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Festival Jazz à Ouaga : Et une « note » pour rendre propre le lycée Zinda Philipe Kaboré !

Publié le mardi 28 avril 2015 à 22h58min

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Festival Jazz à Ouaga : Et une « note » pour rendre propre le lycée Zinda Philipe Kaboré !

Dans le cadre du festival Jazz à Ouaga, les anciens bénéficiaires des programmes américains ont initié une activité dénommée « Une note de Jazz pour la salubrité » au profit du lycée Philipe ZindaKaboré. C’était le mardi 28 avril 2015 à Ouagadougou.

C’est une première qui entend se pérenniser, cette initiative de l’Amicale des bénéficiaires du programme d’échanges culturels entre les USA et le Burkina Faso (ABPEC-BF) de rendre propres des espaces publics. A l’occasion donc du festival Jazz à Ouaga- 23ème édition- placé sous le thème « Musique et Citoyenneté », les anciens des USA ont organisé une soirée de salubrité dénommée « Une note de Jazz pour la salubrité ». Mardi, dès 15heures, ils ont investi le lycée, et ensemble, avec les élèves, les espaces ont été rendus « très » propres en attendant le concert jazz avec le groupe américain « Le Chat Lunatique » et celui burkinabè appelé « Lafi Gang ». Près de 30 minutes de vibration de jazz berçant les élèves. Une découverte pour beaucoup d’entre eux qui écoutaient pour la première fois des sonorités de ce genre musical. « Je suis très content de participer à cette activité. C’est une bonne initiative et nous les encourageons à continuer dans le même sens en faisant profiter d’autres établissements scolaires », confie Stanislas Ouédraogo, élève en classe de Seconde. Présent au lycée, Cornelius Wash du service de Coopération à l’ambassade des USA s’est aussi mis à la tâche. Il dit apprécier cette idée des anciens bénéficiaires des programmes des USA. « Ils se sont inspirés de l’exemple américain et tentent de l’appliquer au Burkina. Ce qui est très bien. Ce sont des efforts à encourager. Je suis particulièrement touché de voir l’engouement et l’intérêt que témoignent les élèves à cette activité », a indiqué Corniluis Wash. Améliorer le cadre de vie des populations, rester en contact entre bénéficiaires, développer un réseautage, encourager le leadership…, sont entre autres initiatives que développent les anciens des programmes des USA. « Lorsque les gens reviennent des programmes, ils veulent toujours garder le contact et il n’y a pas meilleurs moyens de le faire qu’à travers ces genres d’activités », explique Abdoulaye Zoromé du département diplomatique public à l’ambassade des USA au Burkina-Faso. Entre alumin (anciens bénéficiaires), des rencontres sont organisées et l’ambassade n’hésite pas à accompagner ces genres d’initiatives entrant dans le cadre du renforcement des services communautaires bien développés au pays de l’oncle Sam. En un mot comme en mille, l’ambassade des Etats-Unis ne dissimile pas sa joie de participer cette année au festival Jazz à Ouaga. Un festival qui lui importe beaucoup en ce sens qu’ils travaillent aussi à renforcer la culture burkinabè. L’objectif étant aussi, de permettre de faire connaitre les différentes actions de l’ambassade par rapport au volet culturel.

Bassératou KINDO
Lefaso.net

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