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Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

Publié le lundi 2 mars 2015 à 14h44min

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Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

Invité de RFI ce lundi 2 mars 2015, le président de la transition burkinabè, Michel Kafando répondait aux questions de Christophe Boisbouvier. Le film Timbouctou dont la projection à la 24e édition du FESPACO inquiétait les autorités et le sort du Régiment de sécurité présidentielle qui devait être décidé d’ici à fin Avril, sont les principales d’inquiétudes qui ont trouvé réponse dans cette interview réalisée au 100e jour de la transition. Lisez !

RFI : Finalement le film Timbuktu sera bien projeté cette semaine au FESPACO, mais il y a eu beaucoup d’hésitations. Pourquoi ?

Michel Kafando : En fait, il n’y a pas eu beaucoup d’hésitations, il y a eu plutôt de la prudence. Dès l’instant que nous avons été informés qu’il y avait des menaces dues à la projection de ce film, on s’est accordé un petit temps quand même pour réfléchir et voir s’il fallait franchir le rubicond ; ce qui a été fait. Le gouvernement a pris la décision de faire diffuser le film Timbuktu.
Le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako a eu cette phrase : « les Burkinabè se sont battus pour leur liberté, ce serait dommage que mon film ne soit pas projeté »
Bien sûr ! Vous savez, c’était aussi notre fierté de projeter un film africain qui a été primé sept fois. Mais nous sommes obligés de tenir compte des impératifs sécuritaires, et pour lui et pour nous et pour les festivaliers.

Est-ce qu’il y a eu des menaces sur le festival ces derniers jours à cause de ce film ?

Pas directement. Mais nous avons eu par nos chancelleries à l’extérieur des informations que le film pourrait être menacé et que le festival pourrait être menacé. Mais, pas ici directement. Dès l’instant que nous sommes dans un environnement difficile, vous savez que nous sommes proches quand même du Mali avec tout ce qui se passe là-bas ; nous sommes proches du Nigéria, nous sommes proches du Niger, les menaces de Boko Haram. Donc nous étions obligés d’en tenir compte mais sinon il n’y a pas eu de menaces directes en tant que telles.

Depuis deux mois vous avez une épine dans le pied, selon votre propre expression, il s’agit de l’ancien corps d’élite de Blaise Compaoré, le Régiment de sécurité présidentielle qui refuse d’être dissout et a même réclamé la démission de votre Premier ministre, le lieutenant-colonel Zida. Comment allez-vous faire pour vous enlever cette épine du pied ?

C’est vrai que c’est un problème, je l’ai dit. Mais, enfin avec les concertations que nous avons pu mener et surtout la mise sur pied de la commission nationale pour essayer de se pencher sur la question dans la mesure où tout le monde est maintenant conscient de la gravité du problème y compris ceux du RSP, c’est-à-dire les militaires et les responsables du RSP. Je crois que nous sommes tous tendus vers la nécessité de trouver une solution et je pense que nous y parviendrons.

D’ici combien de temps, le plan de réformes sur lequel travaille la commission sera-t-il sur la table ?

La commission s’est donnée trois mois. Ça veut dire que d’ici fin Avril, Mai, certainement ils auront à revoir ce problème-là !
Et le RSP pourrait-il être réaffecté à des opérations de lutte anti-terroriste ?
C’est possible parce que le RSP a quand-même un effectif de plus de 1000 personnes. Vous savez que pour Boko Haram, l’Afrique de l’Ouest a proposé la mise sur pied d’un contingent de 1500 personnes. Ça peut aller au-delà. Nous attendons simplement le mandat du conseil de sécurité pour que ce contingent se déploie. Il se pourrait que le RSP puisse participer à cette mission. Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats.

Donc, on peut imaginer que le Burkina Faso s’associe à travers le RSP à la force multilatérale mixte que l’Afrique est en train de mettre en place contre Boko Haram ?

La décision doit venir du conseil national de transition parce que s’agissant de participer à des missions de ce genre, il faut que l’Assemblée nationale, donc le CNT se prononce. Si d’ici là les choses pouvaient être beaucoup plus claires en ce qui concerne la question du RSP, il se pourrait que nous puissions nous engager et engager les autres mais pour l’instant je ne peux pas vous dire avec précision si ça va être fait.

Le porte-parole du balai citoyen, Me Kam a cette formule : « les soldats du RSP, ce sont les tentacules de Blaise Compaoré qui n’est pas complètement parti du pays »…

Nous avons pour tâche de réconcilier le peuple burkinabè et de l’amener à se prononcer à travers les élections qui vont avoir lieu le 11 octobre sur de nouvelles institutions qui seront beaucoup plus démocratiques. En tant que tel, nous faisons confiance à toute la classe politique burkinabè. Et c’est pour ça que nous avons levé la suspension qui pesait sur l’ancien parti, le CDP. Tant que les gens seront sages et se conformeront à ce consensus que nous voulons établir, il n’y a aucun problème. Mais si quelqu’un s’avisait à l’intérieur comme de l’extérieur à menacer la sécurité de la transition, évidemment en ce moment-là, on se cadre et on riposte.

Est-ce que c’est le cas aujourd’hui de l’extérieur, peut-être de Côte d’ivoire ?

Non, pour l’instant en tout cas on ne voit pas de signes visibles. Mais je vous dis simplement que nous sommes prêts et c’est tout à fait normal.

Donc c’est un avertissement à tous ceux qui voudraient déstabiliser la transition ; est-ce que vous souhaitez l’éloignement de Blaise Compaoré, est-ce que vous souhaitez qu’il quitte la Côte-d’Ivoire ?

On n’a jamais posé ce problème parce que c’est un problème qui pour l’instant vraiment ne nous dérange pas.

RFI : Comptez-vous aller bientôt en Côte-d’Ivoire ?

Forcément ! Parce qu’il y a un traité d’amitié entre la Côte-d’Ivoire et le Burkina. Et selon ce traité, nous devons nous rencontrer une fois tous les ans. Donc, nous allons certainement nous rendre en Côte-d’Ivoire pour travailler dans le cadre de cet accord, de ce traité d’amitié et de coopération.

Vous parliez de l’ex-parti au pouvoir CDP, pensez-vous comme beaucoup à Ouagadougou, que ce parti et tous ceux qui ont voulu modifier l’article 37 ne devraient pas avoir le droit de se présenter à la présidentielle du 11 octobre prochain ?

Dès l’instant que le gouvernement a levé la suspension, cela veut dire que les responsables du CDP sont autorisés à se présenter aux élections. Mais avec cette mise en garde que, il faudrait que le CDP se conforme aux dispositions qui sont arrêtées en matière de sécurité par le gouvernement de la transition.

Donc derrière l’affront du RSP, vous voyez la main du CDP ?

Non, pas forcément. Il n’y a pas de preuves tangibles pour faire ce lien. Mais s’il s’avérait d’ici-là que ce lien apparaisse évident, nous allons prendre nos responsabilités comme je vous l’ai dit.

Que répondez-vous Monsieur le président à tous les déçus de la transition qui disent que Ali baba est parti mais que les 40 voleurs sont toujours là ?

Oh vous savez, beaucoup de gens sont déçus parce qu’ils se disent que depuis la transition devait avoir arrêté beaucoup de responsables de l’ancien parti, mais encore faut-il avoir des preuves. Nous sommes en train de faire des audits, nous allons bientôt organiser les états généraux de la justice. Tout cela, c’est pour nous donner les moyens de pouvoir avoir des preuves et de poursuivre ceux qui doivent être poursuivis. Autrement comme cela, nous ne pouvons pas nous mettre à faire une chasse aux sorcières.

Il y a trois mois, vous disiez à notre micro que « ce n’est pas bon de tripatouiller les constitutions dans la charte de l’union africaine, je crois qu’il faut inscrire le principe qu’aucun président ne peut aller au-delà de deux mandats ». Trois mois après, est-ce que vous pensez toujours la même chose ?

Oh, je pense toujours la même chose parce que tant que cela ne sera pas inscrit dans un cadre formel accepté par tous, au niveau par exemple de l’Union africaine, vous aurez toujours des difficultés, parce que vous savez, les hommes sont les hommes hein ! On peut promettre mais ne pas appliquer ce que l’on promet. C’est tout à fait normal que quelqu’un qui est assis au pouvoir veuille continuellement rester au pouvoir. Mais, c’est pour ça qu’il faut une nécessité justement dans le cadre de la nouvelle démocratie pour l’Afrique. Il faut justement, à mon avis, essayer de se donner des règles claires et nettes que tous les Chefs d’Etat respecteront désormais. Je crois que ça sera une très bonne chose pour tous, pour la paix et la stabilité, et aussi pour la démocratie en Afrique.
Monsieur le président, merci !

Retranscrit par Frédéric Hermann Bassolé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 mars 2015 à 15:10, par l’ange En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    BIEN DIT EXCELLENCE. NOTRE TRANSITION EST BIEN EN MARCHE MALGRE QUELQUES SOUCIS MINEURS.

  • Le 2 mars 2015 à 15:20 En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Qlq,un a compris qlq chose ? Le RSP pourait etre affecte a d,aures missions tel dans le cadre du contingent africain de lutte contre le terrorisme ce contingent sera compose de 1500 hommes et le RSP compte 1000 personne.Excellence,vous pensez qu,on peut louer le RSP a l,ONU ainsi on se serait liberer du fardeau ?non Mr le president,tant que le RSP n,est pas rassure que le prochain president sera un PF ami il ne se pliera jamais a vos reformes.Cela dit donc l,eventuel dementellement du RSP se fera apres 11 octobre 2015.Si les RSS l,emportent preparons-nous au pire car ce sera une reforme avec un fond de reglement de compte le RSS forts de la legitimite des urnes voudrons utiliser malicieusement la population contre une frange de l,armee mais comme chacun sait la logique militaire n,est pas celle des civils.Que Dieu nous garde.

  • Le 2 mars 2015 à 15:21, par Dénis En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Puisqu’il semble que le RSP est un corps d’élite, je pense qu’ils ont l’occasion de nous le prouver en allant casser du Boko Haram comme les vaillants soldats Tchadiens le font au lieu de traumatiser les civils en ville pour bomber la poitrine qu’on est mieux armé, mieux formé....
    Je vous soutien Monsieur le Président.

  • Le 2 mars 2015 à 15:23, par watt En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Good answers, Mr Président. Le peuple est votre RSP, si on vous touche, ils ont touché les jeunes. Reformez, n’ayez crainte. On verra si le RSP se dit force d’élite, elle ne doit pas refuser de battre contre boko haram.

  • Le 2 mars 2015 à 15:27, par LY En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Le Chef de l’Etat impose actuellement son autorité et c’est très rassurant pour la Transition. Il est la pièce maîtresse de la Transition et son autorité s’impose à tous. Le RSP est une Force Spéciale très efficace composée d’élites militaires. Son image est ternie par les sales besognes qu’on lui a fait faire. Il doit redorer son blason par des missions de sécurité au profit de la Nation entière voire de l’Afrique. Voila une manière responsable de résoudre objectivement les problèmes que posaient le RSP dans sa configuration actuelle.

  • Le 2 mars 2015 à 15:36 En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Mais Je ne comprends pas le president Kafando comment pouvez vous presenter la levee de la suspension comme un acte de generosite alors que la mesure elle meme n,avait aucun fondement juridique si ce n,est la volonte des RSS et Ibriga/balai citoyen.Soyons serieux cette facon de presenter les choses avec une dose de chantage est inacceptable.Autre probleme Mr le president ce sont ces menaces en permanence vis a vis de la RCI et Blaise sans en avoir les moyens,connaissant le president Compaore il aime trop sont pays il ne fera rien qui puisse nuir au Burkina peut etre ce qui explique les 3 mois paisibles que vous aviez passe a Kossyam.Rendons grace a Dieu.

  • Le 2 mars 2015 à 15:41, par lewang En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Vivement que ce rédeploiement arrive et qu’on les utilise pour la lutte contre Boko Haram. On verra si réeelment c’est un corps d’élite qui se défendra honnorablement comme les Tchadiens ou si c’est un corps dédié aux sales besognes (tuer et torturer les civiles, tirer sur les marcheurs à main nue, abattre les copines, tirer sur les gérants de maquis....).

  • Le 2 mars 2015 à 16:48, par SIDNOMA En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    C’est clair pour tout le monde. Même au sein du RSP il y en a qui sont pour le redéploiement pour concrétiser la rupture avec le régime Compaoré. Ceux qui tirent les ficelles sont ceux qui ont les mains sales, sinon nous sommes fiers de notre armée, y compris le RSP.

  • Le 2 mars 2015 à 17:10, par Patriote En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Vu juste, Blaise a toujours fonctionné dans une logique militaire basée sur le rapport de force. A ce jour aucune attitude ou comportement de l’ancien régime ne prouve qu’ils sont pour une politique de réconciliation nationale pour le bonheur de tous les burkinabè. Pour eux ils ont perdu le pouvoir par la faute de leurs "ennemies" donc il faut le reconquérir à tout pris quelque soit ce que cela va couter au pays. Ils ne sont animés que d’un esprit de vengeance, de revanche, de haine.Si malgré leurs armes de guerre, leur force de corruption, d’intimidation de terreur, ils sont tombés, c’est que c’est DIEU qui a fait notre bagarre. Ils ont donc intérêt à se rendre compte et revenir à la raison.
    Pour tous ceux qui sont épris de paix et d’amour pour leurs patrie, restez vigilants et surtout continuez à PRIER LE TOUT PUISSANT MATIN MIDI SOIR.

  • Le 2 mars 2015 à 17:18, par le boss En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    bien dit mr le president voila que c’est bien clair pour tout le monde...RSP, CDP et alliés....le chagement est la ..vous devriez vous soumettre.....aux desir du peuple....et accepter que votre homme fort Compaoré..qui vous accordait des faveurs a quitter le pays en plein midi...et plus rien ne sera comme avant...vive la liberté du peuple burkinabé....la patrie ou la mort,nous vaincrons

  • Le 2 mars 2015 à 17:47, par Nabiiga En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Merci M le Président. Je m’autorise de revenir sur votre fameuse déclaration selon laquelle, rien sera plus comme avant. Cette phrase restera à jamais dans la mémoire des générations des Burkinabè à venir. C’est ainsi donc que je vous reviens sur l’éventuel rédéploiement de ce corps problématique. Je souhaite, Monsieur le Président, qu’avant que ce corps ne soit déployé ailleurs, que vous commenciez par votre propre rédéploiement en ce qui concernent les membres de ce même corps qui vous entourent en refusant tout simplement d’avoir un chef d’état majeur particulier. Voyez -vous M le Président, vous n’en avez pas besoin. Qu’est que le chef d’état particulier de la présidence puisse vous dire que lamda soldat Burkinabè ne puisse pas vous le dire. Ne signez aucun document de rédéploiement sans mettre à la porte préalablement tous ces conseillers militaires autour de vous à Kosyam. Leur place est justement dans le désert, au Niger pour lutter contre Boko Haram etc. et de plus, vous n’en avez pas besoin. Sérieusement M le Président.
    Merci

  • Le 2 mars 2015 à 19:38, par PAPA En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Pour le deploiement du RSP pour d´autres missions c´est une bonne nouvelle mais il ne faudrait pas que le chef de corps du RSP soit un officier emanant du cercle du RSP .

  • Le 2 mars 2015 à 19:40, par PAPA En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Pour le deploiement du RSP pour d´autres missions c´est une bonne nouvelle mais il ne faudrait pas que le chef de corps du RSP soit un officier emanant du cercle du RSP .

  • Le 2 mars 2015 à 19:42, par Woog f to En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Félicitations à son excellence pour cette belle sortie médiatique. Les réponses ont été concises et claires sans calculs politiciens. Mais, j’aurai aimé que la question du refus du vote des burkinabè de la diaspora trouve lors de cet entretien une explication. En effet, certains concitoyens estiment à raison qu’il s’agit d’un refus de les voir exercer un droit constitutionnel tandis qu’autres se résignent à accepter ce refus pour des raisons sécuritaires telles alléguées par les autorités. Toutefois, j’ai trouvé très choquant les propos du président de la CNT "... les burkinabè de l’étranger qui veulent voter peuvent venir voter..." De tels propos ne sont ni conciliants ni de respectueux envers les destinateurs et l’organe républicain qu’il représente. Son excellence, le président du CNT doit apprendre ce qu’est la courtoisie en matière de communication publique et à défaut se référer à son service de communication pour éviter de tenir devant micro des propos désobligeants envers des citoyens sur une question d’importance nationale.

  • Le 2 mars 2015 à 19:49, par Sidpasata Veritas En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Bcp de burkinabè ne souhaite pas devoir encore descendre dans la rue pour exprimer le volonté commune d’en finir avec l’impunité. Mais si on les y pousse, ils n’hésiteront pas. Le pouvoir est trompeur et il faut éviter tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à une ruse avec les aspirations du peuple. Un homme prévenu en vaut deux, dit-on.

  • Le 2 mars 2015 à 20:32, par WACMAN En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Kafando fait attention. tu dois faire ce que le peuple veut. tu n’a pas vu comment la révolution a jugé des voleur des ressources et redressement le pays moralement et matériellement avec THOMAS SANKARA ? Tu veux quelle preuve pour arrêter LUC ADOLPHE TIAO qui a signer pour donner feu vert à l’armée de tirer sur la population ?
    tu veux quelle preuve pour juger GUIRO douanier milliardaire ?
    Tu veux quelle preuve mieux que les rapports de l’ASCE qui a nommément cité des auteurs de crimes de économiques ?
    Tu veux quelle preuve pour juger le RSP qui a tiré et tué les victimes du 31 octobre.
    REPONDEZ MR LE PRESIDENT.

  • Le 2 mars 2015 à 21:56, par Ka En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    A son excellence monsieur le president Kafando, disons un chat un chat : pour moi vous êtes un otage d’un RSP qui détient le pouvoir plus que vous. Comment un simple régiment puisse interrompre par arrogance un conseil des ministres sans être inquiété de quoi que ça soit ? C’est que ce régiment par la force des armes et son propriétaire qui est Blaise Compaoré résident a Abidjan est maitre de Kossyam, et vous n’êtes que son serviteur. Pourquoi aucune personne n’est poursuivi pour les crimes de nos enfants les 30 et 31 Octobre 2014 ? Pourtant vous et tout le peuple savent que ceux qui ont tirés et tuer sont les éléments du RSP qui vous tiennent en otage et ordonner par François Compaoré et TIAO l’ex-premier ministre. Pourquoi aucun responsable du CDP n’est arrêté pourtant c’est Assimi Kouanda et Alain Yoda qui ont provoqués le désaveu populaire qui a tué nos enfants a cause de leur entêtement de ne pas respecter la lettre et l’esprit de l’article 37 qui interdisent un président prédateur de briguer 3 mandats présidentiels consécutifs et s’éterniser au pouvoir. Disons un chat un chat, vous n’êtes pas l’homme de la situation pour mener a bien dans la transparence une transition apaisé suivi d’une alternance politique tant attendu par un peuple traumatisé durant 27 ans des crimes odieux du CDP et de son représentant nommé Blaise Compaoré. Ne bernez pas le peuple, faites arrêter Diendéré Cilbert, et Djibril Bassolé, ainsi que Assimi Kouanda pour crimes contre le peuple.

  • Le 2 mars 2015 à 22:33, par Tousida En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Président, ça ne sent pas bon - arrêter de tourner en rond.

    Les preuves, il en a tellement, exemple :

    - Qui a tiré et tué et blessé les enfants du PEUPLE à Ouaga et chez François les 30 et 31 octobre. Sauf celui qui refuse de voir. Diendéré et Zida peuvent par exemple donner pplus d’informations puisqu’ils étaient à Kosyam les dernières heures
    - Entre des fils de pauvres paysans comme nous, qui en quelques temps sont devenus millardaires - entre ce sont des pilleurs - voleurs catégories A1

  • Le 2 mars 2015 à 22:36, par lipad originelle En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Non, Monsieur le Président !
    Je ne suis pas d’avis que l’on partage notre corps d’élite avec d’autres états !De façon ponctuelle et limitée dans le temps d’accord ! Mais mettre ce corps d’élite à la disposition d’autre état, je ne suis pas pour ! Nous demandons seulement qu’on le délocalise et qu’on revoit ses attributions en lui retirant notamment la mission de sécurité présidentielle !!
    Les états n’ont pas d’amis, mais des intérêts !!! Pensez vous que nous sommes à l’abri d’un conflit avec un état tiers ??? Il y a l’hypocrisie de la diplomatie , mais il y a aussi la réalité qui fait que d’un jour à l’autre les relations peuvent s’envenimer entre duex états que rien au départ ne semblait opposer !!

  • Le 2 mars 2015 à 23:07, par elkabor28(l, original) En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Restons ds le cadre de la république’ nous sommes en démocratie aucune arrestation ne saurait être possible s’il y a pas de preuve qui vaille.nous sommes tous conscients des vols,détournement. ....que les gens(cdpistes )ont opéré ds ce pays là mais seule une décision de justice peut ordonné leurs arrestation. Ne nous comportons pas kom des ors-la loi. Je comprends ton amertume internaute n1 mais on peux pas les arrêtez comme ça . Pour le bonheur du Faso évitons la chasse aux sorcières. La priorité pour nous les burkinabes c’est l,organisation des élections livres, transparent et accepter par tous.toute transition est difficile,aidons les même kan il (gouvernement )trébuche .que dieu bénisse mon Burkina Faso.

  • Le 2 mars 2015 à 23:43, par terminator En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    il faut régler le cas CDP et certain de ses ténors sinon la révolution n aura servi a rien.il ne faut pas avoir peur monsieur le président ya rien en face il ne doivent pas prendre part aux élections jusqu a la prochaine il faut une sanction exemplaire on ne peut pas faire comme s il n y a rien eu

  • Le 3 mars 2015 à 05:34 En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    KA VOUS FAITES PITIE CETTE OBSSESSION FINIRA PAR VOUS EMPORTER AU DELAS.

  • Le 3 mars 2015 à 09:29, par Sidpasata Veritas En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Monsieur le président, méfiez-vous de vos certitudes. Faites très attention à ce que vous dites et tenez bien compte des aspirations populaires. Souvenez-vous que l’impunité a été la cause principale de l’exaspération des burkinabè, qui espéraient que l’article 37 mettrait fin en 2015 au régime Compaoré afin de permettre qu’un droit d’inventaire puisse devenir réalité en ce que concerne les diverses responsabilités des dignitaires du régime. Rappelez-vous que le fameux "délit d’apparence" qui existe en France a déjà été proposé, dès avant l’insurrection, pour lutter contre les biens mal acquis. Mais ceux qui se savaient morveux s’y sont opposé de toutes leurs forces.
    Alors, si vous mettez trop de temps à chercher des preuves (nous sommes à 4 mois déjà de Transition), si vous mettez trop de temps dans les préalables aux inculpations, tout en laissant les suspects libres de participer, sans délai, à la vie politique nationale, nous finirons par croire que vous êtes un partisan sournois (et je ne sais pour quelle raison) de l’impunité tant décriée par le peuple. Ce dernier, de guère las, pourrait à nouveau se faire justice, sans autre forme de procès. Et vous risqueriez, dans ce cas, de ne pas être épargné. S’il-vous plait faites tout pour ne pas tomber dans le même piège que Blaise et bcp d’autres politiciens qui ne savent pas entendre leur peuple dans ce que celui réclame de fondamental, en pensant pouvoir jouer indéfiniment sur sa patience, sur son pacifisme, sur ce qui ressemble à de la peur et ce sur ce qui n’est qu’un semblant d’amnésie toutes trompeuses. Le Pr Joseph Ki-Zerbo avait mis en garde Blaise contre ce semblant de pacifisme de son peuple qui pourrait le surprendre le jour où se déciderait à exprimer son exaspération. Blaise n’a pas su profiter de cette sagesse et la suite nous la connaissons tous. A bon entendeur...

  • Le 3 mars 2015 à 09:40, par Koumbem Tipousga En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Bonjour a tous.

    Merci bien monsieur le Président pour cette sortie, mais vous hésitez trop dans le langage. Avons-nous besoin de faire des audits pour savoir que des gens comme les Assimi, les Alain Yoda, Edouard Traoré, le Moise Nignan Traoré, Alpha Yago, les Sourwema, Yonly ont fauté menant le pays à la dérive ? Et je pense que vous vous hâtez trop pour dire que les anciens du CDP peuvent se présenter. Est-ce que vous ne jouez pas ici le rôle du Conseil Constitutionnel ? Si les gens sont déchus, c’est qu’ils ont raison. Il y a trop de va-et-vient en RCI et personne n’est inquiété. Vous avez prônez l’inclusion et la clémence et c’est le péché originel de la Transition. On peut ne pas suspendre un parti, mais les premiers responsables qui ont été cause que la situation se dégénère doivent être mis aux arrêts. Partout c’est ainsi. Ici, ça sent l’impunité et nous allons tous payer cash car ces gens n’ont jamais accepté qu’ils ont eu tort de franchir le rubicond et vous-même vous entendez les discours tendant à dire que les insurgés étaient des extrémistes et des intolérants. Normalement, tous ces gens doivent être en prison et demander de la clémence auprès des autorités religieuses et coutumières pour être élargis. Comme cela, la préoccupation de chacun allait se faire soigner et se faire raser et se coiffer avant de penser politique. Il n’y a rien de méchant en cela car c’est pour la quiétude.
    Les audits dont on parle, nous savons que les tripatouilleurs ont eu le temps de tout emporter car personnes n’a été inquiété après la chute de Blaise. Je n’ai pas confiance à cette Transition qui ne fait que du dilatoire pour jeter la patate chose au président qui sera élu, si élection il y a car avec cette clémence on risque de se retrouver dans l’impossibilité d’organiser les élections. Si la Transition n’était pas trop molle, comment comprendre que des énergumènes comme les Alpha veuillent organiser une caravane pour aller témoigner leur loyauté et fidélité à Blaise en RCI. Si ce n’est pas de la provocation, c’est quoi ? Il faut vous réveiller car je doute que les mots voilés tels nous allons prendre nos responsabilités, ne rassure personne. Nous nous sommes fait canarder pour rien. A-t-on besoin d’audit pour situer les responsabilités de ceux qui ont tiré ou ordonné de tirer sur les manifestants ? Tiao est allé soutenir sa thèse en France sans être inquiété. Faut-il un audit pour connaitre qu’il a signé une réquisition pour utiliser les armes contre les manifestants ?

    Je suis en fin de compte déchu de la manière dont la Transition est gérée. Les Bongnessan Yé sont où ? N’était-il pas le ministre attitré de l’article 37 ?

  • Le 3 mars 2015 à 11:01, par traoré En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    mon chère ami Ka informe toi bien le RSP n’a pas interrompu un conseil de ministre c’est le premier ministre zida qui n’est pas allé au conseil de ministre les autres ministres y étaient c’est son absence qui causé la non tenu de conseil et non le RSP qui interrompu
    a sûr toi toujours d’avoir l’information juste et ne croit pas à tous ce qu’on peu te dire ou ce que tu peu entendre.

  • Le 3 mars 2015 à 11:15 En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    MOI CE QUE JE NE COMPRENDS PAS DU TOUT C’EST COMMENT EST CE QU’UN MILITAIRE DU RSP, AIDE DE CAMP DE BLAISE COMPAORE PEUT AIDER BLAISE COMPAORE A FUIRE, L’ACCOMPAGNER A ABIDJAN ET ENSUITE REVENIR AU PAYS ETRE NOMME ET DONC PROMU COMME RESPONSABLE AU SEIN DU RSP. C EST ABERRANT ET CELA ENTACHE LA BONNE FOI JUSQUE LA AFFICHEE PAR LE GOUVERNEMENT

    MR LE PRESIDENT JE SUIS DESOLE IL Y’A EU CRISE, SOULEVEMENT POPULAIRE AVEC BEAUCOUP DE DEGATS COLLATERAUX. ON NE PEUT DONC PAS FAIRE FI DE CELA ET GRACIER SUBITEMENT CEUX QUI ONT TRAHI LE PEUPLE EN VOULANT MODIFIER UNE LOI FONDAMENTALE A DES FINS EGOISTES. ILS SONT RESPONSABLES DE TOUS LES DEGATS ET SE DOIVENT DE REPONDRE DEVANT LA JUSTICE POUR CETTE TRAHISON. IL NE S AGIT PAS D INTERDIRE LE CDP OU DE L EMPECHER DE SE PRESENTER AUX ELECTIONS. IL EXISTE DES GENS PROPRES DANS CE PARTI. ON DOIT LEUR PERMETTRE DE CONTINUER LEURS ACTIVITES POLITIQUES. CEPENDANT, TOUS CEUX QUI ONT JOUE DES ROLES DANS CE PROJET DE MODIFICATION DE LA CONSTITUTION DOIVENT ËTRE POURSUIVIS ;

  • Le 3 mars 2015 à 11:51, par siid siida En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Mr le président je suis et je reste alligné derrière vous jusqu’a la fin de votre mandat. faite ce que vous avez a faire. n’écoutez pas trop tous ces Burkinabès qui telment assoiffé de justice( ce qui est normal), se retrouvent pratiquement aveuglé en ne pensant pas vraiment par une analyse claire et lointaine aux conséquences immédiates que cette "chasse aux sorcière" pourrait avoir sur la tranquilité sociale de ce pays. nous savons tous combien est votre désir de voir tous les burkinabès heureux a travers cette chasse aux sorcière. mais faut-il laissé le tissu social se déchirer parce que nous avons été trop presser pour rendre la justice ?l’orsque les audits et les états generaux seront terminer nous aurons notre justice tant attendu, mais pour l’heure ce qui importe se sont les élections dans la transparence.n’oublions pas que 27ans ce n’est pas 27jours, si non aujourd’hui je ne vois pas dans quel dommaine blaise ne s’est pas fourrer et foutu la merde ?pourquoi vouloir vaille que vaille que tout rentre dans l’ordre en 1an comme dans un conte de fée, où il suffit d’un tour de batton magique pour que tout redevienne normale ?soyons sage objectif et surtout un peu patient si non certaines décisions prise a la hate pour satisfaire le peuple pourrait nous conduire directement dans un gouffre obscure dont en ressortir sera tout une serie de calcule mathématique a travers des équations a plusieurs inconnues.après sa sera encore vous que le peuple accusera de n’avoir pas vu juste dans vos décisions.

  • Le 3 mars 2015 à 12:24, par zef En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Kiiié il est fâché hoo. Mais il a dit la vérité quand même

  • Le 3 mars 2015 à 12:24, par Benaocyn En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Ka, je te comprends très bien, et je suis d’accord avec tes constats. A chaud et à prime abord, c’est ce sentiment d’attentes pressantes non satisfaites que nourrissent tous les insurgés des 30 et 31 octobre 2014, de même que les parents, proches parents et amis des martyrs. MAIS JE PENSE QUE NOUS DEVONS ALLER DOUCEMENT QUAND ON EST PRESSE. C’est la seule manière d’aller sûrement et de maximiser les chances d’arriver à bon port. En tout projet humain, il y a l’objectif global et des objectifs spécifiques dont certains sont des objectifs intermédiaires, cas leur atteinte conditionne la réalisation d’autres objectifs spécifiques. C’est l’atteinte de chacun des objectifs spécifiques qui permettra de réaliser l’objectif global. Les objectifs spécifiques sont classés par ordre de pertinence, d’importance et de priorité. Je n’irai pas plus loin car je sais que tu sais de quoi je parle. Juste à côté de nous : qui et comment était Amadou Haya Sanogo ’Ancien président ... bombardé général par la suite ... avec tous les honneurs ’ ? Qu’est-il devenu aujourd’hui ? Moussa Dadis Camara ??? Et la liste est longue.
    Pensez-vous sincèrement que c’est d’hier que datent les activités frauduleuses et criminelles du Groupe ONBOUFFE ? Et de bien d’autre qui sont sur la ligne de mire ? Auriez-vous imaginé, il y a juste six mois, que le RSP pouvait se voir un jour obligé de se justifier devant quiconque au Burkina Faso saut Blaise Compaoré ? ALLONS DOUCEMENT MAIS SUREMENT QUAND ON EST PRESSE. Blaise Compaoré qui s’est enfui ! La roue tourne vers l’avant et ne reculera jamais. C’est irréversible. Comprenne qui veut, et plus tôt on comprend, mieux cela vaut.

    Bonne chance nous tous.

  • Le 3 mars 2015 à 12:35, par LY En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Tous nos encouragements au Chef de l’Etat Michel KAFANDO dans le traitement de ce délicat dossier. Oui, ce corps d’élites nous est utile par ces temps d’insécurité grandissante. Délocalisé, il sera une force de Frappe pour dissuader les djihadistes de tout acabit et redorera son blason de ce passé négatif qui lui colle à la peau.

  • Le 3 mars 2015 à 13:18, par Koumbem Tipousga En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Merci bien monsieur le Président pour cette sortie, mais vous hésitez trop dans le langage. Avons-nous besoin de faire des audits pour savoir que des gens comme les Assimi, les Alain Yoda, Edouard Traoré, le Moise Nignan Traoré, Alpha Yago, les Sourwema, Yonly ont fauté menant le pays à la dérive ? Et je pense que vous vous hâtez trop pour dire que les anciens du CDP peuvent se présenter. Est-ce que vous ne jouez pas ici le rôle du Conseil Constitutionnel ? Si les gens sont décus, c’est qu’ils ont raison. Il y a trop de va-et-vient en RCI et personne n’est inquiété. Vous avez prônez l’inclusion et la clémence et c’est le péché originel de la Transition. On peut ne pas suspendre un parti, mais les premiers responsables qui ont été cause que la situation se dégénère doivent être mis aux arrêts. Partout c’est ainsi. Ici, ça sent l’impunité et nous allons tous payer cash car ces gens n’ont jamais accepté qu’ils ont eu tort de franchir le rubicond et vous-même vous entendez les discours tendant à dire que les insurgés étaient des extrémistes et des intolérants. Normalement, tous ces gens doivent être en prison et demander de la clémence auprès des autorités religieuses et coutumières pour être élargis. Comme cela, la préoccupation de chacun allait se faire soigner et se faire raser et se coiffer avant de penser politique. Il n’y a rien de méchant en cela car c’est pour la quiétude.
    Les audits dont on parle, nous savons que les tripatouilleurs ont eu le temps de tout emporter car personnes n’a été inquiété après la chute de Blaise. Je n’ai pas confiance à cette Transition qui ne fait que du dilatoire pour jeter la patate chose au président qui sera élu, si élection il y a car avec cette clémence on risque de se retrouver dans l’impossibilité d’organiser les élections. Si la Transition n’était pas trop molle, comment comprendre que des énergumènes comme les Alpha veuillent organiser une caravane pour aller témoigner leur loyauté et fidélité à Blaise en RCI. Si ce n’est pas de la provocation, c’est quoi ? Il faut vous réveiller car je doute que les mots voilés tels nous allons prendre nos responsabilités, ne rassure personne. Nous nous sommes fait canarder pour rien. A-t-on besoin d’audit pour situer les responsabilités de ceux qui ont tiré ou ordonné de tirer sur les manifestants ? Tiao est allé soutenir sa thèse en France sans être inquiété. Faut-il un audit pour connaitre qu’il a signé une réquisition pour utiliser les armes contre les manifestants ?

    Je suis en fin de compte déchu de la manière dont la Transition est gérée. Les Bongnessan Yé sont où ? N’était-il pas le ministre attitré de l’article 37 ?

  • Le 3 mars 2015 à 15:12, par Gilto En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Monsieur le président,je pense que le RSP est notre corps d’élite.je voudrais qu’il reste notre secret.

  • Le 3 mars 2015 à 16:17, par eliane En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    KA tu agis comme un vieux journaliste retraité,ta haine viscérale risque de te perdre,djibril ou Gilbert ne sera arrêter c’est toi qui risque d’avoir un arrêt cardiaque provoquer par ton caractère vindicatif,quitte dans ça et prie ton dieu ou les mânes des ancêtres pour que la paix demeure sur le Faso demain appartient a dieu et serait meilleure.

  • Le 3 mars 2015 à 16:30, par Plutonium En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Excellence monsieur le President Michel Kanfando, je voudrais vous féliciter très sincèrement pour la qualité du travail accompli par votre équipe. Vous avez de façon très consciencieuse pris des responsabilités à un moment critique de l’histoire du Burkina Faso. De la même manière, je félicite le Président du CNT qui se retrouve face une tâche complexe. J’admire le courage des ministres avec lesquels vous vous évertuez à relever un certain nombre de défis. En ce qui concerne le Régiment des troupes d’élites spécialisé entre autre dans la lutte anti-terroriste, le traitement d’information, le renseignement, la localisation de groupe de personnes ou d’individu dangereux, la localisation de personnes kidnappées, je voudrais avec toute la prudence nécessaire suggéré que les nous les utilisons pour notre propre sécurité. De ce point de vue, il serait souhaitable de laisser les militaires gérer cette question. Je suis convaincu que ce régiment sera maintenu et sa délocalisation va prendre deux ans ou plus puis qu’il faut identifier un site stratégique et ensuite passer à la construction de la nouvelle caserne. Ces groupes terroristes qui nous entourent déjà (nous semblons de plus en plus comprendre leur logique), vont nous attaquer d’un jour à l’autre. C’est une certitude mathématique.
    Sur le plan géostratégique et militaire, le Burkina est au centre de l’Afrique de l’ouest et a été souvent convoité pour des raisons obscures. On sait que les groupes terroristes sont en train de créer des caches d’armes en dehors du Nigeria et du Mali. Nous maintenons le scenario hypothétique que le Burkina Faso sera attaqué simultanément sur trois fronts ou plus. Le RPC basé au Camp Ouézin Coulibaly sera occupé sur le front Ouest pendant qu’au même moment la gangrène s’installera au Nord de la Cote d’Ivoire. A cet effet, il faudrait progressivement relever la puissance de frappe de la Gendarmerie, de la Base Aérienne et des autres Régiments d’Infanterie commando.
    Plutonium

  • Le 3 mars 2015 à 16:36, par bourboko En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    En tout cas, cette transition est faible de la force qui l’a installée. Prions Dieu seulement qu’au moins les élections se fassent a bonne date ! Ne demandez pas plus rien d’autre. Ca serait trop demander !!!

  • Le 4 mars 2015 à 10:37, par tata En réponse à : Michel KAFANDO sur RFI : « Le RSP pourrait être déployé dans le cadre de la mise sur pied du contingent spécial pour veiller à la sécurité des Etats »

    Vous connaissez vraiment bien notre déception :
    1/.La non arrestations des barons du CDP de l’ADF RDA, du FEDABC
    2/.L’autorité que mène le RSP sur la transition. Zida n’aurais jamais du exiger le poste de premier ministre. C’est lui la source de tous nos problèmes.
    Cependant vous pouvez compter sur le peuple pour vous soutenir. Beaucoup de courage mon président.

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