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Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

Publié le vendredi 6 février 2015 à 02h16min

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Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

Dans cette tribune, le président du Cercle d’Éveil, Evariste Konsimbo, sonne l’alarme républicaine à la suite du coup de force perpétré, mercredi 4 février, contre le Conseil des ministres par les éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Il plaide pour une logique de rupture, notamment en délocalisant la Présidence du Faso à Koulouba et en faisant appel aux forces de sécurité civiles pour en assurer la protection. Il lance aussi un appel à la communauté internationale pour aider la Transition à reconvertir ce régiment d’exception afin de l’engager sans délai sur des terrains d’opération sous-régionaux.

Dans une récente tribune, nous avions titré "Rien n’est perdu, mais rien n’est encore gagné". L’intrusion du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), et à deux reprises en un mois, dans le Conseil des ministres montre à quel point les risques internes qui pèsent sur les organes de la Transition sont grands. Partout des voix s’élèvent pour condamner cette violation de l’ordre constitutionnel, mais personne n’admet encore que la liberté et la force avec lesquels le RSP agit sous la Transition sont exactement proportionnelles à la faiblesse que la classe politique et les organisations de la société civile (OSC) affichent depuis le 31 octobre à son égard.

En fait, le RSP est parfaitement dans son rôle. Ses prétentions sont la conséquence directe de la perversion de la mission de nos forces de sécurité et de défense par le régime du binôme Compaoré/Diendéré, qui ont institué au sein de ces forces une garde prétorienne, capable de faire et de défaire le titulaire du palais de Kosyam. C’est bien ce même RSP qui a finalement manipulé le Mouvement citoyen d’octobre dernier, avec la complicité de certains politiques et de certaines OSC, pour qu’il accouche d’une Transition largement galonnée. Nous avons tous péché par naïveté, mais aussi par manque de courage, par crainte d’avoir à affronter le problème et de devoir être responsable des dégâts collatéraux d’un affrontement avec le RSP. Si ce régiment joue encore aujourd’hui un rôle éminent dans notre vie politique, c’est surtout parce que place de la Révolution, il a fallu faire semblant de ne pas savoir pour laisser l’un de ses chefs s’auto-proclamer président avant de couvrir ce putsch militaire au nom du pragmatisme politique.

Le chantage du 31 octobre

La différence entre les militaires et nos politiques, c’est que ceux-là n’ont pas peur des morts, y compris d’en faire beaucoup pour arriver à leurs fins, tandis que ceux-ci sont paniqués à l’idée de jeter des gens sur des balles et de devoir porter dans leur conscience le sacrifice d’innocents. Ce fut d’ailleurs le chantage des éléments du RSP conduit par le lieutenant-colonel Zida le 31 octobre dernier sur la place de la Révolution. Laisser faire les militaires, sinon le départ de Blaise Compaoré se soldera par un bain de sang, dont les politiques et les OSC porteront la responsabilité. Cette peur légitime est le dérapage originelle de la Transition, dont la militarisation a été considérée, y compris par une partie de la communauté internationale, comme un moindre mal. Le deal était moralement séduisant, mais politiquement désastreux, voire même létal pour notre démocratie. Nous en payons le prix aujourd’hui.
En proposant ce deal, que voulaient éviter les éléments du RSP accourus place de la Révolution ? Que le Peuple lui-même, ce Peuple qui venait de prendre d’assaut l’Assemblée nationale, qui venait d’affronter les balles devant le domicile de François Compaoré, les défassent en allant chasser lui-même l’ex-président de son palais. Pour Diendéré comme pour Zida, alors commandant en second, il était clair que leurs éléments ne pourraient pas contenir la foule, et que le sang appelant le sang il faudrait battre en retraite. Va pour quelques morts, mais des centaines de morts, devant les caméras du monde entier, des gens fauchés les mains en l’air par des armes de guerre, c’était en tant que chefs du RSP la Cour pénale internationale, pour Diendéré, pour Zida et pour toute la chaîne de commandement. La France, avec son ambassadeur et ses centaines de conseillers militaires à la manoeuvre, a été l’instigatrice de cette option douce, avec corrélativement une offre de service tout compris pour exfiltrer Blaise Compaoré.

Diendéré, l’âme noire du RSP

Quelle leçon faut-il tirer de cette confiscation du Mouvement citoyen du 31 octobre par les éléments du RSP sous la houlette de Zida, sur l’avant-scène, et de Diendéré, dans la salle des machines ? Qu’il faut appeler un chat un chat, qu’il ne faut pas qualifier de civile une transition où les postes clef sont dans les mains de militaires, qu’il faut voir dans l’intrusion en conseil des ministres un coup de force militaire, qu’il faut reconnaître que l’ancien président Blaise Compaoré, avec l’appui de son compagnon d’armes et de trafics Ouattara, est en train de déstabiliser la Transition. Les politiques autant que les OSC ont pris trop de gant avec ceux qui faisaient la base du régime Compaoré, le RSP et les milieux d’affaires qui moissonnaient le pays à son avantage. Inutile de croire à une réalité qui n’existe pas, du moins encore, et de faire preuve d’aussi peu de lucidité. Le diable est à Yamoussoukro, mais ses adjoints rôdent partout au Faso…

La Transition que nous vivons, et dont nous espérons qu’elle se terminera par des élections libres et démocratiques, est un coup d’État travesti, avec la complicité de la classe politique, de certaines OSC et de grandes puissances cherchant d’abord à préserver leurs intérêts. La question qui est posée à tous les démocrates burkinabè est pourtant simple : si le RSP peut entrer en plein Conseil des ministres et indexer les ministres en leur demandant de déguerpir, que peut-il ne pas faire pour que les prochaines élections se passent en sa faveur ? La conclusion est évidente : aucune élection ne pourra avoir lieu tant que le RSP sera là où il est, avec les moyens et les armes dont il dispose. Si l’on veut faire les élections, il faut commencer par dégager le RSP et celui qui en est l’âme noire, Diendéré.
La leçon donc, c’est qu’il ne faut pas reculer et qu’il faut imposer ce que cette transition n’aurait jamais dû cesser d’être, civile et démocratique. Chacun de nous, homme politique, syndicaliste, représentant de la société civile, simple citoyen doit avoir le courage, y compris en retournant dans la rue, de dire non à la dérive militaire qui fait peser le risque d’un retour de l’ancien régime, voire même de Blaise Compaoré lui-même. La stratégie de son clan est limpide : amener, à petites doses, le pays vers un état de déliquescence qui fasse regretter, l’ancien régime, notamment à la masse qui vote, les populations rurales.

Imposer une logique de rupture

Ne l’oublions pas, les villes font les révolutions, et les campagnes font les élections, en particulier à coup de feuilles. Voilà pourquoi Compaoré est en réserve du Faso, et avec tous ses relais militaires et financiers, tient une partie des rouages de la Transition, dans l’espoir de faire reculer les élections et de créer une situation nationale propice à son retour. Céder devant le RSP aujourd’hui, c’est compromettre les élections, et c’est tout simplement dérouler le tapis rouge à l’assassin de Thomas Sankara.

La seule option politique, c’est que la logique de rupture s’impose à tous les organes de la Transition, et que la classe politique et les OSC se regroupent autour de cette logique, comme elles ont pu le faire en octobre dernier autour de la défense de notre Constitution. La menace est énorme et il ne faut pas la prendre à la légère, en s’amusant des humeurs du RSP comme s’il s’agissait d’un chien rendu fou par quelque tique. Donc le premier mot d’ordre, c’est l’union sacrée autour des organes de la Transition en les orientant dans le sens d’une rupture radicale avec l’ancien régime du binôme Compaoré/Diendéré.

Et dans cette logique, c’est aux organes de la Transition, exécutifs comme législatifs, de décider qui doit occuper quel poste et si tel poste peut être ou non occupé par un militaire. Ce n’est pas au RSP de décider si Zida doit être ou non Premier ministre, et si ces gens ne le comprennent, redescendre dans la rue pour répéter le message du 31 octobre. En revanche, c’est au ministre de la Défense Zida et au président Kafando de décider qui est à la tête du RSP et qui est le chef de l’État-major particulier du Président. Ainsi en est-il selon la Constitution que le Peuple vient de défendre avec le sang versé par des militaires, ceux-là même qui prennent le Conseil des ministres pour leur bac à sable !

Délocaliser la Présidence du Faso

La seconde option, qui suppose un certain courage, mais c’est une question de salut démocratique aujourd’hui pour notre Nation tout entière, c’est de priver le RSP de sa raison d’être et de le rendre superflu. Ces révolutions de palais quotidiennes ne sont possibles que parce que les hommes de Diendéré vivent dans la proximité du pouvoir et que loin du Peuple, ils peuvent opérer en toute tranquillité. Ramenons le pouvoir et les organes de la Transition au milieu du Peuple, en centre ville, là où le moindre mouvement est immédiatement repérable. Que la Présidence, le Président et le Conseil des Ministres déménagent illico dans l’ancienne présidence, à Koulouba. Dans le même temps, que la sécurité du Président soit assurée par des éléments de gendarmerie et de police, comme c’est le cas dans toutes les démocraties du monde. Il ne s’agit pas seulement de faire dans le symbole, mais bel et bien de marquer fortement le territoire de notre démocratie.

Et là de grâce, Monsieur le Président de Transition, oubliez ces manières de diplomate toujours enclin à enterrer un problème en convoquant une commission, que certains dans votre entourage et au-delà de nos frontières vous pressent de réunir, avec des moyens très persuasifs quand aux risques que vous encourez à vous émanciper de ceux qui vous ont fait. Non, ne bavardons plus autour du RSP, mais décidez de vous mettre à l’abri, et avec vous tous les organes de la Transition, à l’abri de ces prédateurs de pouvoir, et si vous ne le faites pas, au moins nous aurons compris le degré d’affinité que vous partagez avec le type de régime qu’ils défendent. Un prisonnier consentant n’est jamais rien d’autre qu’une sorte de complice…
Si le RSP n’assure plus aucune mission de protection présidentielle, son nom lui-même devient caduc. Il est alors possible, et immédiatement, de penser à ses nouvelles affectations. Dans cette perspective, la Transition doit demander, et exiger, l’appui de la communauté internationale pour réaliser une reconversion de ce régiment en fonction des capacités opérationnelles de celui-ci, avec un engagement sur des terrains d’opération dans la sous-région, où il sera d’une plus grande utilité au feu devant des bandes armées, sans foi ni loi, que devant des manifestants les mains levées. La France en particulier, qui a armé, entrainé et largement couvert les activités souterraines de ce régiment et de son chef, le général Diendéré, et dont les forces spéciales stationnées irrégulièrement dans notre pays entretiennent avec lui des rapports de quasi consanguinité, s’honorera à neutraliser cette milice de barbouzes qu’elle a léguée au Peuple burkinabè et à redonner aux autres militaires la place qu’ils méritent, celles de soldats d’une armée nationale au service de la sécurité de notre pays et de ses populations.

Le RSP, un abcès qu’il faut crever

La justice doit aussi jouer son rôle dans cette affaire. Il est grand temps que l’on en finisse avec le sentiment d’impunité qu’éprouve la population devant les exactions du RSP. Certes, il est important d’élucider les meurtres du président Sankara, du journaliste Norbert Zongo ou du juge Nébié. Mais il est encore plus urgent que nos magistrats répondent sans délai à ces questions. Où sont les assassins des citoyens qui ont été tués alors qu’ils défilaient ? Qui a donné l’ordre aux soldats de tirer à balle réelle ? Qui a signé l’ordre de réquisition et fixé les règles d’engagement ? Pourquoi des assassins continuent-ils d’exercer des fonctions de commandement au sein de l’armée ou vaquent-ils à leurs affaires, nourris, blanchis et logés au Conseil de l’Entente aux frais du Faso ? Comment Blaise Compaoré qui ne jouit d’aucune immunité pour ces derniers crimes coulent-il des jours tranquilles de réfugié politique en Côte d’Ivoire ? Tant que les assassins ne seront pas en prison, la Transition restera menacée de gangrène et le Conseil des ministres, le souffre-douleur du RSP.
À nos yeux, il faut que la classe politique et les OSC prennent très au sérieux la situation créée par la seconde intrusion du RSP en Conseil des ministres et l’ultimatum lancé de cette manière par Diendéré au Premier ministre de transition, Yacouba Zida. Il faut se lever, et même si on n’apprécie pas la présence d’un militaire au poste de Premier ministre de la Transition, dire non, Zida ne partira pas parce que Diendéré et le RSP le veulent ! C’est une chance inouïe pour tous les démocrates, pour tous ceux qui attendent que les fleurs du 31 octobre dernier portent bientôt leurs fruits, pour tous ceux qui veulent enfin voir un président élu démocratiquement au Burkina Faso, de crever l’abcès et de couper définitivement les racines de 27 ans de régime de dictature.

Hier, en quittant le pouvoir, Blaise Compaoré a passé la porte, aujourd’hui, en remettant le RSP à sa place et en mettant les organes de la Transition à l’abri des humeurs de Diendéré et des siens, nous allons la fermer, définitivement cette porte. Et c’est derrière cette porte fermée que nous allons organiser des élections qui remettront notre pays dans le sillon d’une histoire où la liberté, la justice et la paix seront des réalités enfin tangibles, pour tous nos concitoyens.

Ouagadougou, le 05 février 2015

Le Président du Comité Exécutif

Evariste Faustin Konsimbo

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Vos commentaires

  • Le 5 février 2015 à 22:26, par MOUSCOOL En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Très belle analyse.La tête de l’ancien régime a été coupé, mais il nous faut désaxer systématiquement la colonne vertétébrale en arrêtant certains mentors du RSP et même du CDP : bon vent à la transition

  • Le 5 février 2015 à 22:48, par bien En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Belle réflexion, courageuse option. courage à nous Burkinabés.

  • Le 5 février 2015 à 22:50, par yamsoba En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    mon type tu n’a rien compris. c’est zida et ses hommes qui ont mis la pression sur blaise pour qu’il démissionne. les militaires qui ont donné l’ultimatum à zida sont de la clic de kéré et sont manipulés par l’ex parti au pouvoir. diendéré n’est qu’un négociateur. ce n’est pas tous les militaires du rsp qui sont mauvais. la reforme du RSP n’est pas une urgence ; c’est la suspension de l’ex parti au pouvoir qui utilise certains membres du RSP qui urge. aussi faut-il interdire la candidature de tous ceux qui ont soutenu la modification de l’article 37 jusqu’à l’insurrection populaire.

  • Le 5 février 2015 à 22:52, par l’intrépide En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Une analyse de haute facture et dire que le CDP qui ne croit qu’aux militaires est allé trouvé en Diendéré le meilleur candidat pour leur Parti. Ah ! il est militant de 1ère heure de ce parti et avec Blaise ils faisaient les salles besognes : crimes de sang crimes économiques, crimes contre l’environnement et j’en passe. Cette crise est leur dernier soubresaut

  • Le 5 février 2015 à 23:00, par Jamanatigui En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Je ne pense pas que la délocalisation de la présidence serait la solution idéale dans la mesure ou Koulouba n’est pas hors de portée du RSP.

    La solution, c’est d’écouter ces jeunes gens car ils n’ont pas totalement tord. Ils n’ont pas tord dans la mesure où ils ont mis à nu certaines cotorsions dans les nominations au sein de la présidence. La sagesse recommande donc de corriger la faute au lieu de délocaliser la présidence. Ils n’ont pas tord car ils ne sont pas à la base de la constitution de ce regiment donc ils ne vont pas accepter se sacrifier au nom d’un fausse transition.

    Sans les hommes de rend du RSP ZIDA ne se serait hisser à la primature et au ministère de la defense. C’est grace à eux que ZIDA a bénéficié du statut d’ancien Chef de l’Etat ; de la plus haute distinction honoriqfique du Faso, du cumul des postes de PM et de ministre de la defense.

    A defaut de leur retourner l’ascenseur il ne devrait pas prôner leur harakiri sans au préalables les donner une certaines assurances.

    Les soldats ont à faire à un de leur chef qui les a trahit et non au preministre du Burkina Faso. Retenez surtout que vous avez à faire à des hommes formés ^pour tuer et être tuer et non à des vigiles.

    Dans un pays où ils y’a trop de bouches qui parlent et peu de têtes qui reflechissent ces genres des choses ne manqueront. L’injustice passe en milieu civile mais difficilement au sein des hommes surarmés.

  • Le 5 février 2015 à 23:05, par gangoblo En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Bien dit mondieur Evariste mais le vrai problème au Faso, c’est la classe politique et la France. Nous pouvons nous défaire de la France mais nos hommes politiques et les OSC sont partie intégrante du peuple Burkinabé. Les complicités de la classer politique et les éléments du RSP sont telles que il faudrait des intelligences pour défaire cette mafia d’un aute genre. Les intellectuels ont trompé la masse populaire qui voulait marché sur Kossyam. Ce sont les mêmes intellectuels qui ont écrit la charte de la transition avec tout ce que l’on sait. Tout le monde savait que l’insurrection ne profitera pas au peuple des l’apparition des militaires sur le devant de la chaîne . Reprendre la rue ne sera pas aussi facile comme les 30 et 31 car le terrain est miné ou alors il faudrait plus de courage et sacrifice.

  • Le 5 février 2015 à 23:19, par LeMossi En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Il est toujours interessant de lire les sorciers de la plume - comme on en trouve sur least.net - theoriser sur le sex des anges.

    M. Konsimbo, j’ai parcouru votre pamphlet avec son ton martial, mais pas une fois je n’ai rencontré le mot "charte". Vous parlez plutot de la constitution. De quelle constitution s’agit-il ?
    Vous n’ignorez pas que au lendemain de votre victoire sur "satan", vous avez mis de cote l’objet de la lutte legitime du peuple pour vous retrouver entre copains et accoucher au forceps une charte - qui n’a jamais ete soumise à l’appreciation du peuple souverain - devant regir le fonctionnement des institutions de la république. le 2e acte, c’est de vous precipiter sur ce qui restait du gateau commun. Tt le monde veut etre deputé. Des objectifs de la lutte, vous n’en parliez plus. La clef de repartition est decidee de facon arbitraire. De l’ancienne majorite, la sentance est vite prononcee : nous leur donnons 10 sieges pour qu’ils se comprennent de que être minoritaire vest dire. Sur quelle base ? Le peuple, spectateur impuissant à vite compris l’arnaque, votre strategie du ote-toi que je m’y mette. Vous etes la pour vous, pas pour lui.

    Votre condescendence vis a vis des populations des campagnes et village est frappante. Nos Braves parents ne sont que du betail electoral successible de faire echouer le combat revolutionnaire des citadins eclairés. C’est une moquerie au sacrifice des "heros/martyrs de la revolution des 30-31 octobre" qui sont pour la majorité des villageois, mecano (mis à part quelques etudiants). Aucune victime du cote des intellectuels qui appellentnotre jeunesse à charger les barricades les mains vides. Quelle surprise, quelle lachete !

    le CNT et le gouvernement actuel ne sont pas des reflets des aspirations du peuple.ils traduisent simplement la volonté d’un groupuscule d’individus qui se sont laissés convaincre que "c’etait l’heure de notre heure". Et pour conduire le bateau a Bon port et jouir encore de Vos privilèges ( ephemeres), il vous faudra savoir composer avec d’autres groupuscules qui ont encore une petite parcelle de pouvoir avec des interets legitimes à defendre. Des osc, surtout les plus en vue, nous les avons vu leurs represent ants à l’oeuvre quant il s’est agi de reveler le montant de leurs emoluments. Trop de louvoiement, le chef lui mm, ancien gardien des moeurs a travers son journal avale sa langue. Et vous pensez que le RSP doit se laisser retirer ts ses privileges et se desarmer pour que vous puissiez consolider votre main mise sur de qui reste du gateau ? Vous pouvez continuer de rever !

    Apprenez a negocier, mm avec ceux que vous n’aimez pas. Dans une famille, microcosme de la nation, on negocie et prend les interets de ts les membres en compte dans la prise de decision. Violer cette regle ne sera pas sans consequences. Mais comme vous etes guerrier, je vous souhaite bon courage dans votre marche vers Kosyam.

    Ps : Thom Sank, votre Heros, est mort a Koulouba. Revenir au centre ville n’est peut être pas la meilleure solution.

  • Le 5 février 2015 à 23:40 En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Une analyse exacte, complète, exhaustive et objective.

  • Le 5 février 2015 à 23:41, par Traoré Ismaël En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Bonjour,
    Je trouve pour ma part qu’il s’agit là d’une analyse pertinente de la situation politique actuelle de notre pays. En effet on n’efface pas 27 ans de règne comme sa. Il fallait s’attendre à des remous surtout vu la façon dont le président Blaise Compaoré a quitté le pouvoir. Il faudra donc rester vigilant à tous les niveaux et prendre les décisions qui s’imposent mais de façon réfléchit pour ma part sans trop de précipitation. C’est pourquoi je suis quand même d’accord avec notre Président de la transition Michel Kafando, quand il parle de mettre en place un comité de réflexion sur le sujet. Car je pense qu’il est important de réfléchir avant d’agir et de ne surtout pas commettre l’erreur de faire le contraire ; c’est aussi sa le rôle d’un gouvernement qui se veut responsable même s’il est évident qu’il faudrait prendre des décisions importantes et courageuses.
    Votre article a en tous cas a le mérite d’éclairer effectivement les simples citoyens que nous sommes sur beaucoup de questions et aussi d’encourager à toujours plus de vigilance et de soutien à la transition démocratique qui s’est amorcé depuis le 31 octobre 2014. Merci pour cet éveil des consciences.

  • Le 5 février 2015 à 23:53, par BEBE En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Peuple du Burkina,restons mobilisés et debout comme un seul homme contre le RSP ;

    Peuple du Burkina, soutenons la transition ;sortons nombreux le 07 fevrier 2015 à la place de la nation pour exiger la dissolution du RSP ;
    Ne restons pas à la maison ce jour,sortons le 07 Février 2015 pour balayer le RSP ;
    LA VRAIE REVOLUTION C’ EST POUR BIENTOT.

    LA PATRIE OU LA MORT,NOUS VAINCRONS !!!!!!!

  • Le 6 février 2015 à 01:17, par La posologie En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Très belle analyse mon frère. Ceux (RSP) qui se croient toujours forts n’ont toujours pas tiré de leçons de l’insurrection du 30 et 31 oct 2014. Bon vent à leur incrédulité.

  • Le 6 février 2015 à 02:42, par Silmaa En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Evariste Faustin Konsimbo, ne melange pas les choses. Laisse le Gal Diendéré en dehors de ca. On es venu l’appeler pour faire une mediation et c’est tout.
    Pour le reste, vous savez ou se trouve le RSP. Allez y regler vos compte avec eux.

  • Le 6 février 2015 à 03:03, par ZAPATA En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    M Konsimbo, j’ai lu des analyses et des analyses sur la situation nationale mais la votre est un best. "Propre" comme on dit. Vous avez vraiment effectué un très bon diagnostic de ce drame que nous vivons. Diendéré est vraiment l’âme noir du RSP. Tant que ce monsieur ne sera pas neutralisé, nous n’aurons jamais la paix dans ce pays. C’est un homme taiseux, intrigant et très sournois, il est le chef d’orchestre de cette intrigue, il ne faut pas chercher loin........ Et votre proposition relative au déménagement provisoire de la présidence est très pertinente. A méditer par les responsables de la transition.

  • Le 6 février 2015 à 04:08, par mytibkèta En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Le RSP ne doit plus exister dans sa configuration actuelle pour l’intérêt même des hommes qui la constituent. A mon avis il n’est pas souhaitable d’attendre un régime civil pour le voir partir.Et d’ailleurs quel régime civil puisque des militaires veulent troquer la tenue pour briguer le mandat présidentiel C’est maintenant que le RSP doit être purement dissout, parce qu’il a trahi le peuple en se faisant passer pour une composante du peuple. Voici un corps crée pour protéger une personne en l’occurence Blaise Compaoré et ses affidés. Un corps gâté dans tous les sens du mot. Ont ils un instant chercher à comprendre d’où venaient les ressources qui leur étaient largement versées ?Non. voici des fils du peuple formés pour effectuer les basses besognes au profit d’un homme dont le pouvoir était sa raison d’être ; quitte à tuer tous ceux qui l’empêchait d’instaurer au Burkina une royauté.Ces ressources il n’est pas bon d’en connaitre la provenance. Pour ce faire l’on notera la présence à tous les coups d’un homme dont la constance était de sauver un système qu’il a contribué à bâtir ; assassinat de Thomas Sankara, coup d’état manqué ou on tentera d’impliquer le général Lougué, s les militaires froidement assassinés entrés en rébellion à Bobo et dont les parents demandent des comptes, prise et libération d’otages ailleurs, crash de l’avion d’air Algérie.Quand même "ya ya boin". Ce dernier saut d’humeur du RSP montre bel et bien qu’un seul homme tient dans ses mains tous les coups tordus qui ont fait le malheur de Blaise et du RSP. L’heure est venu pour lui de se retirer tout en attendant le verdict de tous ces morts qui ne dorment pas et attendent justice car on ne peut pas indéfiniment avoir raison sur des actes où il ya mort d’hommes. Cette fois ci, le bébé et le bain doivent être jeté si l’on veut aller vers un Burkina nouveau et réconcilier avec lui même.

  • Le 6 février 2015 à 04:46, par solo En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Bel article !!
    je pense qu’apres le depart de Blaise,le peuple n’aurais jamais accepte un autre militaire au pouvoir surtout un du RSP.
    Qui dit Blaise dit Diendjere et ses adjoints et le RSP ;se sont toujours les memes aujoud’hui qui continuent de gouverner le BURKINA .
    finalement on s’est fait roule dans la farine...

  • Le 6 février 2015 à 07:31, par sougri En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Très très propre ; très belle analyse . Il n’y à rien à ajouter .
    Merci monsieur konsimbo pour votre vision .
    Quand au RSP quelqu’un disais qu’on va les recherchez un à un dans ouagadougou . Eux et leurs familles ne serons jamais en paix ils seront harceler et traquée de toute part dans leurs vie quotidienne car nous connaissons aussi qui ils fréquente ; ou ils dorment ; ou ils prennent leurs bières avec l’argent du contribuable burkinabe et ou ils cachent leurs maîtresse et épouse légitime . Maintenant ça sera oeil pour oeil dent pour dent comme ça on verra qui n’est pas RSP dans ce pays bande d’imbéciles .vous pensé que vous valez mieux que les autres militaires des autres casernes de ce pays ?? Ok s’est ce qu’on va voir .

    Sougri de paris

  • Le 6 février 2015 à 08:24, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    - DIENDÉRÉ cherche à se protéger ! N’oubliez pas que si on ouvre le dossier SANKARA et NORBERT ZONGO, la justice devra l’appeler pour qu’il réponde, voire se justifier ! Donc lui-même a peur. L’erreur dès le départ, c’est de l’avoir laisser libre et se pavaner tranquillement jusqu’aujourd’hui dans les allées du pouvoir.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 6 février 2015 à 08:30, par Sidpasata Veritas En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Merci pour cette analyse, mais il faut que les actions à mener le soit. Sinon, comme dit l’auteur de l’article, on se contentera de parler du RSP. Il faut donc sortir nombreux ce samedi, non seulement pour protester contre le RSP et demander au Président Kafando de prendre les mesures qui s’imposent au lieu s’en remettre aux conclusions de la commission mise sur pied. Cette commission qui est militaire, pourra proposer des réformes internes de l’armée, mais non de trancher de ce qui relève des pouvoirs de la Transition. Arrêtons la confusion des genres longtemps voulu et promu par Blaise Compaoré qui est un champion de la pêche en eau trouble.

  • Le 6 février 2015 à 08:34, par ouragan En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    N’envoyer plus mes frères dans la rue ,politiciens sans scrupule ,on en a marre .
    Le fait d’avoir éviter le bain de sang n’est pas une bonne chose pour vous j’ai l’impression .
    Aussi ,je vous prie de laisser la Côté d’Ivoire de Ouattara tranquille bande d’incapable .

  • Le 6 février 2015 à 08:47, par MAXWELL En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Je crois que s’il y a des dirigeants intelligents dans ce fameux Rsp, c’est eux même qui devaient prendre les devants, faire une analyse de la situation et proposer une réorganisation de leur corps en vue de s’adapter aux nouvelles réalités du pays. Ce qui s’est passé est extrêmement grave. Comment une poignée d’individus pour leurs intérêts égoïstes peut empêcher la tenue du conseil de ministres qui constitue l’essence même de l’exercice du pouvoir par l’exécutif investi par tous pour conduire la transition ? Nous avons été applaudi par le monde entier pour notre courage qui a conduit à l’insurrection populaire. Tâchons de ne pas être ridicules au yeux du monde.

  • Le 6 février 2015 à 09:23, par Wouswallé En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    La situation du RSP impose deux choix pour ramener la paix au Faso :

    - le premier est comme une personne qui prise d’un malaise pour avoir par gloutonnerie en abusé dans la consommation de raisins sauvages et éprouve des difficultés pour évacuer parce que ça coince à l’endroit là ...! alors il faudrait avec habileté et douceur et à l’aide d’une aiguille égrener .

    - le deuxième , c’est de purger la personne avec de l’eau tiède avec aussi le risque probable de déchirure du truc là.
    Alors que faire ? je pense que le premier choix est meilleur.

  • Le 6 février 2015 à 09:28, par Amen En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Je partage entiérement cette analyse pour sa clarté et sa pertinence. Je souhaite que l’auteur envoie copie au Président de la Transition, avec ampliation à la primature, au CNT et à chaque chef de parti politique.

    Par ailleurs, il est temps que notre justice réagisse. Il est temps que le Procureur du Faso s’auto-saisisse de certaines affaires. Avec la dernière action du RSP qui s’est trompé d’époque, nous sommes face à une atteinte à la sûreté de l’Etat. Les commanditaires et les complices doivent répondre, ici par voie de comparution immédiate. Nul n’est aussi de la loi, y compris le premier ministre qui doit déjà à la justice burkinabé !!!

    Par ailleurs, tant que Gilbert Dienderé continuera de faire de Kosyam sa salle de séjour et thé où il a déjà fait disparaître plein de dossiers sombres entre le 1er novembre et mi-décembre, il continuera de donner des ordres. Pourquoi c’est lui qui règle encore les crises au RSP ? En est-il encore le responsable ? Ce Monsieur croit que Zida est encore son second et son complice alors que celui-ci s’est vu contraint par la réalité du terrain à se démarquer de lui, ne serait-ce que par stratégie de survie. Il arrive des situations où l’officier peut désobéir à sa hiérarchie, quitte à se faire entendre devant la justice militaire et même la cour martiale. D’ailleurs, il ne doit pas obèir à un ordre illégitime. C’est là des questions d’éthique militaire.

    En outre, où est notre chef d’Etat Major dans cette grave affaire militaire ? Pour avoir tergiversé entre la nuit du 30 et 31, le géneral Nabéré Traoré s’est vu évincer par le zélé Zida du RSP aprés un discours populiste aux accents sankaristes. Le peuple attent que ses responsables répondent présents quand et comme il le faut, selon les textes. Ou il est chef d’état major et le RSP obéit à ses ordres, ou il libère l’Etat major pour que nous trouvions quelqu’un qui soit capable d’aider à réinsérer le RSP dans l’armée républicaine.

    Et nous peuple burkinabé, nous devons le savoir : à trop négoicier avec le diable on se trouve petit à petit entrainé en enfer. Nous avons manqué, par lâcheté ou par naiveté, d’organiser une transition civile ; au moins par respect pour la mémoire des martyrs et pour le succès de la Transition, soyons plus vigilants et plus responsables !

  • Le 6 février 2015 à 09:37, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    La belle facture de l’analyse n’enlève rien à sa nature : Partiale et guerrière.

    Oui, les militaires du RSP s’y sont très mal pris pour revendiquer, et leurs exigences ne sont pas fondées. Ils n’ont pas vocation à désigner leurs chefs, ni à dire qui doit diriger le pays. Ceci dit, il faut raison garder, et rappeler aussi que les agent du ministère de la culture ont donné des "conditions" pour choisir leur ministre, lesquelles correspondaient clairement aux profils de certains d’entre eux. Depuis quand c’est l’agent qui désigne ses chefs dans l’administration ? Mais on n’a pas crié au scandale pour autant car c’est dans l’air du temps de revendiquer.

    Mais de la même manière que certains disaient "s’ils brulent vos maisons, brulez les leurs", lancer aujourd’hui une fatwa contre ce corps créé par l’ancien président me semble ouvrir la porte à la violence. Et l’accusation de "peur des morts" contre la classe politique devrait plutôt être vu comme une vertu. Comment donc, il faudrait foncer dans le tas sans tenir compte du nombre possible de victimes ??? Et dans la même analyse, l’auteur reproche aux politiques d’avoir eu peur du nombre de morts contrairement aux militaires, mais estime que c’est la crainte du nombre de morts qui a contraint le RSP à "négocier" le départ de Blaise Compaoré. Quelle contradiction ?

    Ne nous y trompons pas, les violences des 30 et 31 Octobre qui ont causé une trentaine de morts ne sont pas les pires possibles. Ceux qui ont vu des images de violence politico-militaire à Koudougou, Lomé, Abidjan, à Conakry ou à Bangui savent de quoi je parle. On sait quand et comment on commence mais on maitrise difficilement la suite. Remercions le ciel qu’il y ait encore chez tous les acteurs cette dose, même infime, de patriotisme (ou de calcul, selon) qui fait qu’on évite si possible l’hécatombe.

    La réforme du RSP est souhaitable et possible. La chose serait plus "simple" si elle est conduite par l’un d’entre eux, et pendant la transition. Les difficultés rencontrées par Zida en disent long sur celles que rencontrerait un autre, surtout civil. L’erreur vient de la manière sournoise, silencieuse, arbitraire et agressive dont certains veulent régler la question. Même emblématique du pouvoir de Blaise Compaoré, le RSP comprend des hommes dont la majorité n’ont pas demandé à y être. Décider aujourd’hui de démettre, priver de tous avantages acquis, affecter et disperser aux quatre vents ces jeunes militaires, alors même que tous les donneurs d’ordre civils coulent des jours heureux et font campagne pour reconquérir le pouvoir est injuste et inapproprié. Pourquoi seraient-ils les seuls et premiers sacrifiés de l’ancien système alors que Blaise Compaoré lui même, ses ministres et députés, et ceux la même qui leur ont ordonnée à chaque fois de tirer sont libres et pas inquiétés ? Soyons logiques avec nous même ? A-t-on punis les agents des ministères de la culture ou des infrastructures pour avoir contesté leurs responsables ? Les étudiants de l’IDS pour avoir exigé et obtenu le départ de leur direction ?

    Ces gens ont été formatés dans l’esprit d’être une élite, ce qui justifie les avantages qui leurs sont offerts. N’est-ce pas le cas d’un directeur, d’un haut gradé de l’armée, d’un étudiant boursier ? Les avantages d’un préfet, d’un haut commissaire ou d’un employé d’ambassade sont-ils liés à son niveau d’étude ou à la fonction qu’il occupe ? Faut-il critiquer le salaire versé à nos compatriotes travaillant en ambassade à l’extérieur, ou leur expliquer que s’ils rentrent au pays, ils ne peuvent plus gagner la même chose ?

    Que la raison d’être de ce régiment ait disparu avec le départ de son créateur est déjà un problème pour ces militaires qui ne savent pas ce qu’ils vont devenir. Aux nouvelles autorités de leur expliquer les réformes prévues pour eux, en tenant compte des formations qu’ils ont reçues ou en leur en donnant de nouvelles. A eux aussi de comprendre que le temps ou ils obtenaient ce qu’ils voulaient du prince est révolu et que vouloir s’y accrocher par la violence et la menace est contre-productif.

    Dieu garde le Burkina de la violence aveugle, même guidée par les bons sentiments, le courage et le patriotisme. Dieu aime le Burkina Faso !

  • Le 6 février 2015 à 09:45, par Bernadette En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Bel article, belle analyse. Plus de complaisance avec ce RSP. sont ils plus que les autres comps de notre armée ?
    Qu’on délocalise le lieu de tenue du conseil de ministre, que la garde de président soit assurée par la gendarmerie ou la police, on verra si gens formés pour tuer le peuple vont servir à quelque chose.
    Sortons massivement samedi pour crier notre ras le bol contre ce RSP.
    M Gilbert Diendéré, si tu veux le pouvoir, passe par les urnes au lieu de manipuler le RSP.

  • Le 6 février 2015 à 09:50, par Le bon En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Très belle analyse, pertinente, Claire et limpide. Le president Kafando doit s’émanciper sinon il restera le géolier de ces militaires autour de lui. Il doit se rappeler qu’il a été porté par le fait du peuple.
    Par contre, si Kossyam est le symbole du pouvoir, il doit y rester et ne pas céder ce terrain à quelqu’un d’autre. Kossyam n’est pas une propriété privée du Président Blaise ou du RSP. Au contraire si quelqu’un doit partir, c’est le RSP, car le president Kafando n’a pas besoin de protection de ce type et il doit dire non à l’offre de ces militaires. La question est ailleurs. Est-ce qu’une partie de l’armée burkinabé a le droit d’imposer une ligne de conduite au gouvernement ? IL faut que le president commence par dire non, et que des sanctions soient prononcées en lieu et place des nominations. Et je suis d’accord qu’il nous faut sortir nombreux et dire non à cette pratique récurrente et ce sabotage de la transition, ce pied de nez fait à nos institutions. En meme temps qu’il faut une concertation sérieuse y compris avec la contribution de la communauté internationale, mais cette fois pour imposer nos vues qui sont la reconversion pure et simple des missions du RSP, il faut éviter la confrontation qui est inutile.

  • Le 6 février 2015 à 09:53, par Yisso En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Il faut être lucide bonnes gens. dissoudre le RSP est loin d’être une décision sage. Parcontre réorganiser cette force, composée de toutes les ethnies du pays serait mieux. Même Diendiéré ne fait pas l’unanimité au RSP. Souvenez vous des évènements d’avril 2011 où sa maison à été "bombardée" par ces mêmes éléments et que le Blaiso était obligé de rejoindre son ziniaré natal. Je crois à mon humble avis que les exigences de ces gens sont légitimes car l’armée est le corps le plus hiérarchisé au monde. Il faut les écouter même s’il est vrai que des gens tapis dans l’ombre peuvent tirer les ficelles. Quand il s’est agit de refuser ou contester les nominations des Djiguemdé et Sagnon, personne n’a trouver à redire. pourquoi ?
    Cependant, je condamne la manière de faire du RSP qui ressemble à un coup d’état qu’on acceptera plus jamais sous nos cieux. Il y a d’autres formes d’expression que la violence braves rsp.
    l’idée de délocalisation est bonne mais elle devrait plutôt concerner le RSP et non la présidence qui est une institution supérieure au rsp.

  • Le 6 février 2015 à 10:01, par David Ouedraogo En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Camarades,

    voici une analyse pertinente. L’insurrection du 30 octobre a jusque là un goût d’inachevé. Beaucoup n’ont vraiment pas compris et intériorisé le slogan cher aux Burkinabès intègres : "plus rien ne sera comme avant". A commencer par le RSP, qui pense que c’est une continuité du système compaoré, puisqu’il dévoile aujourd’hui que c’est eux qui ont placé Zida où il est. Par une naïveté puérile, nous nous sommes faits gruger par ces faux militaires (heureusement que les vrais militaires existent toujours) au soir de notre insurrection, et nous le payerons cache, cette trouille des civils qui se disent politiciens à la conquête du pouvoir, qui le lendemain n’ont pensé qu’à occuper le terrain en battant campagne, tout en ne s’intéressant plus à la bonne marche de la transition. Comme s’ils s’ignorent que sans paix, on peut aller les voter !!!
    Ensuite, ces organes de la transition, n’ont pas voulu observer une rupture réelle avec le système déchu : opacité sur le revenu d’un ministre de la transition, déclarations des biens qui tarde à être plubliés, émoluments faramineux des CNT décriés par le peuple et ramenés à un niveau toujours incompréhensible dans une volonté de rupture ; nominations de personnes de moralité douteuse...
    Si la transition avait évité ces pièges, je ne pense pas que de nos jours, on verra certains inconscients du CDP, narguer le peuple en parlant du retour de celui qui a été chassé en plein midi, et même le RSP allait prendre conscience que le temps de blaise était révolu. Et si on pense dans les conditions actuelles, que ce blaise là, va nous laisser tranquille, on se fout les doigts dans les yeux.
    Oui, le RSP doit disparaître et on ne doit pas accepter ces nominations exigées par ce corps triste.
    Et après ce sera à la transition d’être honnête avec le mot d’ordre : "plus rien ne sera comme avant". Quand on traîne des casseroles derrière soi, on doit avoir le courage de le reconnaître et s’assumer.
    Soyons vigilants camarades, car c’est maintenant l’aboutissement de l’insurrection du 30 octobre. Ils se sont dévoilés, et nous devrons leur montrer que nous sommes toujours présents et assoiffés d’une bonne gouvernance. La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 6 février 2015 à 10:24, par DEP En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Après lecture je me rends compte que mr Konsimbo est un fidele et un inconditionnel de Blaise Compaore. Il suggère que la presidence demenage de kossyam pour revenir a koulouba afin dit il de rendre caduque l’existence du RSP. Le palais de kossyam a ete construit par l’Etat burkinabé pour son president (pas uniquement Blaise) mais tout burkinabe apelé a cette charge. Mr Konsimbo veut preparer le retour de son ami,qu’il retrouve sa "case" sinon cè le RSP quil fo delogé. Pourquoi voulez vous que la Presidence revienne a koulouba ? Qui va occuper le lieu si cela etait ? Vous etes un jeteur de troubles car Blaise meme a dissout des unités ici et ya rien eu. Vraiment y en a qui save manipulé.

  • Le 6 février 2015 à 10:37 En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    oui pour la délocalisation du RSP à Kamboinsin, ou à Loumbila ; mais les dépos d’armes reste à Kosyam sous le commandement Chef d’Etat Major Particulier du Président. Nouvelles mission à cet régiment avec nouveaux chefs.

  • Le 6 février 2015 à 10:49, par KANKOUN En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    L’internaute N°7 appelé du nom de "Le mossi" dit ceci, je cite :<le> >

    Sans m’étaler comme il l’a fait, Je dirais que ces genres de propos ne nous font pas peur. Ils nous galvanise. On en a trot lu sur les réseaux sociaux, mais cela ne nous a pas empêché de chasser votre Dieu Blaise Compaoré comme un ras. Blaise compaoré était le plus protégé des burkinabè. Si un groupuscule, pour reprendre votre expression, a pu le chasser, c’est que la même groupuscule peut et va chasser et conduire le RSP dans les casernes. Le RSP qui utilise les moyens de l’État, n’a pour mission que la protection d’un seul individu, qui n’est d’ailleurs plus là. Merci de nous dire en quoi le RSP est au dessus de notre armé nationale et du peuple burkinabè. Nous les demandons simplement d’arrêter de mettre des battons dans les roues de la transition pour ne pas avoir à faire au peuple qui est toujours le plus fort.

    KANKOUN

  • Le 6 février 2015 à 10:52, par yilibi En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    tres belle analyse. je suis parfaitement d’accord avec votre analyse.

  • Le 6 février 2015 à 11:32, par Ninja Choc En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Tout ça c’est woba woba... comme l’a dit Tiken Jah Fakoly
    Vous, les OSC, les Vraies OSC avez démissionné après le 31 octobre. Les politiciens eux, n’en parlons même pas ! ils sont entrain de battre la campagne pourtant si la Transition se passe mal à quelles élections ils vont se présenter ???
    Les leaders de certaines OSC qui sont parvenus à entrer au gouvernement de la Transition ou au CNT ont complètement changé de visage ! honte à vous soit-disant OSC corrompue et manipulées.
    Disons-nous la vérité, le RSP va aider les gens à voir clair dans ce pays là !
    Ils se sont adressés au Lieutenant Colonel ZIDA, pas au Premier Ministre ZIDA... Le linge sale se lave en famille, laissons-les laver leur linge sale. Ils se "savent"
    Nous, le peuple, on vous guette, on veille... C’est comme plusieurs l’ont dit, ceux qui vont venir, s’ils font mal aussi, on les "chasse" ! à bon entendeur....salut

  • Le 6 février 2015 à 11:41, par Poko En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Merci Yisso, propos très sage, concis et précis. En attendant que les éléments du RSP soient redéployés, le corps ne doit plus avoir son siège à Kossyam mais au sein d’un camp. Force doit rester à la loi (votée et décidée par le peuple). De toute façon, on n’attendait pas mieux après le départ de Blaise mais Dieu garde le Faso. Courage au Gouvernement de la Transition et merci encore à tous les Burkinabè épris de paix et de bon sens, on y parviendra !

  • Le 6 février 2015 à 11:48, par Konkona En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Il faut que les Burkinabé comprenne la logique de la situation actuelle. Je disais dans un écrit que la place de l’armée n’est pas dans la politique mais plutôt dans la gestion de la sécurité du territoire. Je me posais la question de ce que Zida venait faire dans le gouvernement de transition ? Il faut que nous soyons honnête. Tout le monde tourne autour de la vérité et personne ne veut la dire ni à Zida, ni au Président Kafando. Comme le disais MUMBUTU, tout le monde ergote autour au lieu de dire la vérité, on fait semblant de trouver une solution. Le Burkina Faso est quand même un pays et non un champ de mil d’une famille. Si vous n’êtes pas à mesure de faire comprendre à Zida que sa place n’est pas au premier ministère, nous aurons toujours des problèmes. Vous vous en prenez au RSP pour rien. Connaissez vous vraiment le fond du problème ? Dites plutôt à Zida que sa place n’est pas là-bas. C’est lui le problème et pas les autres. Tout le monde cache la vérité au MOGHO NAABA et maintenant quand ça chauffe, c’est chez lui que l’on va pour pleurnicher. Zida connait mieux les Ambassades non ? Pourquoi il ne part pas là-bas quand les soldats le poursuivent ? Dites moi, c’est dans quel pays démocratique qu’un homme de tenue gouverne ? Il faut aussi que les puissances comme les USA et la France aient le courage de dire la vérité. Tout le monde dit être préoccupé mais personne ne dit à Zida que c’est lui le problème. Au lieu de marcher contre le RSP, vous devriez avoir le courage de dire à Zida de rejoindre la camp pour les missions militaires qui l’attendent. Soyons un temps soit peu, sérieux SVP.

  • Le 6 février 2015 à 13:47, par the upright En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    LeMossi, est-ce que vous etes aussi Mossi que votre nom le suggère ? L’adage recommande de prendre le temps de décortiquer pour connaitre le contenu des arachides. Aorès avoir décortiquer, on se rend compte que vous ne savez pas qu’après la suspension de la Constitution par le Gal Traoré, la Charte est venue s’adosser à la Constitution de suite de son rétablissement par la Présidence auto-proclamé de ZIDA. Il serait donc judicieux de vous exprimer sur certaines questions en connaissance de cause. Prière ne pas empoisonner le débat.

  • Le 6 février 2015 à 13:48, par KAFANDO En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    ZIDA EST UN VRAI PATRIOTE !
    Entre le RSP et son PEUPLE, ZIDA a choisi son PEUPLE.
    Si Diendiéré et ses Hommes du RSP insiste, qu’ils se souviennent que personne n’avait prédit la débandade qu’à connu leur Dieu Blaise Compaoré un vendredi en plein midi.

    Bientôt, le peuple ira au siège du RSP pour en finir avec eux. Ils ne pourront jamais tuer tous les Burkinabès !
    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS !

  • Le 6 février 2015 à 13:55, par Bernard Luther King En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    - Qu’il me soit permis de prendre la parole du haut de ma croix à Golgotta, croix sur laquelle je me suis suspendu d’intervention sur les forums pour esperer EXPIER les péchés de l’Ex-majorité qui s’entête à refuser de venir à resipiscence.
    - Ceci dit Kosimbo auteur de l’article, je suis un de vos admirateurs de la pertinence de vos analyses. Cependant permettez-moi de vous dire que dans la première partie de votre exposé, vous commettez un raté grave que j’appelle "les jugements APOSTERIORIQUES". Si vous me permettez d’être plus sevère, je dirais que vous portez un jugement OPPORTUNISTE sur le cours des evenements des 30et 31 oct 2015. Pourqoui le dis-je ?
    - Un jugement aposteriorique c’est exactement le type de jugement qu’affiche Lefaso.net sur sa page d’accueil à savoir que tout le monde sait dire où devrait passer la charrette ....Un jugement aposteriorique se prevaut inconsciemment des resultats d’une action. Ce qui constitue en soi une source d’informations sur ce qu’il aurait fallu faire.
    - Grand Frere Konsimbo, pour l’honneur des OSCs se reclamant progressistes juste avant les 30et31 Oct, pour l’honneur de LUC Ibriga, pour l’honneur de Loada, pour l’honneur de MArcel Tankoano de M21, pour l’honneur du Balai Citoyen, je ne peux rester sans vous poser ces questions :
    1. Où etiez vous Konsimbo au soir des 30et31 autour des tractations entre les OSC et l’Armée pour conjurer le pire d’une Guerre Civile ?
    2. Où etiez vous Konsimbo, quand sur la radio (Omega ?) si je ne trompe, un communiqué de Kosyam (certainement le RSP) demandait à Lougué d’arrêter sa marche sur Kosyam et d’entamer un dialogue ? Pourqoui n’êtes -vous pas intervenu pour "shrug away", comme on le dirait en Anglais, cette invitation de Kosyam-RSP ?
    - Non, les OSCs, l’Ex-CFOB sont loin d’avoir bradé le mouvement insurrectionnel comme vous tentez de faire croire. Vous reprochez aux OSCs d’avoir manqué d’etre ferme. Pensez vous être plus ferme que Marcel Tankoano, que Ouattara Hervé, que Me Benewendé Sankara ?
    - Konsimbo, connaissez-vous les differents niveaux d’accomplissement d’une guerre civile ou d’un genocide ? Sur les 6 niveaux definis, nous avions deja franchis les 5 premiers niveaux et il ne restait que le tout dernier.
    - En realité ce caratère HYBRIDE du mouvement insurrectionnel n’est pas tant le fait des protagonistes qu’une des consequences de la grande longue strategie de Blaise de se rester au pouvoir. C’est là, Konsimbo, qu’il faut distinguer comme le preconisent certains specialites les facteurs DISPOSITIONNELLES des facteurs SITUATIONNELLES.
    - BREF, pour ce qui concerne le RSP, ces MECS n’ont pas TORT. Et il nous appartient de preserver cette transition en allant jusqu’au des compromis que nous imposait notre contexte historique. Comme je l’ai deja dit, le principe de la DISSOLUTION du RSP peut être ACQUIS. Mais suivant quelle modalité ?
    - Certainement pas suivant cette modalité qui consiste à guillotiner le RSP ici et maintenant. Il nous faut NEGOCIER avec le RSP pour leur restructuration. Nous sommes (OSCs, Partisn Politiques, etc ... ) une grande LANCE dont la pointe DECISIVE a été HEUREUSEMENT et MALHEUREUSEMENT l’ ARMEE. Et il faut faire AVEC.

    Pour l’intellect au service de la Nation, CORDIALEMENT.

  • Le 6 février 2015 à 14:55, par SIDNOMA En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    Que ceux qui composent le RSP sachent qu’ils sont là-bas temporairement, il y a des militaires plus valeureux qu’eux dans les autres casernes. La pagaille a commencé depuis 2011 quand ils ont chassé Blaise de son palais et le ramené le lendemain. Tôt ou tard le RSP disparaîtra, qu’ils le veuillent ou non. Le peuple œuvrera pour ça.

  • Le 9 avril 2015 à 09:59, par Bolare En réponse à : Situation nationale : La Transition ne peut plus être le bac à sable du RSP et de Diendéré

    merci vous avez tous été valeureux dans vos commentaires

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