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Elections de sortie de transition : L’UE et le Japon expriment leur volonté d’appui

Publié le mercredi 11 février 2015 à 00h08min

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Elections de sortie de transition : L’UE et le Japon expriment leur volonté d’appui

Le président du Faso, Michel Kafando, a reçu en audience dans la soirée du mardi 10 février 2015, successivement le Chef de la Délégation de l’Union européenne (UE) et l’Ambassadeur du Japon, tous deux en poste dans notre pays. L’occasion a été celle pour l’UE et le Japon d’exprimer au premier magistrat du pays des Hommes intègres, leur volonté à appuyer les efforts de conduite de la transition, notamment en ce qui concerne l’organisation des élections présidentielle et législatives à venir.

Se concentrer sur l’organisation et le bon déroulement des élections annoncées, notamment la présidentielle et les législatives, voilà qui est, de l’avis du Chef de la Délégation de l’UE, Alain Holleville, l’essentiel des actions à mener dans le cadre de la transition burkinabè. Cette concentration ne doit pas connaître des moments de distraction. C’est du moins, ce qu’a indiqué M. Holleville, avec la précision que « les Européens sont dans cette disposition d’esprit et souhaitent apporter leur appui à la transition ». Dans ce sens, un appui financier et technique sera, à en croire Alain Holleville, apporté à la Commission électorale nationale indépendante (CENI). En sus, une mission européenne d’observation des élections sera déployée pour suivre le déroulement du scrutin.

L’appui financier à la CENI, le Japon entend également l’apporter au moyen d’un « fonds de contrepartie des tonnes de riz » qu’il déverse dans notre pays depuis plusieurs années. L’observation desdites élections, le ‘’pays du Soleil Levant’’ « voudrait » aussi y participer à travers à la fois le déploiement de personnels de son Ambassade dans notre pays, et l’appui aux ONG qui voudraient bien s’investir de cette observation. Ce sont autant d’annonces faites par l’ambassadeur Masato Futaishi qui a tenu à préciser qu’en outre, son pays travaillera en collaboration avec le PNUD (Programme des Nations-Unies pour le développement), à appuyer les autorités politiques burkinabè dans la conduite de la transition.

En plus de l’appui en matière d’élections, l’UE annonce « un appui budgétaire exceptionnel » qui sera apporté au gouvernement de la transition. L’objectif à terme, étant d’avoir à l’issue d’élections libres, transparentes et crédibles, une transition réussie censée être gage de plus de démocratie, de paix, et de stabilité chères aux Burkinabè et aux partenaires – dont l’UE, le Japon- du Burkina Faso.

A tout le moins, l’UE entend, aux dires de M. Holleville, faire en sorte que les acteurs de la transition ne soient pas soumis à des aléas conjoncturels qui remettraient en cause tout le processus transitoire. Déjà, précise-t-il, « Nous nous (les pays européens, ndlr) retrouvons parfaitement dans le message du Secrétaire général adjoint des Nations-Unies ».

En rappel, le 4 février dernier, au soir du jour où le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) a provoqué la non-tenue du Conseil des ministres, le Secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des Affaires politiques, Jeffrey Feltman déclarait – pour l’essentiel – que « la Communauté internationale ne tolèrera aucune entrave à la transition », et que « Ceux qui menacent la transition doivent savoir que la communauté internationale les observe et les tiendra responsables ».

Fulbert Paré
Lefaso.net

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