Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso (UNABF) a été informée de l’agression et de la tentative de meurtre dans l’exercice de ses fonctions, du Préfet du Département de Yondé dans la Province du Koulpelogo, Région du Centre-Est, par un groupe d’individus de ladite localité.
Les faits qui remontent en fin février 2015, sont simplement effroyables. En effet, alors qu’il était en réunion, le préfet a été informé par téléphone, de l’enlèvement d’un homme au marché du village.
Constatant l’indisponibilité des forces de l’ordre à se rendre sur les lieux, il rendit alors compte à sa hiérarchie qui l’instruisit à se rendre sur les lieux pour constater de lui-même les faits. Il s’y rendit, accompagné d’un agent des eaux et forêts alors présent à ladite réunion. A son arrivée, les agresseurs détachèrent l’individu dont ils avaient pris le soin d’étriller copieusement eu égard aux traces de violences physiques sur son corps et attachés les quatre membres comme un animal prêt à être mis à mort.
Dans sa tentative de s’informer de la situation, le Préfet fût pris à parti par un individu qui fonça sur lui avec un sabre. L’autorité l’évita, fut prise en poursuite et rattrapée par les délinquants qui l’agressèrent sauvagement.
Lorsqu’il réussit à s’échapper et à se réfugier dans une cabane plus loin, les agresseurs encerclèrent la cabane avec l’intention de l’incendier. L’intervention in extrémis de deux personnes sauva l’autorité administrative de la mort.
Depuis lors, les agresseurs mènent une vie tranquille dans la localité sans jamais avoir été inquiétés par la Justice malgré la gravité des faits d’agression et tentatives de meurtres sur le préfet, l’agent des eaux et forêts et sur le premier supplicié.
Aussi, l’UNABF par la présente déclaration condamne vigoureusement cette agression barbare et interpelle l’Etat à prendre ses responsabilités pour éviter que le chaos ne s’installe irrémédiablement dans le pays. Cet acte est le dernier en date d’une longue liste d’agressions de représentants de l’Etat dont certaines se sont soldées par la mort ou l’infirmité. A l’occasion de ces furies, les personnels de ces autorités n’en sont pas épargnés. L’on se rappelle qu’en 2011 les agents du Gouvernorat de Koudougou qui ont vu leurs engins incendiés, n’ont jamais été dédommagés, jusqu’à ce jour.
Ces différentes agressions posent indiscutablement la question de la protection des représentants de l’Etat, pourtant dépositaires de l’autorité de l’Etat dans leur ressort territorial respectif, constituant de ce fait les premières cibles en cas de crise. Hormis le Gouverneur, les Hauts-commissaires et les préfets ne bénéficient pas de protection. Ils ne bénéficient pas non plus d’une dotation en arme comme c’est le cas dans bien d’autres pays.
Mais au delà, se pose même la question des capacités organisationnelles et opérationnelles de l’administration territoriale au Burkina Faso. En effet, démantelée sous les périodes d’exception, l’administration territoriale n’a guère fait l’objet de restauration même après le retour au constitutionnalisme en 1991 si bien qu’elle souffre d’une méconnaissance de son rôle par les acteurs notamment les services centraux de l’Etat. Or, il est reconnu que la première caractéristique des Etats en faillite, c’est la faiblesse de leur administration territoriale. Certains pays tels que le Ghana et le Sénégal l’ont compris et ont pris des mesures anticipatrices avec le soutien de la Banque Mondiale pour bâtir une administration territoriale forte. Les différentes crises enregistrées depuis 2008 au Burkina Faso, pourront trouver fort à propos, une réponse institutionnelle à travers notamment la construction d’une administration territoriale forte et républicaine.
En rappel, le rôle du préfet est de plusieurs ordres :
il est représentant de l’Etat dans sa circonscription administrative. A ce titre, il est le dépositaire de l’autorité de l’Etat dans son ressort territorial. Il y exerce donc la souveraineté de l’Etat. Il représente le Chef de l’Etat dont il met en œuvre les attributions définies à l’article 36 de la constitution (assurer l’unité nationale, assurer la permanence et la continuité de l’Etat). Il prend les mesures nécessaires pour assurer la continuité de l’Etat, y compris à travers la suspension des libertés publiques (couvre-feu). En cas d’état d’urgence, il reçoit à cet effet, un transfert de pouvoirs exceptionnels du Chef de l’Etat. Il incarne la dignité nationale dans son ressort territorial, et est soumis à cet effet à une déontologie contraignante dite préfectorale ;
il est chef de circonscription administrative. A ce titre, il est le délégué du gouvernement, représentant direct du premier ministre et de chacun des ministres. Il dirige au nom du premier ministre, les activités des services déconcentrés de l’Etat dans son ressort territorial, afin de leur garantir efficacité et cohérence ;
il est autorité de police administrative générale et spéciale. A ce titre, il représente le ministre en charge de l’administration territoriale. Il est le garant de l’ordre public dans son ressort territorial. Il assure a ce titre, la sécurité publique, la salubrité et la tranquillité publiques, le respect des lois et règlements, le bon ordre et la sûreté. Il commande à cet effet, les forces de police administrative de son ressort territorial (gendarmerie, police, eaux et forêts, etc.). D’où l’appellation usuelle de commandant. Aussi-est-il sensé être en service 24h/24, d’où son obligation absolue de résidence. A n’importe quelle heure de la journée comme de la nuit, il est tenu d’intervenir partout sur son ressort territorial pour assurer l’ordre, la sécurité des personnes et des biens ;
il est autorité de défense civile. A ce titre, il assure la protection des populations contre les catastrophes, les fléaux ou les risques, tant en temps de paix qu’en temps de guerre. En temps de guerre, il est tenu d’organiser la résistance dans son ressort territorial pour protéger les populations, interdiction lui étant faite d’abandonner ses populations. D’où sa participation de fait, à la guerre ;
il a la charge des intérêts nationaux dans son ressort territorial. A ce titre, il doit prendre les initiatives nécessaires pour assurer le bonheur des populations et le développement harmonieux de son ressort territorial (aménagement du territoire, solidarité nationale, lutte contre le chômage, approvisionnement, etc.) et assurer un accompagnement et une surveillance des collectivités territoriales.
il est officier de police judiciaire. A ce titre, il constate les crimes et délits liés à la sûreté de l’Etat ;
il est président du tribunal départemental. A ce titre, il rend des jugements en matière d’état des personnes (naissance, mariage, décès…) et en matière civile et commerciale dont la valeur ne dépasse pas 100 000 FCFA. A cet effet, il ne relève pas de l’autorité hiérarchique de l’exécutif, mais du pouvoir judiciaire.
Pourtant, il exécute toutes ces missions dans des conditions de travail très précaires. En effet, la rémission ravalée au quotidien n’efface aucunement les peines endurées dans le silence. Le préjugé salarial suscitant dépit et contrevent empêche le citoyen de croire qu’être promu à une haute fonction administrative appelée « préfet » puisse être source de baisse de revenu pour l’agent public de catégorie A. Les honneurs empilés et la sérénité républicaine affichée au quotidien signifiant pour le citoyen engeance rentière cachent mal la misère de la « moto de fonction » qui ne démarre plus, du fantôme de l’habitat construit en banco en 1960 (sensé être le pied-à-terre du Chef de l’Etat dans la localité) et qui menace ruine à chaque vent ou à chaque première pluie, du sinistre de la préfecture délabrée (pourtant sensée être la maison de l’Etat, siège de l’exercice de la souveraineté étatique), du drame de la préfecture chambre-salon (salon tenant lieu de préfecture et chambre tenant lieu de résidence du préfet) reproduisant un univers insoutenable pour le paysan dont le sentiment d’abandon de sa localité le dispute à ses supplices sur le caractère agonisant de son pays qu’il croyait pourtant capable. Quid, des imprécations du préfet qui au soir de sa carrière, regrette d’avoir passé son temps à dépenser son salaire pour faire fonctionner l’Etat démissionnaire, pour protéger des populations en proie à l’obscurantisme des leurs, pour secourir des indigents oubliés par la république, pour organiser les enterrements des fonctionnaires de son ressort territorial, pour agir partout par sacrifice financier au nom du Chef de l’Etat, et finir dans l’ingratitude et l’oubli d’un Etat qui se contentera de déclarer sur sa tombe le jour venu : « c’était un grand commis de l’Etat ». A la moindre crise, tout le monde s’enfuit (y compris le Chef de l’Etat en 2011) laissant au préfet le rôle de sauver les apparences d’une république souveraine. A ce propos, si on avait supprimé les préfets pour faire plaisir à certaines personnes, aujourd’hui, le Burkina Faso serait dans une situation similaire à la Centrafrique. Le Mali qui avait supprimé ses sous-préfets sur instructions des bailleurs de fonds, avait dû les rétablir six mois après, avec un renforcement exceptionnel de leurs moyens d’action. Mais apparemment c’était déjà trop tard.
Mais jusqu’à quand le préfet au Burkina pourra-t-il continuer à supporter le pays sur ses épaules ? Au prix de mille et un efforts, il essaie encore d’empêcher le fantôme d’entrer dans la maison. Mais le dernier « garde-fantôme » de la république risque de ne plus pouvoir tenir longtemps. Car dans les villes et villages, le chaos se prépare, dans l’indifférence généralisée y compris de la classe politique, préoccupée à battre campagne.
En tout état de cause, l’UNABF de ce qui précède :
1) condamne vigoureusement cette agression contre son membre et lui témoigne sa solidarité entière ;
2) témoigne sa solidarité entière à l’agent des eaux et forets et le félicite pour son esprit républicain et son sens élevé de l’Etat ;
3) invite tous ses membres à rester prêts et mobilisés pour les actions à venir ;
4) demande la traduction en justice des auteurs de ces crimes inadmissibles ;
5) demande au Chef de l’Etat d’engager la responsabilité de la République afin de permettre à ses représentants (représentants de l’Etat) d’assumer pleinement les missions qu’ils assurent en son nom ;
6) demande au Premier Ministre de prendre toutes les dispositions nécessaires pour permettre à ses représentants (délégués du Gouvernement) de pouvoir assurer convenablement leur mission pour l’efficacité du service public ;
7) demande au Ministre en charge de l’administration territoriale, de prendre toutes les dispositions pour permettre à ses représentants (autorités de police administrative) de s’assumer pleinement et en toute sécurité en cette période où la souveraineté de l’Etat ne tient qu’à une fine membrane ;
8) demande au Gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité juridique des représentants de l’Etat et de leurs personnels ;
9) demande aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Burkina Faso leur solidarité agissante et anticipatrice avec notre pays qui traverse actuellement un virage dangereux de son histoire.
Fait à Ouagadougou, le 20 mars 2015.
Pour le Bureau Exécutif National
Le Président
Hamidou DIPAMA
Administrateur Civil
P.-S.
Il nous revient que bon nombre d’agresseurs ont été arrêtés par la Gendarmerie. Cependant, le meneur jouit toujours de ses libertés et nargue les agents de l’Etat qu’il menace en disant que s’il a pu tabasser leur patron en l’occurrence le préfet, ce n’est pas un simple agent qui le fera peur. Il nous revient que les agents publics du département de Yondé menacent d’aller en grève illimitée si le cerveau de l’agression n’est pas arrêté dans la semaine.
Vos commentaires
1. Le 15 avril 2015 à 04:41, par Ngaou En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Hey revendiquez tout mais laissez les armes de coté. Le jour où vous porterez une arme à feu, vous deviendrez des cibles comme policiers et gendarmes. C’est par vous que les bandits commenceront. Ngaou....
2. Le 15 avril 2015 à 05:56, par sougri En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Mon ami je suis entièrement d’accord avec toi . A la lecture de cet écrit j’exige qu’on met au youfle cet imbécile qui se croit tout permis . Ce pays n’appartient pas à des chiens à ce que je sache . Il ne faut pas que les policiers et gendarmes ai peur . désormais plus rien ne sera comme avant et ils auront le soutien des populations . Il faudrait plus de recrutement de formation et d’armement pour nos corps habillé ; l’autorité doit sévir pour que l’ordre revient dans ce pays .
Sougri de paris
3. Le 15 avril 2015 à 06:17 En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Que l’état soit fort, qu’il sévisse et punisse l’agresseur à la hauteur de son forfait ! Dans quel pays sommes-nous ? Il faudra que l’état réprime !!
4. Le 15 avril 2015 à 06:40 En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
tous mes soutiens à l’endroit de ces autorités.vraiment c’est pas facile
5. Le 15 avril 2015 à 06:42 En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
franchement merci pour cet article.je ne savais pas que les prefets avaient un role aussi important vu la misère dans laquelle ils vivent
6. Le 15 avril 2015 à 06:43 En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
je demande au gouvernement de la transition de voir les cas des autorités pendant la transition pour éviter que les politiciens ne viennent politiser encore leur nomination, c’est une demande forte que je lance au President Kafando
7. Le 15 avril 2015 à 06:55 En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
J’ai appris beaucoup de choses sur les prefets à travers cette declaration. j’invite les administrateurs à communiquer sur leur role car beaucoup comme moi ne le savons pas et cela nous amène souvent à vous critiquer fortement. merci
8. Le 15 avril 2015 à 07:00 En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
c’est revoltant.pourquoi l’agresseur n’est toujours pas arreté ? pourquoi on le laisse narguer les agents de l’Etat ? pourquoi est-il toujours en liberté ? il est wacké ou bien il est riche ? en tout cas, il faut agir vite pour éviter les désagréments. courage à vous les prefets, vous qui gerz les communes actuellement.ne serait-ce que ça, les anciens maires peuvent être tentés d’organiser ces agressions pour éviter que vous ne devoilez leurs malversations notamment dans la gestion des parcelles.j’invite donc la transition à voir serieusement le cas de ces prefets pour éviter que les maires n’organisebt des agressions contre eux dans leur volonté de metttre de l’ordre dans la gestion communale. soutien et encouragements
9. Le 15 avril 2015 à 07:20 En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
si les populations pourchasse policiers et gendarmes c’est un préfet ils vont rater.peut-être que le préfet a aussi mal parlé laba.tout le monde va chier disait quelqu’un
10. Le 15 avril 2015 à 07:24, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Donc l’adversaire du préfet est un mousquetaire ? Mes amis laissez les gens en paix ! Les administrateurs aussi en font trop maintenant ! Vous commencez à être trop exigeants. D’abord vous avez exclu tous les autres corps des préfectures et autres hauts-commissariats et vous, vous avez infesté les DRH des autres ministères. D’ailleurs l’ENAM doit revoir sa copie. Pourquoi former en masse des administrateurs ? Voyez de nos jours, on est obligé de créer des postes pour caser tout ce beau monde. Il y a une fin en tout !
Par Kôrô Yamyélé
11. Le 15 avril 2015 à 07:36, par the upright En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Bonjour. Au Centre-Est ce ne sont pas que les autorités administratives qui sont menacées. Toutes les populations de cette Région sont sujettes à cette insécurité même dans leurs domiciles. La proximité des frontières commande que l’on affecte plus de moyens de protection à ces contrées qui vivent sous la psychose tous les jours et quelque soit le lieu ou l’on se trouve. Très very serious.
12. Le 15 avril 2015 à 08:46, par Cephas En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Merci pour ce temoignage. Dans cette zone et ailleurs au Faso, c’est pas la première fois qu’un agent de l’Etat est agressé. Ces agressions touchent tout le monde : habitant, infirmier, enseignant , policier, prefet, douanier, ... Qui que soit la victime, il est inadmissible que les auteurs de ces actes jouissent de l’impunité. Ne nous lamentons donc pas sur le seul sort des Prefets, ce qui est d’ailleurs légitime, oeuvrons tous pour un Faso où chacun (prefet, policier, douanier, cultivateur, premier ministre, enseignant, infirmier....) pourra contribuer au développement à la hauteur de ses talents sans etre exposé à la violence inutile et à l’arbitraire.
13. Le 15 avril 2015 à 09:00, par cisco 1er En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
On appelle cela le délitement de l’Etat burkinabè. A qui la faute ? Vivement que le Faso revienne à de meilleurs sentiments !
14. Le 15 avril 2015 à 09:01, par Badra En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Félicitation à l’UNABF pour cet écrit. Au regard des revendications contenues dans l’écrit et même l’appel des membres à se tenir prêt certainement pour des mot d’ordre, je pense qu’aujourd’hui plus que jamais il faut que les administrateurs cessent de se chatouiller avec une amicale et prennent le courage de se constituer en syndicat. Sinon, vous resterez indéfiniment dans la comparaison d’avec les administrateurs d’autres pays comme la Cote d’Ivoire ou le Ghana pour ne citer que ces pays. Combien d’administrateurs après avoir occupé de hautes fonctions administratives croupissent dans la misère ? Jeunes administrateurs réfléchissez bien. Vous avez été les perdants de la période révolutionnaires et du retour à l’ordre constitutionnel en 1991 et vous risquez d’être les oubliés de la période post-insurrectionnelle.
15. Le 15 avril 2015 à 09:19, par Paul ZONGO En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Bravo pour cet écrit. Il ne faut pas se voiler la face : le B.F a mal à sa gouvernance territoriale, ce qui annihile les politiques de développement à la base, marquées d’improvisations, d’incohérences et d’inadaptations. Bien de structures ne fonctionnent que pour le bonheur égoïste de ceux qui y sont nommés. Parlant d’autorités administratives, la réhabilitation du corps des administrateurs passe d’abord par la prise des mesures suivantes :
1) L’élaboration d’un plan de carrière qui définisse l’évolution dans la carrière des Adjoints ,
Secrétaires et administrateurs civils ;
2) La fixation par décret des critères objectifs clairs de nomination aux postes de chefs de
circonscriptions administratives et de leurs adjoints ;
3) La dépolitisation de l’Administration territoriale par un statut particulier ;
4) L’élaboration d’un code d’éthique et de déontologie des chefs de circonscriptions
administratives ;
L’UNABF a mené une étude sérieuse sur toutes ces questions et dispose des projets de textes nécessaires. Il ne reste plus qu’au MATDS à s’en approprier et saisir le gouvernement de Transition pour l’aboutissement desdits textes afin de mieux organiser les circonscriptions administratives à l’image du Sénégal, du Mali, de la Côte-d’Ivoire, du Ghana, etc. C’est maintenant ou jamais.
16. Le 15 avril 2015 à 09:27, par Paul ZONGO En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Bravo pour cet écrit. Il ne faut pas se voiler la face : le B.F a mal à sa gouvernance territoriale, ce qui annihile les politiques de développement à la base, marquées d’improvisations, d’incohérences et d’inadaptations. Bien de structures ne fonctionnent que pour le bonheur égoïste de ceux qui y sont nommés. Parlant d’autorités administratives, la réhabilitation du corps des administrateurs passe d’abord par la prise des mesures suivantes :
1) L’élaboration d’un plan de carrière qui définisse l’évolution dans la carrière des Adjoints ,
Secrétaires et administrateurs civils ;
2) La fixation par décret des critères objectifs clairs de nomination aux postes de chefs de
circonscriptions administratives et de leurs adjoints ;
3) La dépolitisation de l’Administration territoriale par un statut particulier ;
4) L’élaboration d’un code d’éthique et de déontologie des chefs de circonscriptions
administratives
L’UNABF a mené une étude sérieuse sur toutes ces questions et dispose des projets de textes nécessaires. Il ne reste plus qu’au MATDS de s’en approprier et saisir le gouvernement de Transition pour l’aboutissement desdits textes afin de mieux organiser les circonscriptions administratives à l’image du Sénégal, du Mali, de la Côte-d’Ivoire, du Ghana, etc. C’est maintenant ou jamais.
17. Le 15 avril 2015 à 10:18 En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat par Paul ZONGO
Bravo pour cet écrit. Il ne faut pas se voiler la face : le B.F a mal à sa gouvernance territoriale, ce qui annihile les politiques de développement à la base, marquées d’improvisations, d’incohérences et d’inadaptations. Bien de structures ne fonctionnent que pour le bonheur égoïste de ceux qui y sont nommés. Parlant d’autorités administratives, la réhabilitation du corps des administrateurs passe d’abord par la prise des mesures suivantes :
1) L’élaboration d’un plan de carrière qui définisse l’évolution dans la carrière des Adjoints ,
Secrétaires et administrateurs civils ;
2) La fixation par décret des critères objectifs clairs de nomination aux postes de chefs de
circonscriptions administratives et de leurs adjoints ;
3) La dépolitisation de l’Administration territoriale par un statut particulier ;
4) L’élaboration d’un code d’éthique et de déontologie des chefs de circonscriptions
administratives ;
5) La révision des curricula de formation à l’ENAM pour adapter les modules aux defis actuels de l’administration publique.
L’UNABF a mené une étude sérieuse sur toutes ces questions et dispose des projets de textes nécessaires. Il ne reste plus qu’au MATDS de s’en approprier et saisir le gouvernement de Transition pour l’aboutissement desdits textes afin de mieux organiser les circonscriptions administratives à l’image du Sénégal, du Mali, de la Côte-d’Ivoire, du Ghana, etc. C’est maintenant ou jamais.
18. Le 15 avril 2015 à 10:46, par mina En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Quel calvaire ? Je vous souhaite beaucoup de chance et du courage en attendant que monsieur le chef de l’Etat et son PM puissent prendre une décision pour punir ces malfrats, délinquants, bandits et impolis.
19. Le 15 avril 2015 à 11:13, par AA En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Il y a fondamentalement une chose que je ne comprends pas dans cette affaire :
soit la gendarmerie ou la police a peur d’arrêter le delinquent, soit c’est le préfet lui-même qui ne fait meme pas de son aggression un souci.
Sinon dans la mesure où le Préfet lui-même est Officier de police judiciare, qu’est-ce qui reste ? Dans la mesure où il est le représentant de l’Etat dans le departement et donc, commandant les forces de police et de gendarmerie, qu’est-ce qui reste ? Alors veuillez chercher plutôt les raisons ailleurs !
20. Le 15 avril 2015 à 11:14, par VP En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Qui est fou ? Lorsque courant année 2011, les policiers de Koudougou avait intervenu dans un lycée de Koudougou afin de faire régner la loi au profit d’un professeur qui avait eu maille à partir avec feu Justin ZONGO, que s’était-il passé ? Ces policiers ont été tous conduit à la MACO et condamné illégalement pour contenter la rue.Et ce qui est énervant,le syndicat des professeurs n’a même pas pipé mot allant dans le sens de soutenir ces policiers.Certains d’entre eux avaient saisis cette occasion pour encourager des élèves mal élevés pour incendier les installations de la Police dans tout le pays.Les politiciens ont même baptisé cela "Affaire Justin ZONGO" .Je pense que les policiers et Gendarmes n’ont plus tord de se méfier des affaires de ce genre.
A titre illustratif,rien qu’en début de ce mois,des Douaniers voulant bien faire leur travail par la conduite de fraudeurs interceptés à Po ont été empêchés par des citoyens bien connus de cette localité.Je propose que vous exiger la libération et la réhabilitation des agents de sécurité qui avaient été condamnés pour contenter la rue au moment ou le pouvoir de Blaise agonisait.
21. Le 15 avril 2015 à 12:04, par Ben En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Que dire sinon que la morale et le civisme ont simplement foutu le camp au Faso
22. Le 15 avril 2015 à 12:32, par WENDENMI En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
bravo ! félicitation aux "administrateurs généraux" ! c’était le seul corps où les agents ne pouvaient pas bien s’organiser et défendre leurs intérêts.
23. Le 15 avril 2015 à 12:33, par severin En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Vous avez entiérement notre soutien ; je crois que le seul moyen pour amener le gouvernement a agir c’est de laisser un mot d’ordre. C’est vraiment insupportable dans un pays soit disant de droit.
24. Le 15 avril 2015 à 12:39, par Amad En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Quand Denise va finir de nommer ses freres en christ, il viendra vous proteger.
25. Le 15 avril 2015 à 12:46, par bedjan En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
je vous soutiens fermement ! on ne peut pas agresser un citoyen impunément ,et de surcroît une autorité ! que la justice fasse son travail ! Merci aussi de nous avoir éclairé sur le rôle du préfet ! merci et soutien !!
26. Le 15 avril 2015 à 13:39 En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
vivement, que l’État burkinabé revoit la situation de vie précaire de ses autorités administratives. ça fait froid dans le dos quand on lit cet écrit. Un préfet doit au moins être véhiculé. courage à eux.
27. Le 15 avril 2015 à 15:38, par madou En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
le chef est bien wacke faite attention cher ami
28. Le 15 avril 2015 à 15:41, par madou En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
faite attention car le le chef de bousgou est tres bien wacke
29. Le 15 avril 2015 à 15:52, par le sage En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
l’UNABF se trouve à la croisée des chemins. C’est maintenant ou jamais qu’il faut obtenir des gages pour redorer le blason des chefs des administrateurs civils. Le Président, le Premier ministre et le Ministre/ATD sont interpellés. Définissez des critères claires pour ce corps.
30. Le 15 avril 2015 à 15:55, par SALAMBERE En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
La loi n’a de valeur que s’il est accepté par les gouverné qui accepte concéder une partie de leur pouvoir à la puissance publique. A cet effet les détenteur de l’autorité publique dans le centre-est se sont forgé la mauvaise habitude d’aider les bandits de grands chemins moyennant de forte somme d’argent. La population n’a plus confiance donc la réaction est normal et justifié. légal ou pas les ressortissant de la localité ne vous laissera pas faire. Quitté si vous voulez la localité on s’en fou ces voleurs la
31. Le 15 avril 2015 à 17:36, par benguiste En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Est ce que ce n’est pas une question de moyens ?
Car un préfet devait normalement partir accompagné de forces de l’ordre en conséquence et bien véhiculé comme on dit. Sinon c’est vrai que les préfecture c’est pas la peine quand je compare aux immeubles à 5 étages qu’ils ont en France ( origine des préfets sous Napoleon pour représenter l’État dans les provinces). Le préfet pour voir même si poussière il faut courir.
32. Le 16 avril 2015 à 06:52, par Jean Denis Ouedraogo En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
C’est prefet on s’ amuse avec aujourd’ hui ? Le monde change. Meme commandant de cercle, c’etaity plus mieux que Petit- President buveur de sang.Mais tout ca c’est faiyt expres pour la politique. Vairment, Blaise n’ a pas mandimi ce pays- la en pillant et en laissant piller les caisses. Son plus gros mal a ce pays, c’est d’ avoir gaspiller la morale et la moralite. Pour reparer ca, il faut au moins 50 ans de rigueur comme sou s la revolution de Sankara. Mauit soit le jour ou il fut concu. Notre malheur commenca en fait ce jour.
33. Le 16 avril 2015 à 09:05, par pelega bouga En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Ce n ’est pas fini mais ça vient de commencer pourquoi ne pas changer tous les préfets de l ’air COMPAORE qui sont tous gangrénés. Ca c’est la faute au MATD tenez vous bien a Sabcé dans la province du Bam le préfet n’a trouvé mieux que de faire une convocation sélective des membres de la délégation spéciale pour l’ élection du 1er adjoint a la délégation spéciale et sous la bénédiction de l’ ancien maire PIERRE CELESTIN ZOUNGRANA (DG de PACIFIC HÔTEL), un autre bonze du CDP et de FRANCOIS COMPAORE, au su et au vu des autorités administratives du pays qui ne peuvent même pas broncher car y a l’argent en dessous.Comment voulez vous que les populations se comportent. Les jours a venir vous allez les entendre même le HAUT COMMISSAIRE de la province reconnait l’ illégalité de cette élection et rien n a été mis en cause jusqu’ a nos jours par ce dernier qui a peur de ce PIERRE .Aux dernières nouvelles les jeunes de la commune sont prêt a résoudre le problème avec le préfet pour éviter la chienlit qui fait toujours son bon chemin la bas.Vous êtes averti.
34. Le 18 avril 2015 à 16:34, par A4 En réponse à : Tentative de meurtre du Préfet de Yondé : L’Union Nationale des Administrateurs civils du Burkina Faso exige plus de sécurité pour les agents de l’Etat
Belle réaction de VP