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Projet « Une Lampe pour l’Afrique » : Le ministre taïwanais des Affaires étrangères retourne aux sources à Kienfangué

Publié le jeudi 12 février 2015 à 22h26min

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Projet « Une Lampe pour l’Afrique » : Le ministre taïwanais des Affaires étrangères retourne aux sources à Kienfangué

Le ministre des Affaires étrangères de la République de Chine Taiwan David Y. L. Lin a visité, mercredi 11 févier 2015, l’école publique primaire de Kienfangué A. Cette visite s’inscrit en droite ligne dans la mise en œuvre du Projet « Une Lampe pour l’Afrique »(PLPA) dont l’objectif principal est de fournir des lampes solaires aux écoles primaires et post-primaires.

Le diplomate taïwanais David Y. L. Lin a foulé le sol du village de Kienfangué pour la deuxième fois le mercredi 11 févier 2015 pour constater de visu l’exécution du Projet « Une Lampe pour l’Afrique ». Accompagné des responsables de l’Education nationale du Burkina Faso, le ministre des Affaires étrangères de Chine Taiwan s’est dit satisfait de l’exécution de ce projet après avoir participé à son lancement, il y a quatre ans sur le même site. « Je pense que le projet est un succès. Je suis heureux et touché de constater que les élèves en ont bien profité pour améliorer les performances scolaires et que les parents d’élèves aussi s’en servent pour la gestion des tâches ménagères de la famille » s’est-il réjoui. Il espère que le projet, très important aux yeux des deux pays amis, continuera de plus belle afin d’améliorer la qualité de l’éducation. Il a affirmé la détermination de son pays à collaborer avec le Burkina Faso pour le « Développement durable ». Des sentiments qui réconfortent et galvanisent les bénéficiaires et les acteurs de terrain. Ainsi, le petit Toussaint Nikiema de la classe de CM2 et tous ses camarades burkinabè d’exprimer leur satisfaction à la Chine Taiwan pour les lampes solaires qui leur ont été offertes. « Ces lampes nous permettent d’apprendre les leçons et de traiter nos exercices la nuit. Toute chose qui a permis à l’école d’obtenir 100% de réussite au CEP de la session 2014 », a souligné l’élève Toussaint Nikiema. Sa camarade de classe, Madina Ouédraogo, un peu plus loquace, a soutenu que la lampe lui a permis d’avoir de bonnes notes en classe. Depuis qu’elle l’utilise, ses parents n’achètent plus de pétrole lampant. Dans la même foulée, leur directeur d’école Djibril Compaoré a affirmé que le projet impacte positivement la qualité de l’enseignement. « Le projet intervient depuis 2011 dans cette école. Depuis, nous connaissons un impact positif de la présence des lampes. Non seulement les enfants ont acquis l’habitude d’étudier mais aussi nous voyons que le travail des enseignants a été allégé dans la mesure où les leçons sont bien apprises », a-t-il reconnu. Et de poursuivre que l’école qui connaissait des résultats mitigés avant l’arrivée du projet a fait un bond spectaculaire pour se retrouver en 2014 avec un taux éloquent de 100% d’admis au CEP. Selon M. Compaoré, la visite du diplomate taïwanais est un honneur pour les bénéficiaires et les acteurs de terrain du projet. « C’est grâce à son pays que nous avons ces lampes qui nous aident beaucoup dans nos activités scolaires », a-t-il noté avec fierté. Son souhait est que le projet se pérennise afin de toucher le maximum d’écoles. La coordonnatrice du projet Mme Sanata Sawadogo/Congo a indiqué que « Une Lampe pour l’Afrique » est née de la volonté du Burkina Faso et de la Chine Taiwan de promouvoir la qualité de l’éducation par l’octroi des lampes solaires pour permettre aux élèves des zones non électrifiées de bénéficier de la lumière. En tous les cas, elle a souligné qu’en quatre années d’exécution, les résultats sont fort encourageants. « Tout juste il y a quelques jours de cela, le comité de pilotage s’est rendu dans la région du Centre-Nord pour constater de visu l’exécution du projet. Il a été édifié par l’engouement et l’espoir que le projet suscite au sein des bénéficiaires et des populations. L’impact du projet est très positif. C’est pourquoi nous demandons sa pérennisation », a-t-elle indiqué. Enfin le directeur de cabinet du ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation Ousmane Ouédraogo d’affirmer que le projet a pour objectif essentiel l’amélioration des conditions d’études des élèves afin d’améliorer les résultats scolaires. En effet, a-t-il poursuivi, depuis 2011, date du lancement du projet, sur l’ensemble des sites de la zone d’exécution du projet, les résultats sont probants. « Les taux de réussite ont sensiblement variés d’une année à une autre en fonction de la bonne utilisation des lampes. Par ailleurs, les familles bénéficient de ces lampes pour les tâches ménagères », a-t-il dit. Et de conclure que la pérennisation du projet est une condition sine qua non pour la réussite des élèves.
Service de communication PLPA
Légendes : Fotos à passer par ordre de priorité selon la numérotation
2) Le diplomate taïwanais David Y. L. Lin visitant les kits solaires à l’école primaire de Kienfangué (PH:177)
3) La coordonnatrice du projet Sanata Sawadogo/Congo : "L’impact du projet est très positif. C’est pourquoi nous demandons sa pérennisation"(PH : 194)
1) Elèves, partenaires techniques et financiers, acteurs de terrain et politiques main dans la main pour la bonne marche de l’éducation au Burkina Faso(PH : 186)

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