Sur les 32 équipes en lice pour le titre, c’est Zagalo FC, ici en rouge et blanc, qui l’emporte sur Sculpteur FC en violet, lors de la finale du « Maracaña canal puissance » du promoteur Moussa Kiemdé. Après 50 minutes de domination totale, le résultat est sans appel : 4 buts à 0. Sortis en grand nombre lors de l’apothéose de l’acte 6 de ce tournoi, les officiels, les chefs coutumiers et la population ont pu assister à une belle prestation offerte par les deux formations, quoique les perdants se soient heurtés à un Zagalo FC plus collectif, plus entreprenant et plus réaliste face au but.
50 minutes de « torture »
Dès l’entame du match, Zagalo FC domine sans trouver le cadre du portier adverse. Mais la résistance des violets sera de courte durée car sur coup de pieds arrêté, Sayouba Kaboré envoie la balle au fond des filets à la 17e minute. Les dominés essaient de revenir au score mais la bonne défense des rouge et blanc réduit leurs efforts à néant jusqu’au coup de sifflet de l’arbitre. Deux minutes après la pause, Ismaël Compaoré surprend le portier par un tir lointain donnant un but de plus à son équipe. Le calvaire des Sculpteurs n’est pas près de s’estomper car sept minutes après, Mahamadi Rouamba fait de nouveau trembler les filets de l’adversaire. Les supporters croyaient toujours au miracle jusqu’à la 40e minute où Nikièma Arsène, qui avait remplacé auparavant le premier buteur de l’équipe, profite d’un pénalty pour asséner un coup sur l’espoir des Sculpteurs. Résultat final 4 buts à 0. Visiblement, l’équipe vainqueur n’a laissé aucun répit à son adversaire qui a essayé tant bien que mal de résister. Mais ce score aurait pu s’alourdir si l’équipe de Zagalo, dans un sursaut de zèle, avait gardé la même concentration de jeu jusqu’au bout.
« C’est la jeunesse qui gagne »
Un trophée, des médailles, un jeu de maillots, un ballon et une enveloppe de 50 000 FCFA, telle est la récompense du champion Zagalo FC. Le 2e en plus des maillots et du ballon, empoche la somme de 40 000 FCFA tandis que le 3e Dortmund FC repart avec 20 000 FCFA et un jeu de maillot.
Certes, il y a un vainqueur et un vaincu mais pour le parrain, « c’est la jeunesse entière qui gagne » et elle doit cultiver le pardon et faire preuve de fair-play, surtout en cette période délicate que traverse le Burkina Faso. Il a par ailleurs souhaité voir ses jeunes jouer un jour dans l’équipe nationale. Quant au promoteur, il a exprimé sa joie de constater que la mobilisation s’est accrue au fil des éditions avant de remercier tous ceux qui le soutiennent dans ses efforts pour la réunification de la jeunesse autour du « sport roi »

Herman Frédéric BASSOLE (Stagiaire)
Lefaso.net