et coalitions dans la formulation de leurs propositions de base ».
Quant au représentant du ministre en charge des libertés publiques, Pierre Bicaba, celui-là même qui a prononcé le discours d’ouverture de l’atelier du jour, avant de préciser que son département porte un « intérêt particulier » aux résultats de la présente étude, il a émis le souhait de voir les partis et formations politiques s’en inspirer pour élaborer leur projet de société.

Fulbert Paré
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 9 mai 2015 à 10:39, par Vérité En réponse à : Offre politique pour un Burkina post-transition : Le NDI apporte sa contribution

    C’est quoi comme article ça ? Sur des rapports du genre, l’article doit donner au moins les 2 ou 3 premières préoccupations prioritaires (haut de l’échelle) et les 2 ou 3 dernières (bas de l’échelle). Si les organisateurs n’ont pas mis à votre disposition le rapport, alors vous refusez d’écrire là-dessus.

    Quand l’ambassadeur parle de standards internationaux, il faut qu’il sache que le Burkina n’est pas l’International. Si ces standards ne collent pas à nos réalités, mentalités et niveau d’instruction, on les mettra de côté. Ils nous ont flatté depuis lgtps avec leurs standards, sachant que les populations, les peuples ne sont pas les mêmes. Sachant que même dans leur pays, il fallu de la rigueur (ce qu’ils appellent souvent à tort dans nos pays dictature), pour discipliner les gens avant de lâcher progressivement.

    J’en fais cas pour que les dirigeants et surtout les populations elles-même en prennent conscience. Nous nous sommes tus et avons laisser assassiner Sankara, qui était sur la bonne voie de RIGUEUR et de TRAVAIL. Les médias occidentaux ont lavage de cerveau aux populations, racontant du n’importe quoi... Aujourd’hui beaucoup se sont rendu compte ce que Sankara était la vrai et bonne chose. Les locaux qui font ses études avec les financiers, ne doivent pas se laisser berner. Il est temps que nous prenions conscience de qui nous sommes (d’une manière sincère) et honnêtement choisir la voie à suivre.

  • Le 9 mai 2015 à 11:29, par Unpatriote En réponse à : Offre politique pour un Burkina post-transition : Le NDI apporte sa contribution

    Bonjour,
    Tout d’abord, je tiens à remercier NDI pour l’initiative. Il faut cependant que nous soyons attentifs sur ce que le peuple a réellement besoin. De fois, certaines études ne sont pas necessaires. Pas besoin d’interroger un vilage (ou une communauté) qui ne dispose pas de centre de santé, d’école ou d’eau potable sur ce qu’il attend du gouvernement. Leur réponse ne surprendra pas. Le peuple a besoin d’actions concrètes.

  • Le 10 mai 2015 à 08:00, par souroukounibalokoh En réponse à : Offre politique pour un Burkina post-transition : Le NDI apporte sa contribution

    Du ridicule, il n’y a t’-il pas d’intellectuels dans les partis politiques à mesure de proposer des projets de sociétés au peuple burkinabé ? Ces soit disants experts connaissent- ils mieux les préoccupations des populations que les dirigeants politiques ? Si les responsables politiques veulent bien le bien être de leurs compatriotes, ils le savent . Ce n’est pas des maux de ventre mais des maux d’yeux. Les responsables politiques et les dirigeants de la transition, savent tous ce qui a fait fuir Blaise et ce que les populations attendent d’eux. L’argent pour cette étude aurait pu servir à autre chose dans l’aide au développement. Que ces soit disants experts venus d’où je ne sais, arrêtent de manipuler les esprits faibles .

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique