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Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

Publié le mardi 27 janvier 2015 à 00h44min

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Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

Rendre visite aux blessés de l’insurrection populaire et s’enquérir de l’évolution de leur état de santé ainsi que de l’effectivité de la prise en charge, tel était l’objectif du rassemblement de La Coordination des Associations pour l’Assistance et le Secours Populaire (CAASP). La ronde a été organisée ce samedi 24 janvier 2015.

Ces visites d’assistance et de soutien aux blessés de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 rentrent dans le cadre des activités de la CAASP. Le Pr Séni Kouanda, président de la Coordination explique l’objet : « C’est pour apporter notre appui moral, psycho social et même financier et matériel et juridique aux victimes de l’insurrection. Ce matin, cela rentre dans le cadre de nos activités parce que nous avons décidé de rendre visite aux victimes. Il y a eu une première rencontre et nous avons recueilli leurs témoignages. Nous avons trouvé qu’il y a des cas urgents et très difficiles parmi les blessés. Nous avons fait un tri et décidé ce matin de faire le tour de la ville de Ouagadougou pour rendre visite à ces personnes blessées au cours de l’insurrection populaire. Et leur apporter aussi non seulement notre soutien moral, mais un appui financier pour leur permettre de faire face à leur besoin urgent. Quand nous avons eu les témoignages, nous avons essayé de voir quel était leurs besoins. L’appui que nous apportons à chacune des victimes grave que nous avons recensées varie donc en fonction des besoins que nous avons pu identifier. Il varie de 15 000 à 50 000 FCFA par personne identifiée et sur lesquelles nous avons pensé qu’il y a un besoin. » C’est ainsi que durant toute la journée, la coordination va se subdiviser en groupes pour parcourir la ville afin de rendre visite aux victimes qu’ils avaient déjà ciblées au préalable à Wemtenga, Bendogo et Tabtenga.
« Je suis tombé dans le trou. Quand je me suis levé j’ai su que je ne peux pas marcher. »

La première victime chez qui la CAASP s’est rendu se nomme Abass Ilboudou. La quinzaine d’année environs, ce jeune héros de l’insurrection est en classe de cinquième au Lycée départemental de Loumbila. Assis devant la cour familiale entouré de quelques camarades et le pied toujours plâtré et tendu sur un banc, son regard traduisait qu’il attendait sans doute les visiteurs du jour. C’est ainsi qu’après les salutations d’usage et en compagnie de son père il se confie : « Quand les militaires sont passés, j’ai entendu des coups de feu. J’ai dit à mon ami de venir on va rentrer à la maison et c’est là que je suis tombé dans le trou. Quand je me suis levé j’ai su que je ne peux pas marcher. Quand j’ai regardé j’ai su que mon pied balance comme ça. C’est ça j’ai su que mon pied s’est cassé. C’est ça j’ai appelé mon père et il est venu me chercher. Il y a des gens qui nous ont amenés à Saint Camille de là-bas on nous a amenés à l’hôpital Yalgado, de là-bas on nous a amenés à la pédiatrie. On est resté là-bas pendant cinquante-cinq jours. On est revenu à la maison le 23 décembre 2014. »Les résultats de la radiographie que la famille a montrée ont révélé une fracture du tibia avec un impact de balles visible, ce qui a certainement causé l’émiettement de l’os.

Où sont rentrés les 506 000 f CFA de Abass Ilboudo ?

De cette visite il ressort les dures confessions sur la prise en charge dans l’après crise. Les autorités politiques avaient rassuré de la gratuité de la prise en charge complète et définitive des blessés. Mais pour Abass Ilboudo c’est une tout autre réalité. Sa famille est entrain de puiser dans ses maigres ressources pour assurer la survie de leur enfant. Abass Ilboudo ajoute : « Il y a une femme qui est venue remettre un chèque de 600 000 pour qu’on me soigne. On a dépensé 94000 f. Après on nous a remis une ordonnance pour payer les médicaments, mon père est allé et on lui a dit de donner de l’argent, qu’on ne donne plus les médicaments gratuitement. Mon père a demandé si l’argent reste ou pas. Ils ont dit qu’ils ne savent pas. Je lui ai demandé (ndlr : au médecin qui est venu avec la donatrice) maintenant comment on va faire. Et le Docteur a dit que lui il était en congé qu’il ne sait pas on a pris l’argent faire quoi. Donc qu’il va voir. »

C’est donc les oreilles attentives que le Pr Kouanda et sa délégation ont pris notes. Promesse a été faite que qui de droit sera interpellé afin que les droits du jeune Abass lui soit rendus. En attendant, la CAASP composé de six associations dont ABASSEP, MBDHP, ASAB, ODJ, UGEB et SYNSHA entend continuer sa lutte.

Balguissa Sawadogo
Pour LeFaso.n

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Vos commentaires

  • Le 27 janvier 2015 à 00:44 En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Compassion,soutien et quoi encore ?ce petit est victime de la politicaille.Honte a vous politiciens vos enfants etaient ou le 30/31 ? N,est ce pas a l,etranger "l,ecole" ?

  • Le 27 janvier 2015 à 02:14 En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    il y a des gens qui ont le coeur dur dans ce pays là. Comment tu vas voler une telle somme ! Ils sont nombreux à sucer le sang de nos compatriotes. Vivement qu’on retrouve la personne pour qu’elle s’explique et publiquement. Mais quand on va la trouver, il va se trouver que c’est le cousin du frère de la tante d’un tel grand et l’affaire sera étouffée. C’est dommage pour nous !

  • Le 27 janvier 2015 à 04:04, par L’Oeil divin En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    je compatis à ta douleur mon enfant. Je tombe vraiment des nues ! Il faut trouver une indemnité conséquente pour tous ces morts et blessés : vous voyez, des familles ne peuvent pas être touchées de la sorte et au CNT, la préoccupation c’est les émoluments...

  • Le 27 janvier 2015 à 05:22, par nima0601 En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    nima0601 vous souhaite une bonne guerrison. Nous continuoins la lutte afin que votre sacrifice ne soit pas vain ! A bas les opportunistes, les "Fama" -vautours- du livre les Soleils des Independences, les cameleons equilibristes et les opportunistes de la derniere minute...Rien ne sera plus comme avant.

  • Le 27 janvier 2015 à 07:59, par Dédommagements par l’Etat En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Le blessé doit savoir si le chèque de 600.000F remis par la dame à l’hôpital pédiatrique Charles de Gaulle était destiné à lui seul ou aux blessés en général.Car,si c’est à lui seul,c’est à ses parents que le chèque devrait être remis.Les visites des associations aux blessés sont bien ainsi que les dons de 15.000, 50.000F qu’elles font.Mais cela ne suffit pas,il faudrait que le gouvernement prenne des mesures générales de dédommagements conséquents avec la prise en charge de la scolarité des enfants des victimes,des assurances retraites pour les blessés handicapés à vie etc...

  • Le 27 janvier 2015 à 08:19, par lecoco En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Vraiment les gens n’ont pas honte dans ce pays. Si vous n’avez pas peur de Dieu, ayez au moins pitié de votre prochain. Ce n’est pas tous les sous qu’on peut "bouffer". Insh Allah celui qui a détourné l’argent du petit Ilboudo va le vomir en riant.
    Meilleure santé à tous les blessés.

  • Le 27 janvier 2015 à 08:39, par gninbga En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Cest vraiment frustrant... est il possible davoir le contact de cet enfant ou celui de son père ?

  • Le 27 janvier 2015 à 08:42, par exact En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    je demeure convaincu que la dame a dû donner l’ argent pour tous les blessés et non pour une seule personne. Autrement dit, la dame aurait remis l’ argent directement à la famille du jeune blessé. question ? le cheque a t-il libellé au nom de qui ? la Pédiatrie Charles de gaule ou au nom de la famille ? Meilleure santé !!

  • Le 27 janvier 2015 à 09:11, par messager En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    meilleure santé à tous nos blessés,et malheur à toute personne ayant osé détourner à son profit ne serait-ce qu’un seul centime, honte à vous, l’esprit saint vs tourmente jusqu’à ce que vous vous dévoilez, vs penser que c’est tt argent on bouffe, vous allez voir ce que vous n’avez jamais vu !

  • Le 27 janvier 2015 à 09:22, par Gombo frais En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Petit gombo comme ça qui ne peut même pas couvrir les frais de santé du petit, vous voulez voir clair dedans encore ? Pitié, remettez les "mougou mougou" du petit pour qu’il se soigne dè.

  • Le 27 janvier 2015 à 09:22 En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Prompt rétablissement aux blessés.

  • Le 27 janvier 2015 à 09:41, par moi même En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    habaaaa ! quand même, ya des gens qui n’ont pas honte dèèè !!!!! J’espère que le gouvernement prendra des mesures pour le suivi adequate des blessés de l’insurrection.

  • Le 27 janvier 2015 à 10:06, par koro En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Hey ! celui qui a bouffé ça là, qui qu’il soit, il n’y a pas de faveur dè ! S’il vous plaît, il faut maintenant châtier sans distinction de classe sociale, ni d’affinités à tel(les) politicien(ne). On veut avancer dans l’honnêteté et la dignité. Ces genres de personnes n’ont pas leurs place dans ce Burkina nouveau.

  • Le 27 janvier 2015 à 10:12, par podrbem En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    le problème de mon beau Burkina était et demeure l’impunité.cette affaire finira comme les autres et personne ne sera inquiétée.c’est bien dommage qu’on protége des gens qui veulent profiter des personnes qui ont fait le sacrifice suprême pour sauver le BF des jougs de la dictature.

  • Le 27 janvier 2015 à 10:30, par moustico En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    C’est triste. La transition vous a oublié. Ils ne se souviendront de vous qu après les élections. J ai honte. Honte d’être burkinabė lorsque je vois de tels comportement. Plus rien ne sera comme avant, car si on fait pas attention, ca sera pire qu’avant. Dieu sauve ce pays. Il faut qu’on arrête nos cupidité et boulimies.

  • Le 27 janvier 2015 à 10:30, par koro En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Hey ! celui qui a bouffé ça là, qui qu’il soit, il n’y a pas de faveur dè ! Vous gagnez votre salaire et voulez vivre au dessus de vos moyens. ça ne peut pas aller. S’il vous plaît, il faut maintenant châtier sans distinction de classe sociale, ni d’affinités à tel(les) politicien(ne). On veut avancer dans l’honnêteté et la dignité. Ces genres de personnes n’ont pas leurs place dans ce Burkina nouveau.

    c’est facile de savoir, si la femme a remis l’argent pour les soin du seul Abass, plusieurs ou carrément des blessées en général. Suffit d’appeler la femme, et qu’elle soit honnête en répétant ce qu’elle a dit le jour. Ensuite on situera les responsabilités.

  • Le 27 janvier 2015 à 10:53, par Leader En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    que Dieu vienne en aide à ses enfants. l’hopital Yalgado avait fait le point des dons et il y’avait un reliquat de plus de 25 millions. quel qu’en soit l’endroit où l’argent a été donné il appartient aux blessés et toutes les mesures devraient être prises pour des soins de qualité à ses blessés. le CNT à commencer par son président (je suis déçu de vous) je me rends compte que chacun parlait parce qu’il n’avait pas accès à l’argent du peuple pour pouvoir en profiter. ceux qui parlaient haut et fort là. vous êtes où aujourd’hui pour que de telles injustices se commette sous vos yeux ?

    Au lieux de chercher des solutions aux problèmes déjà existant notamment dans les sites miniers vous vous précipités pour en ouvrir d’autres et 05 en un seul conseil. les mots me manques pour vous qualifier. et ce qui me ronge encore plus c’est le silence de toutes ces associations (le balai citoyen) allé vous permettre que le sang de ces pauvres innocents soit versé pour rien ! en bon entendeur salut

  • Le 27 janvier 2015 à 11:23, par Banao En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Même dans une situation pareille, il y a des gens qui sont prêt à détourner l’argent de SOIN des pauvres !
    Vraiment un peu de pitié dans nos cœurs.
    Prompt rétablissement à tous ces blessés et particulièrement au petit Abass ILBOUDO.

  • Le 27 janvier 2015 à 12:23, par Elsa En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    De sources sure, le chèque à été libellé au non de l’Hôpital CDG avec la mention sur la correspondance qui accompagnait le chèque " pour les soins de Abasse ILBOUDO", parce qu’il était le seul blessé par balle en ce moment interné a cette hôpital.
    Maintenant il faut comprendre les frais que l’hôpital a déduit dans ce montant cela peut expliquer l’épuisement des fonds que la famille ne comprends pas.

  • Le 27 janvier 2015 à 13:21, par sosthène En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    franchma ces pas la peine koi ?

  • Le 27 janvier 2015 à 13:57, par SAK-SIDA En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    S’il y avait 600 000 frs pour le blessé, avec qui je compati beaucoup, cet argent aurait du être donné directement à la famille du malade et pas à l’hôpital. à ma connaissance, même les malades qui ne sont pas issus de l’insurrection ont droit à une assistance de l’hôpital si ils n’ont pas les moyens de s’acheter les médicament ; il suffit de toucher le bonne personne et de suivre la procédure pour l’assistance sociale.
    je conseille donc à la famille de bien se renseigner parce que lorsqu’on ignore ses droits, il ne faut pas s’en prendre à ceux qui les violent, mais plutôt à soit même.

  • Le 27 janvier 2015 à 14:13, par B En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Petit , meilleure santé , tu t en sortira.Que tous ceux qui ont poussé ces gamins á sortir le 30 octobre repondent de leurs actes ignobles. Voilá le resultat. Le president est parti .mais cé petit innocent souffre. Les enfants de Salif Diallo, Rock, Simon, Zephirin,Benewendé sont- ils sortis marcher le 30 ? Vous avez utilsez des enfants pour manifester. Voila le resultat

  • Le 27 janvier 2015 à 16:13, par Wendatsida En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Courage mon fils et que Dieu veille sur toi et ta famille.
    Surtout continues de bien étudier. L’avenir te sera meilleur.

    Que Dieu bénisse le Burkina Faso ! 

  • Le 27 janvier 2015 à 16:33, par MALKA En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Non je pense que le donateur connait la dénomination Charles DE GAULE mais il a précisé ILBOUDO Abass. Monsieur des associations des droits de l’homme nous sommes avec vous pour que ce jeune héros ne soit pas brimé.Honte à ceux qui pillent les malades dans les hôpitaux.

  • Le 27 janvier 2015 à 16:50, par Les dons médicaux ne sont pas des gâteaux à partager En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Les dons aux blessés de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ont été faits à plusieurs services de santé (Hôpital Yalgado,Hôpital Souro Sanou de Bobo,Hôpital pédiatrique Charles de Gaulle,Hôpital Blaise Compaoré,des CMA …).Les dons étaient en espèces, en produits et matériels médicaux. Après la prise en charge gratuite des blessés sur ces dons, le reliquat en nature comme en espèces sont de droit le patrimoine de dons et legs de ces services publics de santé pour servir aux soins d’autres malades. Avec la polémique sur l’usage de ces fonds, il convient que chaque structure de santé puisse faire un bilan. Hormis l’hôpital Yalgado qui, dans un esprit de transparence et de compte rendu de l’usage du dénier public comme il se doit, a fait le point des dons qu’il a reçus en nature et espèces, aucune autre structure hospitalière ne sait soucier de rendre compte au grand public. Les responsables du CHU Yalgado avaient même décidé de prendre en charge gratuitement les blessés dès le 30 octobre à partir des produits et examens disponibles au sein de l’hôpital .Ils avaient convenu d’ un accord de remboursement avec les services de radiologie externes pour les examens radiologiques des blessés enregistrés au CH U Yalgado. C’est par la suite que Yalgado sur la base des dons a fait les remboursements des ordonnances des blessés qu’ils ont supportées pour des produits achetés ailleurs. Le système de prise en charge gratuite a été plus tard ordonné et généralisé dans l’ensemble des formations sanitaires publiques par le lieutenant-colonel Yacouba Isaac ZIDA lors de sa visite le 4 novembre 2014 à l’hôpital Yalgado en sa qualité du tout premier Chef d’Etat de la transition. Il reste maintenant au gouvernement de trouver des mesures générales de dédommagement des victimes de l’insurrection populaire pour les blessés, défunts et les biens saccagés.

  • Le 27 janvier 2015 à 17:12, par L’indigné En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Pendant ce temps des charognards qui ne sont jamais sortis de leur maison lors des manifestations ou plutot ont mis leurs rejetons dans des lieux sécurisés sont entrain de se taper 1778000 f chaque mois pour juste lever le doigt. On doit être capable de soigner nos malades et apporter un soutien conséquent aux familles des martyrs que donner gratuitement de l’argent à des vautours qui ne sont en réalité que nuisibles à toute la nation.

  • Le 27 janvier 2015 à 17:15, par Naboho Lassina En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Je suis ahuri , ces blessés doivent etre prioritaires . c est dommage, ces personnes qui nous ont sauvé et voici comment ils sont remerciés par les autorités en charge , de ce volet triste . Merci

  • Le 27 janvier 2015 à 17:20, par mam cool En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Meilleure santé à toi mon petit, qu’ALLAH t’aide

  • Le 27 janvier 2015 à 17:55, par Aline En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Je propose que les différents responsables de centre de santé essaient de voir dans quelle mesure ils peuvent mettre en commun les éventuels reliquats des fonds reçus pour les soins des blessés. Cette somme constituera un soutien inestimable pour les blessés et les parents des martyrs.
    Prompt rétablissement à tous ces braves burkinabé.

  • Le 27 janvier 2015 à 22:34, par Bassono En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Arretons de tergiverser et soyons concret et pragmatique comme THOMAS SANKARA. Voici donc ma panacee : Chaque membre du CNT doit avoir comme emolument 250000fcfa par mosi et chaque ministre 500000 ; le President 800000. A prendre ou a laisser. Tout le reliquat doit servir a dedommager les victimes de l,insurrection. LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS.

  • Le 28 janvier 2015 à 09:41, par Burkimbila En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    Bonne guérison à toi mon frère ! hé les gens pourquoi le malade n’est pas totalement guéri et son argent est épuisé ? Que Dieu te bénisse et ta famille !

    Arrêtez cela c’est pas bien !

  • Le 28 janvier 2015 à 11:40, par lesage En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    ayez pitié des pauvres gens

  • Le 29 janvier 2015 à 08:24, par Eugénie En réponse à : Blessés de l’insurrection populaire : Les dures réalités de l’après crise

    c’est sur que l’argent a été détourné sinon l’hôpital aurait clairement dit aux parents d’Ablassé ce à quoi l’argent a servit. si certains disent être en congé et d’autres ne pas avoir d’informations dessus, on doit reconnaitre que c’est simplement du vol.
    a toutes les personnes de bonne volonté, veuillez aider tous ses blessés. Dieu vous le rendra

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