Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
La crise scolaire à Niangoloko n’a pas encore fini de faire parler d’elle. En effet, le dimanche 1er mars 2015, c’est la population qui a empêché une réunion de la F-SYNTER de se tenir à Niangoloko, pour exprimer enfin son ras-le-bol face à une crise qui ne fait que perdurer depuis plus de quatre ans et qui porte un coup aux résultats scolaires dans la Région des Cascades dont beaucoup pensent que la source viendrait de la cité de Santa. Et le 3 mars 2015, le Tribunal de Grande Instance de Banfora a vidé son délibéré dans le procès des sept élèves de Niangoloko qui comparaissaient pour « dégradation volontaire de biens mobiliers et immobiliers d’autrui au cours d’une manifestation sur la voie publique », le 2 février 2015.
Si le Tribunal dans son délibéré a relaxé deux élèves et condamné cinq autres à un mois d’emprisonnement ferme et une amende de plus de six millions de francs CFA, les anciens de Niangoloko ont fait appel à leurs lieux sacrés pour que finisse une bonne fois pour toute le mouvement d’humeur des élèves. Là-bas, c’est l’enseignant Lassané Ouédraogo qui risque fort de ramasser les pots cassés. Mais à Banfora, il a fallu en venir aux lacrymogènes pour gérer les élèves et les étudiants qui voulaient investir le Palais de Justice.
.
Les élèves Ouédraogo Issiaka et Soulama Kakénien ont été relaxés par le Tribunal de Grande Instance de Banfora pour effraction non fondée, pendant ce temps, Ouédraogo Amadou, Ouattara Bakary, Traoré Kanéba dit Vieux, Ouattara Mamadou et Ouédraogo Ramatou ont été condamnés. Le Tribunal a estimé que ces cinq élèves sont coupables des faits qui leur sont reprochés et les a condamnés chacun à une peine d’emprisonnement d’un mois ferme plus le paiement de 6.600.000FCFA au proviseur Samaté M. Evariste, et 15.000FCFA à Koné/Dembélé Awa au titre des dommages et intérêts. Et les cinq élèves ont été condamnés solidairement aux dépens. Toutefois, les autres enseignants ont été déboutés de leurs demandes pour n’avoir pas pu fournir de preuves sur les dégâts subits.
Vos commentaires
1. Le 5 mars 2015 à 19:37, par soumpougdou En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
N’oubliez pas à ouaga. Ceux tués par balles et ceux brûlés vifs. Ceux dont les maisons ont été brûlées
2. Le 5 mars 2015 à 21:11, par padre En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
Un procès de la honte. il faut résoudre le problème éducatif au lieu de chercher des subterfuges.
3. Le 5 mars 2015 à 21:16, par ledjango En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
SVP journaliste ,c’est relaxe pour infraction et non effraction !
4. Le 5 mars 2015 à 23:09, par mala En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
Franchement,
Quelle image on donne de l’école après que enseignants et élèvent se sont trainé devant un juge ???
5. Le 6 mars 2015 à 07:36 En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
Félicitation au juge pour cette fermeté face à la casse. Si cela peut servir d’avertissement à tous ceux et à toutes celles qui organisent des manifestations violentes, tant mieux. Oui les Hommes intègres doivent être capables de manifestations civilisées pour revendiquer leurs sans détruire le peu que notre pauvreté nous a permis de réaliser.
6. Le 6 mars 2015 à 07:58, par skiter En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
c’est dommage de voir l’éducation ballotée ainsi.Si tous les élèves du Burkina se comportaient ainsi, il ne reste plus qu’à fermer les classes.On ne peut pas tolérer qu’un élève brule les biens de son prof.
7. Le 6 mars 2015 à 09:51, par djiguitougou En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
C’est franchement dommage que les syndicats soutiennent n’importe quoi car pour une localité où trois années durant l’échec des élèves est la norme et voir des responsables syndicaux ne parler que de gestion financière des établissements, c’est insulter les parents d’élèves. Et croire que les parents ne savent pas où sont leurs intérêts en insinuant la mauvaise gestion financière et en occultant l’absentéisme, la paraisse et le peu d’intérêt de bon nombre de profs qui ne font qu’un demi contrôle/devoir par classe et par trimestre, c’est que d’injures pour le peuple. Les partis politiques, MPP y compris sont constitués de parents d’élèves qui tiennent à la réussite de leurs enfants, alors que celui est contre leurs intérêts soit à jamais chassé de la localité. Soutenons la juste cause et à Niangoloko, l’échec ne peut pas et ne doit pas être défendu par votre syndicat qui est par ailleurs respectable.
8. Le 6 mars 2015 à 09:54, par djiguitougou En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
C’est franchement dommage que les syndicats soutiennent n’importe quoi car pour une localité où trois années durant l’échec des élèves est la norme et voir des responsables syndicaux ne parler que de gestion financière des établissements, c’est insulter les parents d’élèves. Et croire que les parents ne savent pas où sont leurs intérêts en insinuant la mauvaise gestion financière et en occultant l’absentéisme, la paraisse et le peu d’intérêt de bon nombre de profs qui ne font qu’un demi contrôle/devoir par classe et par trimestre, c’est que d’injures pour le peuple. Les partis politiques, MPP y compris sont constitués de parents d’élèves qui tiennent à la réussite de leurs enfants, alors que celui est contre leurs intérêts soit à jamais chassé de la localité. Soutenons la juste cause et à Niangoloko, l’échec ne peut pas et ne doit pas être défendu par votre syndicat qui est par ailleurs respectable.
9. Le 6 mars 2015 à 10:03, par Patarbtaalé En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
Foutaise !! Honte a notre justice : Les Guiro, les Francois COMPAORE, les B.C et autres ont tués, bousillés et volés plus que ce qu’on reproche à ces élèves qui n’ont fait que revendiquer de meilleur conditions d’étude, pourquoi il n’y a jamais eu de procès pour eux ? C’est pitoyable : en résumé, on est tenté de dire que la loi ne s’applique qu’aux pauvres et aux faibles ! Il faut que sa change.
L’affaire ZONGO est dans les mains de la justice burkinabé depuis belle lurette, pourquoi y a jamais eu de procès : mais voila à peine quelques mois que ces évènements se sont produit, on a déjà fini de juger les élèves et de les condamnés ! c’est foutaise !
10. Le 6 mars 2015 à 10:48, par bêeb laada En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
Monsieur le journaliste, votre titre n’est pas en phase avec le contenu de votre article parce que vs ne dites pas à quel moment ni même comment les anciens ont fait recours aux fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER. Soyez professionnel dans vos écrits. Le chapeau fait un résumé succinct de l’article, pas seulement pour attirer l’attention du lecteur. Je ne suis pas un journaliste, peut être que vos confrères vs le confirmeront ou l’infirmeront. A bon entendeur Salut !
11. Le 6 mars 2015 à 11:08, par gaous En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
le synter s’est éloigné de ses objectifs nobles de départ ! il est pris en otage par des individus qui ont des objectifs à eux ! De grâce laissez nos enfants étudier ! l’alternance a eu lieu au sommet de l’état ! mais au niveau du synter c’est la meme personne qui est là !( depuis que j’ai été intégré à la fonction publique je n’ai pas connu autre SG à part lui !) Barro ,ça suffit !! je voudrais bien vous voir en médiateur ou conciiateur à Niangoloko, mais pas en manipulateur de nos enfants ! ça suffit ! nous voulons plus vous voir à Niangoloko, toi comme comme tes sbires !! Un conseil, évitez les cascades !
12. Le 8 mars 2015 à 21:30, par hema kahin En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
les groupuscules qui agissent au nom de la population à Niangoloko n’ont aucune représentativité. Ils sont en réalité victimes d’une manœuvre orchestrée par Niampa Boukary, surveillant au Santa et Ouédraogo Lambert prof de maths et fondateur du lycée privé Thales. ces tristes individus trouvent que les responsables syndicaux les empêchent de faire prospérer illégalement leurs affaires et ils se sont investis corps et âme dans l’intoxication des groupuscules amis afin d’obtenir le départ de Ouédraogo Lassané.
13. Le 8 mars 2015 à 21:56, par soma Badaimoul En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
Dans cette crise les pauvres populations ont chassé un innocent en la personne de Ouédraogo Lassané. Il a été simplement victime de règlements de comptes mais cette chasse aux professeurs ouvre une porte difficile à fermer. peut être qu’un jour ce sera le tour des sans scrupule tels Ouedraogo Lambert et Niampa Boukary tous du Lycée Santa de se voir Chassés de la cité du Santa. le premier n’a d’yeux que pour l’argent et s’adonne à toute sorte de pratiques en milieu scolaire. Il interdit l’inscription dans un autre établissement public d’un élève déjà exclu dans un premier établissement et ce, depuis qu’il a ouvert son privé dans la même ville. Auparavant, il inscrivait ses protégés (exclus d’ailleurs)aussi bien au lycée Santa qu’au lycée municipal dans la même année scolaire. cette année, Lambert car c’est de lui qu’il s’agit, fait généralement 30 minutes en classe de Tle pour un cours de 2h. le reste du temps, il le passe à bavarder avec les collègues qui n’ont pas cours et cela pourrait se vérifier avec n’importe quel élève de Tle D du lycée. par contre dans son privé il se révèle un grand travailleur consciencieux. Je suis étonné qu’il remue ciel et terre pour que Lassané soit chassé. c’est ainsi qu’un jour un groupuscule d’hommes de Niangoloko auraient de bonnes raisons de demander son départ ainsi que celui de son collègue absentéiste et affairiste Niampa Boukary.
14. Le 9 mars 2015 à 10:44, par hegel En réponse à : Crise scolaire à Niangoloko : des élèves condamnés, les anciens font recours à leurs fétiches pour faire partir un militant de la F-SYNTER
Le jour la fsynter va accepter de voir ce qu ’il est devenu par la faute d ’individu ignobles comme Lassané et Baro le système éducatif Burkinabè va avancer. Lassané doit avec ses sbires de Niangoloko plus d ’un million de francs CFA à l ’APE du lycée Municipal. Comme ils ne veulent pas rembourser tout est mis en oeuvre pour qu ’il n y ait pas cours. Monsieur le journaliste approchez le bureau APE qui a toutes les décharges en s possession elles seront mises gracieusement à votre disposition. De surcroît c ’est lui qui crie au vol et au détournement comme le voleur qui crie oh voleur. sinique qu il est il demande aux élèves de poser un problème et quand la solution est trouvée il la détruit aussitôt par les mêmes élèves qu ’il manipule. j ’en veux pour le profs d ’anglais M. Palenfo plus 30 ans d ’expériance à qui on a demandé d ’intervenir au Municipal en attendant de trouver un prof pour l ’établissement deux jours plus tard Lassané par l ’intermédiaire des élèves le chasse au motif qu ’il boit. L