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Professionnalisation des émissions interactives : le CSC forme les animateurs de radio de la Boucle du Mouhoun

Publié le mercredi 15 avril 2015 à 17h33min

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Professionnalisation des émissions interactives : le CSC forme les animateurs de radio de la Boucle du Mouhoun

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) organise du 14 au 16 avril 2015 à Dédougou un atelier de formation au profit des animateurs des émissions d’expression directes de la Boucle du Mouhoun. Il s’agit selon la Présidente du CSC, Nathalie Somé de renforcer leurs capacités et de promouvoir la cohésion sociale dans les émissions interactives.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) veut aller au-delà du bâton. En effet, le CSC organise les 14, 15 et 16 avril 2015 à Dédougou un atelier de formation à l’attention des animateurs des émissions interactives. Selon les organisateurs, l’atelier de formation de la Boucle du Mouhoun s’inscrit dans le cadre de l’organisation de la couverture médiatique des élections de 2015. L’atelier vise selon la présidente du CSC, Nathalie Somé à renforcer les capacités des médias de la région de la Boucle du Mouhoun sur les émissions d’expression directes. Durant les 3 jours, les 21 participants auront droit à un panel sur la régulation et l’autorégulation, une communication sur « médias et cohésion sociale » et une autre sur « les manquements aux textes législatifs et réglementaires ». Nathalie Somé a signifié à l’ouverture des travaux que « les évènements des 30 et 31 octobre qui ont ouvert une nouvelle ère dans notre pays ont révélé des excès dans la collecte et le traitement de l’information notamment dans la conduite des émissions interactives ». Et d’indiquer, « à travers ces ateliers, le Conseil supérieur de la communication se propose d’aider à combler ces insuffisances ». De l’avis de la présidente du CSC, aucune technologie n’est bonne ou mauvaise en soi. Tout dépend de l’usage qui en est fait. Ainsi, Nathalie Somé souligne qu’au-delà de l’engouement du public pour les espaces nouveaux de liberté et de démocratisation de la parole, il faut relever des risques de dérapages telles les atteintes aux droits, à l’honneur, à l’ordre public. Face à ces dérapages, « les animateurs doivent opposer une grande technicité et un sens élevé de responsabilité sociale », a-t-elle indiqué. La Présidente du CSC a souhaité « qu’au sortir de ces sessions de formation, nous ayons une presse burkinabè encore plus professionnelle et plus responsable, soucieuse de contribuer efficacement au renforcement de la cohésion sociale ».

Ibrahima TRAORE
Lefaso.net.

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