Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Le voilà donc en lice pour la présidentielle 2015. Sans que l’on sache aujourd’hui dans quel cadre organisationnel. Avec une démarche structurée qui n’est pas sans surprendre dans le fond comme dans la forme : répondre à « l’appel du 11 janvier » lancé (neuf mois jour pour jour avant le premier tour de la présidentielle, le 11 octobre 2015) par des groupements de jeunes. Quel que soit le point de vue que l’on puisse avoir sur cette mobilisation (cf. LDD Burkina Faso 0490/Jeudi 19 mars 2015), il faut reconnaître qu’elle a été massive ; bien au-delà de la jeunesse « captive » de Réo, son pôle d’ancrage régional.
D’autant plus massive que Djibrill Y. Bassolé n’a jamais été un « ostentatoire » ; ni même omniprésent dans les médias burkinabè. Mais il est vrai que, pour l’essentiel, sa carrière s’est déroulée dans les coulisses du pouvoir (la gendarmerie) puis au service de la politique extérieure du Burkina Faso. Avec sérénité et détermination, en connexion étroite avec le président du Faso, il a été l’infatigable animateur des « médiations burkinabè ». Un ministre des Affaires étrangères en transit permanent. Qui a exploité la visibilité internationale que donnent au Burkina Faso ces médiations pour renforcer la position africaine et mondiale du « Pays des hommes intègres ». S’il a fréquenté assidument les capitales d’Afrique, Paris, Bruxelles, Washington, New York…, on le rencontrait également à Doha et Djeddah, où il a désormais ses habitudes, mais aussi à Taipeh (le Burkina Faso est l’unique partenaire diplomatique significatif de Taïwan), à Ankara (pour y fonder la relation entre le Burkina Faso et la Turquie), à Caracas, Rome, etc.
Tout a débuté le 13 novembre 1957 à Nouna, dans la province de Kossi, à un jet de pierre de la frontière malienne. Son père était infirmier. La famille était, comme il se doit, nombreuse : 22 enfants ! C’est à Nouna, dans le cadre du Collège Charles Lwanga (CCL), création des Frères des Ecoles chrétiennes de Saint Jean-Baptiste de La Salle (Lwanga est un martyr catholique ougandais du XIXè siècle), qu’il fera ses études secondaires. Ce sera ensuite, en 1975, le Prytanée militaire de Kodiogo dont il sortira en 1978 pour rejoindre le Maroc et l’Académie royale militaire de Meknès puis, en Côte d’Ivoire, l’Ecole nationale de la gendarmerie d’Abidjan (1982-1983). Après un bref stage en France, à Rennes, ce sera le retour en Haute-Volta qui s’apprêtait à devenir le Burkina Faso.
Il sera commandant de la gendarmerie de Bobo Dioulasso en 1983 puis de Ouagadougou tout le temps de la « Révolution » (1984-1987). Il est alors promu commandant du 3è groupement de gendarmerie de Dédougou, puis du 5è groupement de Ouagadougou (1988-1995). Il en conservera le commandement alors qu’il était nommé, en 1995, adjoint au chef d’état-major de la gendarmerie nationale.
Il mettra également ce temps à profit pour poursuivre des études supérieures sanctionnées par un DES à l’Ecole de gendarmerie de Maisons-Alfort puis par une maîtrise en droit à l’université de Ouagadougou (1992). Il sera membre de la Commission constitutionnelle du Burkina Faso (1990-1991), du Comité international de suivi des élections au Togo (1993-1995) et du Comité de médiation du conflit touareg au Niger (1994-1995). Elevé au grade de colonel, il va rejoindre l’état-major du président du Faso (1996) avant de devenir chef d’état-major de la gendarmerie nationale (1997-1999), poste qui lui vaudra le grade de colonel-major.
En 1999, il va être nommé ministre de la Sécurité alors que le Burkina Faso, encore secoué par les effets collatéraux de « l’affaire Norbert Zongo », se trouvait déjà confronté à la crise ivoiro-ivoirienne. Dans un contexte tendu (les exactions contre les ressortissants burkinabè ou considérés comme tels, se multipliaient alors, provoquant un début d’exode vers le Burkina Faso et, par la suite, c’est l’ambassade du Burkina Faso à Abidjan qui sera incendiée), la fermeté de Ouagadougou ne visera pas à s’immiscer dans les affaires intérieures, ni à soutenir le mouvement des mutins (qui prendront le pouvoir fin 1999 puis, dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, couperont la Côte d’Ivoire en deux). Il s’agissait alors seulement de mettre fermement en garde Abidjan contre toutes les atteintes aux droits de l’homme à l’encontre des « Burkinabè » de Côte d’Ivoire en se situant, toujours, dans le cadre légal international.
Djibrill Y. Bassolé, avec discrétion, rigueur et détermination, va s’affirmer, tout au long de ces années de tension, comme un homme-clé sur la scène politique burkinabè, y compris jusque dans ses implications diplomatico-politiques. Très éloigné, dans ses relations quotidiennes, du portrait de grand manipulateur que ne manquaient pas de peindre les journaux ivoiriens (« masque de guerre pour Compaoré », « champion de la manipulation des médias », etc.). Quand certains commentateurs évoquaient « le tout puissant ministre de l’Intérieur burkinabè, colonel de gendarmerie », ils imaginaient seulement que sa « puissance », il la tirait de son relationnel privilégié mais sans ostentation avec le président du Faso, alors qu’elle était aussi le fruit d’une capacité d’organisation, d’une connaissance intime des dossiers et d’une longue pratique du terrain, au Burkina Faso comme à l’étranger, où il avait su nouer des contacts privilégiés avec des personnalités du monde politique, du renseignement et de la communication.
Il va jouer un rôle de premier plan dans la conclusion de l’accord inter-togolais en août 2006 ; puis dans la mise en place de l’accord politique de Ouagadougou qui, en mars 2007, va ouvrir la porte à la résolution de la crise politico-militaire ivoiro-ivoirienne.
Le 3 juin 2007, il sera nommé ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale dans le gouvernement de Tertius Zongo. Peu de temps ; suffisamment cependant pour qu’il soit obligé de défendre la reconnaissance de la République du Kosovo par le Burkina Faso en 2008 (entérinant du même coup la partition de la Serbie dont le Kosovo était une province autonome). Moins de deux ans plus tard, le 1er août 2009, il sera nommé médiateur conjoint ONU-UA pour le Darfour, l’occasion de nouer des relations privilégiées avec l’émirat du Qatar, partie prenante dans la négociation qui aboutira à la signature de l’accord de Doha le 14 juillet 2010.
Un an plus tard, il reviendra aux affaires étrangères, mais ne connaîtra pas de répit pour autant. Alors que le Burkina Faso a été traumatisé par les « mutineries » de 2011, il continuera de suivre le dossier du Darfour, sera confronté à la crise post-présidentielle en Côte d’Ivoire puis, en 2012, à la crise malienne. Une crise qui va à nouveau le mobiliser à temps complet. Il lui faudra d’abord gérer l’afflux de milliers de réfugiés, puis les conséquences de la déstabilisation des institutions républicaines maliennes suite au coup d’Etat du 22 mars 2012.
La CEDEAO ayant confié la médiation au président du Faso, Bassolé va se retrouver en première ligne en vue « de résoudre par le dialogue la double crise sécuritaire et institutionnelle qui sévit au Mali ». Pour Bassolé, dans le dossier malien, le dialogue politique était une nécessité, la guerre une alternative probable. Le dialogue politique résultera de « l’accord préliminaire de Ouagadougou » le 18 juin 2013.
Après l’organisation de la présidentielle, la formation du gouvernement, la mise en place d’une nouvelle assemblée nationale, il dira : « Le président du Faso a rempli sa mission, par le dialogue et la concertation, permettant la normalisation de la situation constitutionnelle du Mali ». Pour le reste, ajoutera-t-il, « la résolution de la crise malienne revient aux Maliens, sinon de quoi, effectivement, nous mêlerions-nous. Les institutions légales sont en place. C’est à elles de promouvoir le dialogue pour trouver des solutions définitives à la crise ».
L’implication de Ouaga dans la résolution des crises (Touareg, Togo, Guinée, Guinée Bissau, Côte d’Ivoire, Mali…) résultait, dira-t-il encore, « fondamentalement de la Constitution » qui prône la paix, la coopération internationale, le règlement pacifique des différents entre Etats.
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
Vos commentaires
1. Le 26 mars 2015 à 19:58, par Fredo En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Humm... abba dja vs tous voulier etre presi quoi
2. Le 26 mars 2015 à 20:02, par Moussa En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Pourquoi on laisse ce monsieur la meme libre au Burkina Faso ! Sa place est en prison. Meme si Soro Guillaume t’ont monte comment tu perds ton temps ! Vous assasines 30 persones en octobre 2014 et tu reviens dire que tu veux etre president !
3. Le 26 mars 2015 à 20:03, par Nabiiga En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Est-ce que gendarme s’écoute quand il parle ou du moins il prend des gens pour des imbéciles ? Quelle est la différence entre en politique et être en politique. Il y en a pas du tout ! Tu as toujours été en politique ; ce n’est pas maintenant que tu vas clamer ton innocence de de n’avoir pas fait la politique. Il te faut la définition de la poliltique. Ce que tu cherches, mon cher gendarme, est de faire croire que tu es tout neuf cousu, n’as jamais fait la politique, alors c’est pour toi qu’il faut voter car ta sainteté politique est irreprochable. Tu vois, ça ne marchera pas du tout. On t’attend à chaque tour, et à chaque tour, on te démasquera.
4. Le 26 mars 2015 à 20:14, par Ben En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Qu’il aille se presenter comme president dans le pays qui l’a monte a venir se presenter pour defendre les interets de Blaise. On ne veut pas de ce monsieur ici en tout cas. Il est egal a Blaise, francois et autres....
5. Le 26 mars 2015 à 22:32, par pazougnam En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Tu as écris comme cela pour Blaise Compaore, où est-il aujourd’hui. De grâce tu fais passer l’homme pour ce qu’il n’est pas. s’il participe aux présidentielles, il aura juste 1 ou 2 % de l’électorat son score maximum. Je trouve que Blaise ferait mieux de s’en prendre à eux car ils ont tout fait pour le pousser à l’erreur et voila qu’à peine parti, ils se voient apte à le remplacer à Kossyam. Les vrais ennemis de Blaise se sont eux (lui et YAC)
6. Le 26 mars 2015 à 23:40, par YIRMOAGA En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Je pense que le GAL BASSOLET a toujours dit qu’il pense que BC ne va pas aller jusqu’à modifier l’A37. Il a dit ça à plusieurs reprises avec diplomatie et seuls ceux qui savent lire la pensée des gens réservés et très calculateurs ont su ou ont suivi cette déclaration
Seulement la candidature du GAL en 2015 est une farce et une comédie. Il aurait dù démissionner et se forger en politique pour 2020. S’il se présente en 2015, il ne sera plus jamais élu prési ?
7. Le 26 mars 2015 à 23:48, par alain En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
JUDAS......................................................................
8. Le 27 mars 2015 à 01:19 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Oh ! Quelle comédie ! Nous ne voulons plus de franc maçon, et encore moins un militaire au pouvoir. Ce qui n’est pas intéressant, on publie ce que BASSOLET Djibril a fait en "bien", mais ce qu’il a fait de mauvais, d’horribles, on n’en parle pas. Continuez de le chatouiller, il va sortir davantage bas dans cette aventure. C’est la transition qui ne joue pas son rôle, sinon comment peut-on comprendre que des gens qui étaient dans le dernier gouvernement de COMPAORE Blaise, qui ont monté ensemble le projet de modification de l’article 37, se lèvent aujourd’hui pour dire qu’ils sont candidats aux élections présidentielles au mépris de la Charte de la transition et aux dispositions communautaires ? Que Dieu sauve le Burkina Faso des francs maçons !!!
9. Le 27 mars 2015 à 03:05, par Mimi En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Que les partisans de la courte échelle se calment’ c’est le conseil constitutionnel et le peuple qui va vont valider
10. Le 27 mars 2015 à 10:11, par karim En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
mon general chapeau à vous pour cet engagement tout compte faire tout le monde peux pas etre du meme avis que vous surtout ceux qui se voyaient deja à kossiam. sachiez mon general que nous somme determinés plus que jamais pour vous, on menera la lutte ensemble jusqu’au soir du 11octobre !! longue vie à vous et que Dieu benisse notre Faso
11. Le 27 mars 2015 à 10:24, par Yalbal En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Il est encore là, ce Jean-Pierre Bejot, grand encenseur de la Compaorose devant l’éternel ! Il met maintenant sa plume au service de Bassolé ? C’est une des preuves que le changement n’est pas pour demain au Faso !
Je disais dans un commentaire… en novembre 2014 (que Le fasonet n’a pas voulu publier ou a censuré, c’est selon), je disais donc que je n’ai pas vu dans la Charte de la Transition les mots "justice" et "liberté".
Le retour à pas feutrés des personnes qui sont aussi "comptables" des turpitudes et crimes du système Compaoré montrent bien que la transition est en train de vider l’insurrection populaire de son sens… Jusque-là peu de personnes du système Compaoré sont inquiétés et la transition ne semble pas décider à leur demander des comptes. Sans justice, il n’y a pas de pardon, et sans liberté il n’y a pas de démocratie : la transition y a-t-elle songé en établissant une charte qui ne parle ni de justice ni de liberté ?
Que Djibril Bassolé soit candidat aux présidentielles n’est point le problème. Mais que l’on ne fasse pas son bilan critique et objectif de ses nombreuses années passées à servir le régime Compaoré, c’est lui offrir une virginité et une impunité politiques qui ne se justifient pas. Et quand on a un cocorico du genre Bejot qui vient encore lui cirer les pompes, la méfiance ne peut que se renforcer…
PS : Je ne sais pas pourquoi mes messages (certes rares) sont systématiquement censurés ou en tout cas jamais publiés. Je suis un lecteur régulier du fasonet et dans aucun de mes commentaires je ne profère de propos injurieux ni grotesque, alors pourquoi mes commentaires que je considère pertinents sont toujours censurés ?
Yalbal
12. Le 27 mars 2015 à 10:44, par Aly En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Merci d’avoir enlever "en pays gourounsi".
13. Le 27 mars 2015 à 11:08, par Raogo En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Mon Général ! Avez oui ou non ,voter pour en conseil extraordinaire Ministériel ,apposer votre signature ,pour la Proposition de Loi gouvernementale portant sur la modification de l’Article 37 transmisse a l’Assemblée Nationale pour adoption ? le 30 Octobre 2014 ! Éclairez nous je vous prie car nous sommes amnésique et atteint d’Alzheimer mon Général.
14. Le 27 mars 2015 à 11:12, par Raogo En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Mon Général ! Avez oui ou non ,voter pour en conseil extraordinaire Ministériel ,apposer votre signature ,pour la Proposition de Loi gouvernementale portant sur la modification de l’Article 37 transmisse a l’Assemblée Nationale pour adoption ? le 30 Octobre 2014 ! Éclairez nous je vous prie car nous sommes amnésique et atteint d’Alzheimer mon Général.
15. Le 27 mars 2015 à 12:10 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Avant d’être candidat, qu’il commence par remettre au peuple l’or qu’il a volé en son temps et les centaines de millions de taxes routières qu’il a détournés.
16. Le 27 mars 2015 à 12:27, par Professeur des Grandes ecoles En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Ce monsieur déclare qu’il a quitté ses fonctions millitaire dépuis 1999 et en 2014 il est nommé Général ??? Est ce que on nomme un civil général de la Gendarmerie ? Pourquoi augmenter les grande de quelqu’un qui n’est plus à la disposition de l’armée ??? Il dit qu’il est le representant de la conférence islamique, mais il pars chaque dernier mercredi du mois au culte de la frranmaçonnerie en france...L’islam est-il egal à cette croyance ??? il faut avoir peur de ce gars
17. Le 27 mars 2015 à 12:54, par M. Touré En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Je crois que notre pays revient de loin pour que certains veuillent encore le ramener en arrière. @Moussa, pensez-vous que ce sont les ivoiriens qui ont mené l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre dernier, pour venir nous imposer un candidat ? Non, ce sont les burkinabè... @Pedro, sont candidats à la présidentielle, ceux là qui estiment pouvoir répondre aux aspirations de nos compatriotes. Nous avons d’autres préoccupations relatives à nos conditions de vie, le chômage, la vie chère, l’éducation. Il faut que les candidats s’y préoccupent au lieu de vouloir disqualifier tel ou tel candidat. On plus songer à la réconciliation, à l’inclusion afin de regarder sereinement vers l’avenir. Si Bassolé se présentait aux élections à venir, il est certain qu’il sera élu sur la base son programme de société. En outre, il a une certaine autorité, un charisme, assez d’expérience, de relations pour diriger le BF. M. Touré
18. Le 27 mars 2015 à 13:20, par youssouf Diani En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
On connaît le subterfuge.Commander des articles encensés pour se faire aimer . Ça ne marchera pas.Djibril Bassolet croit pouvoir nous tromper en nous faisant croire que c’est lui qui a ordonné aux gendarmes de ne pas tirer sur la population. Mais pourquoi n’a-t-il pas empêché le RSP de refroidir les manifestants lui qui defendait le RSP bec et ongles sur Oméga fm le dimanche passé. Mais vraiment, ce monsieur est dangereux pour le Burkina . Après tous les crimes commis depuis 1987 jusqu’en 2014 Bassolet defend le RSP comme quoi c’est pas une armée dans l’armée et que les jeunes qui y sont n’ont rien à voir avec le passif de cette unité. Mais ne sont ce pas les mêmes qui ont seme la zizanie à ouaga les 14 et 15 avril 2011 avant d’aller refroidir leurs camarades du camp de bobo ? Blaise n’a t-il pas fui Kosyam pour trouver refuge en province ? Déjà avec son grade de General il peut pas démissionner dit il, en plus nous ne voulons plus de pouvoir miltaire.Ces mains de fer dans des gants de velours, nous n’en voulons plus.Ensuite, Bassolet est comptable avec Djindjere et Blaise des reseaux mafieux qui ont créé trop d’intimités à notre pays.Les pyromanes pompiers qui se font encenser par les journalistes étrangers complices comme ce Mr Bejot.Bassolet= Blaise, Blaise=Bassolet et nous n’en voulons pas.
19. Le 27 mars 2015 à 13:26, par ami du faso En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Cet homme ne sera jamais jamais jamais président du Faso.
20. Le 27 mars 2015 à 13:30, par Faso biiga En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Tout a ete dit sauf l’essentiel. vous n’aviez rien dit sur ce que nous voulons savoir, tout reste a dire sur cet homme etrange et enigmatique.
21. Le 27 mars 2015 à 13:41, par Kosyam 2015 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Sincèrement, de tous les Roch, Me Sankara, Ablassé, qui peut se comparer à Djibril ? Les seuls candidats crédibles (pour le moment), ce sont Zéphirin, Saran Sérémé, Colonel Yacouba Ouédraogo. Gérer un pays, ce n’est pas tenir des propos incendiaires et Djibril Bassolé, qu’on l’aime ou pas, a la trempe et la sagesse nécessaire pour porter notre pays sur la voie souhaitée par tout le monde.
22. Le 27 mars 2015 à 13:42, par Kosyam 2015 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Sincèrement, de tous les Roch, Me Sankara, Ablassé, qui peut se comparer à Djibril ? Les seuls candidats crédibles (pour le moment), ce sont Zéphirin, Saran Sérémé, Colonel Yacouba Ouédraogo. Gérer un pays, ce n’est pas tenir des propos incendiaires et Djibril Bassolé, qu’on l’aime ou pas, a la trempe et la sagesse nécessaire pour porter notre pays sur la voie souhaitée par tout le monde.
23. Le 27 mars 2015 à 13:54, par Alexio En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Mr Jean Pierre Bejot dans le CV du General, il un trou qu il faudrait remplir. A quand il a t-il affillier ala grande loge maconique du Grand Orient de France par le biais la filliere burkinabe ?
Est-ce qu il remplit les conditions dun presidentiable avec ce serment maconique qu il a a la traine ? Moi je trouve que cela incompatible avec les fonctions d un President.
Malgre l adhesion de beaucoup de Presidents Africains a la secte maconique, je trouve que cette secte est anti-democratique et neocolonialiste avec ses reseaux mafieux en Afrique en infiltrant les secteurs cle de l Etat.
24. Le 27 mars 2015 à 13:55, par leegal En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
bon courage mn général tout le monde a ce droit dans la mesure ou la constitution actuelle te permet de le faire contrairement a certains OSC qui confondent leur lutte. c’est le peuple qui décidera son président.
25. Le 27 mars 2015 à 14:31 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Vive Bassolet Président 2015-2020 !
26. Le 27 mars 2015 à 16:23 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
eeh Dieu
Qu avons nous fait pour meriter de telles personnalites ? Mais nous sommes debout il faudra qu on le juge pour toutes les malversations ,les assassinats, detournements ( l or de la gendarmerie) tous les bras droits de blaise seront un jour ou l autre juges
27. Le 27 mars 2015 à 16:46, par nabayouga En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Je pense que ce monsieur manque d’humilité et d’humanité . Quant on a soutenu BC pendant longtemps sans réagir face aux crimes de sang, surtout quant on appartient à un pouvoir qui a tué , on reste humble et on ne vient pas prétendre au pouvoir . Je pense que ce Monsieur est aussi sale que BC . Il a les mains sales jusqu’aux coudes . Plutôt que de se taire il se pavane pour narguer les victimes . Pauvre BURKINA , qu’avons-nous fait pour mériter cette déchéance ? Ce monsieur mérite d’aller en prison .
28. Le 27 mars 2015 à 17:32, par l’éveillé En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
ça fait pitié cette candidature,ce monsieur doit penser que les Burkinabè sont frappés d’amnésie !croit-il que les gens ont oublié son rôle dans la féroce répression et surtout l’humiliation qu’il a fait subir aux dirigeants du collectif contre l’impunité en les faisant raser par les éléments de la DCIR ???
29. Le 27 mars 2015 à 17:50, par bob En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Suis au garde à vous mon général ! Mais je ne vous vois pas président dans ce pays ! Prenez nous au sérieux !
30. Le 27 mars 2015 à 18:05, par OUDY En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
très bon choix votre engagement est salutaire pour ce pays car de nos jours le peuple burkinabé pense que vous êtes la personne habiliter à apporter le réel changement dont le Burkina Faso a besoin de nos jours.vous êtes pétrit d’expérience,vôtre reconnaissance sur le plan international pourra mieux servir le pays.
31. Le 27 mars 2015 à 19:33, par Le Conseiller international En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Tout l’acharnement de la classe politique sur Djibril Basso le montre, si besoin en était encore, que c’est une personnalité de poids, crédible qui bénéficiance surtout de la confiance des populations et du peuple. Il fait sans nul doute partie de la très courte liste de présidentiables sérieux (Zephirin Diabré, Djibril Bassolé, Yacouba Ouedraogo et Tahirou Barry. Pour le moment).
32. Le 27 mars 2015 à 19:34, par Le Conseiller international En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Tout l’acharnement de la classe politique sur Djibril Basso le montre, si besoin en était encore, que c’est une personnalité de poids, crédible qui bénéficiance surtout de la confiance des populations et du peuple. Il fait sans nul doute partie de la très courte liste de présidentiables sérieux (Zephirin Diabré, Djibril Bassolé, Yacouba Ouedraogo et Tahirou Barry. Pour le moment).
33. Le 27 mars 2015 à 20:06, par sanan Ki En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
La franc maçonnerie ! C’est une marionnette de sa société sécrète. Il faut lui barrer la route !
34. Le 27 mars 2015 à 21:00 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Même si vous n’aimez pas l’homme, il faut avoir au moins l’honnêteté et reconnaître que le monsieur est un bosseur ! Au moins ça il faut le reconnaître, c’est bon pour votre propre moral.
35. Le 27 mars 2015 à 23:52 En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Vive Djibril Bassolé, la Sagesse !
36. Le 28 mars 2015 à 12:47, par Mimi En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Djibril Basso le sera le Président du Faso démocratiquement élu de 2015 à 2020. C’est la réalité que tous Burkinabè souhaitent pour le pays. Après lui, vient Zephiri Diabré
37. Le 28 mars 2015 à 15:55, par Coeur apaisé En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Cette levée de boucliers contre Bassole montre une fois de plus, si besoin en était toujours, que certains candidats ont peur de mesurer à lui dans une saine compétition démocratique. Tout burkinabé remplissant les conditions requises par la loi fondamentale peut être candidat a la présidentielle. Il aura en face de lui le peuple burkinabé qui exprimera librement son choix. Au lieu de s’adonner à une quelconque forme d’exclusion, jugeons les candidats sur la base de leur projet de société et leur capacité à traduire en acte les aspirations du peuple qui a assez souffert. Pour ceux qui taxe Djibril d franc-maçon, combien sont-ils les dirigeants du monde et de l’Afrique à être des francmacons ? Est-ce une tare ? ne peuvent-ils pas contribuer à bâtir un monde meilleur pour tous ? Il est temps de se départir des préjugés et autres apriori pour juger les hommes sur la base de leurs valeurs et de leurs actes. Pour ma part Bassole peut être candidat. Au peuple maintenant de choisir son président. M. Touré
38. Le 28 mars 2015 à 20:43, par Passakziri En réponse à : Djibrill Y. Bassolé, ancien ministre d’Etat burkinabè : « A partir de maintenant, je suis libre de m’engager en politique » (3/4)
Hier ils s’appellaient "gros bras mince", "Frederic de Tanghin", "fille du Capo" etc. Aujourd’hui ils reviennent sous les pseudos de "conseiller international" , " Coeur apaisé", "Mimi", etc. mais leur methodes et leurs styles les trahissent. Vous pensez que nous sommes ausi amnésiques ou idiots ?. Si Bassolé apprend à être cohérent avec lui même, il pourra avoir 1% des votes. On est fatigué du Système Compaoré et ses méthodes.
D’ailleurs, puisqu’il prétend indirectement avoir été au parfum de la fuite de Compaoré, qu’il nous dise combien de nos biens publiques ont été emportés dans tous ces longs convois.
Comme ils prétendent avoir dejoué le système sécuritaires, qu’ils nous disent comment ces morts par balles ont été causés et qu’ils nous montrent les tireurs.
Mon oeil ouais. Nous voulons bâtir une democratie propre et non une démocratie de fassade.
Passakziri