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Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

Publié le vendredi 27 mars 2015 à 09h28min

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Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

Les questions de pylônes des opérateurs de téléphonie mobile ont suscité de multiples plaintes des populations ces derniers temps. Et le gouvernement veut agir vite et bien pour trouver une solution à la question. C’est pourquoi, le ministère du développement de l’économie numérique et des postes a organisé, ce 26 mars 2015, dans ses locaux, une rencontre d’échanges entre les différents acteurs. Plaignants, ligue des consommateurs, associations de consommateurs, services de communications électroniques, opérateurs de téléphonie, cadres du ministère… tous étaient présents. Les uns et les autres ne sont pas allés du dos de la cuillère.

La rencontre a duré environ une heure. Mais, les différentes préoccupations ont été toutes abordées, comme prévu. En présence de nombreux journalistes.
Le ministre du développement numérique et des postes, Amadou Nébila Yaro campe le décor : « Nous souhaitons que les plaignants disent exactement ce qu’elles reprochent aux opérateurs, puis, nous écouterons les réponses des opérateurs, enfin, nous ferons une synthèse et des propositions pour résoudre définitivement ces problèmes ».
Puis, il distribue la parole aux différentes parties prenantes. Premiers à prendre la parole : les plaignants. « Un matin, on voit des gens qui montent sur nos toits, et ils disent qu’ils sont venus pour implanter une antenne pour Airtel. On ne peut pas comprendre que des gens viennent violer notre intimité sans qu’on ne soit informé et nous dire que c’est pour notre bien », lance d’entrée Isidore Compaoré, représentant les populations de Tanghin.
Guézouma Sanou, habite le quartier Pissy. Là aussi, un pylône a été installé au cœur des habitations. « Un matin, nous nous sommes réveillés et nous avons trouvé de l’eau qui coulait dans la rue. Nous avons pensé qu’il s’agissait d’une fuite d’eau de l’ONEA. J’ai personnellement téléphoné à l’ONEA pour dire qu’il y a une fuite d’eau dans notre quartier. Deux jours après, l’eau continuait de couler. J’ai voulu comprendre et je me suis rendu compte que c’est d’une cour voisine que l’eau coulait et le mur avait été percé et avec une motopompe. On aspirait de l’eau d’un trou qu’on était en train de creuser. On m’a dit que c’est un pylône Airtel qu’on veut installer. J’ai alerté mes voisins et nous avons introduit un recours en justice. Dans ce recours, il a été demandé à Airtel d’arrêter les travaux jusqu’à l’aboutissement de la procédure. Mais Airtel a continué les travaux », explique-t-il.

« Le développement oui, mais pas au prix de nos vies »

Et, les témoignages se succèdent. Les uns plus poignants que les autres. Mais, au nombre des griefs formulés à l’encontre des opérateurs de téléphonie, on retiendra entre autres : des troubles de sommeil, la crainte de se voir foudroyer par les tonnerres, les craintes de maladies provoqués par ces pylônes notamment des cancers, les risques de chute d’antennes sur des domiciles et des écoles, la violation de la vie privée des riverains, le mépris populations, l’arrogance des opérateurs, les installations de pylônes en pleine zone d’habitation, l’impact sur l’environnement des riverains… « On veut le développement, mais pas au prix de nos vies », lance un participant.
Puis, c’est au tour de la ligue des consommateurs d’appuyer les propos des plaignants. Elle regrette surtout le non-respect du droit à l’information des populations. Et, l’Association burkinabè des consommateurs des services de communication électroniques (ABCE) d’enfoncer le clou. Ces associations invitent les opérateurs de téléphonie à revoir leur stratégie de communication avec populations.

Un vrai déficit de communication

Enfin, les accusés ont droit à la parole. Le directeur général de l’ONATEL est le premier à se lancer. Après avoir apprécié l’initiative du ministère de tutelle, il apporte quelques éléments de réponse aux préoccupations des consommateurs. « Les antennes GSM sont sûres. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a aucune étude qui ait soutenu que les ondes magnétiques dégagées par les pylônes sont dangereux. Jusque-là, la nocivité des pylônes n’est pas démontrée par des scientifiques », soutient Sidi Mohamed Naïmi. Les représentants des autres opérateurs embouchent la même trompette.
Mais, tous reconnaissent le déficit de communication avec les populations. Sur les nuisances sonores, le représentant de Telecel Faso semble botter en touche. Il estime que les groupes électrogènes ne sont utilisés qu’en cas de coupure d’électricité de la SONABEL. Et, d’ailleurs, ils sont insonorisés, déclare-t-il. Avant d’ajouter : « Nous n’avons aucune raison de ne pas respecter les consommateurs puisque c’est eux qui nous font vivre », répondant à la question sur l’arrogance des opérateurs.
Enfin, la parole est donnée au représentant de Airtel Burkina, société la plus indexée au cours de cette rencontre. Daouda Sanou, directeur de la régulation et des affaires juridiques, reconnait comme ses prédécesseurs qu’il y a un véritable déficit de communication. D’ailleurs, il prend l’engagement de corriger cette insuffisance. « Les pylônes GSM n’ont aucun impact sur la santé des riverains jusqu’à preuve du contraire », soutient-il. Sur la crainte du tonnerre, il estime même que la proximité des pylônes est source de protection des populations. Le risque de chute de pylônes ne semble pas non plus envisagé par Sanou et ses camarades opérateurs.
Malgré ces assurances, les consommateurs ne semblent pas convaincus et ils l’ont dit. Notamment sur les risques sur la santé, les chutes de pylônes, mais aussi et surtout, sur l’arrogance des opérateurs. Qu’à cela ne tienne, ils reconnaissent qu’opérateurs et consommateurs ne sont pas des adversaires.

Vers un cadre de concertation permanent

La question de Tanghin semble la plus pressante et la plus compliquée. « Les jeunes veulent démolir l’antenne, nous arrivons à les contenir mais, nous ne savons pas jusqu’à quand. On veut que Airtel se déplace pour discuter avec la population », insiste Isidore Compaoré. « Airtel, ce n’est pas compliqué, ils ont souhaité que vous vous déplaciez. Déplacez-vous pour aller expliquer, je pense que ça peut permettre de gérer cette affaire. Faites-le dans les meilleurs délais », martèle le ministre Yaro. Promesse est faite par l’opérateur de s’y conformer.
Dans sa synthèse, le ministre du développement de l’économie numérique a fait quelques propositions. Il s’agit de la mise en place d’un cadre de concertations entre les différents acteurs, la mutualisation des infrastructures par les opérateurs et le renforcement de l’insonorisation des groupes électrogènes utilisés.
En tous les cas, le ministère du développement de l’économie numérique assure que le gouvernement jouera pleinement son rôle. Même s’il faut changer la législation, elle sera changée. Il se dit il se dit prêt à porter la question. En attendant l’effectivité du cadre de concertation salué par tous, le ministre Yaro appelle les uns et aux autres à la retenue.

Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 27 mars 2015 à 02:16, par disjoncte En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    et les prix de la communications ?vous avez oublie que au burkina faso seulement que la communication est tres cher.MINISTERE,LIGUE DES CONSOMMATEURS ,TELECEL,AIRTEL,TELMOB tous des voleurs.

  • Le 27 mars 2015 à 03:23, par l’etudiant En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    《il estime même que la proximité des pylônes est source de protection des populations》
    La redaction doit ajoute que les pylones ont des paratonnere qui ont une large couverture parfois superieur a 100metre ce qui protège les habitations qui sont a coté.
    Concernant les ondes magnetique les plus dangereux sont ceux emis et reçu par nos GSM et non ceux emis par le pylones jusqua preuve du contraire...

  • Le 27 mars 2015 à 06:09, par Sidik En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    « Les antennes GSM sont sûres.
    Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a
    aucune étude qui ait soutenu que
    les ondes magnétiques dégagées par
    les pylônes sont dangereux. Jusque-
    là, la nocivité des pylônes n’est pas
    démontrée par des scientifiques »,

    Aidez moi a comprendre.
    Plusieurs etudes ont demontre que l’utilisation du portable serait source de maladies en raison des ondes qu’il recoit pour fonctionner, si bien que, moult recommandations sont faites dans le but de preserver la sante du consommateur qui est si precieuse.

    On peut retenir entre recommandations :
    - eviter une communication prolongee de plus d’une heure avec le portable
    - ne pas garder le portable au dessus de son lit c’est-a-dire au dessus de sa tete
    - ne pas empocher le portable pres du coeur
    - ne pas garder le portable colle au sein ou pres du sexe
    - empocher le portable de telle sorte que la partie qui recoit les ondes ne soit pas face au corps mais face a l’exterieur
    - etc

    Messieurs des telephonies mobiles dites moi si l’appareil qui recoit les ondes est sources de maladies alors qu’en sera t-il pour l’appareil qui en emet ?

    si jusque la nocivite des pylones n’est pas demontree par des scientifiques, vous auriez donc pu, pour mieux convaincre, brandir un papier qui justifie de la non nocivite des
    pylones utilises que de verser dans de simples declarations du genre "les antennes GSM sont sures".
    Si tel est le cas, pour en convaincre davantage, je vous suggere de ne installer ces antennes que dans les domiciles du personnel des telephonies mobiles a commencer par le domicile des DG.

  • Le 27 mars 2015 à 06:25 En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    N’importe quoi, c’est vrai que les téléphonies mobiles nous arnaquent, mais sur ce point précis, les population n’ont pas l’information. En réalité, les ligne à haute tension de la SONABEL sont même plus dangereuses que les pylones des téléphonies mobiles. Il y a des coins où les populations commencent à se plaindre de maladies alors que le pylone n’a même pas commencé à fonctionner. Mais je suis d’accord que les téléphonies doivent plus communiquer là dessus...

  • Le 27 mars 2015 à 07:00, par Cygne En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    les Pylônes ne sont pas dangereux pour la santé et ils protègent en cas de tonnerres. je suis d’avis que la population se plaignent de l’arrogance de certains agent qui installe et cela doit être corriger et une communication en amont.
    la même population se plaindra un jour de la mauvaise qualité du réseau si le pilonne est déplacé. je li bien que les jeunes veuillent démolir les pilonnes ? je crois qu’il ne faut le faire c’est plus dangereux pour eux en le faisant et cela reste dans l’incivisme.
    Très bonne démarche des plaignant et du ministère.

  • Le 27 mars 2015 à 08:15 En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Bravo Monsieur le Ministre ! C’est ainsi que nous arriverons à résoudre nos incompréhensions !

  • Le 27 mars 2015 à 08:22, par Ads En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Ce qui est déplorable avec ces sociétés de téléphonie, c’est le changement de destination de certains lieux qu’elles pratiquent. Comment peut-on comprendre que dans une zone résidentielle on utilise des parcelles destinées à l’habitation pour installer des pylônes ? c’est ce qu’on appelle du désordre.

  • Le 27 mars 2015 à 08:25, par acongo En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Les opérateurs de téléphonie devront penser à faire la colocation (plusieurs opérateurs sur un seul pylone) afin d’éviter de multiplier les pylones dans la villes.

  • Le 27 mars 2015 à 08:39, par moi aussi En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    il ya d’autres problemes invisible exemple tarifé 1 sms sans exécuter.j’envois un sms a un ami apres un silence je decide de l’appeler voir,tu as vu mon sms reponse non et pourtant ils ont prix leur 60f.suposons x4000000 de sms =....?.vous voyez ?

  • Le 27 mars 2015 à 09:11 En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Les réactions des populations quoique légitimes ne doivent pas laisser place à l’incivisme. Il me semble que les télécommunications sont un secteur règlementé partout dans le monde et également au Burkina avec un cahier de charges précis prenant en compte des critères bien précis dont ceux de la portée des ondes électromagnétiques. A ce sujet, il y a des seuils fixés par l’OMS et il revient à l’ARCEP et à la Ligue des consommateurs de les brandir avec une étude sérieuse sur le degré d’émission de ces ondes par nos opérateurs. Il y a un déficit de communication des opérateurs avec les populations à ce sujet parce que chacun ne pense qu’à son marketing (comment prendre plus de clients) au détriment d’une communication sociale pour ce qui concerne les pylônes. C’est la réaction de la Ligue qui me laisse perplexe. Une Ligue doit avoir les moyens de sa politique. et cela passe par la commande d’études sur les produits que nous consommons, la recherche d’informations sérieuses ; le tout étant de disposer d’informations scientifiques et justes afin d’entamer une quelconque action ou même éclairer la lanterne des populations. mais là qu’Est-ce qu’on voit ? une ligue qui ne peut pas s’assumer sur la base d’informations sérieuses et scientifiques et toujours obligés de suivre la position populaire. Une ligue, ca éduque également ses consommateurs. J’aurai souhaité que l’ARCEP qui est le gendarme, se prononce également sur cette question. Son mutisme dérange et elle devra être alerte pour sanctionner les opérateurs quand il le faut mais également leur apporter de l’assistance en cas de besoin en mettant en avant ce que disent les textes ;
    Enfin, je demande à mes frères d’éviter à chaque fois de se prononcer sur ce qu’on ne maîtrise toujours pas. Savions-nous que hormis la téléphonie nous avons au dessus de nos têtes des antennes qui exploitent les mêmes ondes : abonnements paraboliques, antennes des stations de radio et de télévision. Combien d’années sommes-nous exposés à ces antennes sans nous plaindre ? Ne faisons pas la force aux opérateurs sans preuves tangibles. Je pense personnellement que les opérateurs importent leurs technologies des pays dits développés. Et ce sont ces mêmes antennes qui sont à New York, paris, londres. Au vu de la concentration humaine dans ces pays, la densité des pylônes n’est pas à comparer avec nos pays. Même si l’on ne doit pas écarter des problèmes de santé qu’ils pourraient connaitre du fait de ce phénomène, leurs études ne les ont pas encore convaincu de démanteler leurs antennes. A moins que nous voulions retourner à l’âge du tam-tam, du bendré. Si on veut le développement, il faut accepter ce qui amène le développement.

    Nous avons ici au Faso la fâcheuse tendance à comparer. Je me souviens de personnes qui ont comparé nos échangeurs avec des pays de la sous-région en poussant trop fort : du genre, il n’existe pas d’échangeurs comme les nôtres en Afrique de l’ouest. Mon œil, allez tout simplement à Bamako, Accra, Abidjan et Dakar et vous verrez que nos échangeurs n’atteignent ni le nombre ni parfois la taille et la beauté de leurs échangeurs. C’est la même rengaine que j’entends avec les tarifs. Si Dakar et Abidjan peuvent avoir des prix bas ce n’est pas pareil avec les autres pays. Encore que pour les appels à l’international j’ai pu me rendre compte lors de mes déplacements que nos tarifs sont mieux que des appels à l’inter émis à partir de Bamako, accra et abij.

  • Le 27 mars 2015 à 09:55, par wemamsongdo En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Cela fait deux semaine que j’ai cesser de prendre des unités AIRTEL aux profit d’un autre opérateur car a ne rien comprendre a chaque foi que tu recharge tes unités finissent sans que tu n’est passé le moindre appel ; tandis que je chargeait au minimum 3000 FCFA par jour ouvrable ; certain vont fermé d’ici la ou se voir contraint de réduire le salaire beurré de leur employé ; TOUT LE MONDE SE PLIANT DE VOUS

  • Le 27 mars 2015 à 10:11, par Raogo En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    C’est la réaction de la Ligue qui me laisse perplexe. Une Ligue doit avoir les moyens de sa politique. et cela passe par la commande d’études sur les produits que nous consommons, la recherche d’informations sérieuses ; le tout étant de disposer d’informations scientifiques et justes afin d’entamer une quelconque action ou même éclairer la lanterne des populations. mais là qu’Est-ce qu’on voit ? une ligue qui ne peut pas s’assumer sur la base d’informations sérieuses et scientifiques et toujours obligés de suivre la position populaire. Une ligue, ca éduque également ses consommateurs. J’aurai souhaité que l’ARCEP qui est le gendarme, se prononce également sur cette question. Son mutisme dérange et elle devra être alerte pour sanctionner les opérateurs quand il le faut mais également leur apporter de l’assistance en cas de besoin en mettant en avant ce que disent les textes ;

  • Le 27 mars 2015 à 10:26, par Dénis En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Bonjour à tous, j’ai apprécié cette démarche ! Je préconise que les opérateurs s’engagent dans la communication avec la population cela est très important. Car la population n’est pas informée ce qui amène ce genre de problème. La population doit éviter d’attaquer aux operateurs, il vaudra mieux désormais de s’dresser à l’ARCEP puis c’est lui le premier responsable et c’est lui qui autorise les operateurs d’installer les pylônes. Sachez que les operateurs payent de pénalités pour défaut de couvertures, donc du cout si la population empêche des installations des pylônes l’ARCEP doit prendre ses responsabilités.
    On ne peut pas vouloir une chose et son contraire.
    Merci !

  • Le 27 mars 2015 à 10:26, par Thunder En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Lu quelque part :
    On se demande souvent ce que fait la ligue et les autres associations de consommateurs. En plus d’avoir la pire connexion internet de la terre, nous avons aussi probablement le plus cher tarif internet. Tenez ! En voulant souscrire à la connexion telmob 3G, 5giga pour 10000F, j’ai passé 2 heures sans y parvenir. Echec de mes requêtes. Je décide d’aller sur le site de telmob et là, je découvre que désormais, la meilleure offre est à 3 gigas pour 8500F. Calculs : avec 5 gigas à 10000F, 1mega coûte 2F (il y avait même l’offre de 50 gigas à 84000F donc 1 méga à 1,68F). Avec la nouvelle offre, le prix minimum de 1 méga est 2,83F). Dites-moi, on recule ou on avance ?

  • Le 27 mars 2015 à 10:41, par Gombo frais En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Pourquoi de nos jours, sous d’autres cieux, les fils de haute tension sont mis sous terre au niveau des villes ? Et bien l’impact visuel et sonore des pylônes constitue bel et bien un danger pour la population riveraine. Il suffit seulement de mener une petite étude ou un sondage dans les zones riveraines de pylônes et vous verrez les réponses.
    Malheureusement, tout ce beau monde là, mange ensemble.

  • Le 27 mars 2015 à 11:14, par wens En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    On réunit les opérateurs mobiles et des consommateurs et ont passe à coté de la plaque. Aujourd’hui , la preoccupation des gens porte sur la qualité des services, chose qui a ete royalement ignorée. la question des pylônes est un faux problème. Il ya eu certes certaines etudes privé qui proclamme que c’est dangereux, de la meme manière vous trouverez des etudes qui vous disent que cela na pas d’inmpact. D’ailleurs, de nos jour, qu’est qui n’est pas dangereux ??? Meme boire ou manger comporte des risques. Vous voulez que les operateurs implante où les antennes ? Quand le reseau est mauvais aussi, on se plaint.

  • Le 27 mars 2015 à 11:42, par dosso En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Internaute N°10, je vous tire mon chapeau, vous êtes objectifs et cohérents dans vos propos. Ce sont les mêmes analphabètes, qui vont parler de la qualité (présence réseau ou difficulté d’émettre/recevoir les appels) du réseau. L’implantation d’un pylône permet de couvrir ou de densifier un réseau. Quant à l’internaute N°3 Sidik, il demande que les pylônes soient installés dans les domiciles du personnel des opérateurs de la téléphonie à commencer par le DG. Vous croyez que le personnel et le DG n’ont pas de voisins et de la famille, quand on est ignare dans un domaine faut mieux se taire. Il y a des gens qui ont travaillé plus de 35 ans à proximité ou dans un bâtiment abritant un pylône, sans avoir des soucis de santé. Les opérateurs ont crées des emplois et continuent d’en créer, ils ont permis à des buveurs de bangui comme les Karboro, Gouins et Toussians, de joindre les parents dans les profondeurs de la Léraba, Comoé pour les funérailles de leurs parents. Bref il faut savoir raison garder.

  • Le 27 mars 2015 à 11:59, par wuroyiretian En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    N’y a-il pas d’autres moyens (techniques) pour diminuer le nombre de pylônes qui deviennent comme un décor de nos campagnes et cités ? Il n’y a qu’en Afrique Noire que l’on voit partout et ostentatoirement des pylônes pour téléphonie mobile.
    Puisque nous copions la France en tout, faites y un tour et vous réaliserai que les antennes pour téléphonie mobile sont opérationnelles sans être visibles à tous les 5 ou 10 Kms comme c’est malheureusement le cas chez nous.
    Pourquoi n’y a-t-il pas de pylônes dans les océans et mers pour faire le relais des ondes entre la France et ses DOM/TOM ? Et pourtant le coût de la communication reste le même en métropole comme en DOM/TOM.

  • Le 27 mars 2015 à 12:40 En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Je voudrais féliciter le Ministre YARO pour son esprit d’innovation. Ne pas laisser le fantôme entrer dans la maison et commencer à crier après. C’est un esprit d’anticipation qu’il faut saluer. Il faut résoudre les problèmes des citoyens. C’est le rôle de l’Etat. C’est le manque d’action de nos autorités et l’absence de considération des problèmes posés qui amènent souvent les populations à vouloir se rendre justice. M. le Ministre, à travers ces concertations, vous êtes sur la bonne voie. Bon courage.

  • Le 27 mars 2015 à 13:01, par TAR En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Attendez, chers opérateurs de téléphonie mobile ! Vous n’êtes pas allé à l’école ou quoi ? Absence de preuve ne veut pas forcément dire que l’objet incriminé ne crée pas de maladies. Elle veut simplement dire que les statistiques ou les moyens dont nous disposons à l’heure actuelle ne nous permettent pas d’affirmer de façon formelle qu’il y a une relation de cause à effet entre la maladie et les émissions d’ antennes, une maladie, étant des fois plurifactorielles. L’utilisation des farines animales dans l’alimentation des bovins est un cas typique. Les mêmes arguments de non nocivité ont été brandis par les commerçants jusqu’à la catastrophe qu’on connait. Quand les preuves sont venues, plusieurs personnes étaient déjà mortes (on peut citer plusieurs exemples). C’est pourquoi devant une suspicion on applique le PRINCIPE DE PRECAUTION. Est-ce que les opérateurs appliquent le minimum de distance requis entre les pylônes et les bâtiments abritant des hommes ? Si ce n’est pas le cas, c’est un crime. Plusieurs personnes mourront de maladie pendant que ces commerçants utiliseront toujours des avocats pour dire que la preuve n’est pas formellement établie. Quand la preuve sera établie on invoquera la prescription et le tour est joué. Les populations ont le droit de manifester si les opérateurs se moquent de leur santé. La ligue des consommateurs doit se mettre debout.

  • Le 27 mars 2015 à 13:14, par Wu_ming En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Le problème de l’implantation des antenne se généralise au delà du cas de Tanghin. A la patte d’oie, le même litige oppose les populations au même opérateur : Airtel.
    ’Les antennes GSM sont sûres. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a aucune étude qui ait soutenu que les ondes magnétiques dégagées par les pylônes sont dangereux. Jusque-là, la nocivité des pylônes n’est pas démontrée par des scientifiques’
    1) Aucune étude scientifique n’a également démontré le contraire à savoir que les ondes magnétiques sont sans danger. La prudence voudrait que l’on prenne des précautions sur les questions dont on ne maitrise définitivement pas les tenants et aboutissants. On a attendu plus de 25 ans avant de démontré la nocivité de la cigarette ! Mais quel a été longtemps le discours des cigarettiers : aucune étude ne démontre la dangerosité de la cigarette.
    2) Internaute 10, ne me faites pas rire : que la ligue des consommateurs commandite une étude scientifique sur l’impact des ondes magnétiques dans ce Burkina là ? Redescendez sur terre.
    3) Arrogance des opérateurs mais je dis délinquance. Quand on vous facture de façon illégale un service non effectué ou l’on vous prélève indument votre crédit ; c’est du vol et il faudrait en parler

  • Le 27 mars 2015 à 14:14, par Poko En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Pourquoi c’est le ministère qui mène ce débat. Le secteur dispose d’un régulateur qui a cette question parmi ses missions. Evitez ces mises en scène.

  • Le 27 mars 2015 à 14:27, par Wu_ming En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle par Wu_ming

    Le problème de l’implantation des antenne se généralise au delà du cas de Tanghin. A la patte d’oie, le même litige oppose les populations au même opérateur : Airtel.
    ’Les antennes GSM sont sûres. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a aucune étude qui ait soutenu que les ondes magnétiques dégagées par les pylônes sont dangereux. Jusque-là, la nocivité des pylônes n’est pas démontrée par des scientifiques’
    1) Aucune étude scientifique n’a également démontré le contraire à savoir que les ondes magnétiques sont sans danger. La prudence voudrait que l’on prenne des précautions sur les questions dont on ne maitrise définitivement pas les tenants et aboutissants. On a attendu plus de 25 ans avant de démontré la nocivité de la cigarette ! Mais quel a été longtemps le discours des cigarettiers : aucune étude ne démontre la dangerosité de la cigarette.
    2) Internaute 10, ne me faites pas rire : que la ligue des consommateurs commandite une étude scientifique sur l’impact des ondes magnétiques dans ce Burkina là ? Redescendez sur terre.
    3) Arrogance des opérateurs mais je dis délinquance. Quand on vous facture de façon illégale un service non effectué ou l’on vous prélève indument votre crédit ; c’est du vol et il faudrait en parler

  • Le 27 mars 2015 à 15:08, par leveridict En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    merci beaucoup monsieur le Ministre ! vous êtes digne et intègre car vous avez choisi d’être à coté de votre peuple et c’est que nous attendons aussi des autres ministres.Dire la vérité les yeux dans les yeux c’est être intégrè.Longue vie a vous........

  • Le 27 mars 2015 à 15:26, par leveridict En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    merci beaucoup monsieur le Ministre ! vous êtes digne et intègre car vous avez choisi d’être à coté de votre peuple et c’est que nous attendons aussi des autres ministres.Dire la vérité les yeux dans les yeux c’est être intégrè.Longue vie a vous........

  • Le 27 mars 2015 à 15:56, par oumsa En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Les opérateurs de téléphonie n’ont qu’à penser à la clôture des sites au lieu de laisser le pylône, le groupe electrogène et autre dans le vide parmis nos maison.

  • Le 27 mars 2015 à 17:05, par DIESSONGO Nayaba En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Je conseillerai à tous ceux qui le désirent de faire des recherches et sur les textes qui réglementent l’implantation des antennes relais au Burkina et sur ce qui est dit ailleurs par rapport à la nocivité des antennes relais. A mon avis (je peux me tromper) l’Etat Burkinabè a pris les dispositions pour protéger la population.
    1. Des textes règlementaires
    La loi dit que pour implanter une antenne relais il faut réaliser l’Etude d’Impact Environnemental (l’EIE) ; et ça tous les opérateurs le savent. La loi dit que toute activité/ assujettie à l’EIE doit être éloignée des habitations et ça aussi les Opérateurs le savent.

    NB. Personnellement une antenne a été installée par un opérateur sur la parcelle mitoyenne à la mienne depuis 2010. A cette date le technicien avait promis de revenir avec les résultats de l’EIE et rencontrer tous les riverains pour les apporter la preuve que les antennes relais sont non nocives. Depuis 2010 il ne jamais revenus mais pire il a menti (j’ai la certitude), l’EIE n’a jamais été réalisée. Depuis cette date personnellement j’ai trop subi du fait de cette antenne qui draine des oiseaux et que les enfants chassent à longueur de journée (pare brisée de ma voiture cassée, cailloux sur le toit, ma fille a été blessée à la tête…).

    Pour une raison simple je ne citerai pas le nom de l’Opérateur : je ne suis pas contre ce dernier mais je me bats simplement pour qu’il vienne démolir l’antenne et se conformer aux différentes dispositions du code de l’environnement. Pourquoi a-t-on besoin de cadre de concertation pour négocier avec un opérateur afin qu’il respecte la loi ? Qu’allait-il se passer si ce sont les riverains qui refusent de respecter la loi.

    2. Sur le plan sanitaire
    Affirmer aujourd’hui que les antennes relais ne sont pas dangereuses, je ne trouve pas ça sérieux.
    Renseigner vous la lutte pour le démantèlement des antennes relais fait rage en Europe, aux Etats Unis et au Canada. Et la justice a ordonné la démolition des antennes parce que situées sur des parcelles et parce que le principe de précaution l’exige (Je me garde de nommer des opérateurs dont les antennes ont été démolies). 1500 études ont été réalisées et les résultats prouvent que les rayons non ionisants des Champs Electromagnétiques (y compris ceux issus de la téléphonie mobile et des antennes relais) sont responsables de nouveau type de cancer.
    (Allez-y sur le net lisez les rapports 2007 et 2011 de Bioinitiative)
    Conséquence
    L’OMS avait une position claire qui était que les antennes relais n’étaient pas dangereuses pour les riverains. En 2007, puis en 2011 avec les nouveaux résultats au vu des preuves devenues irréfutables le monde scientifique sans lien financier ou public, rend un verdict définitif,.
    SUR LE PLAN SCIENTIFIQUE, IL N’Y A PLUS DE DEBAT. LA TOXICITE de la téléphonie mobile EST UN FAIT ETABLI.
    Dès lors l’OMS à travers l’aide-mémoire N° 193 a classé les Champs Electromagnétiques dans le Groupe 2B c’est-à-dire probablement cancérigènes. Le doute persiste toujours. Mais la loi dit qu’en vertu du principe de précaution, lorsque les conséquences d’une activité sont inconnues ou même lorsque leur survenance est incertaine, des mesures de précaution doivent être prises. Celles-ci peuvent selon le cas, consister en l’interdiction de l’activité tant que la preuve de l’absence d’effets dommageables n’a pas été rapportée.

    Question : Pourquoi les opérateurs s’étonnent que les riverains exigent aujourd’hui la démolition des antennes relais ?

    Tout ce passe comme si les opérateurs ont le droit de violer les lois et les autres non. Nous avons attendus l’Opérateur depuis 5 ans, si aujourd’hui on doit nous reprocher d’être intolérant où de ne pas promouvoir le dialogue ou d’aimer la contestation ou quoi que ce soit là je ne comprends plus rien.

  • Le 28 mars 2015 à 23:43, par TRAORE Seydou En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Bonsoir, A travers les lignes je cois avoir vue que le Directeur General de L’ONATEL dit qu’ils respectent le client ou le consommateur, A ma connaissance non car rien que pour la question des 3G 5Go le pauvre consommateur en plus des caprices du reseau qu’il supporte n’a pas ete informer de la suppression du forfait 5Go a 10000F il a constate de lui meme, je ne sais pas comment on peux apeler cela. En plus sans raison comme un internaute la dit plus haut on pensait que les prix subissaient une diminution mais avec Telmob on remarque le contraire. merci .

  • Le 29 mars 2015 à 00:22, par Padré En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Problèmes de Pylône= AIRTEL. Laissons tranquilles les autres opérateurs. Eux ne sont pas dans nos domiciles.
    Pourquoi faudra-t-il que ce soient les grands argentiers qui se permettent de fouler les lois dans nos Nations (pauvres urtout).
    D’où vient qu’une parcelle dite d’habitation, se transforme du jour au lendemain en parcelle de d’implantation de pylône...
    AIRTEL peut-elle produire le changement de destination de toutes ces parcelles ainsi mutées ou AIRTEL serait-elle au-dessus de la loi au Burkina ?
    Pourquoi lorsque la justice convoque AIRTEL, 4 audiences successivement, ceux-ci se foutent de la loi de notre pays et n’ont même pas fait acte desprésence une seule aux convocations, ni leur conseil juridique.
    PARDON, les grands, cherchez vos sous sans vous foudre de ceux qui ont moins que vous et pire de tout un appareil juridique national. YAKO ooh.
    Merci pour la mise en scène avec le ministère. Le temps où le peuple était dupe est loin derrière nous.

  • Le 1er avril 2015 à 11:59, par BELEMBAOGO EPIPHANE En réponse à : Téléphonie au Burkina : Langage de vérité entre consommateurs, opérateurs et ministère de tutelle

    Il existe un grand écart de" qualité-prix" dans les prestations de services des opérateurs de téléphonie mobile au Burkina Faso :
    - Coûts d’appels trop chers
    - Réseaux trop Instables
    - Les burkinabe de l’étranger dépensent énormément pour les boites vocales des appareils de leurs correspondants du BF ( Refrains courants :" vous êtes sur la boite vocal...Votre correspondant est présentement inaccessible...)
    Est-ce par manque de concurrence....?
    Les opérateurs de téléphonie mobile gagneraient à travailler pour l’amélioration de leurs prestations au Faso dans le respect de leurs clients...

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