LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

Publié le jeudi 26 février 2015 à 15h00min

PARTAGER :                          
Le Groupe OBOUF :   Ce qu’il est, ce qu’il fait

Depuis le déclenchement de ce que l’on pourrait appeler l’affaire OBOUF, les commentaires vont bon train sur ce qu’est véritablement ce groupe, qui est derrière, ce qu’il fait, ce qu’il vend. Dans leurs commentaires, les internautes nous ont plusieurs fois posé ces questions. Pour leur répondre, nous nous sommes rendus sur le site Web du groupe.

En attendant d’avoir d’autres informations, la présentation officielle du groupe par son premier responsable, M. Boureima Ouédraogo, PDG, est assez explicite. « Le Groupe OBOUF a entamé son aventure à travers les ETS OUEDRAOGO Boureima que j’ai personnellement créés depuis trois décennies » souligne M. Ouédraogo dans son mot (non daté) sur son site officiel.

Aujourd’hui, le Groupe OBOUF serait composée de six sociétés présentes au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Nigeria et au Togo. Il s’agit précisément de :
-  La société OBOUF, née à la société de la mutation des Ets OUEDRAOGO BOUREIMA. Elle a pour activités principales le négoce à travers la représentation de labels commerciaux et l’immobilier avec à son actif plusieurs immeubles composés d’une cinquantaine d’appartements et de villas.
-  La société OBOUF Industries, créée dans l’objectif de répondre aux besoins sans cesse croissant de motocycles dans la sous - région. Cette unité industrielle est dotée de cabines de soudures, de cabines de peintures, de fours et d’une ligne d’assemblage.
-  La société ACCESS Transport qui assure le transport de marchandises diverses et d’hydrocarbures avec un parc d’une centaine de véhicules.

-  La société ACCESS OIL avec un réseau d’une vingtaine de stations-services elle est chargée de la distribution des produits pétroliers
-  La Compagnie Générale du Faso (COGEFA), portée vers le commerce général dont un volet de soumissions aux appels d’offres.
-  L’Africaine du Marketing et de Distribution (AMARDIS) spécialisée dans la distribution des produits dont une majeure partie de produits alimentaires.

Dans le secteur de la distribution des productions alimentaires qui est en cause avec l’affaire qui fait actuellement scandale, on apprend que OBOUF distribue les produits suivants : les boissons gazeuses et jus en canettes, les bouillons de cuisine « Jumbo », les concentrés de tomate « Le Trésor », etc.

Lefaso.net
Voir le site web du groupe : http://groupeobouf.com/

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 26 février 2015 à 13:27, par Badra En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Rien de plus normal de diversifier ses activités quand on atteint un certain niveau d’accumulation de la richesse mais, de là à distribuer des produits alimentaires périmés , c’est criminel, c’est intolérable. Depuis quand cette activité illicite est menée ? quels sont les complices de OBOUF au niveau de l’Administration ? La police doit poursuivre les investigations et la justice doit par la suite situer les responsabilités et prendre des sanctions exemplaires à l’encontre de OBOUF et de ses complices d’où qu’ils proviennent.
    Quelle cupidité ?

  • Le 26 février 2015 à 13:45, par FACOLY En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Ces délinquants au colle blanc, il faut les poursuivre en justice pour qu’ils répondent de leurs actes ignobles et criminels. D’ores et déjà, il faut commencer par boycotter les produits de cette société criminelle !

  • Le 26 février 2015 à 14:06 En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    dommage que Dieu nous garde

  • Le 26 février 2015 à 14:12, par Vision Parfaite En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    C’est bien compris mais nous voulons la liste détaillée et précise de tous les produits alimentaires importés par le groupe OBOUF pour nous rassurer de ne pas nous tromper dans le boycotte de ses produits...

  • Le 26 février 2015 à 14:28, par Freeman de T En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Et avec ça vous croyez vraiment qu’on peut se développer ? Des "opérateurs économiques" qui ne connaissent que la seule opération élémentaire : prix de vente = prix d’achat + bénéfice. Au lieu d’investir dans des secteurs productifs qui apportent une valeur ajoutée (et donc des emplois et de la croissance), ils ne font qu’aller ramasser ce que les autres produisent pour venir nous le refiler même si c’est des produits périmés. L’essentiel étant de faire du bénéfice. Et j’imagine que ce dernier doit être substantiel avec des produits périmés. Comment peut-on comprendre qu’un pays dit "essentiellement agricole" en soit après plus de 50 ans d’indépendance à importer des concentrés de ... tomate. Et après on nous pompe l’air avec des slogans du genre "Burkina émergent ; mon oeil.
    Dieu sauve le Burkina !

  • Le 26 février 2015 à 14:40, par NIP En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    J’espère que ceux qui consomment les cubes jumbo vont prendre conscience. Déjà que ce n’est pas bon pour la sante, s’il est distribue par le groupe OBOUF en plus il faut être inconscient pour en consommer.
    UN NON PÉRIMÉ EST MAUVAIS POUR LA SANTE, QUE DIRE D’UN CUBE PÉRIMÉ ?

  • Le 26 février 2015 à 14:41, par Mandatou En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    dommage. pourquoi vouloir s’enrichir sur du faux. c’est sûr qu’ils sont nombreux à le faire. on comprend maintenant pourquoi il ya tant de maladie bizarre. Dieu nous protège

  • Le 26 février 2015 à 14:44 En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    hé je prie dieu que tous ceux qui font ca soient arreter sinon ils vont tuer lens gens c’est vrai qu’il faut chercher l’argent mais de cette facon là que dieu guide votre chemin enfin d’arreter tous ceux qui vendent des produits perimés

  • Le 26 février 2015 à 14:49, par gouafo En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Je ne paie plus ces différents produits sus-cités. On se dit grand musulman djahaa !!! on est entrain de tuer des innocents à cause de l’argent.

  • Le 26 février 2015 à 14:52, par joe En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Boycotte de les produits OBOUF, station, motos, alimentation

  • Le 26 février 2015 à 15:00, par Encore En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Alors que ces sociétés soient simplement et purement nationalisées pour ne pas laisser les travailleurs au chômage.

  • Le 26 février 2015 à 15:08 En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    que les produits sont perimes qu’ils sont impropres a la consommation. S’ils sont avaries, ils sont donc impropres a la consommation a moins que moi je ne comprenne pas francais. Et puis dites moi pourquoi on a trouve des vehicules qui etaient prets a embarques les boites avec les dates de peremption falsifiees et les convoyer sur le marche. C’est justement comme ca que Obouf procede. Il retire les produits des rayons faisant croire qu’il va les detruire alors qu’il va les falsifier et les ramener dans les rayons avec de nouvelles dates de peremption. Si cela est faux, Mr l’avocat peut il indiquer aux enqueteurs ou est ce que Obouf procede a la destruction de ces boissons ? On ne peut quand meme pas detruire plus de 2 millions de cannes dans la ville de Ouagadougou ou n’importe ou au Burkina sans que quelqu’un ne se rende compte. Si quelqu’un a deja vu ou assiste a la destruction de ces boissons qu’il temoigne afin de donner des preuve pour soutenir ce que l’avocat dit. Obouf a ruse avec les service de conrole qui ont ete naifs ou peut etre complices en faisant croire qu’il stoquait ces produits perimes et les detruisait par la suite alors qu’ils les falsifiait. Sinon pourquoi importer des machine spaciales pour imprimer des dates de peremptions sur des produits que vous ne fabriquez pas vous memes ? Il appartient aux fabricants des produits d’imprimer les dates de peremptions car c’est eux seuls qui savent les caracteristiques physico-chimiques des produits ainsi que leurs dates de fabrication. Je voudrai que Mr l’avocat me donne une reponse a toutes ces questions.

  • Le 26 février 2015 à 15:27, par closyke En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    On va peut être mettre la main sur un des grands fossoyeurs de l’industrie burkinabé en inculpant OBOUF. mais comme il le dit lui meme depuis 30 ans il fraude les pièces détachées, les motos, les cigarettes et aujourd’hui sur les boissons. Il trichait sur les quantités , sur les valeurs déclarées et meme sur les origines au vu et au su des responsables économiques . il a meme failli transporter dangereusement des burkinabés sur sa fameuse compagnie aérienne . Pauvre Burkina

  • Le 26 février 2015 à 15:42, par Mite En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Merci de nous avoir compléter la liste des produits à éviter !

  • Le 26 février 2015 à 15:45, par Naboho Lassina En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    C est dommage, il aurait du comprendre que le vent a changé de direction et par conséquent, il ne pouvait plus compter, sur aucun soutien . Il assumera pleinement cet acte criminel.merci

  • Le 26 février 2015 à 15:46 En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    M. Boureima Ouédraogo etait un simple bricoleur ou reparateur de montre au marché de ouayigouya il est plus connu à ouayigouya sous le nom horloger il etait le coursier et fakir de mahamadi dit kadhafi c´est ce dernier d´ailleur qui lui avait introduit initié dans le buziness =banditissime.Il y´a quelques années il fut emprisonner au Nigeria pour je ne sais quoi et kadhafi avait debourser une grosse somme pourqu`íl soit liberer mais c´etait resté inapercu par le public car c´etait une affaire du profond ouayigouya
    ils ne vont jamais cessé de trafiquer nos milliardaire du nord c´est des durs à cuirent.
    Ouayigouya est la derniere grande ville du faso à avoir un bureau de douane (1980)et par la force=saye zerbo et Nezien .

  • Le 26 février 2015 à 15:56, par Aly En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    En plus que le PDG de ce groupe doit être mis aux arrêts et diligemment présenté aux juges, l’Etat a le droit et doit prendre des mesures conservatoires pour préserver la santé des populations. Aussi, je propose :
    1. la suspension immédiate de toutes les activités du groupe ;
    2. le retrait du marché, de toutes les marques de produits que ce groupe distribue ;
    3. Une plainte pour atteinte à la vie d’autrui ou pour mise en danger de la vie d’autrui (si tant est que l’un ou l’autre de ces délits existe dans notre code pénal, car ici, il s’agit vraiment de pénal) ;
    4. la création (si elle n’existe pas encore), d’une brigade spéciale de contrôle et de répression de ce genre de délit. (cette brigade devra comprendre, en plus des spécialistes du ministère du commerce (en charge de la concurrence), des gendarmes, des représentants des consommateurs, des représentants de la chambre de commerce et d’industrie.
    5. L’élaboration et la mise en oeuvre d’une stratégie nationale d’information et de sensibilisation (communication) sur les produits alimentaires, avec un accent particulier sur les produits importés.

  • Le 26 février 2015 à 16:17, par Jagger En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    A tous ceux qui doutent encore de la mauvaise foi de OBOUF y compris son avocat, je vous prie de lire cetentretien de sidawaya avec OBOUF au sujet d’une autre affaire de contrefacon de motos. A dire que OBOUF n’est pas a sa premiere gaffe. Apres avoir prospere dans la contrefacon des motos il a pousser loin le bouchon pour porter atteinte a la vie des gens. Lisez plutot :
    Sidwaya : Depuis combien de temps êtes-vous dans la vente de motos ?

    Boureima Ouédraogo (PDG groupe OBOUF) : OBOUF. Nous nous sommes lancé dans le commerce des motos chinoises depuis plus de 3 ans. Etant ambitieux, nous avons demandé et obtenu auprès du ministère du Commerce, un agrément pour installer une unité de montage.

    A l’heure actuelle, nous avons déjà acheté tout le matériel approprié pour l’unité de montage de motos. Dans la zone de Kossodo, un terrain nous a été octroyé pour l’implantation de ladite unité de montage.

    Mais en attendant que cela soit effectif, nous importons les motos de Chine. En plus de Ouagadougou, nous avons à Lomé au Togo, une représentation.

    S. : Quelles sont les marques de motos que vous commercialisez ?

    B.O : C’est essentiellement la marque « Access » que nous commercialisons. Nous avons l’exclusivité, le monopole de la distribution de la marque « Access » au Burkina Faso. Notre représentation à Lomé aussi vend des motos de marque « Access » au Togo.Toujours, dans notre volonté d’évoluer en toute légalité, nous avons fait enregistrer par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), la marque « Access ». Nous sommes également en train de procéder à l’enregistrement de quelques modèles. La marque, est bel et bien « Access » mais il y a plusieurs modèles. C’est ainsi que depuis 2004, nous avons obtenu de l’OAPI, l’enregistrement du modèle « Best » en Access.

    S. : Quels sont les différents modèles de la marque « Access » que vous commercialisez ?

    B.O : Nous commercialisons plusieurs modèles de la marque « Access ». Il s’agit entre autre de « Access Best », « Access Fresh », « Access CY-80 » , « Access Y-B 100 » ; « Access Prestige », « Access Elégance », « Access X-5 »… Nous sommes en train de tout mettre en œuvre pour développer ce business dans la transparence la plus totale. Dans ce domaine uniquement, notre chiffre d’affaires est d’environ un milliard de F CFA.

    S. : Comment se porte le marché de la moto ?

    B.O : Le marché de la moto à l’heure actuelle se caractérise par le cafouillage. Mais, il reste que c’est un domaine porteur, car le Burkinabè est vraiment un grand consommateur de motos. La moto est le moyen de déplacement le plus utilisé par la majorité des Burkinabè.

    S. : Vous êtes accusé de contrefaçon à travers le modèle « Best » que répondez-vous ?

    B.O : Je suis choqué. Je vous avoue qu’à la lecture de l’article paru dans le Sidwaya du mardi 21 mars 2006, j’ai été scandalisé. J’apprécie les efforts de la Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) et les actions des services de la douane en ce qui concerne la saisie des motos non dédouanées. Je considère que les actions conjuguées de ces deux structures vont nous permettre de contrôler le marché, d’apporter aux Burkinabè ce qu’il leur faut à un juste prix. Ainsi, je suis surpris de lire dans le journal que des motos d’OBOUF ont été saisies et ses magasins scellés.. J’ignore totalement à quoi on veut faire allusion. Tout ce que je sais, c’est que la Coordination de lutte contre la fraude a effectué un contrôle de routine dans ma boutique, il y a une semaine de cela, pendant que j’étais en Tunisie. A mon retour, on m’a signifié que la Coordination est passée et que les agents ont demandé à connaître le nombre de motos « Access Best » dans le magasin. Ces motos, je crois, étaient au nombre de 14 et la coordination à demandé à ce qu’on leur envoie les documents. Nous nous sommes exécuté avec plaisir et célérité. En plus des documents demandés, nous avons apporté d’autres qui faisaient ressortir les différentes opérations de dédouanement que nous venons d’effectuer à hauteur d’une soixantaine de millions de F CFA et réglées avec des chèques certifiés.

    Nous exerçons dans la légalité. Comme dit tantôt, nous avons enregistré auprès de l’OAPI la marque « Access » et le modèle « Best ». Nous avons des documents en notre possession. J’ai donc été surpris de ce qui a été dit dans le journal. Je reconnais que dans un domaine très concurrentiel, on se joue parfois des tours mais il ne faut pas pousser le bouchon trop loin jusqu’à planter un couteau dans le cœur du concurrent. Les faits réels dans cette affaire sont que mon magasin n’a pas été scellé, et il n’y a pas de motos contrefaites chez OBOUF.De même, aucune moto n’a été saisie puisque j’ai toujours été en règle.Dans la même logique, quand je me suis rendu au siège de la coordination nationale de lutte contre la fraude, aucun agent n’a reconnu avoir dit quelque chose sur des motos de contrefaçon trouvée chez moi.

    Sidwaya : Comment avez-vous réagi après la lecture de l’article ?

    B.O : Etant donné que les accusations portées contre mon groupe ont été proférées par la Coordination nationale de lutte contre la fraude et la société Mégamonde, j’ai voulu savoir si la coordination est actionnaire à Mégamonde ou si la Coordination est une filiale de Mégamonde. J’ai été rassuré qu’il n’en est rien… Les mots me manquent pour vous exprimer ce que je ressens après de telles accusations portées contre mon groupe. Les accusations proférées dans le journal sont de nature à discréditer ma personne et mon groupe. J’ai toujours eu du respect pour M. Nasser Basma de Mégamonde. Au début, quand je me lançais dans le commerce des motos, il est venu me proposer d’être son distributeur. Sans doute qu’il s’est senti menacé. Mais je n’ai pas voulu travailler avec lui. Je lui ai fait remarquer que je suis de loin son aîné et que dans le commerce, j’ai plus d’expérience que lui. Mais je ne pouvais pas m’imaginer qu’un jour viendra où cette personne que j’ai toujours respectée et qui m’a aussi souvent respecté va s’en prendre à moi de telle sorte. C’est regrettable que des opérateurs économiques qui contribuent modestement au développement de leur pays soient traités aussi éhontement.Pourtant,j’ai toujours eu du respect pour mes concurrents.

    S. : Confirmez-vous que vous vendez le modèle « Best » au Burkina Faso en toute légalité ?

    B.O : Oui ! le groupe OBOUF, notamment la section « Access motos » commercialise le modèle Best au Burkina Faso en toute légalité. On peut produire les documents. L’institution qui a donné le droit à Mégamonde de vendre « JC Best » est la même qui a autorisé le groupe OBOUF à travers « Access motos Lomé » à vendre « Acces Best ». Je précise que « Acces Best » n’est pas du « JC Best » et moi je n’ai pas dans mes magasins des motos contrefaites. Nous avons des documents en règle. Toute personne qui désire prendre connaissance desdits documents peut s’adresser à nos services… pour les déclarations dans le journal « trop c’est trop ». Cette fois-ci, M. Nasser Basma est allé trop loin.Si lui peut se permettre de tout mélanger au Burkina Faso et retourner tranquillement chez lui ou aller s’installer ailleurs, moi je ne peux le faire. Je crois que Nasser Basma devrait, comme tous ses autres frères de même nationalité que lui,travailler honnêtement.

    S. : L’autorisation qui a été délivrée par l’OAPI à Acces moto Lomé de commercialiser « Acces Best » est-elle valable au Burkina Faso ?

    B.O. : Quand on dit OAPI, c’est de 16 pays qu’on parle. Cela signifie que si vous enregistrez une marque au Cameroun, l’acte est valable dans l’ensemble des 16 pays. Donc l’autorisation accordée par l’OAPI, à Access moto Lomé est valable dans les 16 pays de l’OAPI. Et mieux, nous avons enregistré « Best » en Chine. Nous avons les documents… A mon avis, celui qui refuse la concurrence ne doit pas faire les affaires. Je suis celui-là qui a révolutionné les prix des motos chinoises au Burkina Faso. Bien avant que j’intervienne dans le domaine, des motos achetées à 200 ou 300 dollars en Chine étaient revendues entre 750 000 et 800 000 F CFA au Burkina Faso. Mon ambition dans le domaine est la suivante : « 12 millions de Burkinabè, 12 millions de motos Access ». Qu’est-ce qu’il faut faire pour y parvenir ? A mon sens, il faut proposer des produits de qualité à nos concitoyens à moindre coup. C’est une façon pour nous de lutter contre la pauvreté. Ainsi, à l’occasion de la Journée internationale de la femme en 2003, nous avons vendu des motos Acces à 400 000 F CFA toutes taxes confondues. Nous avons fait chuter les prix et nos concurrents ont suivi. Nous faisons tout pour mettre nos clients à l’abri des surprises désagréables telles que les saisies opérées par la police et la douane. Nous offrons la possibilité à nos clients d’entreprendre à leur place les démarches en vue de l’obtention de la carte grise. Ainsi, vous ne verrez pas une seule moto Access achetée dans la boutique OBOUF à Ouagadougou confisquée par qui que ce soit. Pourtant tout le monde sait comment les pauvres consommateurs qui ont acheté des motos d’une certaine marque souffrent pour se faire établir des papiers. Au lecteur de juger. La coordination est là pour tous et non pour Mégamonde seulement. Ce n’est pas la première fois que cette structure nous parle de motos Best enrégistrées à l’OAPI par Mégamonde.

    Soignons sérieux et ne nous laissons pas abattre par les trafics d’influence, surtout pas de la part de M. Nasser Basma qui dit toujours à qui veut l’entendre qu’il est protégé par les premiers responsables de ce pays. S’il y a des fraudeurs dans ce pays, c’est bien Mégamonde, Simmo et non le Groupe OBOUF travaillons pour construire ce pays et que c’est même un devoir pour nous de le faire. Personne ne viendra construire ce pays pour nous.

    OBOUF n’est pas en transit au Burkina Faso. Je dis à celui qui veut l’entendre que hier Mégamonde a attaqué OMAHA et CTI. Aujourd’hui , il s’en prend à mon groupe. Je croîs que le premier responsable de ce groupe ignore que nous sommes dans un monde de concurrence.

    Cheick Aly Koné, (Conseiller juridique du groupe OBOUF) : Par rapport à l’accusation de contrefaçon, j’ai lu dans le journal qu’il a été demandé au groupe OBOUF depuis 2005 de cesser de commercialiser des motos sous l’appellation « Best ». J’avoue que c’est écœurant. Notre demande d’enregistrement au niveau de l’OAPI date de juin 2004. La procédure a été longue. C’est finalement en février 2005 que le groupe a reçu l’autorisation de commercialiser « Best moto ». L’enregistrement a été fait et en Chine et à l’OAPI. Je trouve alors regrettable qu’un concurrent se lance dans de telles accusations sans prendre le temps de procéder à des vérifications. C’est dommage que la plupart des accusations aient été faites sous le couvert de la Coordination nationale de lutte contre la fraude qui pourtant fait toujours son travail de façon équitable.A la lecture des accusations , nous sommes rentré en contact avec la Coordination nationale de lute contre la fraude pour comprendre ce qui se passe.C’est ainsi que la Coordination a décliné toute responsabilité quant à ce qui a été dit dans le journal.

    Elle reconnaît seulement qu’un de ses agents est passé chez OBOUF pour une simple visite de routine… Tous les documents dont je vous parle ont été mis à la disposition de la Coordination… Je trouve que l’acte posé par Mégamonde est pire que la concurrence déloyale. C’est une atteinte à l’intégrité et à l’image du groupe OBOUF.

    Interview réalisée par Issa SOMA
    Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA

    Avec Sidwaya

  • Le 26 février 2015 à 16:42, par YIRMOAGA En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Reste à savoir si OBOUF paye les produits sus-cités ? Ce qui est sur, il les ramasse au bénéfice des industriels étrangers qui devraient payer leur service d’hygiène qui allaient les détruire avec une charge à supporter par l’industriel ? Maintenant qu’un volontaire se charge de les enlever pour un élevage domestique chez lui, l’industriel n’a que l’accompagner pour éviter des charges dans son pays civilisé ? Les industriels du NORD ne vont jamais rétribuer un produit dont la mise à consommation est douteuse ? Comme nous sommes des animaux, ou on nous considère tel, alors, il reste à se laisser conduire à l’abat........?

  • Le 26 février 2015 à 16:46, par SIDNOMA En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Avec tout ce qu’il a déjà il veut manger sur nos cadavres. Quelle cupidité !

  • Le 26 février 2015 à 16:51, par le nord En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Quel est le rôle de la ligne des consommateurs ?
    Que Dieu nous aide !!!!

  • Le 26 février 2015 à 16:55, par Jaques En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Qu’on foute la paix à OBOUF. Voir plutôt ces douaniers corrompus qui se construisent de grandes maisons et s’achètent des voitures chères en un temps record. D’ailleurs si on monte à la source , il se peut que beaucoup de policiers et gendarmes hauts gradés soient impliqués. Mais qu’on foute la paix à OBOUF.

  • Le 26 février 2015 à 16:58, par Sidpayétka En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    BONSOIR A TOUS !

    Mon frère OBOUF puisque c’est de ce ressortissant de Youba dans la commune de OUAHIGOUYA qu’il s’agit, il faut que tu vas prendre ton courage a deux mains et aller te remettre a la disposition de la justice. Peut être, il y aura des circonstances atténuantes. Sinon, plus d’un millions de cannettes périmées, imagine un peu la catastrophe si ce n’était pas des individus a qui la nature a doté d’estomacs d’autruche et d’un système immunitaire assez solides pour résister aux attaques parasitaires de produits alimentaires non propres a la consommation ? Au bas mot, c’est plus d’un million d’individus qui passeront de vie a trépas sans savoir pourquoi surtout après des victuailles de la tabaski et de ramadan (les musulmans ne prenant que des sucreries et Dieu seul sait combien ils sont en nombre). Vous allez nous jah ! tous maintenant après les balles réelles ou perdues des......ouhoun hou !

  • Le 26 février 2015 à 17:27, par KAMBIRE En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Au Burkina le Peuple est constitué en majorité de« moutons » si bien qu’il sont près à se nourrir de tout sous prétexte de déficits alimentaires et de famine. Depuis 27 ans c’est cette politique alimentaire que le pouvoir de Blaise a mis en œuvre. La plupart du riz importé est impropre à la consommation de même que l’huile. Le Burkina-Faso est le dépotoir des denrées alimentaires périmées du reste monde.

  • Le 26 février 2015 à 17:29, par dibi En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Ce monsieur est pire que les bandes de trafiquants de drogue d’Amérique latine. Dans la drogue, les très jeunes enfants sont un peu épargnés. Mais dans le cas des produits alimentaires, personne n’est épargnée pas même le fœtus de 2 semaines qui est dans le ventre de sa pauvre mère. C’est très criminel......

  • Le 26 février 2015 à 17:33, par sali En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Cupidité quand tu nous tiens. Même pas pitié des gens qui s’empoisonnent lentement et sûrement avec ces produits. C’est triste ! Que justice soit faite. Dieu seul sait depuis quand ça se passe. Qu’il nous vienne en aide !

  • Le 26 février 2015 à 17:37, par le patriote En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    merci a freeman de T pour son analyse de la simplicité de la compréhension du commerce. cela nous interperle à un sursaut patriotique pour comsommer ce que nous produisons et produire ce que nous consommons. toute fois ns devons trouver des expertises (technologies de transformations) pour produire qualitativement et quantitativement. l’expérience de DAFANI doit nous inspirer même s’il est vrai que ce n’est pas parfait. Aussi nous devons encourager la consommation des produits locaux.
    quant à l’affaire OBOUF cela se pratiquait depuis des années en toute impunité avec les autorités actuelles j’ose espérer que les responsabilités seront situées et les coupables punis à la hauteur de leur forfait. A bas l’impérialisme !

  • Le 26 février 2015 à 18:02, par traore alix En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Pour moi l’entrée de produit alimentaires est soumis à un contrôle par un des service de l’état à la frontière où à l’aéroport. Maintenant la question que je me pose c’est de savoir comment tous ces produits avariés ont pu traverser la frontière sans que personne ne s’en rende compte ?? Cela me conduit à la conclusion que soit il ya une défaillance dans les services de l’état, soit une complicité ! Quel homme intègre empoisonnera son peuple ? Ont ils une consciences ces gens qui sont derrière cet empoisonnement ?? Xa ne m’aurai pa étonné que dans quelques années le groupe obouf se transforme en importateur de produits pharmaceutiques pour justement soigner le mal qu’il aura lui même causer ! un pyromane pompier en quelque sorte !!!

  • Le 26 février 2015 à 18:27, par Nongba En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Il faut vraiment que l’on règle ce problème.
    En fait nos alimentations, nos marchés et nos restaurants sont truffés de produits impropres à la consommation.
    De la belle mangue que nous croquons (carbure), au porc ou mouton abattu clandestinement et passé au four ou à la braise bien aromatisé et pimenté, en passant par le Benga Chaud de Mme.... sans oublier les huiles que nos femmes achètent ; les bonbons - biscuits que nos enfants achètent dans les "boutiques de quartier".

    En la matière, nous sommes bien servi.

  • Le 26 février 2015 à 20:03, par kamifi En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    C’est simplement incroyable. On a froid au dos. Quelle cupidité ! Quelle voracité ! Quelle cruauté ! Que pourra-t-il poser comme acte encore pour témoigner de sa haine, de son désamour contre le peuple burkinabè !
    C’est dommage et je me demande s’il contient encore un atome de foi !
    Dommage qu’il reste encore un national.
    Je nourris l’espoir qu’il héritera d’une sanction sans circonstances atténuantes et à la hauteur de son crime.
    Dans quel pays sommes-nous enfin ?

  • Le 26 février 2015 à 21:41, par vérité no1 En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Merci au faso.net pour cette précision ! Je ne suis pas au pays mais si j’apprends que ma femme a acheté un produit OBOUF, j’appelle un camion benne pour ramasser ses effets direction Kombissiri !!!!!!! Je l’ai averti !!!!!!!!

  • Le 26 février 2015 à 22:32, par Coulibaly Arsène En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Il faut que justice soit rendue au pauvre consommateur Burkinabé et qu ainsi Obouf et ces complices ( certainement certains agents de la douane) soient traduisent devant la justice.

  • Le 27 février 2015 à 08:28, par geny En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    On s’en fout de ce qu’il apporte... si c’est pour nous tuer ensuite.
    ignominie, quand tu nous tiens !!!

  • Le 27 février 2015 à 09:13, par Sambiga En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    La pluspart des gens riches dans un pays pauvre, doivent leur richesse sur le dos des pauvres ! Je n´ai plus confiances à aucun riche au Faso : qu´il soit fonctionnaire ou commercant ou tout simplement privé ! Sous la révolution nous étions fières de se dire burkinabé et de consonmer burkinabé ! Mais de nos jours, les gens voient plus l´argent que la personne humaine !
    Il y´a autour de nous des gens qui sont devenu en si peut de temps très très riches on ne sait comment ils en sont arrivé là ??? Ils sont plein ici au burkina . Il faut créer au Faso, un service charger du contrôle de l´enrichissement des gens ici comme ca on n´aura plus à demander la déclaration des biens de nos dirigeants, on va dévoiler des choses incroyables au pays des hommes intègres. Ne dit-on pas que le poisson pourrit par la tête ? Il faut partir des faits pour résoudre les problèmes. Il y´a certainement des gens ici au faso plus riche que le pays lui-même. l´HOMME , la personne a son temps, rien n´est éternel, sauf DIEU ! Que Dieu protège le Burkina Faso !

  • Le 27 février 2015 à 13:39, par maneff yam En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Consommons burkinabè c’est la seule façon pour nous d’éviter des maladies que nos parents n’ont pas connus.Les occidentaux, de nos jours cherchent à consommer BIO pourquoi ? Autant de questions que l’on doit se poser avant de prendre nos pauvres économies pour se payer des maladies. Combien déboursons nous ( des centaines de mille pour espérer recouvrir la santé) pour se payer ses maladies.J’ai consommé du vin de bissap que j’ai beaucoup aimé,notre dolo de mil a de la valeur,notre zom kom prisé par les samos est naturel et saine,le soumbala et bien d’autres........Pensons sérieusement
    Notre envie de gagner l’argent ne doit pas primé sur nos valeur de protection de la vie humaine.

  • Le 27 février 2015 à 15:18, par Raogo En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Et le poisson de chez dia le riz de kanazoe

  • Le 27 février 2015 à 16:00, par Benaocyn En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    04 août 1983 - 15 octobre 1987. Un digne fils d’Afrique nous a dit : "Produisons ce que nous consommons, consommons ce que nous produisons" = SOYONS NOUS-MEMES ET SOYONS FIERS D’ETRE NOUS-MEMES. Il en a fait une conviction et une pierre angulaire de sa politique. Il y a cru, a vécu pour cela et a payé de sa vie pour cela. 27 ans après son assassinat, c’est accompagné de l’ombre de Thomas Sankara que les autorités mises en place suite à l’insurrection et à la fuite de Blaise Compaoré, ont pu s’assoir sur leurs fauteuils transitoires. C’est le point levé que le Col. Zida s’est fait adouber par les forces vives le 31 octobre 2014. C’est l’annonce de la réouverture du dossier Thom Sank et l’expertise de sa tombe (par le fait du Prince), qui a permis au Président Michel Kafando de conforter son assise transitoire. Tous les dirigeants de partis politiques, d’OSC et autres qui ont été artisans du changement se sont adossés à l’ombre et à l’image de Thomas Sankara. Y A T IL MEILLEURE REHABILITATION ? C’EST UNE RECONNAISSANCE DE FAIT ET QUELQUE CHOSE QUI S’IMPOSE
    Tant que l’Africain, le burkinabè n’aura pas compris et appliqué le principe selon lequel on ne peut compter que sur soi-même, que nul ne viendra faire notre développement, nous aurons avalé la pilule de notre propre destruction. Le chemin restera encore et toujours long, qui mène au développement. Dans Bissap, gnamakou, zom-koom, dolo, entraineurs locaux de football (j’ai écouté une émission radio ce matin qui parlait des onze entraineurs des Etalons les 20 dernières années ; très très peu d’entre les expatriés ont fait mieux que Saboteur !!!

  • Le 27 février 2015 à 18:46, par Avocats Mangeurs de Charogne En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Pourquoi les avocats ne vont pas à la plage ? Parce que les chats qui passent par là ne cessent de les recourvrir de sable...

    Premier avocat : « Vous n’êtes qu’un menteur sans scrupules ! »
    Second avocat : « Vous n’êtes qu’un escroc ! »
    Juge : « Maintenant que les avocats se sont identifiés, commençons... »

    Le Père Noël, le Bonhomme Sept-Heures, un honnête avocat et un ivrogne déambulent ensemble sur la rue. Ils aperçoivent sur le sol gelé un billet de 100 $. Qui pensez-vous va l’avoir ?

    L’ivrogne, bien entendu ! Les autres personnages de cette histoire sont des mythes...

    Un avocat fameux est à la chasse aux canards dans les champs. Il vient tout juste d’en abattre enfin un, il en est tout fier et saute la clôture pour aller le ramasser. Survient le fermier, propriétaire du champ, monté sur son tracteur...

    "Eh ! vous là ! qu’est-ce que vous faites, avec un fusil dans mon champ ?", lui dit le fermier.

    "Vous voyez le canard mort là-bas ? Eh ! c’est moi qui vient de le tuer, et je vais le ramasser pour le rapporter chez-moi !", de répondre l’avocat.

    "Non ! C’est ma propriété, ce canard est chez-moi, il est à moi !", insiste le fermier.

    "Ah ! Oui ? Vous ne savez pas à qui vous parlez... Je suis avocat, et je vais vous poursuivre si vous me prenez mon canard ! Quand j’en aurai fini avec vous, vous n’aurez plus rien : ni canard, ni tracteur, ni ferme. Vous serez tout nu dans la rue..."

    Le fermier a l’air surpris... Puis il esquisse un léger sourire en coin...

    "Vous savez, dit-il, on pourrait régler ça autrement, comme on fait souvent ici en Louisiane, avec la Règle des trois coups !"

    L’avocat a l’air surpris à son tour... Il n’habite pas là et n’a jamais entendu parler de cette règle.

    "Qu’est-ce que c’est que cette règle des trois coups ?", demande-t-il au fermier.

    "Ah ! dit le fermier, c’est simple, clair et efficace ! Je vous frappe d’abord trois coups, puis à votre tour vous me donnez trois coups à votre goût, puis je recommence, ensuite c’est à vous et ainsi de suite jusqu’á ce que l’un des deux s’avoue perdant".

    L’avocat suppute ses chances, et pense bien qu’un citadin raffiné comme lui, avec toute son expérience et sa pratique de divers sports dont la boxe devrait bien s’en tirer devant un épais de la sorte !

    "Bon j’accepte. On règle ça avec les Trois coups, comme vous avez appelé ça !" Il dépose son fusil, enlève son chapeau et ses lunettes, puis va se planter bien droit debout devant le farmer. Celui-ci lui plante sa botte de travail en plein milieu du bas-ventre ! L’avocat se plie de douleur, les deux mains sur ses bijoux de famille et le souffle complètement coupé. Il reçoit le deuxième coup de travers sur le nez qu’il a à moitié arraché. Enfin le dernier coup, une droite affreuse, lui fait péter les deux belles couronnes qu’il vient de se faire visser pour 4000 $.

    Il s’ébroue un peu, arrive à se ramasser pour se lever en face du fermier, en balbutiant : "C’est à mon tour ?"

    Le fermier, avec son sourire en coin lui dit :"Bon ! Bon ! Ça va... Je concède, prenez-le votre canard et qu’on n’en parle plus !"

    Suite à une dure journée au palais de justice, un homme entre dans un bar. Un peu éméché, il s’écrit après quelques verres : « Tous les avocats sont des trous de _____ ! » Un grand et gros personnage plutôt costaud se lève et vient le voir, visiblement choqué d’entendre de tels propos. Un peu inquiet devant la colère du gaillard (et sa stature...), l’homme lui demande : « Êtes-vous avocat ? ». Le gaillard lui répond : « Non, mais je suis un trou de ____ ! »

    Pas avoir de testament ou de mandat en cas d’inaptitude,
    C pas drôle pantooouuute !

    Combien existe-t-il de blagues sur les avocats ? Seulement deux. Toutes les autres histoires sont vraies !

    Après avoir rédigé le testament d’une dame âgée, l’avocat lui envoie un compte d’honoraires de 100 $. Elle lui remet un billet de 100 $, sans se rendre compte qu’un second billet était collé sur le premier. Immédiatement, une question d’éthique surgit dans l’esprit de l’avocat : « Est-ce que je le dis à mon

  • Le 27 février 2015 à 19:01, par et puis En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    messieurs les autorités de la transition, il faut assainir notre environnement alimentaire. en effet, que mangent les burkinabè qui ne soit pas un danger pour sa santé
    - le dolo est préparé avec des produits toxiques( chambres à air collé au fond des marmites
    - les fruits locaux : (mangues, karité, wèda, raisins etc) sont muris au carbure
    - les produits manufacturés : lait, huile conserves spaghuetti, tomates, biscuits sont pour la plupart avariés et périmés : les dates de péremption sont changées dans les arrières boutiques
    - les produits pharmaceutiques je dis bien pharmaceutiques c’est à dire vendus dans nos pharmacies sont pour la plupart achetés sur la place du marché en provenance des pays asiatiques
    - les eaux dites minérales sont conditionnés sur le réseau ONEA ;
    - les produits pétroliers sont issus de la contrebande
    - 
    - 
    - 
    - y en a marre

  • Le 27 février 2015 à 20:00, par Dabiré En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    je me démande comment certaines personnes peuvent s’enrichire en envoyant les autres au simétiaire et puis ya rien !!!

  • Le 27 février 2015 à 20:27, par lwal En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    pauvre ligue des consommateurs !!!!!????,

  • Le 27 février 2015 à 21:08, par verite En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Qui en veut à OBOUF ? Je suis étonné du cirque médiatique qui fait de cette soit disant affaire OBOUF une affaire d’Etat. Des le départ j’ai été sidéré par les déclarations des autorités qui condamnaient déjà OBOUF sans l’avoir entendu.
    Ne prenons pas pour argent comptant tout ce que les média nous rapportent. Les apparences sont parfois trompeuses...
    Ouvrons l’oeil, on ne nous dit pas tout...

  • Le 27 février 2015 à 21:30 En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Il faut simplement boycotter les produit du groupe Obouf. C ’ est tout

  • Le 4 mars 2015 à 13:33, par zouéwendé En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    Si c’était en Asie Obouf sera purement et simplement pendu sur la place puplique et cela disuaderai du meme coup tous ces cupides k nous apellons opérateur économique. En matière de santé publiqe, on n dois pas admètre des égarements de la part de ki k ce soi. K tu soi milliardaire ou pas, si ton crime mérite la pandèzon, k’on t pande et la vie continue. C’est surtou pour sa k la chine avance. Elle s’en bal des gats de droit de l’home ki veul souvan vaill k vail protéger des gens ki n mérite pas de vivre en société. C’est par ce acte de Obouf k nous comprenons mtn le sens de la celèbre déclaration de TOM SANK : Produisons c k nous consommons et consommons c k nos vaillant paysans produisent. Tant k notre développement doi etre calké sur le modèle occidentale, nous n veron jamè ce jour. Meme en matière de copier nous n savons pas copier, les otres ont mis des siècles à consomer de préférence Nationale, avant d’importer. Nous, nous croyons le contraire et c’est là, k nous alons mourir com des mouches par le biais des tueurs à gage com Obouf.

  • Le 5 mars 2015 à 12:03, par FREDDY En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    C’est dommage , qu’un burkinabe ce comporte de la sorte . je pense que ces les meme qui on complote avec la brakina pour qu’on ferme mon BRAFASOOOO qui est un produit burkinabe et que l’usine employait des jeunes et vieux burkinabe . Dommage pour nous , les freres et soeurs ...

  • Le 22 mars 2015 à 02:31 En réponse à : Le Groupe OBOUF : Ce qu’il est, ce qu’il fait

    C’est triste dommage et regretable.
    En résumé c’est n’est qu’une bande d’assassins car un produit périmé reste une bombe pour l’organisme consomant....... Donc Gouvernement de transition à vos marque.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique