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Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

Publié le samedi 4 avril 2015 à 06h00min

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Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale depuis le jeudi 21 avril 2011 (avec le titre de ministre d’Etat à compter du mercredi 2 janvier 2013), Djibrill Y. Bassolé* est devenu omniprésent sur la scène politique burkinabè dès lors que, la crise malienne ayant éclaté, Ouagadougou s’est imposé comme le hub diplomatique régional. Bassolé est devenu visible non seulement en Afrique de l’Ouest mais en Algérie, en France, à Bruxelles, à la tribune des Nations unies, à l’occasion de conférences données à Washington ...

Il donne même le sentiment, parfois, d’assumer un rôle géopolitique qui devrait incomber au président du Faso. Le samedi 14 janvier 2012, son ami le général Emmanuel Beth, ambassadeur de France au Burkina Faso, l’a fait, au nom du président de la République française, chevalier de la Légion d’honneur. La 12è session de l’Organisation de coopération islamique (OCI), réunie au Caire (2-7 février 2013), le nommera envoyé spécial pour le Mali (fonction élargie par la suite à l’ensemble du Sahel). Enfin, le 1er avril 2014, il sera promu général de brigade, ce qui en a fait le premier général de gendarmerie de l’histoire du Burkina Faso.

Un militaire, un politique, un diplomate. Sur le terrain sécuritaire et diplomatique depuis trente ans, Bassolé a une connaissance aiguë de tous les aspects de la vie de la nation burkinabè. Y compris dans ses zones d’ombre, nombreuses : la « Révolution » ; le 15 octobre 1987 ; « l’affaire Clément » ; « les affaires Zongo et Lingani » ; « l’affaire Zongo » ; le meurtre de l’ancien ministre ivoirien Balla Keïta ; les « mutineries » de 2011 ; « l’affaire Nébié » ; et, désormais, les arcanes des événements des 30-31 octobre 2014. Ce n’est pas là une liste exhaustive puisqu’il y a toutes les « médiations » dont il a été un acteur essentiel mais également les relations « bilatérales » avec Charles Taylor, Jonas Savimbi, Charles Pasqua, Guillaume Soro et quelques autres. Ajoutons à cela un carnet d’adresses exceptionnel et des amis partout qui, un jour ou l’autre, ont eu besoin de ses services.

N’oublions pas non plus, même s’il ne s’est guère investi dans la politique politicienne, qu’il est (et demeure) un des cadres dirigeants du CDP. Et que son épouse, Rosalie Kando Bassolé, est membre du Bureau politique et députée de ce même parti depuis les élections couplées du 2 décembre 2012.

Très proche de l’ancien premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao (elle était sa colistière lors des élections), entreprenante et déterminée, peu encline à ne pas dire ce qu’elle pense (notamment en ce qui concerne l’engagement social réel – au-delà du discours de circonstance – de la classe politique burkinabè), Rosalie Bassolé est l’illustration que, si jamais les Burkinabè ont été des « hommes intègres », plus de 50 % de ces « hommes » sont des femmes ! En 1988, elle a fondé l’APEE, association de parents, amis et sympathisants d’enfants déficients intellectuels souffrant de troubles mentaux et de handicaps associés, reconnue d’utilité publique depuis le 31 juillet 1991. A compter de décembre 2006, elle a présidé la Fédération burkinabè des associations pour la promotion des personnes handicapées (FEBAH). Très engagée sur ce terrain du handicap (qui touche environ 1,6 % de la population résidente au Burkina Faso), largement abandonné par la puissance publique, Rosalie Bassolé est la femme qui pourrait laisser penser que Bassolé est l’homme de la situation.

Si Rosalie Bassolé, quand elle parle politique, n’est pas d’accord sur grand-chose concernant la gestion passée (d’où cette réputation d’un « discours très à gauche »), Djibrill Bassolé, quant à lui, en gendarme taiseux, évite d’aborder les questions qui dérangent. Mais il y a bien longtemps qu’en filigrane le « décalage » entre le ministre et l’entourage du président du Faso était avéré. Djibrill Bassolé l’avait dit au début du débat sur la question de l’article 37 : « Blaise Compaoré n’a pas vocation à être président à vie ». Ce n’était pas un constat ; c’était une mise en garde. Un blogueur burkinabè (« kikideniblog ») avait même écrit, voici pas loin d’un an (vendredi 13 juin 2014), que Bassolé « aurait invité ses proches, son entourage, à rester à l’écart de la situation nationale actuelle. Il invite donc ses hommes à ne pas se mêler à cette histoire de référendum ». Le blogueur ajoutait : ce « qui montre clairement que l’homme ne veut pas se mêler d’une histoire tragique, ni de près ni de loin ».

Du même coup, les anciens hommes liges de Compaoré (Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo…) ayant pris la poudre d’escampette au début de l’année 2014 pour fonder le MPP, il n’est resté, pour faire l’apologie de la révision de la Constitution, que ceux qui y avaient un intérêt immédiat ; autrement dit, les hommes et les femmes du clan de François Compaoré, « Monsieur » comme on disait en France au temps de la monarchie (pour désigner l’aîné des frères cadets du Roi) quand le pouvoir était affaire de famille. Interrogé par Cyriaque Paré, le patron du site lefaso.net (jeudi 22 janvier 2015) sur « l’opposition » de « la famille Compaoré » à la candidature de Bassolé à la présidentielle 2015, celui-ci avait répondu : « En tout état de cause, les événements des 30 et 31 octobre nous enseignent aussi que les grandes questions relatives à la vie de la nation doivent échapper à ce genre de considérations si nous voulons améliorer qualitativement la gouvernance politique dans notre pays ». On ne peut pas être plus clair : pour Bassolé, si la rue a renversé le régime Compaoré, c’est d’abord la faute de sa « famille » ! La rue ne s’y est pas trompée qui s’est empressée d’aller saccager les propriétés de François Compaoré et d’Alizeta Ouédraogo.

A moins de sept mois de la présidentielle, Bassolé a donc mis en branle sa machine à gagner. A l’international, on sait qui il est ; au plan national, il sait qui est qui, qu’il soit civil ou militaire. Pour le reste, la nature humaine étant ce qu’elle est, nul ne peut douter qu’au sein de la classe politique, la candidature de Bassolé va rallier bien du monde qui sait, par expérience, qu’il faut être près du feu pour accéder rapidement à la marmite.

Reste dans cette équation électorale une inconnue : sa relation avec la transition, notamment au sujet du vote des Burkinabè de l’étranger dont Bassolé demeure partisan. Plus de 40 % des Burkinabè sont des « Burkinabè de l’étranger ». Autrement dit, ce vote est capable de faire basculer le scrutin d’un camp dans l’autre. Quand Bassolé était ministre des Affaires étrangères, il avait été en pointe sur cette question du vote des Burkinabè de l’étranger. Il y a tout juste un an, c’était le thème de la conférence des ambassadeurs organisée à Ouagadougou (cf. LDD Spécial Week-End 0620/Samedi 8-dimanche 9 mars 2014). Bassolé lui-même va s’investir pleinement dans ce dossier, y compris sur le terrain ivoirien (qui concentre la grande majorité des électeurs – je dis bien des électeurs – burkinabè de l’étranger). Alors que le précédent régime avait fait de la mobilisation de l’électorat burkinabè de l’étranger son cheval de bataille (la loi 019-2009 portant vote des Burkinabè de l’étranger a été adoptée par l’Assemblée nationale le 7 mai 2009), la transition a décidé de reporter ce droit de vote compte tenu « des réalités juridiques, politiques, économiques et organisationnelles » et de la « nécessité de réviser la loi sur le Code électoral ».

* Djibrill Y. Bassolé avait déjà géré le portefeuille des Affaires étrangères et de la Coopération régionale dans le gouvernement formé le 10 juin 2007 par Tertius Zongo. Il le conservera jusqu’au 2 septembre 2008 alors qu’il était nommé représentant conjoint de l’ONU et de l’UA pour le Darfour.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 4 avril 2015 à 12:11, par YIRMOAGA En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Vous y été illégalement donc ? Ou vous voulez dire officiellement non ? Je pense que le général candidat serait candidat pas de NAFA, puisque ce parti n’ayant pas de reconnaissance, mais on ne sait par quel parti ? Ou une candidature individuelle ? Le GAL va épouser la honte en se présentant en 2015. Illégale et non approprié, sans parti politique, rien que l’envi d’être PF, quelle misère ?

  • Le 4 avril 2015 à 13:58 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Haha Mr BEJOT ! un revirement par rapport aux premiers écrits, que cette foutue corruption là a la peau dure ! un blanc griot ? en tout cas c’est un peu plus subtile qu’avec nos frères.

  • Le 4 avril 2015 à 16:40, par Tché de paris En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Monsieur BASSOLE pour que vous soyez l’homme respecté sur le plan national comme international rester un peu à l’écart pour un moment et revenez au bon moment car il est un peu tard pour vous pour que vous puissiez vraiment sensibiliser et convaincre la population surtout que vous étiez jusqu’au départ de Blaise le ministre des affaires étrangères mais avec un peu de patience vous arriverez à bout et avec du respect de toute la population sinon vous risquez d’être déçu et qui va beaucoup jouer sur votre carrière politique à l’avenir.

  • Le 4 avril 2015 à 17:13 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    La victoire a mon general.Parmi tou les candidat vousvetes le plus serieux.

  • Le 4 avril 2015 à 18:17, par Nouna En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Lemoins glorieux dans cette candidature de Mr Bassole c,est de s,etre compromis les journees du 30 et 31 oct en s,allignant sur une position peu elegante a Savoir le putsch contre la legalite"institutions democratiquement elues"si hero il le fut le 30 comme disent les "litterateurs ougagalais" en remplacant X contre Y ce qui facilita la prise de la bastille(AN) sans laquelle l,ordre serait revenu des lors que le projet de modif de l,art 37 etait retire d,ou mes reserves vis a vis de la candidature de Mr Bassole homme tres respectable certes mais peu loyal dans des moments difficiles ce qui lui ote cette qualite magistrale de PF.Ma conviction est que l,homme a ete le sabre des RSS le 30 et 31 esperant profiter de sa position privilegee dans l,appareil d,etat et militaire c,est meconnaitre la nature bestiale des RSS.

  • Le 4 avril 2015 à 19:59 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Quand aurions-nous enfin un président qui n’a jamais été ni ministre, ni député ni militaire. A écouter les commentaires sur Djibril les gens ne l’apprécient que tout simplement pour le fait qu’il parle bien( cet homme là parle bien cet homme là bien), mais pour certains qui comprennent bien français il n’est pas plus que Roch, Stanislas, Zéphirin et bien d’autres dans le maniement de la langue française dans toutes ces tournures. Parler bien ne rime pas avec travailler bien alors que ce que le Burkina attend impatiemment du prochain président pour un changement radical c’est un président qui travaille et qui engage tout son peuple dans le travail en lui créant des emplois. Mais bon vent à lui.

  • Le 4 avril 2015 à 20:11 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Lui qui n’a rien à se reprocher de tout, quel a été sa contribution en tant que ministre des affaires étrangères pour aider à résoudre le problème du vote des étrangers qui est aujourd’hui le plus gros problème face aux échéances à venir.

  • Le 4 avril 2015 à 20:26, par TONNERRE En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    BASSOLET est un homme à l’image complexe. Cela dit, il s’impose au peuple burkinabè de procéder à un toilettage des militaire sur la scène politique nationale. Ils ont pris tellement goût de la politique qu’ils pensent qu’il est tout à fait normal pour eux de se préoccuper plus de la politique que d’assurer la défense de l’intégrité du territoire. Revoyez votre mission !

  • Le 4 avril 2015 à 22:22, par Mamminga En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    YIRMOAGA es tu Dieu pour savoir qui gagnera l’élection présidentielle a l’avance ? Ou bien preparez vous ce que je n’ose pas imaginer ?

  • Le 4 avril 2015 à 22:25, par Kêlê Massa En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Pour être franc et honnête, ce Monsieur est incontestablemement le Président du Faso qu’il faut au Burkina Faso au stade actuel : sage, modéré, conciliant, patriote, ouvert d’esprit,altruiste, carnets d’adresses bien fourni. Bref, ce sont des aspects qui vont sans nul doute permettre au pays d’avoir de nombreux investisseurs sur son sol ; ce qui est impératif car, ce que les uns et les autres ne veulent pas’nous dire est que la situation économique actuelle est très difficile. Il faut un choix qui va donc au-delà de notre appartenance politique et qui intègre vraiment notre amour à défendre notre pays de toutes les dérives. chers Burkinabè, le pays va déjà mal et il faut qu’on à ne penser qu’à nos propres intérêts, intérêts de notre groupe. Vive la paix et la stabilité au Burkina Faso ! La Patrie nou la mort, nous vaincrons !

  • Le 5 avril 2015 à 00:39 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Mon Géréral, cher Frère, des journalistes comme M. Béjot vont vous perdre en conjecture pour la simple raison que tout ce qui est bâti sur le faux n’a jamais prospéré. Vous bâtirez en vain sur du sable et l’édifice ne sera qu’un château de cartes. Votre tour viendra comme celui de l’ancien Général nigérian, à condition que vous vous inscrivez résolument dans la vérité et la lumière. Où étiez-vous lorsque le Président Blaise compaoré était engagé dans son projet "fou" de modification de l’article 37 de la Constitution ? That’s the problem pour moi de vous suivre dans cette mésaventure. Mais "le meilleur reste à venir". Le Sage.

  • Le 5 avril 2015 à 05:40, par Doubis En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Monsieur Bassolé je vous aime bien mais j’aimerai que vous continuez dans le domaine social pour finir votre carrière politique même à l’international comme médiateur CEDEAO, UA, ONU etc...ce sont des postes respectables et respectés pour ramener la paix en Afrique et même dans le monde cela vaut mieux que la présidence en Afrique la politique est injuste regarder la plus part des présidents terminent mal leur pouvoir en passant par KADAFFI, BEN ALI, GOAGO, TANDJA d’autres en exil comme ATT,Hissène HABRE au Sénégal ,le président Centrafricain au Cameroun, BLAISE en côte d’ivoire etc...dans la politique les mains qui applaudissent pour te soulever sont les même pour te descendre donc il faut beaucoup réfléchir car étant président on ne peut en aucun cas satisfaire la population.

  • Le 5 avril 2015 à 19:19, par Ka En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Mr. Bassolé arrêtez de berner le pauvre peuple que vous aviez tant fait souffrir durant plus de 27 ans : Si votre main droite tienne le pouvoir au Burkina, dans votre main gauche le pouvoir sera pour le complexe Blaise Compaoré. Oui à tous les internautes qui donnent la victoire a Roch Marc Kaboré un ancien du CDP dont 90% du peuple burkinabé doute de son changement. Pour moi l’ignorance de la jeunesse porte un avantage a la continuité du régime Compaoré, dont ils clament pourtant de changer. Farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec la jeunesse, je constate que la jeunesse affamé de l’alternance tombe comme des mouches dans le piégea de ceux qui veulent la continuité du régime Compaoré. Beaucoup parmi la jeunesse me demanderont de donner la raison ? C’est simple, j’ai constaté que partout les jeunes s’agrippent au parti politique influent sans un objectif concret, des partis prétendants au pouvoir sans un programme défini que par leur passé et leur influence par le vol du denier public qu’ils utilisent pour appâter une jeunesse au chômage et sans un repas par jour. Aucun groupement de la jeunesse Burkinabé n’a formé un parti politique avec un représentant capable de défier le MPP ou de l’UPC, même pas le CAR, ou le Balai Citoyen les auteurs de la chute d’un régime criminel et corrompus. Pourquoi s’agripper derrière un Bassolé ou un Diendieré ? Pourquoi s’agripper derrière un ZEPH ou un Roch ? Oui ces derniers gagneront le pouvoir avec la continuité et non avec le changement. J’ai l’âge de Roch et autres, même si on m’offrait Kossyam sur un plateau je refuserai pour deux raisons, il y a des jeunes de la trempe de notre jeunesse qui s’appelle la révolution inachevée ou notre fougue a balayé nos ainées pour un changement, un changement qui vous voyez. Les jeunes intellectuels Burkinabé ont appréhendé la dégradation de nos objectifs qui retardent l’avancer de notre pays, alors prenez votre responsabilités comme a notre temps qui s’appelait les futés de Fessard et de l’armée qui ont amené la Haute-Volta au Burkina. Jeunesse Burkinabé, si vous voulez le changement, vous êtes 60% de la population, mettez les anciens au placard, prenez votre responsabilité pour un Burkina qui avance avec des nouveaux objectifs issus des nouveaux intellectuels, et non un Burkina qui retarde avec des vieux objectifs issus des vieux charognards qui pensent qu’au pouvoir et la richesse. Jeunesse Burkinabé, ‘’’’’soutenir un parti ce n’est pas soutenir un individu mais les actions concrètes et les bonnes actions que ce même parti entreprend par l’intermédiaire de son représentant. Sympathiser avec un parti politique, c’est admettre que son action a quelque valeur, poursuit des objectifs louables et obtient certains résultats. Jeunesse Burkinabé oubliez la question ethnique et penser à l’avenir du pays que nous aimons tous. Vive l’alternance politique et économique avec la jeunesse. A bas les vieux charognards qui manipulent et appâtent les pauvres jeunes avec le denier public volé. Ce ne sont pas Eliane, Köro Y, Achille Tapsoba, verité No 1, le citoyen, et autres internautes partisanes et partisans de la vraie démocratie au Burkina qui me diront le contraire.

  • Le 6 avril 2015 à 07:07, par Ka En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Mr. Bassolé arrêtez de berner le pauvre peuple que vous aviez tant fait souffrir durant plus de 27 ans : Si votre main droite tienne le pouvoir au Burkina, dans votre main gauche le pouvoir sera pour le complexe Blaise Compaoré. Oui à tous les internautes qui donnent la victoire a Roch Marc Kaboré un ancien du CDP dont 90% du peuple burkinabé doute de son changement. Pour moi l’ignorance de la jeunesse porte un avantage a la continuité du régime Compaoré, dont ils clament pourtant de changer. Farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec la jeunesse, je constate que la jeunesse affamé de l’alternance tombe comme des mouches dans le piégea de ceux qui veulent la continuité du régime Compaoré. Beaucoup parmi la jeunesse me demanderont de donner la raison ? C’est simple, j’ai constaté que partout les jeunes s’agrippent au parti politique influent sans un objectif concret, des partis prétendants au pouvoir sans un programme défini que par leur passé et leur influence par le vol du denier public qu’ils utilisent pour appâter une jeunesse au chômage et sans un repas par jour. Aucun groupement de la jeunesse Burkinabé n’a formé un parti politique avec un représentant capable de défier le MPP ou de l’UPC, même pas le CAR, ou le Balai Citoyen les auteurs de la chute d’un régime criminel et corrompus. Pourquoi s’agripper derrière un Bassolé ou un Diendieré ? Pourquoi s’agripper derrière un ZEPH ou un Roch ? Oui ces derniers gagneront le pouvoir avec la continuité et non avec le changement. J’ai l’âge de Roch et autres, même si on m’offrait Kossyam sur un plateau je refuserai pour deux raisons, il y a des jeunes de la trempe de notre jeunesse qui s’appelle la révolution inachevée ou notre fougue a balayé nos ainées pour un changement, un changement qui vous voyez. Les jeunes intellectuels Burkinabé ont appréhendé la dégradation de nos objectifs qui retardent l’avancer de notre pays, alors prenez votre responsabilités comme a notre temps qui s’appelait les futés de Fessard et de l’armée qui ont amené la Haute-Volta au Burkina. Jeunesse Burkinabé, si vous voulez le changement, vous êtes 60% de la population, mettez les anciens au placard, prenez votre responsabilité pour un Burkina qui avance avec des nouveaux objectifs issus des nouveaux intellectuels, et non un Burkina qui retarde avec des vieux objectifs issus des vieux charognards qui pensent qu’au pouvoir et la richesse. Jeunesse Burkinabé, ‘’’’’soutenir un parti ce n’est pas soutenir un individu mais les actions concrètes et les bonnes actions que ce même parti entreprend par l’intermédiaire de son représentant. Sympathiser avec un parti politique, c’est admettre que son action a quelque valeur, poursuit des objectifs louables et obtient certains résultats. Jeunesse Burkinabé oubliez la question ethnique et penser à l’avenir du pays que nous aimons tous. Vive l’alternance politique et économique avec la jeunesse. A bas les vieux charognards qui manipulent et appâtent les pauvres jeunes avec le denier public volé. Ce ne sont pas Eliane, Köro Y, Achille Tapsoba, verité No 1, le citoyen, et autres internautes partisanes et partisans de la vraie démocratie au Burkina qui me diront le contraire.

  • Le 6 avril 2015 à 08:13, par le justicier En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Quand est-ce ce foutu griot corrompu va arrêter de geuler.Djibril c’est du passé.espèce de merdier de la francafrique

  • Le 6 avril 2015 à 12:27, par Ka En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (4/4)

    Mr. Bassolé arrêtez de berner le pauvre peuple que vous aviez tant fait souffrir durant plus de 27 ans : Si votre main droite tienne le pouvoir au Burkina, dans votre main gauche le pouvoir sera pour le complexe Blaise Compaoré. Oui à tous les internautes qui donnent la victoire a Roch Marc Kaboré un ancien du CDP dont 90% du peuple burkinabé doute de son changement. Pour moi l’ignorance de la jeunesse porte un avantage a la continuité du régime Compaoré, dont ils clament pourtant de changer. Farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec la jeunesse, je constate que la jeunesse affamé de l’alternance tombe comme des mouches dans le piégea de ceux qui veulent la continuité du régime Compaoré. Beaucoup parmi la jeunesse me demanderont de donner la raison ? C’est simple, j’ai constaté que partout les jeunes s’agrippent au parti politique influent sans un objectif concret, des partis prétendants au pouvoir sans un programme défini que par leur passé et leur influence par le vol du denier public qu’ils utilisent pour appâter une jeunesse au chômage et sans un repas par jour. Aucun groupement de la jeunesse Burkinabé n’a formé un parti politique avec un représentant capable de défier le MPP ou de l’UPC, même pas le CAR, ou le Balai Citoyen les auteurs de la chute d’un régime criminel et corrompus. Pourquoi s’agripper derrière un Bassolé ou un Diendieré ? Pourquoi s’agripper derrière un ZEPH ou un Roch ? Oui ces derniers gagneront le pouvoir avec la continuité et non avec le changement. J’ai l’âge de Roch et autres, même si on m’offrait Kossyam sur un plateau je refuserai pour deux raisons, il y a des jeunes de la trempe de notre jeunesse qui s’appelle la révolution inachevée ou notre fougue a balayé nos ainées pour un changement, un changement qui vous voyez. Les jeunes intellectuels Burkinabé ont appréhendé la dégradation de nos objectifs qui retardent l’avancer de notre pays, alors prenez votre responsabilités comme a notre temps qui s’appelait les futés de Fessard et de l’armée qui ont amené la Haute-Volta au Burkina. Jeunesse Burkinabé, si vous voulez le changement, vous êtes 60% de la population, mettez les anciens au placard, prenez votre responsabilité pour un Burkina qui avance avec des nouveaux objectifs issus des nouveaux intellectuels, et non un Burkina qui retarde avec des vieux objectifs issus des vieux charognards qui pensent qu’au pouvoir et la richesse. Jeunesse Burkinabé, ‘’’’’soutenir un parti ce n’est pas soutenir un individu mais les actions concrètes et les bonnes actions que ce même parti entreprend par l’intermédiaire de son représentant. Sympathiser avec un parti politique, c’est admettre que son action a quelque valeur, poursuit des objectifs louables et obtient certains résultats. Jeunesse Burkinabé oubliez la question ethnique et penser à l’avenir du pays que nous aimons tous. Vive l’alternance politique et économique avec la jeunesse. A bas les vieux charognards qui manipulent et appâtent les pauvres jeunes avec le denier public volé. Ce ne sont pas Eliane, Köro Y, Achille Tapsoba, verité No 1, le citoyen, et autres internautes partisanes et partisans de la vraie démocratie au Burkina qui me diront le contraire.

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