Les deux cérémonies étaient placées sous la présidence du haut-commissaire de ladite localité, M. Ousséni Vincent Ouédraogo, et des responsables de Plan-Koupéla avec à leur tête M. Oumarou Koala, directeur de Plan-Kourittenga.

Dans notre pays, l’eau est souvent au cœur des préoccupations des populations. C’est la raison pour laquelle, Plan-Burkina a opté, dans sa quête du mieux-être pour les enfants, de consacrer beaucoup de ressources à la question de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement.

A titre d’exemple, on retient de l’allocution du directeur de Plan-Kourritenga, Oumarou Koala, qu’entre 2000 et 2005, Plan-Koupéla a financé 101 nouveaux forages et réhabilité 40 autres, pour un coût global d’environ 590 millions de nos francs. Pendant la même période, 42 latrines scolaires à cabines multiples et près de 2 500 latrines familiales de plus de 140 millions de francs CFA ont été construites dans les différentes écoles et villages de la province.

La mission de Plan-Burkina

Plan-Burkina, dans le cadre de sa mission, qui est de contribuer à apporter des améliorations durables aux conditions de vie des populations, a toujours inscrit l’approvisionnement en eau et l’hygiène et l’assainissement comme deux volets essentiels pour une amélioration des conditions de vie des enfants et aussi de leur communauté. A preuve, le 22 mars 2005, le haut-commissaire Ousséni Vincent Ouédraogo a été amené à visiter tour à tour les forages Koudmi (Koulbalé et Natinga) et surtout une mini-adduction d’eau potable à Ouenga, desservant le Centre de santé et de promotion social (CSPS) et tout le village.

Ce dernier ouvrage profite à plusieurs villages dont les populations fréquentant le CSPS sont estimées à plus de 19 000 âmes. Le projet réalisé en 1997 aura coûté la bagatelle de 24 493 350 FCFA. Seulement, il y a actuellement problème. Pas que la mini-adduction d’eau ne soit plus fonctionnelle, mais plutôt parce qu’elle doit permettre aux 5 266 habitants de Ouenga de satisfaire leurs besoins en eau potable.

Messieurs de Plan-Burkina, nous osons croire qu’en procédant le 22 mars dernier au lancement de la décennie internationale d’action "L’eau, source de vie", vous prendrez en compte la doléance des populations locales. M. Oumarou Koala ne disait-il pas que cette décennie visait à appeler à davantage d’attention sur les questions de l’eau et à la poursuite de la coopération ?

Pierre Tapsoba
L’Observateur Paalga