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Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

Publié le samedi 7 février 2015 à 02h50min

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Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

La société des mines de Bélahourou qui exploite la mine d’or d’Inata dans la province du Soum, vit une crise depuis le mois de décembre. A l’origine, une grève jugée illégale par la direction qui soutient qu’après plusieurs tentatives de médiation infructueuses, elle a été contrainte de prendre ses responsabilités pour ne pas engager le pronostic vital de la « maison commune ». Résultat, 397 personnes rappelées après la grève. Comment est-on arrivé à cette solution extrême ? Quelle est la situation de la mine ? SMB n’a-t-elle pas foulé au pied les droits des travailleurs ? Ce sont autant de questions que nous avons posées à Saïdou Idé, directeur général adjoint de SMB. Lisez plutôt…

Lefaso.net : Depuis quelques mois, votre société vit une crise. Quel est aujourd’hui le point que vous en faites ?

Saïdou Idé : Effectivement, en fin d’année, précisément le 4 décembre, nous avons subi un mouvement des employés qui ont décidé d’aller en grève. Malgré les différentes négociations du ministère du travail, du haut-commissaire, du gouverneur, les employés ont refusé. Nous avons été contraints de suspendre les activités au niveau de la mine. Au départ nous avons clairement indiqué que nous allons nous en tenir au droit, c’est-à-dire au code du travail. Nous avons mis fin aux contrats de tous les employés qui sont entrés en grève et qui ont refusé de rejoindre leurs postes, ceci conformément aux dispositions du code du travail.

Les employés vous reprochent d’avoir poursuivi la coulée de l’or alors que dans un Procès-verbal vous vous engagiez à la suspendre pendant au moins deux semaines. Qu’en est-il exactement ?

C’est un débat qu’il faut clore. Effectivement lors de la mission conjointe ministère des mines, ministère du travail arrivée sur le site pour constater la situation, après avoir discuté avec les employés pour leur demander s’ils étaient prêts à reprendre le travail, ils ont reçu la négative. Nous avons effectivement suspendu les opérations pendant au moins deux semaines. Comme la mission conjointe est venue pour constater une situation, pour rendre compte aux autorités, elle a écrit un Procès-verbal de rencontre. Dans ce PV, il était question, que nous suspendions la production au niveau de la mine d’Inata, que nous nous engagions à prendre contact avec le ministère des mines pour notifier notre décision de suspendre, ce que nous avons fait le 10 décembre ; il était aussi question d’écrire au ministère de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale pour lui dire les conséquences sur les contrats. Il y avait aussi une disposition qui disait que pendant la période de suspension, nous ne coulerons pas.

Après la période de suspension, nous avons écrit au ministère des mines, pour expliquer qu’on voulait reprendre la production. Cela a été fait le 22 décembre. Le 14 décembre, conformément au PV de la rencontre du travail, nous avons écrit au ministère du travail pour l’informer des conséquences sur les contrats de travail après la suspension. Le ministère des mines nous a fait comprendre, qu’étant donné que dans le PV il ne devrait pas y avoir de coulée pendant la période de suspension, il souhaitait envoyer une mission technique au niveau d’Inata pour vérifier. Cela a été fait le 27 décembre. La mission a effectivement constaté qu’il n’y a pas eu de coulée. De retour, elle nous a dit qu’à partir du moment où c’est nous qui avons demandé de suspendre et que c’est nous qui demandons la reprise, le ministère prenait acte de notre décision. C’est suite à cela que le 30 décembre, nous avons eu une coulée. Nous n’avons même pas fait une production à proprement parler parce que pendant la grève, il y avait déjà du minerais dans l’usine de traitement. Pour ne pas perdre l’or qui y était contenu, nous n’avons fait que le récupérer.

Vous êtes formel, il n’y a pas eu de coulée pendant la période de suspension ?

Absolument pas, d’ailleurs vous pouvez prendre attache avec le ministère des mines qui a envoyé une inspection qui a vérifié cela.

Ils vous reprochent également d’avoir appelé et convoyé à partir du Camp de Gendarmerie de Paspanga certains d’entre eux sur la mine…

On est d’accord que la grève, c’est le fait de refuser d’aller travailler. Il y avait des employés qui étaient en repos, parce que dans notre fonctionnement, les gens travaillent 7 jours et se reposent 7 jours. L’équipe qui était en repos n’a pas techniquement grevé, puisqu’elle ne devait pas travailler. Nous leur avons demandé de regagner leur poste. Les employés de cette équipe ont volontairement accepté de retourner pour exécuter leurs contrats de travail.

Oui nous avons convoyé les employés à partir du camp de gendarmerie de Paspanga parce qu’il y avait des problèmes de sécurité qui se posaient. Vous n’êtes pas sans savoir que pendant la grève, il y a eu des menaces, des intimidations envers les employés qui voulaient aller travailler. Il y en a qui ont été qualifiés de traitres, tout simplement parce qu’ils voulaient exercer leur droit d’aller travailler. Tous ceux qui étaient au chômage technique et qui souhaitaient revenir travailler, sont revenus. Il y a trois qui ont refusé. Le reste a été rappelé. Le chômage technique était une mesure temporaire parce qu’il n’y avait pas d’ouvrages.

Le code du travail prévoit la grève, mais il prévoit aussi qu’en cas de grève, l’employé qui souhaite aller travailler peut le faire. Ce droit leur a été refusé pendant la grève. Pour éviter toute confrontation, nous avons estimé qu’il était prudent pour la sécurité des employés de les faire partir à partir du camp de Paspanga. C’est donc juste pour des questions de sécurité et non pour autre chose.

Des employés soutiennent avoir appris leur licenciement par leurs banques. Pourquoi cela ?

Vu le nombre de personnes qui étaient concernées par les fins de contrat, il était physiquement impossible de livrer les lettres à tout le monde par nous-mêmes. Nous avons donc demandé à un huissier, ce qui est une voie légale, pour qu’il le fasse à notre place. Il a appelé les employés pour qu’ils passent chercher leurs documents. Suite à une AG, les employés ont donné le mot d’ordre que personne ne récupère les lettres avec l’huissier.

L’autre contrainte qu’on avait, c’est que beaucoup d’employés avaient des prêts avec les banques. Lorsque vous signez l’accord tripartite, il est clairement dit que l’employeur a le devoir de notifier toute modification substantielle sur le contrat d’un employé à la banque. A la suite de l’huissier, nous avons envoyé des lettres aux banques pour les aviser des personnes qui ne faisaient plus partie de notre personnel, avec les montants qu’il y avait à verser pour eux. Puisque les employés ont refusé de prendre leur lettre avec l’huissier. Les banques ont reçu les lettres avant les employés.

D’aucuns ont pris des prêts bancaires avec l’aval de SMB mais sont aujourd’hui dans l’incapacité de les rembourser parce qu’ils ne travaillent plus dans votre mine. Qu’est-ce qui est prévu pour ces personnes ?

Lorsqu’un employé prend un prêt, la seule obligation que nous avons, c’est de verser le salaire sur le compte. Quand nous signons l’accord tripartite, elle dit juste que nous, SMB, nous nous engageons à virer le salaire de manière irrévocable sur le compte qui a été spécifié dans le document et qu’en aucun cas, on ne peut modifier cet acte sans l’accord de la banque. Tout ce qu’il y avait à payer aux employés, nous avons versé sur les comptes.

Le prêt, c’est entre l’employé et la banque.

Pourquoi refusez-vous d’appliquer le Code du travail pour régler le différend ?
Quel code du travail ? Le code du travail encadre clairement les conditions avant d’aller en grève. Par exemple, il doit y avoir d’abord un système de recours pour discuter, une plateforme doit être donnée à l’employeur pour discuter les points querellés. Lorsqu’il n’y a pas conciliation après l’arbitrage, il peut aller en grève.
Dans ce cas, les employés ne nous ont même pas dit qu’ils partaient en grève.

N’y –a-t- il pas eu de préavis de grève ?

Il n’y a absolument rien eu. C’est après que la grève ait été déclenchée que le lendemain matin, nous avons reçu la plateforme. Nous leur avons dit dès le départ que la grève était illégale, parce qu’elle n’a pas suivi la procédure. Le directeur régional du travail du sahel est venu discuter avec eux, il leur a fait comprendre les dispositions des articles du code du travail n’ont pas été respectées.

Malgré cela, nous leur avons demandé de reprendre le travail, étant donné que nous avons la plateforme, nous discuterons. Ils ont dit qu’il est hors de question tant que le premier point de la plateforme, c’est-à-dire le départ de deux cadres de la société, n’est pas satisfait, il n’est pas question de discuter. Nous avons tout fait, ils ont dit que tant que les deux employés ne partaient pas, il était hors de question qu’ils reprennent le travail. Nous au niveau de l’entreprise, nous avons dit, qu’il est hors de question que des employés dictent, d’une manière ou d’une autre, le départ d’un employé, quelque ce soit sa position. Même si c’est un ouvrier. Et ce sont nos principes. S’il y a des revendications, il y a d’autres manières de les porter, il y a le conseil d’administration qui est là. Ou bien nous avons une procédure de dénonciation au niveau de la société, qui permet à chaque employé d’écrire directement au siège pour tout fait condamnable au niveau de l’entreprise.

Quand la mission des ministères des mines et du travail est arrivée sur le site, ils leur ont fait comprendre que le départ d’un employé ne fait pas partie des revendications reconnues pour la grève. La grève est assujettie à des problèmes professionnels. Ils leur ont dit de revenir dans la légalité et d’accepter le principe de retourner pour discuter sans préalable. Ils ont refusé. À partir de ce moment, nous n’avons fait qu’appliquer la loi.

L’article 388 du code du travail dit clairement que toute grève avant épuisement des procédures de conciliation et d’arbitrage fixée est interdite. Et l’article 389 du même code dit que la grève pratiquée en violation des dispositions de l’article 388, entraine pour le travailleur, la perte du droit de l’indemnité de préavis, ainsi que les dommages et intérêts pour rupture de contrat. Et l’article 382 ajoute que la grève est une cessation du travail concertée et collective du travail en vue d’appuyer des revendications professionnelles et d’assurer la défense les intérêts matériels et moraux des travailleurs.
Nous n’avons rien inventé, on a fait qu’appliquer la loi. Nous l’avons toujours dit aux employés, l’entreprise est une personne morale. Elle a des droits, mais aussi des devoirs, tout comme les employés.

Selon le Procès-verbal vous deviez suspendre vos activités en décembre 2014 pour au moins deux semaines. Mais dès le 27, vous avez repris les activités. Comment cette reprise s’est-elle opérée ?

L’usine a été arrêtée pendant près de six semaines. On ne pouvait pas redémarrer en y mettant du minerai, pour des raisons techniques. Nous n’avions plus suffisamment d’employés pour faire tourner la mine, et on ne pouvait pas rappeler tout le monde en même temps. Une unité industrielle, une fois qu’elle est arrêtée, il faut la redémarrer par étape. On a donc juste commencé à faire tourner l’usine en utilisant le stock de minerais qu’on avait pour redémarrer. Jusqu’à présent, nous ne sommes qu’à cette phase encore. C’est-à-dire la partie, extraction, mine, est suspendue jusqu’à présent, parce qu’on n’a pas d’effectif pour le faire, et puis il fallait parer au plus presser. Entre décembre et janvier, on a perdu entre 7 milliards de f CFA de recettes. On a des engagements avec des fournisseurs, il faut continuer à payer, le préjudice est réel aussi pour nous.

Pour une reprise des activités de la mine, on a cru comprendre qu’il fallait les accords des ministères des mines, de l’emploi et des délégués du personnel…
Non. Le PV qui a été rédigé après les discussions avec la mission conjointe rend compte juste de ce qui s’est passé.

Le PV ne fait donc pas état des conditions de reprise…

En aucun moment, il n’y a pas eu une discussion de condition de reprise, le PV est là et peut être consulté. Il faut attirer l’attention des gens que SMB est une société privée de droit Burkinabè, donc régit par le code du travail.

Il se dit que vous refusez de reconnaître certains délégués parce qu’ils sont entrés dans le bureau après leur licenciement. Que s’est-il passé ?

Je pense qu’il ne faut pas faire d’amalgames sur ce qui s’est passé. Après la fin des contrats, vers le 15 décembre, nous avons reçu une lettre de la CNTB(Confédération nationale des travailleurs du Burkina) nous avisant qu’un certain nombre d’employés faisaient partie de leur bureau au niveau de la centrale. Nous avons reçu la liste et nous avons dit que certains employés sont considérés comme licenciés et ne font plus partie de notre personnel. C’est tout. Nous sommes dans un Etat de droit, s’ils estiment que le droit n’a pas été dit, il y a des juridictions compétentes pour déterminer si nous sommes allés dans le sens du droit ou pas.

Les employés vous reprochent également d’avoir licencié certains le 12 décembre avant de le notifier au Ministère des Mines le 15 décembre. Est-ce vraiment la procédure normale dans le cas d’espèce ?

A-t-on besoin d’avertir le ministère du travail quand on prend des sanctions contre un employé ? On a signé des contrats individuels de travail avec les employés. Nous avons estimé qu’ils ont posé un acte grave qui mettait en péril même l’existence de l’entreprise et nous avons agi en conséquence. Nous avons juste écrit au ministère du travail pour indiquer que nous allons appliquer le code du travail. Dans le protocole, il n’est pas écrit à quelque part qu’on devait informer le ministre avant de faire quoi que ce soit.

Seulement pour le délégué du personnel, il est dit qu’avant son licenciement, on doit avoir l’autorisation de l’inspection du travail. On a écrit à l’inspection du travail de Dori qui nous a répondu que pour différentes raisons, elle ne pouvait pas donner l’autorisation de licencier des délégués, bien qu’elle reconnaisse que la grève était illégale. Donc ils sont toujours suspendus. Nous avons fait une lettre de recours auprès du ministre du travail, comme le veut la loi, et nous attendons sa réponse.
Nous devons rendre compte au marché. Même si les dirigeants d’Avocet avaient fait cela, ils auraient été sanctionnés au siège.

Aujourd’hui l’investisseur, SMB n’a pas encore récupéré 1 franc Il a investi à peu près 125 milliards sans avoir récupéré 1 f. pendant tout ce temps, les employés ont toujours eu leurs salaires, et ce n’est pas n’importe quel salaire. C’est l’un des meilleurs salaires payés au Burkina. C’était soit perdre 300 emplois, ou perdre plus de 1500 emplois. Ce n’est pas seulement la mine qui est là. Si on avait continué dans ce sens, ce sont tous nos employés qui seraient licenciés, parce que la mine allait arrêter, les sous-traitants se seraient retrouvés sans activités et tout l’impact socio-économique qu’il y a dans les régions où nous sommes présents aurait pris un coup.

Quelle est aujourd’hui la situation de la mine ?

On essaie tant bien que bal de reprendre les activités. Si nous nous battons depuis tout ce temps, c’est que nous croyions en cette mine. Il faut qu’on puisse travailler à rendre pérenne cette société qui est la nôtre.

Quel a été l’objet de la grève des travailleurs ?

Pour être honnête moi-même je ne pourrai vous dire quand et comment est-ce qu’elle a commencé. Au niveau du secteur minier, depuis un à un an et demi, il y a énormément de difficultés notamment à cause de la baisse du cours de l’or, d’à peu près 40%. Le secteur minier est spécifique parce que le prix de l’or est fixé par le marché, nous vendons un produit dont nous ne contrôlons pas le prix. Quand le prix baisse, la seule manière pour une entreprise de survivre, quel que soit le pays, c’est le même dilemme, il faut réduire les couts. Suite à cela nous avons engagé une discussion avec le délégué du personnel à travers un atelier pour donner les informations de la situation réelle de la société aux employés. Pendant trois jours,

nous avons expliqué les difficultés que la société traverse et nous avons demandé leur aide pour surmonter la situation. Il était prévu à la fin de l’atelier qu’on se rencontre en début janvier pour voir ensemble les points qu’on pouvait mettre en œuvre. Le directeur général a été clair pendant l’atelier en disant qu’aucun des points soulevés pendant l’atelier ne seraient mis en application avant concertation.
L’atelier a pris fin le samedi et dès le mardi, des SMS ont commencé à circuler, réclamant entre autre le départ de certains employés, l’augmentation de 25% sur les salaires, 100% GA, le 13ème mois, tout cela circulait déjà avant le jeudi, jour où devait avoir lieu l’AG. . J’ai personnellement appelé un délégué qui a dit qu’il n’était pas au courant de la situation

Le mercredi soir, le directeur général a encore appelé le délégué du personnel pour leur dire qu’une grève ne ce reste que d’un jour va créer d’énormes difficultés à l’entreprise. Le DG a même proposé de faire la restitution de l’atelier, mais après s’être consultés les délégués ont estimé que ce n’était pas nécessaire. Tout en prenant acte, le DG s’est montré disponible à apporter des éclaircissements même à la dernière minute. A 19h l’AG a commencé, alors qu’un délégué avait commencé lecture du PV de l’atelier, il a été interrompu par un autre. Il y en a qui ont commencé à dire trop, c’est trop, ça suffit, puis, sur le champ, ils ont débrayé.

On nous dit qu’il y a des mesures draconiennes que l’entreprise voulait prendre à l’endroit des travailleurs. Aucune décision n’a été prise lors de l’atelier. Et vous pouvez contacter toux ceux qui étaient là. On a donc été surpris par ce mouvement. Jusqu’à présent je ne connais pas la cause du mouvement. Si un problème avait été posé, on se serait assis pour discuter. Le13ème mois avait déjà fait l’objet de discussion, on leur a dit qu’au regard de la situation actuelle de l’entreprise, elle ne pouvait pas payer un 13ème mois. La masse salariale est autour de 600 millions de Fr CFA. Si on doit payer un 13ème mois, ce sont 1 milliards 200 qu’il faut payer au mois de décembre. La prime de production dont ils ont parlé, on leur a dit qu’elle n’a jamais été retirée, le problème, c’est qu’on a jamais atteint les objectifs de production qu’on s’était fixé.

Propos recueillis par Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 février 2015 à 00:35, par SANOU Siaka C. En réponse à : Crise à la SMB : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Il parait souvent difficile, voire inadmissible, pour des sociétés privées de mettre l’intérêt de leurs employés en avant, qu’il soit directeur ou n’importe quel ouvrier !
    Malgré tout, je pense bien que le DGA, Saidou Idé qui me parait employé comme tout autre ouvrier de la mine à moins qu’il n’en soit le ou l’un des propriétaires, devrait avoir l’honnêteté de ne pas ignorer que la question de l’amélioration de leurs conditions de travail posée par les ouvriers ne date pas des événements qu’il peine d’ailleurs à raconter lorsqu’on lui demande comment on en est arrivé là ! Si le DGA n’est pas nouveau dans la boite, il devrait savoir que ce n’est pas les motifs de ces derniers licenciements qui marquent le début des luttes des travailleurs de la mine pour de meilleurs conditions de travail ! Mieux, avoir l’honnêteté et le courage de dire même le présent est déjà pas mal, sauf si le DGA ignore vraiment tout sur les conditions dans lesquelles travaillent ces employés ou feins de les ignorer ! Ce qui est également le fort de certaines sociétés privées qui ne font des louanges qu’à leur seul profit, avec juste raison peut être certainement !
    Il faut éviter de mépriser les ouvriers qui font de la fortune pour vous au prix de leur sang et avoir un peu de cœur pour les pauvres au chômage technique à qui vous faites du chantage du fait de la précarité de leur situation. c’est inhumain, surtout lorsque vous tentez de justifier cette ignominie qu’est l’exploitation de la misère de ces pauvres ouvriers !
    Le sens du travail de nos jours a largement évolué de l’archaïsme dans lequel vous maintenez vos rapports employeurs/employés aujourd’hui.

  • Le 7 février 2015 à 08:38, par Le Sage2 En réponse à : Crise à la SMB : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Monsieur le DGA,
    Votre argumentaire est claire. Il y’a une part de responsabilité au niveau des délégués, seulement par ignorance et une mauvaise compréhension de la notion du droit de grève.
    A l’endroit des centrales syndicales, il faut bien encadrer les délégués syndicales. Ils doivent comprendre clairement leur droit mais aussi leur devoir dans une entreprise. On ne peut pas s’asseoir sur une branche et la scier.
    Mes chers employés, une entreprise est une organisation qui doit générer des profits, d’abord pour les investisseurs, puis enfin les travailleurs. Bonne chance à tous.

  • Le 7 février 2015 à 09:03, par Amen En réponse à : Crise à la SMB : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Nous sommes dans un Etat de droit. Quand on plante les piquets de grève on doit en assumer toutes les conséquences, y compris le licenciement. Et si l’on est pas d’accord, on este en justice contre ; c’est aussi simple que cela. Après tous les abus qu’il y a eu dans les administrations publiques de la part des syndicats, les employés pensent qu’ils doivent aussi devenir maîtres des sociétés privées. Incités par quelques-uns, les employés de la SMB sont allés en grève comme sur un coup de tête. C’était un mouvement d’ensemble ; or les conséquences se supportent individuellement puisque chacun a signé individuellement son contrat de travail. Pour le bien de tous, force doit rester au droit. L’Etat ferme les yeux sur les déborements des syndicats, pour des raisons politiques. L’Etat s’est montré faible devant les syndicats : on a vu le conseil des ministres licencier un fonctionnaire du ministère de la santé avec possibilité de poursuites judiciaires et le reprendre solennellement une semaine après. Le secteur privé ne peut pas se permettre ce jeu : c’est une question de survie !!!! Le Burkina doit être vigilant sur les abus des syndicats ; il y va de la survie économique du pays.

  • Le 7 février 2015 à 09:30, par patriote En réponse à : Crise à la SMB : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Ce Monsieur reste égal à lui-même, grand manipulateur devant l’éternel. Une question : c’est qu’elle boutique qui ne fait pas recette depuis plus de 6 ans et qui ne ferme pas ? Ne prenez pas les gens pour des niais.
    1. Le premier appel de l’huissier pour na notification de la lettre de licenciement a eu lieu le 22 Décembre 2014, pourtant la SMB a viré ses salaires déjà à la date du 20 Décembre dans les banques. C’est dire que les travailleurs ont su qu’ils étaient licenciés au niveau des banques.
    2. Dans le PV, l’équipe de service minimum resté sur place ne devrait pas coulée de l’or, pourtant vous l’aviez fait pendant que tous les travailleurs étaient chez eux. Le premier départ sur le site a eu lieu le 02 janvier 2015 à la gendarmerie de paspanga. Alors que vous aviez expédié de l’or le 30 décembre 2014.
    3. L’Article 388 du code de travail dit que le lock out (fermeture de l’entreprise) ne doit pas être fait avant épuisement de la procédure de la conciliation. Déjà à la date du 8 Décembre 2014 vous aviez décidez de suspendre vos activités alors que la mission conjointe est arrivé le 10 Décembre 2014 pour la conciliation pour une reprise de travail c’est bien dit dans le PV. Vous n’êtes pas sans savoir qu’un lock out fait en porte à faux avec l’Article 388 du code de travail est illégale, mais vous n’en parlez même pas ? pourtant c’est la SMB qui a appelé les conciliateurs.
    4. Les licenciements concernent technique ceux qui n’étaient pas à leur poste. La vérité s’est que vous aviez rappelez au Hazard. Des travailleurs qui étaient en poste et pas non moins important ont été rappelés. Aussi, quand les bus sont venus pour ramener les travailleurs jugés être en repos sr le site, les bus sont repartis vide, et pourquoi ? l’adhésion à une grève est volontaire pour votre information.
    5. Dit que ce sont votre accointement avec le ministre BA des mines qui a permis votre reprise des activités. C’est pour ça que le syndicat charge le ministre pour sa complicité dans les présents licenciements. Mais son silence coupable a fini par convaincre l’opinion publique de sa mauvaise foi.
    6. Déjà à la date du 12 décembre vous notifiez les lettre de licenciement aux travailleurs et c’est le 15 décembre que vous écriviez au ministre du travail pour l’informez des soit disant conséquence de la suspension des activités sur le contrat des travailleurs. Vous n’aviez aucun respect pour les autorités de ce pays et vous n’en aviez jamais eu. Vous vous perdriez dans votre outrecuidance.
    7. M. le Directeur Général ou Directeur Général Adjoint, si des travailleurs doivent aller en grève pour réclamer une grille salariale et un organigramme dans une entreprise, c’est dire qu’il ya une faillite de gestion. Si vous étiez intègre c’est vous qui démissionneriez au lieu que les travailleurs demandent votre départ, malheureusement vous venant d’autres contrées !

  • Le 7 février 2015 à 10:28, par Le maître En réponse à : Crise à la SMB : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Je voudrais avant tout propos remercier le faso.net pour cette équilibre d’information.
    Mr IDE dans sa vérité n’a pas dit en où la responsabilité des travailleurs est engagée dans la décadence de la compagnie. Au commencement était une compagnie dénommée Avocet qui a joué au casino et qui a perdu. A l ’ouverture de SMB vous avez signé un accord avec ceux acheteraint votre production à deux prix . Une moitié au cours de l’or du moment et l’autre moitié au prix de votre convenance. Seulement voilà que très vite le cours de l’or a flambé ; et donc pendant deux ans vous avez produit net brader, .Puis pour mettre fin à cette bavure vous vous êtes endetés pour ennuler cet accord de cowboy, et là encore il s’ est trouvé que le cours de l’or a commencé à chuter.Deuxieme chose est la gabegie Les surfacturations ou les receptions des pièces non livrées.Les commandes des pieces incompatibles qui bourrent le magasin

  • Le 7 février 2015 à 10:56, par Le maître En réponse à : Crise à la SMB : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Je voudrais avant tout propos remercier le faso.net pour cette équilibre d’information.
    Mr IDE dans sa vérité n’a pas dit en où la responsabilité des travailleurs est engagée dans la décadence de la compagnie. Au commencement était une compagnie dénommée Avocet qui a joué au casino et qui a perdu. A l ’ouverture de SMB vous avez signé un accord avec ceux acheteraint votre production à deux prix . Une moitié au cours de l’or du moment et l’autre moitié au prix de votre convenance. Seulement voilà que très vite le cours de l’or a flambé ; et donc pendant deux ans vous avez produit net brader, .Puis pour mettre fin à cette bavure vous vous êtes endetés pour ennuler cet accord de cowboy, et là encore il s’ est trouvé que le cours de l’or a commencé à chuter.Deuxieme chose est la gabegie Les surfacturations ou les receptions des pièces non livrées.Les commandes des pieces incompatibles qui bourrent le magasin.Nous rendons hommage au jeune Tamboura qui a dénoncé un de ses superviseurs que vous avez licencié avec le dénonciateur lui même. Alors tous ces non dits qui ont amené les ouvriers à dire que trop c’est trop.Sieur IDE souvenez vous qu en 2011 les travailleurs ont fait la semblable grève sans votre fameux préavis mais de Perkoa vous nous avez soutenu par téléphone, vous avez été reçu par Salif Kaboré ministre des mines d’alors, Parce que vous n’étiez pas de SMB encore Quand vous êtes revenus à SMB vous avez retiré de la main gauche ce que la main droite a, donné.Ce sont vos propos. C’est pourquoi les les travailleurs vous fustigent vous et votre super inspecteur de travail Raphaël Ouedraogo parce que vous constituez une menace sociale. Le piège que vous tendez aux travailleurs ne mordra pas. Vous savez bien queparmis les travailleurs rappellés figurent des gens devraient commencer leur semaine. Il ya certainement une ramification de l’ancien régime qui vous soutient mais pour combien de temps. Je m’arrête là car seul une confrontation devant la justice pourrait vous denuder .Alors RDV laba.

  • Le 7 février 2015 à 11:10, par Spyckly En réponse à : Crise à la SMB : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Mr le Dg à vous entendre smb rencontre des difficultés depuis sa création c’est quand même bizard de voir une société qui ne fait aucun bénéfice continuer à produire pendant 5ans dans ce monde capitaliste c’est quand même curieux ou bien vs faites de l’humanitaire ??...

  • Le 7 février 2015 à 11:23, par BAGUE En réponse à : Crise à la SMB : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Oui, Mr IDE, la vérité reste la vérité. Vous aviez tout fait pour vos employés mais ils se sont entêtés et ne veulent pas travailler. Or la société doit avancer dans le bonheur de tous.
    Bon vent à vous et courage.
    Un simple citoyen

  • Le 7 février 2015 à 12:59, par inspecteur En réponse à : Crise à la SMB : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    respecte le protocole d’accord car ayant fait le lockout sans épuisée toute les procédures de négociation en plus vous avez rappelé des travailleurs L’équipe qui n’était en repos qui ont techniquement grevé et vous dite [nous n’avons fait qu’appliquer la loi] soyons serieux Mr ide ne mentez plus a la presse, tu ne peu plus licencier les travailleurs pour motive de gréve.idé le régime a changé même s’il y a des corrompu comme MR BA ministre des mines et carrière

  • Le 7 février 2015 à 13:00, par Spyckly En réponse à : Crise à la SMB : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Dg vous même vs êtes dans l’illégalité la plus totale car à partir du moment ou un pv de conciliation a été signé (avant que les travailleurs soient vidés du site), celui ci tient lieu de droit et annule toute disposition antérieure donc arrêtez de parler de code du travail car c’est justement parce ce code n’a pas été respecté que nous en sommes là. Sachez donc que ces licenciements sont abusifs et préparez vs a payer des dommages.
    En plus DG à vs entendre smb n’a que des difficultés depuis sa création malgré tout elle continue à produire depuis 5ans. Soit c’est de l’humanitaire vs faites soit c’est du blanchiment sinon dans le monde capitaliste si tu fait pas de bénéfice tu ferme quelqu’un d’autre viendra essayer a son tour des sites comme essakane sont passer par là. Donc arrêtez de faire du chantage du genre vs avez choisi de lâcher 300personnes au lieu de 1500 c’est de la pure communication. Les travailleurs de smb ne valaient que 700 à peine avant la grève.

  • Le 7 février 2015 à 13:36, par aboubakar En réponse à : Crise à la SMB : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Bonjour Idé,
    Ecoute bien Idé, je te connais bien, fais attention de crier sur les toits que ce sont les meilleurs salaires du Burkina. Le Burkina est un pays pauvre mais un peu de respect car l’or appartient au Burkina. Voilà pourquoi nous allons demander la nationalisation des mines pour que n’importe qui ne vienne plus raconter des salades sur notre pays. Je te préviens, tu soignes ton langage envers mon pays sinon je dévoile tout. Du n’importe quoi..

  • Le 7 février 2015 à 16:29, par Hamed En réponse à : Crise à la SMB : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Mr le directeur, je suis ecoeuré d entendre ces propos venant de vous, vous ne pouvez pas parler d illégalité,et pourtant SMB est hors la loi. Ne profitez pas de cette situation pour berner les gens, SMB est libre de licencier les gens certes, mais que ca soit dans la règle de l art. A bon entendeur salut !!!que la loi soit dite !!!!

  • Le 7 février 2015 à 16:52, par Hamed En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Crise a la société des mines de B... Mr le directeur je suis éceuré d entendre ces propos venant de vous. Vous ne pouvez pas parler d illégalité,et pourtant la SMB est hors la loi, vous ne respectez rien, depuis 5ans SMB est en activité, et ils n ont jamais eu 1f, ces des foutaises, si vous n avez pas de retombés, vendez, cst que vous etes incapables, donc ne profitez pas de cette situation pour berner les gens, la SMB ne peut pas outre passer le pv. Licencier les gens avec leurs droits légaux, les corrompus qui vous soutiennent comme mr Ba, aurons leurs comptes, inchalla !!!

  • Le 7 février 2015 à 17:57, par la force tranquile En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Bonjours a tous,
    je pense que les travailleurs licenciés ne sont plus a ce stade. il faut passer à une etape superieure, celle de la justice qui va nous departager et c’est tout.
    Merci

  • Le 7 février 2015 à 18:03, par Passakyé En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Voila !!!! j’avais dit dans ce forum que ya des gens qui pensent que comme y a eu revolution dans ce pays c’est devenu l’anarchie, le capharnaum, le farwest. Voila, ils se revèlent aujourdh’ui. Je ne sais pas si certains sont tombés sur la tête ou quoi. Toi qui parle de nationaliser les entreprises tu sais de quoi tu parles ? Dans ce Burkina ou on peine à pays nos dettes tu parles de nationaliser les entreprises. Nous sommes maintenant convaincu au regard de vos commentaires que c’est l’insurrection qui vous à monter à la tête et vous avez cru qu’on est maintenant dans un Etat de non droit ou vous faites ce que vous voulez. C’est bien fait pour vos gueules. Nous en tout cas on est là ! On veut travailler. Vous savez combine touche les hauts cadres de la function publique ? Moins de 200 000/mois. Vous vous tapez des centaines de mille voire des millions et cela ne vous suffit pas et vous voulez instaurer le désordre pour vos caprices. Ecouter on est d’accord pour les révendications justes mais arrêtez de vous foutre de nous. Mais y a un point sur lequel je ne suis pas d’accord avec le DG. Comment une entreprise peut faire 5 ans sans bénef ? Prenez nous au serieux.

  • Le 7 février 2015 à 18:07, par Le maître En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Web Master il faut publier toutes les réactions Pour un equilibre .L opinion a soif de la vérité. Stp soit juste.

  • Le 7 février 2015 à 19:47, par YELKAYE En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Il y a plein d’ignorants des textes en vigueurs sur ce forum. A passakye, j’imagine que tu ne connais pas trop les contours d’une entreprise réelle. C’est pourquoi tu parle comme çant . Ton argumentaire semblait cohérente mais tu termine mal en parlant de bénéfice en 5 ans.

    Pour une entreprise qui fait vivre plus de 700 employés permanents, les emplois indirects générés dépassent les 50% . Donc la mine fait vivre plus de 1500 employés.

    C’est justement votre égoisme (pensant uniquement aux salariés permanents) , vous aviez refusé de comprendre et vous vous êtes tirés dans le pieds.
    Quand il y a des problèmes de communication , il faut lever le niveau du DEBAT.
    Fraternellement votre cousin

  • Le 8 février 2015 à 00:43, par bdhghf En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    BJR Mr passakye.que Dieu touvre les portes de smb.

  • Le 8 février 2015 à 02:38, par Hamed En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    certe les salaires dans les mines sont légèrement plus elevé que la fonction public, mais la majorité des salaires se situent entre 200000fr et 300000fr. tres peut on le million comme vous le dite . il faut compté les contrat trimestrielle a renouvlé n fois. il faut compté egalement cette angoisse permanente a tous les 3 mois. tous le monde connais ses realité et personne ne defend les travailleurs. je connais des travailleurs qui sont dans leur 4 eme anné avec des contrat trimestriel . alors je prefere un salaire de 200000f par mois a duré indeterminé que 300000fr ou 400000fr tous les 3 mois ?

  • Le 8 février 2015 à 13:11, par Becker En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Mr Passakyé, c’est votre chance d’avoir du boulot dans les mines parceque à vous lire cela semble vous intéresser. La SMB recrute actuellement. Il vous suffit de contacter Mr Abdoul Aziz TIEMTORE si tu as les compétences qu’il veut. Il est le directeur exécutif des ressources humaines et son numéro est le 76358975. Il exécute sans réfléchir c’est pourquoi il est directeur exécutif. Mais vous n’avez pas droit à la grève. C’est donc votre tour d’avoir des milliers de francs CFA.

    Il faut vraiment savoir mentir comme Mr Idiot (pardon je voulais dire Mr Idé) pour diriger une société pendant plus de cinq (05) sans le moindre profit et conserver néanmoins son poste. Aucun directeur compétent n’accepterait faire cela parcequ’il faut mentir aux employés, aux autorités de tutelle et aux bailleurs. Mais qui gagne dans tout cela ? Mr Idiot sans doute, Londre et des autorités comme Mr BA peut être ! Malheureusement en dehors de la SMB aucune société sérieuse ne peut fonctionner sur du faux pareille. Mr Idiot n’est qu’à même pas le seul compétent au Burkina pour occuper poste pendant plus de cinq (05) ans malgré les résultats catastrophiques qu’il présente lui même à chaque occasion. Il y a certainement quelque chose que Mr Idiot s’est mieux faire que tout le monde. C’est mentir et voici le preuve.

    Selon la logique de Mr Idiot, les employés rappelés après la grève sont ceux qui étaient en repos. C’est du pure mensonge. Voici l’exemple de deux techniciens (équipe) qui ont travaillé ensemble le 04/12/2014 et devraient aller en repos le 05/12/2014. A la reprise Mr Idiot rappelle un et licencie l’autre pendant que les deux sont restés ensemble jusqu’à la fin de leur poste à 06h. Au non de quelle loi ou de quel code du Burkina cela est-il autorisé. Règlement de compte peut être. Malheureusement il existe beaucoup de cas du genre parmi les licenciés. Parmi ceux qui ont été rappelés aussi figurent des employés des grévistes si nous voulons bien suivre la logique de Mr Idiot puisque le licenciement concerne ceux qui revenaient de repos. Le mensonge à beau duré la vérité jaillira. La vérité est que Mr Idiot aussi sera bientôt chômeur puisqu’il est arrivé à son terminus avec la SMB malheureusement. Il n’est pas seul puisqu’il a aussi ses soldats qui n’ont pas où aller en dehors de la SMB. Mais en attendant vous allez payer les droits des travailleurs licenciés abusivement. Les autorités de la transition ont intérêt à s’impliquer d’avantage dans la résolution de cette crise sinon les travailleurs se rendront eux même justice dans les rues de Ouagadougou. Si la grogne du RSP a été diligemment résolue cela signifie que cette crise peut être résolue puisque nous sommes tous des Burkinabé. Mais en attendant, il serait intéressant de faire une confrontation entre Mr Idiot et les représentants des travailleurs en conférence de presse pour mieux comprendre qui ment.

  • Le 9 février 2015 à 08:14, par justin En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    L’Etat est actionnaire de cette boite à la gestion catastrophique. l’Etat doit faire un audit. cette société a toujours souffert de malversations financières, de surfacturations, de copinage et de concussion. tout le monde le sait, il ne reste plus qu’à mettre la gestion sur la place publique avec les preuves. Idé est là depuis le début. Il a tout couvert. Il sait tout. De toutes les manières, l’État et Idé sont complices. Ce qui compte ce sont leurs intérêts premiers. Idé est un séducteur mais un piètre gestionnaire. Pourquoi a-t-il quitté Perkoa ? Il aime la manipulation et les béni oui-oui. Tiemtoré est sa serpillière, Ouédraogo son obligé. Mais ils ne sont pas les seuls. Beaucoup dans cette boîte n’ont pas le niveau. Comment peut-on ne parler que d’argent quand on est aux commandes d’une boîte ? Et le climat de travail ? S’il est délètère c’est ce que c’est n’est pas une boîte et les dirigeants ne sont pas à la hauteur. Vivement un audit...Vivement que l’État prenne ses responsabilités

  • Le 9 février 2015 à 08:47, par aurore En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Becker je suis d’accord avec ton message. Je dirai aussi que si les agents de la smb font partie des mieux payés du pays et que si smb n’a toujours pas gagné 1 franc cfa, c’est plus qu’un blème. pourquoi bien payer des gens qui au final ne sont pas rentables. Il faudrait que le DGA s’explique comme c’est lui qui est à la barre

  • Le 9 février 2015 à 09:12, par Fatao En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Ceux qui travaillent dans les mines ont toujours cru qu"ils font le plus dure travail du Burkina. Pourtant beaucoup doivent se rappeler d’où ils viennent.

  • Le 9 février 2015 à 09:18, par Le maître En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Merci webmaster parceque le week end a été très long pour les intervenants au forum. J’invite Mr IDE a vous parler des accords entr eux et les financiers avant l ’ouverture de la mine.Les 30 milliards de ecobank ont servi à quoi.En tout cas 397 travailleurs licenciés, par vous Mr IDE doivent troubler votre sommeil. C’est légitime car la moindre étincelle à ouaga en ces temps qui courent ça sera très dur pour vous et vos ouailles. Les 30 et 31 Octobre rappellent à certains qu’il faut être humain dans la vie. Car le sorcier oublie mais la mère de l’enfant n’oublie jamais. C’est mieux de trouver un mauvais arrangement avec les defflatés de concert avec les autorités maintenant. Vous connaitrez la vraie réaction de ces travailleurs lorsqu’ils auront un procès sur vous .Panafricainement le maître

  • Le 9 février 2015 à 18:47, par touk guili En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Ecoute mr die vous dites que vous ave investit 125 milliard et jusqu aujourduimvous navez rien eu.mais dites moi l’or que vous dites avoir tratiter pou ne pas le predre vous le mamnger ou vous le vendez ou vous l jeter ?

  • Le 10 février 2015 à 08:54, par Le maître En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    A dire que c’est le fils du grand homme son excellence monsieur Oumarou IDE, , ancien secrétaire général de l’OUA qui s’illustre négativement, on ne peut que dire que vraiment un baobab peut engendrer un datier . Kieglega en mooré.Allez au Niger et tendez une simple demande d’explication et vous verrez. Mais chez nous on vient licencier pres de 400 travailleurs et on est fier de le dire dans notre presse.Sacré burkinabé.Et ce monsieur se balade fièrement avec une décoration de notre grande chancellerie. Colonel Jerma Ouvrez l’oil.

  • Le 10 février 2015 à 13:00, par missom En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Bonjour l’opinion.suite a la billante declaration de ide ,nous retiendrons que c’est bien dans la deffence des interets.,nous savons egalement que ce pays est dote d’une justice qui fera tout simplement sont travail.C’est apres lumiere que chacun sera fixe sur sonsort et a sa responsabilite.

  • Le 11 février 2015 à 09:41, par Le maître En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Monsieur missom, Si tu parle de justice a un travailleur des mines tu l’irrite.Un dossier des travailleurs de SMB contre les Mrs IDE s’est vu remporté 20 fois à la cours d’appel de Ouagadougou.Il a fallu l’ere du changement pour que le dossier soit enrôlé. Le deliberé est pour le 18 Fevrier prochain
    Nous invitons d’ailleurs nos amis de la presse a etre là ce jour.Ils ont été notr soutien indeffectible
    MrMissom je t $ informe que des travailleurs de BMC (Youga) ont gagné leur procès en appel
    Le juge a meme astreint la, , société à payer 100 000f par, jour, si elle ne, s’ executait pas, et bien sache que le mois, de, Mai, prochain cela fera, 2, ansnque BMC ne, s’ execute, pas on, fait comment ? C’est à, la faveur de, l’insurrection, que BMC commence à trembler .Donc justice ? ???

  • Le 11 février 2015 à 09:51, par Le maître En réponse à : Crise à la Société des Mines de Belahourou : La vérité selon Saïdou Idé, Directeur général adjoint

    Monsieur missom, Si tu parle de justice a un travailleur des mines tu l’irrite.Un dossier des travailleurs de SMB contre les Mrs IDE s’est vu repporté 20 fois à la cours d’appel de Ouagadougou.Il a fallu l’ere du changement pour que le dossier soit enrôlé. Le deliberé est pour le 18 Fevrier prochain
    Nous invitons d’ailleurs nos amis de la presse a etre là ce jour.Ils ont été notr soutien indeffectible
    MrMissom je t $ informe que des travailleurs de BMC (Youga) ont gagné leur procès en appel
    Le juge a meme astreint la, , société à payer 100 000f par, jour, si elle ne, s’ executait pas, et bien sache que le mois, de, Mai, prochain cela fera, 2, ansnque BMC ne, s’ execute, pas on, fait comment ? C’est à, la faveur de, l’insurrection, que BMC commence à trembler .Donc justice ? ???

  • Le 2 août 2015 à 14:28, par barro halidou En réponse à : crise au licenciés des mine de belahourou

    grève général et licenciement ilégale par directeur général adjoint des mines de belahourou. toutes les employés de la société étaient tous dans la grève,comme nous étant licencié. ces n’est vraiment pas juste de votre par. que la justice sois faite de ton coté à nous.

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