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Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

Publié le dimanche 15 février 2015 à 22h50min

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Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

« Rôles et responsabilités des partis politiques dans la transition », c’est autour de ce thème que le président de l’UNIR/PS, Me Bénéwendé Sankara et le président du PAREN, Tahirou Barry ont exposé dans le cadre d’un panel initié par le Groupe d’études et de recherches en sciences et techniques de l’information et de la communication (Gerstic). C’était le samedi 14 février 2015 à Ouagadougou, où des acteurs de la société civile ont également planché sur le thème « Rôles et responsabilités de la société civile dans la transition ».

La Constitution burkinabè en son article 13, a assigné aux partis politiques, des missions précises, notamment celles d’information et d’éducation du peuple. A cette disposition constitutionnelle, s’ajoute l’article 6 de la Charte des partis politiques. Ces deux textes constituent donc le cadre légal de l’activisme partisan dans notre pays. Un cadre renforcé avec l’adoption de la Charte de la transition. Ce cadre légal de la vie des partis politiques burkinabè, Me Sankara a tenu à le rappeler pour ensuite situer l’étendue des responsabilités qui peuvent être celles des acteurs politiques.

Et dans le contexte actuel de notre pays, « une des grandes responsabilités qui pèsent sur les épaules des partis politiques, confie Me Sankara, c’est de faire en sorte qu’après la transition, le Burkina Faso se retrouve avec un Etat de droit véritablement démocratique ». Dans ce sens, et à en croire Tahirou Barry, « Chaque parti essaye d’apporter sa contribution comme il peut ».
Il ne faut pas, préconise M. Barry, que les partis politiques soient amenés à verser dans « l’agitation », étant donné que « nous sommes dans un contexte assez fragile ». Et d’ajouter « Nous (partis politiques, ndlr) avons une mission de contrôle ; et le ce contrôle doit être rigoureux. Nous avons une mission de vérité ; nous devons l’assumer. Mais, nous ne devons pas perdre de vue que c’est un contexte fragile ».

Néanmoins, dit reconnaître Me Sankara, « après l’insurrection, après la mise en place des organes de la transition, beaucoup de partis ont pensé que leur boulot était fini et qu’il faut aller prendre le pouvoir. Du coup, on s’est retrouvé dans une sorte de charrue avant les bœufs, laissant ainsi la transition s’enliser, la transition devenue de plus en plus bancale ».

Une obligation de réussite pèse sur tous les acteurs

En tout état de cause, martèle le président du PAREN, « Le chemin que les Burkinabè ont emprunté, ne devrait pas à, quelques moments que ce soit, être sacrifié l’autel des intérêts, fussent-ils politiques ». Et d’ajouter, « Il n’est pas normal que des militaires empêchent la transition qui se déroule sereinement vers la réussite de ses missions ». Le Burkina Faso est déjà, foi de Tahirou Barry, « à l’ère de la démocratie gouvernante où c’est le peuple qui décide, et non pas à l’ère de la démocratie gouvernée où c’est le prince qui décide ». Selon lui, « une obligation de réussite » pèse sur tous les acteurs de la transition burkinabè.

Pour sa part, le président de l’UNIR/PS dit penser « qu’avec la prise de responsabilité collective, nous irons à bon port et qu’après 2015, notre démocratie se retrouvera plus fortifiée au regard de toutes les expériences et de tous les enseignements que nous avons capitalisés ». Une démocratie fortifiée qui intègre, préconise Me Sankara, « toutes les valeurs énumérées dans l’article 1er de la charte de la transition ». Cet article énonce en effet, « Outre les valeurs affirmées par la Constitution en son préambule, la présente Charte consacre les valeurs suivantes pour guider la transition, ses organes et l’ensemble des personnalités appelées à la conduire : le pardon et la réconciliation ; l’inclusion ; le sens de la responsabilité ; la tolérance et le dialogue ; la probité ; la dignité ; la discipline et le civisme ; la solidarité ; la fraternité ; l’esprit de consensus et de discernement. » Ce sont là, de l’avis de Me Sankara, « des valeurs qui unissent les Burkinabè et qui constituent le ciment de l’unité nationale ».

Personne ne conteste le vote des Burkinabè de l’étranger, mais…

La problématique du vote des Burkinabè de l’étranger aux consultations électorales à venir, a été un des nombreux sujets spécifiques qui ont fait l’objet de débats au cours de ce panel du Gerstic. A propos, dira Me Sankara, « Personne ne conteste le vote des Burkinabè de l’étranger ». Mais, précise-t-il, les conditions ne sont pas réunies pour que ce vote puisse convenablement se tenir dans le cadre des scrutins de sortie de la transition.

Telle est également la position de Tahirou Barry sur ce sujet controversé. « Tant qu’on n’aura pas, précise M. Barry, réuni les conditions qui garantissent la saine expression de la volonté populaire, il serait irresponsable d’associer ces millions de Burkinabè de l’étranger dont on n’a même pas une idée précise sur les effectifs réels ». Autrement, cela reviendra à « faire de la mascarade, et ce ne sera pas bon pour l’avenir de notre pays, de notre démocratie », prévient le président du PAREN.
Si en dépit de la non-réunion des conditions nécessaires, des Burkinabè de l’étranger doivent voter en 2015, Me Sankara propose l’ouverture d’un guichet à la Maison du peuple à Ouagadougou, pour ceux d’entre eux qui y tiennent vraiment.

Un agenda clair de la transition sinon, le peuple sera floué

Signalons que ce panel consacré aux rôles et responsabilités des partis politiques dans la transition, est intervenu au cours d’une journée de trois panels aux couleurs du ‘’couple Gerstic et IMS (International Media Support)’’. Il a en effet, été précédé par un autre panel axé sur l’approche que les médias burkinabè doivent avoir dans cette période de transition politique, et a été suivi d’un autre panel animé autour du thème « Rôles et responsabilités des organisations de la société civile dans la transition ». A l’occasion, Dr R. Seydou Ouédraogo de l’Institut Free Afrik a relevé que la société civile a jusque-là pleinement joué son rôle.

Mais, ajoute-il, le silence gardé par les acteurs de la société civile face à la récente nomination Julie Prudence Nigna/Somda, est à regretter. Pour lui, cette nomination est une énième provocation du gouvernement ; une provocation à laquelle la réponse doit incessamment être apportée comme il en a été avec les cas Sagnon et Djiguemdé, pour coller aux idéaux de la transition.
Ministre en charge de droits humains dans le dernier gouvernement du régime Compaoré, dame Nigna a été nommée par le Conseil des ministres en sa séance du 11 février 2015, Conseiller technique de la ministre en charge de la Justice. Ce qui, de l’avis de Seydou Ouédraogo, n’est pas acceptable étant donné que ceux qui ont provoqué l’insurrection populaire ayant entrainé des pertes en vie humaine, ne doivent être appelés à diriger la transition.

En tout cas, Dr Seydou Ouédraogo prévient que la société civile ne cautionnera pas cette énième provocation du gouvernement de la transition. Au-delà, M. Ouédraogo promet que la société civile se battra pour obtenir très prochainement, un agenda clair affichant dans les détails, le programme d’activités couvrant toute la durée de la transition. Sinon, prévient Serge Bambara alias Smockey du mouvement Balai citoyen, le peuple sera floué. La société civile doit, selon lui, s’ériger en véritable groupe de pression pour éviter au peuple pareille situation.

Il est temps, relève Seydou Ouédraogo, que la société civile fasse un toilettage en interne, et qu’elle s’engage véritablement pour la promotion de la bonne gouvernance dans notre pays.

Fulbert Paré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 15 février 2015 à 19:19, par dialla Haoua Sahel En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Dr.Ouedraogo Mme Nignan est burkinabè comme toit le burkina faso n’appartien pas aux OSC,bande de jaloux,si le Gouvernement ne prend pas pour instauré l’autorité de l’etat,les OSC,feront tous pour bloquer les élections a venir,Osc contre le RSp,contre l’ancienne majorité,contre les anciens Ministres,contre les militants du CDP,attention a une guerre civil,et etheni.

  • Le 15 février 2015 à 19:34, par dialla Haoua Sahel En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Mme Nignan est burkinabè comme toit Dr.Ouédraogo,,et comme moi faite attention c’est la femme d’un homme comme toi,OSC c’est le Procureur du Gouvernement,du Burkina ;nul est au dessus de la loi,a cette allure il y aura pas élections dans ce pays avec des personnes comme Dr.Ouédraogo et Ibriga

  • Le 15 février 2015 à 21:43, par RAS En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    L"ambassadeur des USA est le présent de faso le vrai, si c"était au moins un NIGERIAN boka Aram allait au moins nous apprendre comment lutter contre les incrédules et les mécréants, là au on allait rester tranquille, mais le YANKI va simplement nous apprendre le FAR WEST. VIVEMENT QU’IL AILLE AU CONGO AUSSI Montrer à ces compatriotes comment chasser un président du pouvoir ( millenium ; des tournées dans les provinces et rencontre avec les opposants et les OSC et le tour est gagné)

  • Le 16 février 2015 à 00:21, par le conquerant En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Comme nous avons plus à faire à des surexcités qu’à des analystes politiques , depuis quand sam’sk est il analyste politique ou conférencier ? Elévez plutot le niveau du débat sinon c’est l’abruitissement de la jeunesse. Ce que je pense , est que ce sont les trantitionnaires qui veulent prendre la transition en otage ? Quand ZIDA cherche à controler le RSP par la nommination de son ami , promotionnaire et correligionnaire et qui plus est son subalterne , pensez vous que c’était pour le dissoudre ? Aujourd’hui la seule force qui veille sur la transition est belle et bien le RSP. ZIDA cherche à s’en demarquer dans le seul but de torpiller la transition mais comme les gens refusent d’analyser les fait à froid , ils tombent à bras raccourci sur le RSP. Qu’est ce qui se serait passé si ZIDA avait pu controlé le RSP ? Personne ne se pose cette question on s’attaque au CDP moribond et au RSP pour rien. En outre lorsque le RSP a demandé à tous les militaires dans le gouvernement de retourner en caserne , ce sont les memes qui ne veulent pas la fin de la transition qui sont sortis dire qu’ils veulent que les militaires restent au pouvoir. Donc ne soyez pas étonné si un militaire se déshabille pour se présenter aux prochaines élections car c’est ce que vous défendez. Donc ceux qui sont contre la transition et veulent qu’elle se prolonge , ce sont les ZIDA , HERVE OUATTARA , IBRIGA et sa clique de PCRVISTE et non le CDP ou le RSP.

  • Le 16 février 2015 à 00:28, par le patriote En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Vraiment le pays est à terre. Quelle est la moyenne du niveau de ces panelistes ? Des gens qui ne croient quà la viloence. Certains parmi eux sont incapable de se faire élire conseiller municipaux et viennent s’eriger en donneur de lécon. Continuez à rever à ouaga, le CDP remportera haut les mains les prochaines élections il n’ya rien à faire. Quelle est la base électorale de TAHIROU BARRY ou de BENEWENDE ?SAM’Sk ou SMOKEY connaissent ils leur village ? On vient surfer sur le mecontentement populaire et on se dit hero karissa

  • Le 16 février 2015 à 02:49, par Hawk En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    J’ AI JUSTE UNE CHOSE A DIRE.
    LE MPP A DÉCIDÉ DE FAIRE RÉGNER LA TERREUR DANS LE PAYS SURTOUT A OUAGA. SI ON LES LAISSE FAIRE PLUS PERSONNE NE CONNAÎTRA LA PAIX. CERTAINS REPRÉSENTANTS DE L’EX MAJORITÉ ET DU FRONT RÉPUBLICAINS SONT DIRECTEMENT ET PUBLIQUEMENT MENACÉS DE MORTS DANS LE DROIT LE PLUS ABSOLU.
    SI DES HOMMES SONT ASSASSINÉES SE SERA DU FAIT DES RESPONSABLES DU MPP QUI RECOMMENCE A FINANCER DES ACHATS MASSIFS D’ARMES BLANCHES ET AUTRES POUR LEUR BRANCHE ARMÉE ET DISENT AGIR SOUS PEU.
    CELA ME FAIT ÉTRANGEMENT PENSER A CE QUI S’EST PASSÉ AU RWANDA. LE GOUVERNEMENT DE LA TRANSITION CHEF DE L’ETAT Y COMPRIS, NOUS MONTRENT Là QU’ILS FONT TOUT POUR BALISER LE TERRAIN POUR LE MPP ET CELA DE MANIÈRE LA PLUS DIABOLIQUE QU’IL SOIT, LAISSANT LE PAYS ALLER COMPLÈTEMENT A LA DÉRIVE, EN ESSAYANT DE SEMER LE CHAOS POUR GAGNER DU TEMPS SUR LA PRÉSIDENTIELLE AFIN DE MIEUX POSITIONNER LEUR CANDIDAT DU MPP. A DÉFAUT, MAINTENIR LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION EN PLACE POUR UN BOUT DE TEMPS EN PLACE.

    QUANT AUX AUTRES DU CFOP, QU’ILS SE DISENT BIEN QU’ILS AURONT LEURS PARTS DE RESPONSABILITÉ SUR CES CRIMES DE SANGS EN SE RANGEANT DERRIÈRE LE MPP. CE QUE VOUS VOULEZ EN FAIT C’EST QU’IL Y AI UN PREMIER MORT ET POURQUOI PAS PARMI LES PLUS GÊNANTS POUR QUE VOTRE DEMANDE DE PROTECTION RAPPROCHÉ SOIT SOIT VALIDÉ ET EXÉCUTÉ SUR LE CHAMP. VOILA LA DÉCISION DU CHEF DE L’ETAT, SON GOUVERNEMENT ET CES COMPLICES, NOUS ON VEUT LE POUVOIR, LES AUTRES N’ONT QU’A MOURIR.
    QUEL SOMBRE AVENIR POUR LE PAYS !!!

  • Le 16 février 2015 à 04:45, par sansanyoublo En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Internaute 1 on sait que tu n’était pas sur le terrain les 30et31. Que ceux qui voulaient modifié la constitution pour leur dieu terrestre attendent les elections et ils les rapportent ils viendront nommer qui ils veulent. Blsise est sussi citoyen burkinabé mais une parti du peuple l’a chassé. Le ministre déla justice doit son poste à l’insurrection et cette insurrection c’est pour que RIE NE SOIT PLUS COMME AVANT.

  • Le 16 février 2015 à 07:30, par teeltaba En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Bonjour et merci pour la vigilance.
    Je tiens cependant à prévenir tous les burkinabé, surtout les OSC que rien est gagné d’abord car le BURKINA n’est pas encore libéré. A entendre Gilbert Diendéré sur les ondes de la radio c’est comme si le pays appartenait au RSP et que le RSP ne sera jamais démantelé ni dissout.
    La révolution est inachevée car aucun pouvoir à venir ne pourra gouverner ce pays tant que ce régiment sera là où il est et avec ce commandement ; c’est comme si Blaise Compaoré était toujours au pouvoir.
    Mes amis OSC, il faut remobiliser les troupes car la lutte est loin d’être gagnée. Le RSP ne voulant pas répondre des crimes qu’il a commis, il reste entendu qu’il placera toujours la barre haute. Vous reconnaîtrez aujourd’hui avec moi que c’est un mauvais choix que vous avez fait en hissant Zida le 31 octobre au pouvoir. Ce n’était pas à un homme du RSP qu’il fallait confier ce pouvoir. Maître KAM, je vous reconnais grand mobilisateur car ayant joué un grand rôle dans les événements du 30 et 31 Octobre, mais vous avez préché par jeunesse avec Smoky et Sams’ K Jah le jour où vous avez avalisé ZIDA pour confisquer le pouvoir. Ressaisissez-vous à temps et remobilisez le peuple par des meetings pour exiger le départ du RSP de la présidence et son démentèlement car vous êtes de braves fils et l’histoire le retiendra.
    Réveillez-vous

  • Le 16 février 2015 à 08:34, par Bilal En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Mr. les vainqueurs, arretez de prendre les vrais tetes pensantes pour des imbeciles. Depuis quand avoir une poisition politique reconnu par tous comme legale fais de cette personne un criminel. Ou est la responsabilite de ceux qui ont fait sortir les gens dans les rues. Et puis Dr. je ne sais quoi, tu es surgi tout dèun coup et tu causes trop. Un vrai docteur parle moins et est percutant. On va commencer a s interesser a ta these pour voir si tu es vraiment Dr. et si tu n a pas plagie.

  • Le 16 février 2015 à 11:06, par le regard En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    nous sommes tous des burkinabè certes, mais la charte le préconise qu’aucun ancien du régime déchu ne soit responsabilisé durant la transition. il faut que les ministres respectent la mémoire des martyrs. pour ce faire , je soutiens pleinement Mr OUEDRAOGO, il faut destituer Mme Nignan.

  • Le 16 février 2015 à 12:14 En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Apparemment ces OSC auraient prefere une longue transition pour regler tous les "problèmes" du Faso. S’il vous plait, il ya des chantiers qui ne vont pas finir avant la fin de la transition. Ce n’est pas grave, en principe la seule chose que la transition doit achiever c’est l’élection présidentielle.

    Les agitateurs doivent comprendre que la transition travaille pour le pays et non pour eux. On n’en pas, d’une transition qui a peur des agitateurs. Les règles doivent être claires !

  • Le 16 février 2015 à 12:23, par TRAORE IBRAHIM En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Quand votre dieu arrivait au pouvoir par le bain sang il avait qu’elle niveau d’étude ?. et la suite nous la connaissons. Impopulaire qu’il était a usé de toutes les méthodes même les plus inimaginables pour assoir son régime .L’adage mossi dit le mensonge court depuis mille ans, mais un seul jour la vérité s’élève pour le rattraper et c’est ce qui s’est passé les 30 et 31octobre 2014. Ainsi votre beau Blaise s’est fait rattrapé par son passé. Que le sage écoute et que le malheureux essuie ses larmes car leur force est bien fini. Plus jamais rien ne sera comme avant ainsi en ont décidé nos enfants
    DIEU GARDE LE BURKINA COMME LA PRUNELLE DE SON ŒILLE.

  • Le 16 février 2015 à 14:38, par Bernard Luther King En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Bonjour Tahirou
    Est-ce que les militaires ont vraiment premedité de nuire à la transition ?
    1. Si Zida etait ministre des Transports, est-ce que des conseils de Ministres se trouverait-ils mis à mal ? Ce qui est arrivé n’a-t-il pas été un Dommage Collateral ? Il y a eu des tremblements de terre de magnitude 6 sur Richter qui ont fait moins de victimes que des tremblements de terre de magnitude 3. Autrement les tremblements de terre ne sont pas forcement la cause de la mortalité en pareils circonstance. En l’occurrence, il se trouvait que Zida est Premier Ministre. Ceci est juste un petit cas malheureux de Causalité en Chaine Fortuite !
    2. Si nous avons pu tolerer la re-existence de partis politiques de l’Article 37 et que nous nous accommodons qui pis est de leur delit de Negationnisme ( puisqu’il nie un certain Shoa ), pardonnons à tous ceux qui ont eu la malchance de se tromper au prejudice de la mouvance transitionnelle.
    3. Pour le reste tous mes respects ! Votre parti, sous son Fondateur, a fait le vrai travail pour l’avènement du vrai changement. Mais helas, on est dans un contexte où on ne mange pas les MERCIs.
    4. Evitons pour la bonne marche de notre Transition de nous laisser aller à des hysteries de rancunes et marchons dans la complementarité socio-professionnelle et politique.

  • Le 16 février 2015 à 16:17, par Maxwell En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Vous de l’UNIR/PS, qu’est-ce que le ministre nommé à votre compte au niveau du MENA a fait jusqu’à présent pour qu’il y ait des manuels scolaires pour les jeunes élèves burkinabè ?Jusqu’en février, les écoles primaires ne sont toujours pas dotées en manuels et ce ministre trouve cela normal ! Vous êtes là pour travailler ou pour faire des tournées terrains ? Au regard du temps qui vous est imparti (moins de 8 mois), à quoi serviront vos tournées ?

  • Le 16 février 2015 à 20:35, par Ditanyé En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    cher(e)s il faudra que nous parvenons a prendre de la hauteur dans nos critiques. Dans une democratie on parle de pluralité d’opinion et ensuite choix d’une opinion parce que toutes les opinions ne peuvent pas avoir une adhesion majoritaire des citoyens. d’ou le vote. puisque ce qui parlennt sont candidat ou potentielle soutiens a un candidat pour la presidentielle. c’est de la que nous allons tenir compte de leur opinion pour faire notre choix. les insultes sans propositions ne nous emmeneront nul part. On peut ne pas aimer quelqu’un mais ce ne sont pas toutes ces idées qui sont mauvaises. alors les personnes que nous critiquons : Samsk, smokey, Kam et Ibriga et encore bien d’autre politicien partisan comme Tahirou et Me Sankara...,ont en quelque maniere participer comme vous a l’avenement des 30 et 31 octobre. ils vont encore faire des propositions pour octobre 2015. Arretons de trop denigrer. vive le Faso et tous ses enfants au pays et expatriés...

  • Le 16 février 2015 à 20:54, par rokia En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Ce seydou Ouedraogo est vraiment ridicule . Julie Prudence Nignan est fonctionnaire et burkinabé comme toi. C est ce qu on appelle jalousie. Ridicule et méchant . Vivement qu octobre arrive pour que le gouvernement élu se débarrasse de ces OSC qui sèment la zizanie dans notre pays .

  • Le 17 février 2015 à 10:29, par tangba En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    Franchement je me pose parfois la question de savoir : Est-ce des gens sérieux qui font un tour sur le faso.Net juste pour exprimer leur colère parce que la veille ils n’ont pas mangé, ou juste pour mettre le pays en feu et en sang ?
    Je crois qu’il est grand temps que nous sachions restés"burkinabés" jusqu’à la fin de la transition, au lieu de passer le temps à calomnier les autres. Si la mémoire est courte, souvenez-vous que le 31 Octobre, c’est un burkinabé qui a dit à ses pairs de ne pas tirer sur les siens, sinon je pense que nous n’en serons pas là aujourd’hui.
    Ceux qui se disent garants de la transition sont en même temps des allumeurs de feu.
    Faisons gafffffffff

  • Le 17 février 2015 à 15:25, par SS En réponse à : Transition burkinabè : Des acteurs interpellés sur leurs responsabilités

    OSC attention ! Prenez le temps de mener des réflexions profondes avant de parler publiquement. Personnellement je suis déçu de votre vision sur la question de RSP. Quand a l’appelle de Hervé Ouattara qui demandait au jeunes de sortir avec ce qu’ils ont c’est pas bien. Il pouvait être interpellé par la gendarmerie. A supposé que cela arrivait. Des blessés et des morts. Que chacun pense d’abord a lui c’est normal mais qu’il ne mais du sable dans riz d’autrui. Vous fait quoi aux blessés du 30 et 31 . Les députés pouvaient consacrer chacun 25% de son revenu aux blessés. Vous avez pensé à sa ? Beaucoup de courage a vous. Nous on arrive.

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