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Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

Publié le mercredi 25 mars 2015 à 23h23min

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Direction régionale du travail et de la sécurité  du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

Les inspecteurs et contrôleurs de travail de la direction régionale du travail et de la sécurité du centre ne sont pas « du tout » contents et ils l’ont « spontanément » manifesté à travers un sit-in, devant les locaux, toute la matinée de ce mercredi, 25 mars. Cause de ce mouvement ?

« Il y a eu un incident hier à la direction régionale du travail et de la sécurité régionale du centre. C’était en séance de conciliation qui veut que les employeurs et les travailleurs se rencontrent avec les inspecteurs ou contrôleurs pour essayer de trouver une solution à l’amiable. C’était pendant cette séance de conciliation qu’entre temps, l’employeur a dit de suspendre la séance, qu’il va appeler son conseil pour un avis. Il est donc sorti et on attendait. 30 minutes après, c’est la gendarmerie qui débarque, lourdement armée, voulant arrêter les travailleurs qui étaient dans le bureau en négociation », a introduit le secrétaire général du syndicat autonome des contrôleurs et inspecteurs de travail, Hamidou Belem. Il s’insurge contre « cette façon » de faire de la gendarmerie qui, selon lui, n’a informé personne ; « même pas le directeur régional ».
« Les gendarmes sont arrivés et ils voulaient arrêter les travailleurs. On leur a dit d’aller au moins voir le directeur pour discuter de la conduite à tenir… Face au refus des agents pour qu’on arrête les travailleurs, ils ont fait machine arrière », a-t-il expliqué.

‘’ Deux camps armés se faisaient face ’’

« Il faut souligner que pendant ces tractations avec la gendarmerie, les travailleurs aussi ont appelé leurs parents. Et un d’entre eux a son parent (un militaire je pense) qui est à la base aérienne. Ce dernier est venu avec son chef de sécurité, tous deux aussi armés. On s’est donc retrouvé entre temps, dans nos locaux, avec d’un côté, les gendarmes armés et de l’autre côté les parents des travailleurs aussi armés. Avec les discussions, la gendarmerie est repartie », a relaté M. Belem. Face à la situation, les contrôleurs et inspecteurs ont décidé, dit Hamidou Belem, de protester contre la manière de la gendarmerie. Car, dit-il, pour arrêter quelqu’un dans un service public, il faut suivre la procédure. Ce qui n’aurait pas été fait. Ce qui porte « entrave à la mission principale de la conciliation », exposant du coup les usagers à l’insécurité. D’où ce « mouvement spontané » marqué par un arrêt de travail de 7 h30 à 12h. « Il y a une entrave à notre mission principale. La loi interdit qu’il y ait une entrave à ce que la conciliation se tienne », explique-t-il.

Le ministère de tutelle, une fois de plus, interpellé !

Pour les manifestants, il s’agit, à travers ce sit-in, de dénoncer également la complicité qu’il y a entre les employeurs et les forces de l’ordre, empiétant sur les missions assignées à la conciliation. « Les gendarmes sont venues nous empêcher de faire le travail avec la complicité de l’employeur ». Enfin, souligne Hamidou Belem, c’est la question générale même de la sécurité qui est ainsi posée. « A supposer que les deux camps se soient affrontés avec des armes, dans un service beaucoup fréquenté par les usagers (les travailleurs), il pouvait advenir l’irréparable », illustre-t-il avant de déclarer : « Notre ministère de tutelle a failli parce que, ce n’est pas la première fois que ce genre de situations arrivent. Nous avons demandé tout simplement qu’il y ait une rencontre entre les acteurs de la justice, la gendarmerie, la police, etc. parce qu’il y a assez de situations sur lesquelles on ne s’entend pas. S’il y avait des cadres de concertations, ce genre de situations n’allait pas arriver ». A l’en croire, promesse a été faite mainte fois par le ministre d’initier le cadre de concertations entre les acteurs mais n’a jamais été tenue. Pourtant, convainc M. Belem, un tel cadre aurait permis d’éviter de telles situations, troisième du genre. « La première fois c’était en 2013 et tout récemment aussi à Kaya ».
Pour les inspecteurs et contrôleurs de travail, la question de la concertation est tellement importante qu’il ne faut pas attendre que surviennent des cas « malheureux » pour agir.

Même si le sit-in n’a concerné que cette journée de mercredi, 25 mars, les responsables du syndicat annoncent une grève les 30, 31 mars et le 1er avril 2015 pour la satisfaction de leur plateforme revendicative. « Mais tout dépendra de la rencontre que nous aurons demain avec le ministre. Si nos revendications sont satisfaites, elle sera annulée. Au cas contraire, elle sera maintenue », nous apprend-on.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 25 mars 2015 à 19:47, par zemosse En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité régionale du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    C’est quelle histoire ou on fait intervenir des parents armé dans un service public ? C’est une très grave dérive que les autorité doivent sanctionner sévèrement .même si les travailleurs ont raison ,cette attitude est irresponsable et c’est un défis lancé à l’autorité

  • Le 25 mars 2015 à 21:21, par le nabiga En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Msr BELEM tes travailleurs sont accusés de quoi pour que leurs employeur veuille les fairent arrêter ? Ne Rasez pas les problèmes pour nous les expliquer allez en profondeur ,si les travailleurs méritent qu’on les arrêtent on ne va pas manquer l’occasion de le faire et les laisser filer, même dans le bureau de votre directeur on les met aux arrêts. Ils ont fait quoi à leur employeur ???

  • Le 25 mars 2015 à 21:34 En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Deux camps armés face a face et pret a s’affronter dans une administration public ? Il s’agissait du tournage d’un film ou est ce serieux ? Et qu’attend le ministre de tutelle pour convoquer ce cadre de concertation entre les concernés ? C’est en minimisant ce genre de rixe que le pire arrive ! Plus rien n’est vraiment plus comme avant ! Ouaga est en train de devenir le far west ! Meme au temps de Blaise c’etait pas comme ca ! Pauvre Burkina et pauvre transition...

  • Le 26 mars 2015 à 07:29 En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    courage à vous ! seule la lutte paie. Exigez du Ministre LOADA qu’une plainte soit déposée contre les agents de la gendarmerie et l’employeur en question. Cet employeur et la gendarmerie doivent être traduits en justice car cet acte est grave et mérite une sanction exemplaire car plus rien ne sera comme avant !

  • Le 26 mars 2015 à 07:32 En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Il faut que les forces de l’ordre changent leurs méthodes de travail. Tout employeur soit-il riche ou fort doit rester les lois en matière de travail. Souvent de connivence avec la gendarmerie ou la police certains employeur avec un simple coup de fil et certainement une enveloppe font arrêter leurs employés pour un différend sur le plan professionnel. J’ai un ami qui a été arrêté comme un bandit de grand chemin : la gendarmerie est arrivée chez lui à 5h du matin lourdement armée. Après trois jours à la gendarmerie de Paspanga, il a été déféré à la MACO pour une semaine et relâché après. Tout simplement parce qu’il avait démissionné de son l’entreprise ou il travaillait. Ce patron, de nationalité étrangère est notoirement connu dans la sous région comme un bandit aux cols blancs. Bref, des exemples comme ça, il y a en plein. La gendarmerie qui est un corps très respectable et respecté doit assainir ses rangs.

  • Le 26 mars 2015 à 10:13, par Rootman En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    cette situation est très grave, et il montre une fois jusqu’où les hommes en arme se croient au dessus de la loi. Toute les mesures doivent être prises pour que plus jamais une situation du genre ne se reproduise. Ces inspecteurs et contrôleurs du travail méritent qu’on leur accorde du respect pour tous les efforts qu’ils fournissent pour que beaucoup de pauvre travailleurs spoliés entre dans leur droit. Toute la responsabilité de cet incident incombe à nos autorités, particulièrement le ministre LOADA, qui entend que juriste connait bien les implications de la loi en cas d’abus d’autorité ou de pouvoir. Du courage à vous les inspecteurs et contrôleurs, et ayez bien à l’esprit qu’aucun ministre même d’un gouvernement de transition, ne va résoudre vos doléance parce qu’il vous aime. Seul votre lutte vous libérera.

  • Le 26 mars 2015 à 10:14, par karim En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Je confirme que les riches patrons au burkina font emprisonner leur salarié pour rien.
    Moi-même j’ai été victime de cela quant j’ai donné ma lettre de demission à mon patron. Il m’a envoyé un convocation de ses amis gendarmes qui sont à côté de la DGI Ouaga .
    Quand je suis allé, ils m’ont dit de repartir travailler qu’ils veulent faire un audit des comptes d’abord avant d’accepter ma demission sinon ils allaient m’enfermer en attendant les résultats de l’audit. J’ai refuser et je les ai dit qu’ils avait tous mes contacts, ils savent où je dormais, ils peuvent m’appeler à tout moment et je repondrai. Le patron illétré dit aux gendarmes que cet enfant connait tous mes comptes par coeur et qu’il ne peut pas partir.
    Après plusieurs heures d’interrogation, le patron de la gendarmerie l’a dit que quant on recrute quelqu’un et qu’on connait ce qu’il peut faire de positif, il faut payer conséquemment , le patron illetré dit que même 1 000 000 /par mois il est prêt à payer. J’ai dit que même 10 000 000 /mois il ne peut plus être mon employer . après plusieurs heures de questionnement inutiles ils m’ont laissé aller servir un patron qui connait et respect la valeur de ses employés.

  • Le 26 mars 2015 à 10:39, par Gaël En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Encore les pandores, il n’y a pas longtemps, un journaliste a été traité par les Gendarmes pour ne pas dire les ’’Gens d’Armes’’ comme un bandit de grand pour un simple gel qu’il a utilisé devant un boutiquier et aujourd’hui sur simple coup de fil ces gens envahissent un service public pour arrêter des partenaires en conflit dans un service de conciliation. On est tenté de dire que la formation est fait au rabais car s’était le corps où il y avait le minimum de retenu avec des actes réfléchis. On aurait compris si les gendarmes étaient allés dans l’entreprise pour sauver une vie en danger mais à l’inspection du travail sans prendre de gant c’est trop osé

  • Le 26 mars 2015 à 11:38, par Uncitoyen En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Un seul coup de fil d’un employeur suffit pour que la gendarmerie débarque armée jusqu’aux dents pour interpeller des individus. Par contre si un employé appelait la gendarmerie pour se plaindre au comportement d’un employeur, je parie que nos pandores n’allaient pas se déplacer.

    On a l’impression que nos forces de l’ordre sont au service du plus fort. Heureusement que les militaires étaient là pour rétablir l’équilibre.

  • Le 26 mars 2015 à 12:11, par Issam En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    AH la Gendarmerie aussi ! Vers quel corps allons nous tourner ? Et ce n’est pas la 1ere fois. Si tu as un peu de sou à donner à gendarme "oyou/ chaud chaud, tu peux tout te permettre. Même léser de pauvre travailleurs chefs de famille. Pratique très courant à Kaya où ton problème se règle entre amis dans la buvette du quartier. Une bière et un peu de sou et voila notre pandore en route pour une arrestation arbitraire, fabrication de fausses preuves ect..... IL FAUX AUSSI DU BALAI CITOYEN A LA GENDARMERIE.( SURTOUT KAYA).

  • Le 26 mars 2015 à 13:36, par Questionneur En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Donc, si je comprends bien, vous AVEZ ARRÊTÉ DE TRAVAILLER de 7h30 à 12h parce que la gendarmerie est entrée dans vos locaux (...) ?
    Je ne vois pas en quoi cette action est lié à l’incident survenu dans vos locaux si ce n’est de porter préjudice aux utilisateurs de vos services.
    La prochaine fois, je vous suggérerais de faire une délégation ou tout ce que vous voulez pour aller rencontrer la gendarmerie et leur faire part de votre mécontentement.

  • Le 26 mars 2015 à 14:14 En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    internaute 6, sache que la gendarmerie travaille plus mal que la police.mais comme elle n’est pas trop en contact direct avec la population comme la police voilà pourquoi les gens disent que la gendarmerie travaille bien.mais au fur et à mesure on comprendra.j’ai été une fois à la gendarmerie pour une affaire et depuis lors j’ai décidé de ne plus y aller avec mon affaire.

  • Le 26 mars 2015 à 16:12 En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    qu’on tire cette affaire au clair ZIDA premier ministre on te regard

  • Le 26 mars 2015 à 16:45 En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    "le nabiga" me déçoit grandement. comment pouvez-vous encourager de tels comportements dans un pays que nous sommes entrain d’assainir de ses vieilles tares ! j sui contre le fait qu’on veuille encourager un corps de l’Etat comme la Gendarmerie à faire intrusion dans les services d’une Institution. l’Inspection du travail est une institution républicaine ! même si vous n’avez aucun respect, aucune considération pour ces vaillants Inspecteurs et Contrôleurs du Travail qui ne cessent de défendre les droits de nos pauvres et faibles travailleurs, ayez un sens de respect des lois de notre cher patrie !!! yaa ya boin !!!!

  • Le 26 mars 2015 à 17:37 En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    1) ESSAYER DE COMPRENDRE LES GENDARMES CAR S’ILS ONT COMMIS UNE ERREUR c4EST PARCE QU’ILS TRAVAILLENT ET COMME DIT L’ADAGE SEULS CEUX QUI NE TRAVAILLENT PAS NE COMMETTENT PAS D’ERREUR .

    2) A NOS CHERS GENDARMES EVITEZ DE DESCENDRE DANS LES ZONES POLICEES ETANT LOURDEMENT ARMES COMME DECRIS DANS LE TEXTE CAR VOUS AVEZ A FAIRE A DES FONCTIONNAIRES QUI SAVENT VRAIMENT CE QU’ILS VEULENT

  • Le 26 mars 2015 à 18:01 En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Quel est le problème autour duquel était mené les discutions avant cet incident ? Dit nous clairement ce qui se passe. On est toujours sur nos garde car la révolution continue. Merci

  • Le 26 mars 2015 à 20:32 En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Bjr. M Hamidou BELEM pouvez-vous nous citer les références de textes qui stipulent « pour arrêter quelqu’un dans un service public il faut suivre la procédure ».

    Attention, ne faites pas la confusion entre le bon sens souvent fait par les forces de l’ordre et les dispositions du code de procédure pénale.

    Un employeur qui ne paie pas ses employés est une affaire relevant du droit civil donc obligation de réparation civile. Pourtant des employés qui s’emparent des outils de travail de leur employeur parce que ce dernier leur doit des arriérés de payement est une affaire de droit pénal donc possibilité d’arrestation des employés et déferrement auprès du procureur du faso avec condamnation de prison ferme éventuellement.

    je reconnais que souvent les employés agissent dans le seul but d’entrer en possession de leurs droits mais la loi leur donne la possibilité de porter plainte auprès d’un tribunal civil. Hormis celà, ils confisquent des biens de leur patron, ils sont poursuivables devant le tribunal pénal donc une éventualité d’arrestation par les forces de l’ordre.

  • Le 26 mars 2015 à 20:55, par BEN En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    L’autre avait fait cas de ces débordements contre les faibles citoyens toujours menacės par les forces de l’ordre. A cette allure, chaque citoyen est obligé de négocier sa protection par son parent se trouvant dans le groupe des forces de l’ordre et ceux qui n’en ont pas , se préparent pour leur autodéfense. Pour un oui ou un non, vous êtes torturé si vous n’avez pas le pouvoir financier pour Corrompre . Plus grave si vous n’êtes pas proche d’un membre influant de la Transition, de la Société civile ou du MPP vous êtes mal barré et cela est monnaie courante. Une enquête indépendante sur le terrain , suite à l’incident relaté ci-dessus pourrait révéler beaucoup de choses. Faites vites pour que notre beau pays puisse échapper à un désastre humanitaire car, personne ne croit plus à personne depuis que les OSC politisées nous déçoivent depuis bientôt 5 mois. C’était notre dernier repère .

  • Le 26 mars 2015 à 22:06, par balbi En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Vraiment dangeureux ce comportement.ils ont raison depuis la chute de Blaise c’est le seul corps où il n’ya pas eu de changement à la tête,même une seule personne n’a bougé.Même si ils ont trahis blaise ont doit les changer.

  • Le 27 mars 2015 à 09:41 En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Mr ballbi on ne change pas une équipe qui gangne n’eut été cette trahison de leur part, ce serait pas bien. Donc donnons les ce merite d’être toujours à leur poste.
    Merci

  • Le 28 mars 2015 à 00:50, par Etienne Arthur Kafando En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Il faudra que les Gendarmes sachent une fois de plus qu’ils ne sont à l’ère Compaoré. Cependant ils ne peuvent s’inviter à cette conciliation si un tiers ne les ait convié. Du courage aux agents valeureux et constructeurs de la Nation !

  • Le 29 mars 2015 à 16:38, par ca arrrrrrrive ! En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Zemose, c’est quelle histoire et puis on voit une gendarmerie qui debarque a une Inspection de Travail pour arreter, du moins pour enlever des travailleurs qui y sont partis de bonne foi pour une conciliation ? Mais on est ou la ? Tout mon soutien, Le Tche. Les gens doivent comprendre que ce pays nous appartient a tous. C’est la Tantie Colonel qui m’ a branche et je dis honte aux elements egares de la gendarmerie qui ont joue a la milice ici. Si la gendarmerie est connue pour etre plus professionnelle que ca. Le parent qui a debarque a l’ inspection du Travail avec son flingue est le fils a son pere et ledenngnouman de sa maman.Moi aussi j’ aurais meme du atterrir dans la cour de l’ Inspection avec l’ Helico de la Base 511 pour montrer qui est garcon. Puisqu’ on est dans la logique de la force brutale. Djaa c’est comme ca on fait la force a ceux qui ne connaissent personne. Desormais j’ enrole meme ma grand maman dans l’ armee. Tout c’est foute c’est gate comme le disais mon grand pere qui a perdu 3 genous et 11 doigts a Dien Bien Phu au Vietnam. A wouradeh gnonkan pon ! Kalabulemen, wou yeh dieh ? Kossiah nou ! Mais ca arrrrrrrive, hein ! Ce faux employeur merite bien un coup de poing comme ce faux bobolais en compagnie du nassara qui vous a cogne a Bobo et qui voulait shogo. Mais comme il a trop mange le to avec la sauce pleine de potasse- la, son shogo n’ etait pas arrive. Ca arrrrive, hein. Ca arrrrive, hein !

  • Le 1er avril 2015 à 03:52, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Direction régionale du travail et de la sécurité du centre : une « visite » de la gendarmerie suscite une colère

    Hé, les gendarmes aussi !
    Là, ça commence à être trop. Ce corps reconnu pour son respect des lois et son sens de la mesure, qui se fait remarquer à quelques jours d’intervalle par cette descente musclée dans un service public et l’incident du journaliste au gel anti-ébola, voila qui a de quoi inquiéter...

    Quand à ceux qui veulent banaliser l’incident, il faut savoir en parler et dire ce qui ne va pas, au lieu de vouloir toujours tout "arranger" et laisser perdurer ce genre de choses jusqu’à l’incident fatal. L’employeur était tenu de tenter la conciliation, avant de recourir à d’autres voies s’il n’était pas satisfait. Il pouvait après cela demander l’arrestation de ses employés s’il avait de quoi le justifier, mais pas en session de conciliation dans les bureaux de l’inspection du travail. Même pour renvoyer un représentant syndical, il y a une procédure particulière. Alors on est ou la ?
    Dans d’autres affaires, on veut contraindre les employeurs à accepter des réclamations impossibles au nom du droit du travail, mais on voudrait ici que l’inspection joue le rôle de Judas pour aider l’employeur à embastiller ses délégués syndicaux dans ses bureaux ou ils ont été convoqués pour conciliation ? Et on dit que "ça dépend", on doit "expliquer", tout le monde veut devenir juge et législateur et dire la loi et le droit selon ce qu’il pense, et pas ce qui est écrit ! Mais nous voulons quoi au juste ?

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