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Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

Publié le lundi 6 avril 2015 à 22h36min

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Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

Monsieur le Président et Membres du Conseil National de Transition (CNT), les 30 et 31 octobre 2014, le Burkina Faso a connu une insurrection populaire qui a témoigné de sa maturité et de sa détermination affichée à assumer ses choix politiques. Face à l’intransigeante volonté de modifier l’article 37, le peuple a opposé un refus historique qui lui value l’admiration du monde entier et surtout celle des pays africains en quêtes de vraie démocratie. Le peuple a payé cet honneur par le prix du sang de ses fils martyrs et la bravoure des assoiffes de paix et de justice dans une démocratie solide.

Monsieur Blaise Compaoré, face au verdict du peuple, a démissionné ; tous les baobabs du parti au pouvoir ont été détrônés et emportés par l’ouragan de la colère populaire. Conséquence, une transition est installée pour assainir le climat, promouvoir une atmosphère de réconciliation dans la justice pour que le pays retrouve un souffle authentique qui l’animera tout le long de son chemin. Au regard de cette noble mission, je vous voudrais user de ma petite voix pour attirer votre attention sur les dangers possibles de l’adoption du projet de loi à être votée le 07 avril 2015. Laquelle loi porterait des germes d’exclusion. Je ne suis mandaté par personne, exceptée, la soif patriotique pour la paix dans notre Burkina. Il y a certains points qui méritent d’être débattu avec moins de passion pour leur donner la chance d’être traités avec le maximum possible d’objectivité, nécessaire pour le plus grand bien du peuple, même si pouvant compromettre les intérêts privés inavoués.

Monsieur, le Président, Mesdames et Messieurs les Membres du Conseil National de Transition (CNT), l’exclusion est un explosif. Je ne voudrais plaider que pour la paix. Je voudrais m’appuyer sur l’histoire pour justifier ma peur que l’exclusion expose le pays à un risque d’éclatement.

Apprenons à apprendre de l’histoire, l’exclusion est comme un produit chimique qui fait exploser.
- La politique d’exclusion en Côte d’Ivoire a conduit à la fraction du territoire national par la création d’une rébellion dans les années 2001. On se rappelle tous, que l’actuel président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara a été victime d’exclusion. Il était certain que dernière le leader Alassane qui était combattu, se réfugiait une partie du peuple ivoirien, une portion non négligeable : peut-être tout une région ou une religion ? Les conséquences ont été tristement visibles pour tous. Presque 10 ans de guerre inutile qui aurait pu être évitée, mais qui malheureusement s’est soldée par des milliers de morts. Même des pays voisins en ont payé pays un lourd tribut.
- La tentative de Blaise Compaoré de modifier l’article 37 de la constitution aux fins probables de s’éterniser au pouvoir, pourrait être vue comme une politique d’exclusion a deux niveaux. Une exclusion des autres partis (opposition) compte tenu du fait que visiblement, avec les avantages de 27 ans au pouvoir (matériels, financiers, assise de toute nature), il disposerait de toutes les chances pour ne jamais se faire battre sur le terrain. Les parties de l’opposition ont risqué de leur vie pour dire non.
- Vue de l’intérieur, c’était une forme d’exclusion des cadres de son propre parti. Ceux qui pouvaient caresser le rêve de vouloir postuler un jour étaient réduits au silence. Certains, se sentant légitiment frustrés, ont claqué la porte à un moment inattendu. A l’honneur de l’adage qui stipule que ceux qui se ressemblent s’assemblent, le Mouvement du Peuple pour Progrès (MPP) a été créé. Le départ du trio Rock, Simon, Salif, (RSS) imprudemment qualifié de « non-évènement ». Et pourtant, il a conduit à la naissance de ce nouveau parti, le MPP qui a pesé lourd dans la gifle infligée au « CDP restant » à travers l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014. La politique d’exclusion implicitement dictée par la volonté de modifier l’Article 37 a causé l’éclatement du CDP, le tout ancien puissant (tug guili) qui raflait tout sur son passage.

La stabilité future du pays serait-elle liée au vote de ce projet de loi ?

La raison « d’avoir soutenu ouvertement l’article 37 » serait-elle un justificatif suffisant pour prôner l’exclusion des responsables. Examinons. Comparons le débat sur l’article 37 à un match de football. Beaucoup ont pris part au démarrage du jeu. Vers la 75eme minute, certains, (victime d’exclusion ?), ont dû quitter le terrain. Cependant, d’autres sont resté jusqu’à la prolongation qui s’est joué les 30 et 31 octobre 2014. Dans ce cas précis, de l’angle du peuple, qui seraient comptables des méfaits de la rencontre ? Ceux qui ont quitté plus tôt ? Ou ceux sont restés jouer jusqu’à la fin ? Seraient-ils tous comptable du résultat du match ? Si le match n’avait pas été organisé, on ne parlerait pas de fin encore moins de fin malheureuse. Sur la base de cette conclusion, acceptons que personne ne soit assez pur pour accepter que l’on écarte les autres.

Laissons le soin au peuple d’appliquer son verdict

Monsieur le Président, chères Conseillères et Conseillers, personne ne doit encore douter de la maturité politique du peuple Burkinabè. Au plus sceptiques qui croient toujours qu’avec un tee-shirt ou un sac de riz on peut facilement arracher les voix des citoyens, je recommanderai de se référer au vote sanction dans l’arrondissement de Nongr-massem. Et plus encore, l’insurrection populaire est le signe incontestable que le peuple mérite une confiance plus grande. Le vote d’une loi d’exclusion au CNT ne serait peut-être la solution efficace. Donnons plutôt l’autorité au peuple de sanctionner qui il veut. Le peuple ne nous montre pas les signes d’attardé mental pour bénir aveuglement son inconverti bourreau d’hier. Même s’il ne s’aime pas, il ne serait pas prêt à mettre du sable dans son propre couscous. Il en découle que là où il a la possibilité d’exercer son verdict, laissez-le agir. Ce qui urge de votre côté c’est de pousser à la création d’institutions fortes pour une démocratie mure au Burkina Faso : rendons à la justice son indépendance.

Permettez à la CENI de mettre en place un système fiable pour éviter les fraudes électorale. A chaque de consolider sa base pour prouver son assise sur le terrain. Quand on gagne au prix de l’exclusion, on expose son entourage (peut-être soi-même aussi) à la colère justifiée et mortelle de la partie exclue. Au contraire, si on remporte par les voix justes, les candidats malheureux ne pourront qu’assumer avec une humilité imposée, leur défaites. Le peuple assumera la responsabilité de son choix.

Monsieur le Président, chers Conseillers, le plus urgent concerne moins des actions spontanées qui viseraient les intérêts privés de groupes. Le plus important c’est de travailler rapidement à la création d’institutions fortes qui éviteraient les folies personnelles et les dérapages de tout genre dans le futur. Permettez à la justice de répondre à l’aspiration du peuple. A ce niveau, les attentes sont multiples et vous les connaissez bien. Rendre justice là il faut.

Pour conclure, je suggère que tout esprit de vengeance soit banni ; ce qui n’est pas synonyme de faire fi de la justice. L’essentiel à faire, je vous le décline en empruntant les mots du président révolutionnaire ghanéens, John Rawlings ; le plus important à cette étape de l’histoire du Burkina, c’est de créer des institutions fortes, de telle sorte qu’après la transition, même si le diable venait à gouverner le Burkina Faso, qu’il n’est pas la possibilité de s’écarter de la volonté du peuple. Pour réussir la perspective d’une réconciliation dans la justice, pour une paix dans le pays, fuyons toute forme d’exclusion. En effet, si nous apprendrons à apprendre de l’histoire, nous nous rendrons à l’évidence que l’exclusion serait un explosif et une menace réelle à la paix. Courage dans votre mission historique et exaltante de rassembler les burkinabè.

Que Dieu bénisse notre chère Partie.

Sibiri Nestor SAMNE
Communicateur/sasimastor@hotmail.com

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Vos commentaires

  • Le 6 avril 2015 à 22:58, par SErieux En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    La seule question a se poser est : Comment peut on autoriser des individus qui devraient etre mis a la disposition de la justice pour repondre des faits de malversation financiere, de crime de sang, d’attentat a la constitution, de trahison, etc... a participer aux elections de 2015 pour se couvrir d’une eventuelle imunite ? Nous sommes dans un pays ou une grande partie de la population est analphabete et ingnorent leur droit de regard sur la gestion des hommes politiques. Certains pensent meme que c’est par generosite que le president ou le ministre vient realiser un forage ou un centre de sante dans un village. Ces gens continueront a voter les meme qui viendront leur offrir "l’immediat" (riz, sucre, sel, 1000f, 2000f) avec l’argent vole dans les caisses de l’Etat. A QUOI AURAIT SERVI NOTRE INSURRECTION ? Juste du ote toi que je m’y mette ? Nos camarades sont-ils morts juste pour ca ?

  • Le 6 avril 2015 à 22:59, par said ouedraogo En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Mr samne que Le Bon Dieu te benice.
    mais je pense que la transition ne ba pas nous conduire a l abattoire.
    Si c est le cas leur famille va pas epargne ce qui va arrive au burkinabe

  • Le 6 avril 2015 à 23:15, par wendp En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    La question de la modification de l’article 37 ne date pas de 2014.
    Si exclusion il doit en avoir, elle devrait concerner les anciens responsables du cdp (actuelement dirrigeants du mpp). Certains etaient bien pour la modification avant de creer le mpp. Voyons les faits... les faits sont là, bien têtus...
    Ps : je ne suis ni cdp ni adf rda ou quoique ce soit.
    Juste un esprit libre qui refuse de se faire par d. Par des pseudos politiciens

  • Le 6 avril 2015 à 23:21, par Taoufik En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Vous biaisez le débat. Qui exclut qui dans cette histoire ? Vos positions tendent à remettre en cause l’esprit même de la transition. Le Burkina nous appartient tous et est notre bien le plus précieux. Pourquoi certains veulent ils forcer le passage ? Donc c’est de l’exclusion aussi que d’interdire aux membres du présent gouvernement et du ont de se présenter ? Si mr bassolet aime son pays qu’il attendent son heure. Il peut servir son pays autrement en attendant. Les messieurs du défunt régime doivent comprendre la règle du jeu. Chez nous jusque la la politique n’a pas atteint ce stade d’animosité ou le maître mot c’est la revanche. Trompez vous, le peuple qui est sorti lors des événements ne la pas fait au nom d’un parti. Vous voyez les meetings et autres rassemblements.À ceux qui pensent que la transition n’a pas de légitimité , je dis que c’est de la mauvaise foi. Vous consentez qu’il y avait rupture de confiance entre le peuple et les institutions que lui même est censé avoir mises en place. À partir de ce moment on fonctionne sur la base du minimum de consensus qui est la transition. De grâce, ne jouez pas au mauvais perdants. Il y à des gens qui ne peuvent se présenter à cause de la caution qui est chère . Ça aussi c’est de l’exclusion ? Si la loi passe, il reste même l’ultime étape qui est l`avis du conseil constitutionnelle. Donc mr l`abbé ne tombez pas dans le sentimentalisme`qui pervertit la vérité .

  • Le 6 avril 2015 à 23:39, par PAIXLI En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Mr, ce n’est pa de l’exclusion cé de la prudence car nou savon que ces gens sont habitué à contourné et détruir mêm les institution fortes et avec leur miliards la population ne conait pa d’autre électio que par lacha des conscience alor ils reviendron au pouvoir pour liberé les voleur et se venger et la situation serai pire et là c’est la Transition qui repond.

  • Le 6 avril 2015 à 23:41, par Mamadou En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    J’ai l’impression qu’il n’existe pas de bons juristes dans ce pays, je ne cesse de me demande, de quel droit, les autorités de la transition se permettent de décider qui dois participer aux élections ou pas. Si vous leur reprocher quelques choses, pourquoi ne pas les traduire devant le tribunal qui prendra des sanctions contre eux ou pas. Ce qui est entrain de se passer, c’est une violation de droit, je ne sais plus dans quels pays nous vivons. A chaque fois, c’est un petit groupe de politicards qui prennent des décisions sans un fondement juridique. Cela démontre que nous manquons de juristes qui soient capable de dire telles que les choses doivent se passer.

  • Le 6 avril 2015 à 23:47 En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Nous n’avions pas eu l’occasion de lire vos propositions d’inclusion quand Blaise Compaoré et son gouvernement avaient décidé de notifier la constitution pour exclure tout le monde sauf lui seul comme président à vie. Le peuple qui l’a chassé a décidé de gérer son destin sans ses bourreaux d’hier. Où est l’exclusion ?

  • Le 6 avril 2015 à 23:50, par Thomas Bagre En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Bonsoir mon frère Nestor comme de façon prémonitoire tu l’avais prédit en son temps des débats sur l’article 37. Aujourd’hui c’est comme si on ne tire pas leçon du passé il y’a seulement 5mois je fais mien de ta contribution qui doit nous inspirer et éviter de lendemain incertain. Ne soyons pas haineux, évitons les rancunes inutiles, ayons de la hauteur, ne dit-on pas dans la parole de Dieu " qui s’abaisse et s’humilie s’élève " construisons donc avec des lois pour l’avenir. Soyons tolérant et dépassons notre orgueil, notre cupidité, ce n’est pas de la faiblesse, c’est plutôt ça la grandeur des grands hommes. Le peuple que vous dites défendre n’est pas si amnésique et saura faire son choix et sanctionnera à la hauteur de ses ambitions qui il veut. Souvenez vous des élections a l’Arrdt 4 de ouaga. Le pouvoir est divin et Dieu l’enlèverait à qui en abuserait"Esaï 54/15" que le Seigneur vous illuminer et vous guider pour un choix consensuel et inclusif pour notre cher pays le BF,c’est vous qui sortirez grandit en posant des bases solides pour l’avenir et nous avec. Que Dieu nous bénisse et merci encore mon frère Samné

  • Le 7 avril 2015 à 00:22, par We the people En réponse à : que dis tu de la candidature des militaires ?

    40% d’accord avec toi.

  • Le 7 avril 2015 à 03:16, par idriss En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    "Exclusion" est un emballage trop grand pour la situation que nous traitons qui est purement et simplement une question d’"inéligibilité". Et ce serait faire une insulte à la Côte d’Ivoire que de comparer cette situation à la grave crise sociale, religieuse et culturelle qui a menacé et menace encore ses fondements. Ici, il s’agit en vérité de mesures conservatoires pour éviter que des personnes qui porte une responsabilité fautive récente ne recommencent pas ce qu’ils viennent de faire.

  • Le 7 avril 2015 à 06:11 En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Cette fois-ci tu es passé à coté. Sous d’autres cieux, le CDP n’existera même plus. Pour leurs interets egoistes on a perdu une vingtaine de Burkinabé, une vingtaine de jeunes innocents. S’ils sont honnetes, les dignitaires de ce parti devraient faire profile bas pendant quelques bonnes années avant de prétendre reconquérir le pouvoir. Arretons de faire la politique de la peur en voyant les germes de guerre partout. La transition a peché par son silence des le débuts des évenements face aux crimes économiques et de sang que ces gens ont commis. Cela a donné le gout amère d’une révolution inachevée. La prochaine révolution reviendra, celle complète qui aboutira à la formation d’une constituante qui sera chargée de redonner la souveraineté au pays de hommes intègres, sans laquelle aucun développement n’est possible.

  • Le 7 avril 2015 à 06:31, par Aubin En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    BRAVO MON FRERE. TU ES VRAIMENT INTEGRE. TU AS DISCOURS RAISONNE CAR SANS ETRE DU MEME BORD POLITIQUE QUE TOI. JE ME RETROUVE DANS TES PROPOS REPUBLICAINS. On peut etre CDP, MPP, UPC, ADF mais il y a des valeurs sur lesquels on doit tous se retrouver. C’est ca la republique et paix national. Non a l’exlusion....

  • Le 7 avril 2015 à 07:20, par Béryl ENZO En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Monsieur Samné, merci de votre analyse même partisane. Au moins vous contribuez à agrémenter les débats publics même si vous vivez loin du monde réel du Burkina Faso. Je ne vous ai pas reconnu dans cet écrit car d’habitude vous prenez de la hauteur par rapport aux autres adeptes de la plume. Je ne vous ai pas reconnu dans l’usage que vous faites du terme exclusion comme les partisans du régime déchu qui depuis quelques semaines n’ont que ce mot à la bouche EXCLUSION, EXCLUSION. Comme vous le savez la loi dit ce qui est permis et ce qui est défendu. Elle ne statue pas sur le bon ou le mauvais. Elle ne se situe pas dans l’ordre de la morale. La loi qui sera votée, va donner au Burkina une direction, nous savons désormais où nous allons et avec quels types d’hommes et de femmes. Combattre poings et dents serrés, il y a de cela 7 mois la marche du peuple à travers la révision de l’article 37, et tourner sa veste aujourd’hui, relève simplement de l’opportunisme et de la recherche d’intérêt égoïste. Ce n’est pas dans l’intérêt des Burkinabé. Ayons le courage de le reconnaître. Nietzche disait : " il faut beaucoup de chaos en nous pour accoucher d’une étoile qui danse ". Le peuple a fait son choix, sa révolution en octobre contre les torpilleurs de son identité. Il serait incompréhensible de ne pas achever ce qu’il a vaillamment entrepris et payé de son sang. Monsieur Samné il me semble que vous êtes chrétien et que nous sommes en période de pâques. Pâques qui signifie passage ; pour l’intérêt des BURKIMBI (le reste qui n’a pas tronqué son être contre les peccadilles du passé) il faut faire le grand passage, accepter un changement bienfaisant même si cela nous coûte. dura lex, sed lex : la loi est dure mais c’est la loi. Quand l’ex régime faisait la pluie et le beau temps, le peuple n’a pas crié à l’EXCLUSION. Il a sagement inscrit tout cela dans le cours de son histoire. Son histoire continue aujourd’hui et il faut favoriser sa marche. Contrairement à monsieur Bassolé qui nous affirmait il y a quelques jours de sa « solidarité gouvernementale », c’est-à-dire solidarité avec le mal et contre le bien du peuple, j’estime qu’il ne faut pas mettre du vin nouveau dans de vielles outres autrement on n’est tous perdant. Il faut avancer en acceptant de gagner et de perdre ainsi se construisent les grandes démocraties. Ce n’est pas de l’exclusion, c’est une ferme dynamique dans une vision à long terme.

    Vive la marche radieuse du peuple burkinabé.

    Traductions

  • Le 7 avril 2015 à 07:21, par amigos En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Merci pour cette réflexion dont le but est d’attirer l’attention de tous sur la préservation de la paix. Cependant faut il vaille que vaille aller à l’inclusion quand ceux qui sont sensés permettre cela multiplient des déclarations arrogantes et se présentent en victimes en lieu et place des vrais victimes ? Alassane ouattara que vous présentez comme victime de l’exclusion,nous le voulons bien. Mais qu’est ce que lui-même est entrain de faire dans son pays ? Ils a emprisonné ses adversaires politiques sans évoquer l’inclusion. Les burkinbé ont fait la révolution, et veulent assainir la politique. Nous ferons pas des omelettes sans casser des œufs. Personne n’est mue par l’esprit de vengeance sinon ces opposants seraient depuis dans des prisons mais voyez vous même personnes n’était inquiétée ! Doit nous taire laisser revenir ceux qui nous conduit il y’a quelques mois au bord de l’implosion, sous prétexte d’une inclusion ? Nous pensons que le moment du changement est la et il Faut assainir les textes si nous voulons avoir des institutions fortes.

  • Le 7 avril 2015 à 07:31, par Amadou En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Merveilleux article, vous savez il y aura bientôt une meute d’intervenants a peine lettres qui avec beaucoup de passion et beaucoup de verve, mais sans esprit de discernement vous dire que comme vous prônez l’inclusion vous êtes ceci et cela.
    Pauvre Faso

  • Le 7 avril 2015 à 07:39, par Amadou En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Internaute 4, personnaliser le débat c’est le pervertir.
    Que vous aimer bassolet ou pas cela c’est votre opinion.
    Tinga veut donc soit democrate sans agenda cache allons demander au peuple election.
    Tu parle de bassolet mais Rock a déclare haut et fort et sur RFI’’qu’il soutenait l’article 37".
    Mais lui comme il s’est excuse il peut etre candidat hein ?
    Si on t’avais inviter a participer au gouvernement sous Blaise tu allais refuser de servir ton pays ?
    Ou bien crois tu que ceux qui sont issus de l’ancien gouvernement sont plus comptables que d’autres en ville ?
    Francois compare etait ministre ?
    Salif Diallo lui il est propre n’est ce pas ?
    N’importe quoi.
    IL N YAURA PAS D’EXCLUSION QUE LE PEUPLE SE DETERMINE ON EN A MARRE QUE DES SIPMLES D’ESPRIT CHOISISSE POUR L’ENSEMBLE

  • Le 7 avril 2015 à 07:41, par Béryl ENZO En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Monsieur Samné, merci de votre analyse même partisane. Au moins vous contribuez à agrémenter les débats publics même si vous vivez loin du monde réel du Burkina Faso. Je ne vous ai pas reconnu dans cet écrit car d’habitude vous prenez de la hauteur par rapport aux autres adeptes de la plume. Je ne vous ai pas reconnu dans l’usage que vous faites du terme exclusion comme les partisans du régime déchu qui depuis quelques semaines n’ont que ce mot à la bouche EXCLUSION, EXCLUSION. Comme vous le savez la loi dit ce qui est permis et ce qui est défendu. Elle ne statue pas sur le bon ou le mauvais. Elle ne se situe pas dans l’ordre de la morale. La loi qui sera votée, va donner au Burkina une direction, nous savons désormais où nous allons et avec quels types d’hommes et de femmes. Combattre poings et dents serrés, il y a de cela 7 mois la marche du peuple à travers la révision de l’article 37, et tourner sa veste aujourd’hui, relève simplement de l’opportunisme et de la recherche d’intérêt égoïste. Ce n’est pas dans l’intérêt des Burkinabé. Ayons le courage de le reconnaître. Nietzche disait : " il faut beaucoup de chaos en nous pour accoucher d’une étoile qui danse ". Le peuple a fait son choix, sa révolution en octobre contre les torpilleurs de son identité. Il serait incompréhensible de ne pas achever ce qu’il a vaillamment entrepris et payé de son sang. Monsieur Samné il me semble que vous êtes chrétien et que nous sommes en période de pâques. Pâques qui signifie passage ; pour l’intérêt des BURKIMBI (le reste qui n’a pas tronqué son être contre les peccadilles du passé) il faut faire le grand passage, accepter un changement bienfaisant même si cela nous coûte. dura lex, sed lex : la loi est dure mais c’est la loi. Quand l’ex régime faisait la pluie et le beau temps, le peuple n’a pas crié à l’EXCLUSION. Il a sagement inscrit tout cela dans le cours de son histoire. Son histoire continue aujourd’hui et il faut favoriser sa marche. Contrairement à monsieur Bassolé qui nous affirmait il y a quelques jours de sa « solidarité gouvernementale », c’est-à-dire solidarité avec le mal et contre le bien du peuple, j’estime qu’il ne faut pas mettre du vin nouveau dans de vielles outres autrement on n’est tous perdant. Il faut avancer en acceptant de gagner et de perdre ainsi se construisent les grandes démocraties. Ce n’est pas de l’exclusion, c’est une ferme dynamique dans une vision à long terme.

    Vive la marche radieuse du peuple burkinabé.

  • Le 7 avril 2015 à 08:33, par taureau En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    paix et réconciliation avt tout élection. Sans la paix sociale on risque de dépasser la case départ. On oubliera les élections pendant un temps pour ne faire que la guerre comme les autres ; et , celas ns coûtera encore plus. A bon entendeur salut !!!

  • Le 7 avril 2015 à 10:30, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Excellente contribution au débat. Votre opinion est respectable même si je ne la partage pas.
    Je voudrais quand même réagir à la comparaison faite avec la Côte d’Ivoire, assez insultante à mon avis pour le peuple Burkinabè.

    Le président Henri Konan Bédié, ayant hérité du pouvoir de son oncle Houphouët Boigny, et se sentant menacé par la réputation de technocrate d’Alassane Dramane Ouattara, a fait du pouvoir une histoire de région, de clan et d’ethnie. Ainsi tous les ressortissants du Nord et tous les musulmans ont été présentés comme les ennemis, "étrangers" qui veulent usurper le pouvoir en Côte d’ivoire. Cela s’est manifesté par des exactions, des exclusions, des insultes, De Bédié à Gbabgo, jusqu’à déclencher la rébellion de cette partie du pays et la suite que nous connaissons.

    Au Burkina, le peuple courageux, au prix du sang des martyrs, s’est opposé à la confiscation du pouvoir par une personne et un clan, déjà aux affaires depuis une trentaine d’années. Pour maintenir le statu quo, ce clan n’a pas hésité à acheter des votes, faire tirer sur la population et séquestrer des députés. Défaits malgré tout, ces gens sont proposés à inéligibilité pendant cinq ans en attendant de situer les responsabilités lors des évènements, et conformément aux textes nationaux et internationaux.

    En quoi ces deux situations sont semblables, d’un coté une injustice érigée en système et de l’autre une tentative de justice ?

    En dehors de la théorie, avez pensé à l’avenir de ce pays ? Que croyez vous que ceux qui ont ordonné de tirer vont faire s’ils peuvent revenir au pouvoir malgré ça dans quelques mois ? En quoi auront-ils appris qu’acheter des députés, tirer sur son propre peuple est grave ? Ils le referaient ! Que pensez vous que les parents des martyrs, les milliers de jeunes sortis les 28, 30 et 31 vont penser de leurs représentants au CNT et au gouvernement s’ils se contentent de redonner le pouvoir (ou en tout cas la possibilité de le reconquérir) à ceux qu’ils ont chassé, sans sanction, sans explication , sans repentir, sans regrets exprimés ni même reconnaissance de leurs torts ? Si le peuple estime que ses gouvernants ne font pas ce qui est juste, ils se font justice eux même et n’obéissent plus aux lois. Est ce que nous souhaitons ?

    Cette "inclusion" tirée hors de son contexte et présentée comme un idéal ne répondant à aucune logique n’a donc pas de sens, et prend au contraire le risque de nous conduire à l’anarchie. C’est laisser la sorcière ou accusée comme telle se balader dans le village au nom des droits de l’homme et de l’inclusion. Elle sera lynchée, surtout si elle fait montre de paroles arrogantes comme certains, et ceux qui ont pris cette décision en porteront la responsabilité.
    Le fait de ne pas dissoudre les partis incriminés est déjà un effort louable. Mais il faut que les actes posés aient des conséquences, sinon rien ne montre qu’ils sont condamnables. Et puis, soyons sérieux, 5 ans pour quelques personnes, pour la tranquillité de millions de Burkinabè, c’est quoi ?

  • Le 7 avril 2015 à 12:56, par francis En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Nestor ! Tu as vu il ne fallait meme pas ecrire des inepties de ce genres. Lit ceux qui commentent ton article. Ce sont tous des pro CDP ( anciens dignitaites du regime). Ils sont tres content de toi. Mais n’en deplaise qu’a eux. De toute facon on ne veux de Djibril , Guingure, Et tout ceux qui ont ete a implique ds les tuerie d’octobre ! Nous savons pourquoi vous etes fache : Roch ? Il a Marche avec nous pour chasser votre patron d Blaise ! Il est des notre : le Peuple. S’il devient president pas de probleme. Mais vous Aller vous faire voir ailleurs assassins Et voleur a des Burkinabe

  • Le 7 avril 2015 à 13:19, par Ninja choc En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Il valait mieux écrire une lettre "fermée" hein mon frère
    où étais-tu quand le projet de Charte devait être adopté ?
    L’article que vous jugez de discriminatoire a été lui-même tiré de textes et conventions internationaux que le Burkina a ratifiés. Les membres du gouvernement qui ont oeuvré à vouloir modifier l’article 37 ainsi que ceux qui ont soutenu ouvertement cette modification ne peuvent pas rêver de tenir à nouveau les rennes de la chose publique ! non mais allô quoi !
    C’est trop facile de parler d’exclusion !
    C’est dangereux d’inciter les gens à bafouer l’esprit de la loi en l’occurrence celle de la Charte !
    Et tenez-vous bien ! les militaires avisés savent très bien que pour un militaire qui veut briguer un mandat électif, il faut qu’il ait rendu sa démission ou pris une disponibilité au moins 5 ans avant l’échéance électorale. C’est leur statut même qui exclue certains ! ils se connaissent...
    Enfin, de quel peuple parlez-vous ? ceux qui ont volé la nation pendant des décennies dont toujours dans les parages prêts à monter la majorité analphabète à l’approche des élections pour avoir leurs voix ! quelqu’un qui a faim ne peut pas refuser l’argent qu’on lui tend ne serait-ce que pour une satisfaction éphémère !!! voyons, soyons sérieux !
    Foutez-nous la paix un jour avec vos lettres ouvertes machin machin là
    Tous ceux et celles qui se sentent exclues, je vous rappelle que Dieu donne à chacun plusieurs talents ! rendez-vous utiles en faisant autre chose que la politique ça ne tue pas !

  • Le 7 avril 2015 à 13:40, par CHEIKH En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Très belle analyse de votre part Monsieur Samné, vous que j’ai eu comme tant d’autres, l’occasion de découvrir parmi les donneurs d’alerte de la période préinsurrectionnelle.
    Inutile de le répéter, même ici, on vous sent toujours fidèle à votre son sens de l’apaisement et de l’inclusion.
    Mais le problème voyez-vous, c’est qu’en référence à l’esprit de la charte, on se rend compte qu’ici, personne n’exclut personne d’autre que lui même. C’est à dire que par le fait d’avoir déjà posé les actes qu’on leur reproche, ce sont les fautifs eux-mêmes qui s’excluent réflexivement.
    Autrement dit, à moins qu’ils ne laissent au CNT le soin d’une quelconque modification qui pourrait d’ailleurs éventuellement les réintégrer, avec rien que le maintien du statut quo, rien ne les autorise désormais à s’impliquer ni dans les élections, ni dans la gouvernance.

  • Le 7 avril 2015 à 14:03, par Figo En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Moi je ne vois pas d’exclusion ici. Tous les partis peuvent présenter des candidats à toutes les élections. Maintenant, s’ils y a des individus qui pensent qu’ils sont indispensables dans leur parti en tant que candidats et que sans eux le parti ne peut pas survivre, c’est aux autres membres du parti d’en tirer toutes les conséquences. Nous venons de nous battre contre la culture de l’indispensabilité et il ne faut pas que ça recommence. L’ADF, le CDP etc. ne se limitent pas à ceux qui de par les actes sont exclus. Qu’ils soutiennent de nouveaux candidats afin qu’ils passent. Personne n’est né pour être député ou maire.

  • Le 7 avril 2015 à 15:27, par CONGO En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    SVP ne parler pas d’exclusion ! préserver notre pays de la guerre. Vous êtes assez intelligent pour voter qui vous voulez pourquoi exclure ? Vous êtes tous des burkinabé hacun est libre de déposer sa candidature, même si c’est un aveugle. Ne jugez jamais !

  • Le 7 avril 2015 à 15:35, par Sidzabda En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Vous ne comprenez rien a l’ecrit de Mr SAMNE. Vous donnez plus d’espace a l’emotion qu’a la raison. C’est parce que l’ancien regime a pratique la politique de l’exclusion que le pays a connu les evennements malheureux. Au lieu de changer, vous ne faites que vouloir pratiquer le meme systeme. Qui seme la vengence recolte la faillite. Courage a vous Cher digne fils du Faso, Sibiri Nestor SAMNE. Je me rappelle que tu avais appele Blaise a eviter la politique de l’exclusion. Les victimes d’hier veulent s’ eriger en hors-la loi aujourd’hui. Pauvre Burkina.

  • Le 7 avril 2015 à 16:24, par SING En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    said OUEDRAOGO tu sais ton mentor a essayé(l’exclusion des RSS) il a percuté un mur c’est la même situation qui risque de vous arriver. C’est plus fort que toi Mr Said OUEDRAOGO les RSS.

  • Le 7 avril 2015 à 16:57, par tinto En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    où étais-tu quand le projet de Charte devait être adopté ? arrêter votre hypocrisie on se connais la. fils et petit fils de CDP . tu as raison tu mange dedans. après avoir enterré 30 de nos frères on peu pas mener des reflex ions bidons comme la tienne+ vas te foutre avec eux. si on prend un voleur en flagrant délit il mérite une bonne correction et mémé la prison. arrête de nous distraire

  • Le 11 avril 2015 à 18:04, par ocune En réponse à : Lettre ouverte au Conseil National de la Transition : L’exclusion pourrait-elle servir la réconciliation dans la justice pour une paix authentique ?

    Si on n’y pas garde on risque d’enterrer des centaines.

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