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Ordre des pharmaciens du Burkina : les acteurs posent le diagnostic de leur profession

Publié le dimanche 22 février 2015 à 21h53min

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Ordre des pharmaciens du Burkina : les acteurs posent le diagnostic de leur profession

L’ordre national des pharmaciens du Burkina Faso a tenu, les 19 et 20 février 2015 à Ouagadougou, son 5ème Congrès ordinaire et les 3èmes Journées du Pharmacien. Entre bilan et perspectives, l’un des axes majeurs est sans doute le renouvellement des structures dirigeantes.

« Le pharmacien face à ses responsabilités disciplinaires ». C’est sur ce thème que s’est tenu le 5ème Congrès ordinaire et les 3èmes Journées du Pharmacien parrainés par le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida et présidés par le ministre de la santé.

« Dans un monde en perpétuel mouvement et où les réalités économiques s’opposent souvent à l’éthique et à la déontologie professionnelles, nous devrons travailler au renforcement du rôle du pharmacien en tant qu’acteur de santé publique ; d’où la nécessité d’un cadre légal et juridique pour mener à bien sa mission », a déclaré Dr. Jean Laopan Paré. Ces journées ont été propices pour les professionnels pour faire un véritable diagnostic de l’exercice de la profession. Si des actions ont été relevées avec satisfaction, notamment en ce qui concerne l’ancrage de l’organisation sur le terrain, l’amélioration des textes régissant le corps, il n’en demeure pas moins que des aspects sont pointés du doigt par les responsables de la structure comme défis à relever.
Ainsi, au rang de ceux-ci, Dr. Paré note la violation quotidienne du monopole pharmaceutique et le problème de l’indiscipline et le problème de la cohabitation officine/dépôt.

Ces points sont entre autres challenges auxquels fera face le nouvel organe qui sera élu. Plusieurs communications relatives aux textes et règlements relatifs à la profession ont été donc faites aux participants par des spécialistes.
Le représentant-résident de l’organisation mondiale de la santé a salué les efforts faits par les acteurs avant de les inviter à travailler à relever les défis qui se présentent à eux car, a-t-il insisté, le secteur est un maillon important dans le système sanitaire.

Dr. Alfred Sandwidi, nouveau président de l’Ordre

Pour la secrétaire générale du ministère de la santé, Djénéba Sanou, représentant son ministre, président de la cérémonie, ces deux activités couplées se tiennent dans un contexte marqué par de grands défis de santé à l’image de celui de la lutte contre les pandémies qui menacent le continent africain et bien d’autres challenges externes liés aux mutations sans cesse du monde. De son avis, ces défis ne peuvent être relevés sans discipline et responsabilité assumées. Elle a exhorté les membres à être des modèles en ayant constamment à l’idée leurs droits et devoirs d’acteurs de la santé publique vis-à-vis de la communauté.
« La formation continue est un impératif, voire une obligation pour tout professionnel de la santé dans l’objectif de maintenir vos acquis, de mettre à jour vos connaissances et de faire de vous, des professionnels aguerris », a lancé la secrétaire générale, Mme Sanou. Réitérant, par ailleurs, l’accompagnement du ministère à la structure pour l’atteinte des objectifs.

« Rappelez-vous que vous êtes les principaux acteurs du secteur pharmaceutique et que l’amélioration de la santé de nos populations passe par un secteur pharmaceutique dynamique et soudé. Le pharmacien garde toute sa place et son importance dans le système de santé, vous devez l’occuper et jouer votre partition en vue d’améliorer entre autres, la disponibilité et l’accessibilité de médicaments de qualité aux malades », a-t-elle invité.
Pour créer une saine émulation entre les pharmaciens, des membres, six au total, ont été distingués par le comité d’organisation.
Les travaux ont pris fin avec le renouvellement des instances de l’Ordre. Désormais, c’est Dr. Alfred Sandwidi de la pharmacie 12 00 logements qui dirige le Conseil de l’Ordre national du Burkina Faso, succédant à Dr. Jean Laopan Paré.
Le président entrant a déclaré qu’il rendra sa démission, si dans les six mois qui suivent, « certaines choses ne changent pas ».

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 février 2015 à 23:01, par lombo de parako En réponse à : Ordre des pharmaciens du Burkina : les acteurs posent le diagnostic de leur profession

    En ce qui concerne la disponibilite et l’accessibilite des medicament a la population les pharmacies de Dedougou doivent faire un effort. Nous invitons particulierement le responsable d’une des 2 premieres farmacies de la place a la vigilence car une vraie mafia s’est installee au comptoir pour ranconner les clients et surtout ceux qui ne savent pas lire. Faites seulement un petit micro trottoir et vous saurez en moins de 45 mn de qui il s’agit. nous taisons volontairement le nom de boutique pour ne pas porter prejudice au proprietaire parce que nous sommes surs et certains qu’il n’ est au courant de rien ; mais il risque fort de perdre la clientele si cela continue.

  • Le 23 février 2015 à 06:45, par pffgg En réponse à : Ordre des pharmaciens du Burkina : les acteurs posent le diagnostic de leur profession

    Un peu plus de 200 participants sur 700 pharmaciens. La participation était faible

  • Le 23 février 2015 à 09:48, par GARGUANTUA En réponse à : Ordre des pharmaciens du Burkina : les acteurs posent le diagnostic de leur profession

    Ok tout cela est bien beau mais il faut beaucoup soigner votre éthique avec plus de transparence dans vos caisse en respectant le client. L’école de la révolution du CNR et des TPR nous a enseigné que pour 100f de dépense il faut un reçu de caisse ; un grand nombre de pharmacie vendent sans que le prix ne soit communiqué sur le produit et sans non plus le moindre reçu de caisse. Leur caisse génère un ticket qui est archivé par la caissière donc non destiné au client. Les prix et le montant sont juste communiqués oralement et quand on demande le reçu il faut encore du temps pour remplir manuellement un carnet et même souvent on te dit de revenir parce qu’il y a du monde. Les tickets de caisse doivent être impérativement pour le client comme contre-parti du paiement effectué sans demande. Même les petites alimentations font plus de transparence que beaucoup de pharmacies dont les propriétaires sont de hauts intellectuels. A titre d’exemple je peux citer la pharmacie du Goulmou pour vérification et les autres se connaissent. Vérifier et faites de recommandations pour un service de qualité et de transparence dans vos caisse. Merci

  • Le 24 février 2015 à 01:50, par raw la rawa En réponse à : Ordre des pharmaciens du Burkina : les acteurs posent le diagnostic de leur profession

    Alfred faut pas te décourager. Rien ne sera plus comme avant. Il y a des pharmacies comme la pharmacie de l’hôpital qui se dit omnipotence, hors la loi et intouchable au temps de la compaorose, elle fait du 24H/24 et ne respecte pas les textes elle doit fermer ou trouver un autre endroit, on n’est pas pharmacien mais on voit tout. Il faut voir ça. Aussi beaucoup de pharmaciens du publique ont leur autorisation mais reste toujours en fonction et empêchent les autres d’ouvrir. Il faut rougir l’œil si tu démissionnes tu as capitulé. Pas question de démission il faut changer les choses un point c’est tout. Il faut appliquer la loi. Ka ya woto ! L’insurrection on l’a fait pour qu’il y est changement dans tous les secteurs. Y a des pharmaciens bandits qui fraudent les médicaments du Nigeria rentrer ici, on les connait aussi. Du courage.

  • Le 24 février 2015 à 17:08, par Traore Fifou En réponse à : Ordre des pharmaciens du Burkina : les acteurs posent le diagnostic de leur profession

    S. V. P. Quelqu’un peut il dire comment on recrute les D.G du GAMEG...

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