LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Victimes de l’insurrection populaire : La ministre de l’Action sociale en visite dans des familles endeuillées de Bobo-Dioulasso

Publié le dimanche 25 janvier 2015 à 19h30min

PARTAGER :                          
Victimes de l’insurrection populaire : La ministre de l’Action sociale en visite dans des familles endeuillées de Bobo-Dioulasso

Ce dimanche 23 janvier 2015 à Bobo-Dioulasso, madame Nicole Angeline Zan, la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a rendu visite à des familles des disparus de l’insurrection populaire. Avec une forte délégation, la ministre a également rendu visite à des services relevant de son ministère.

Nicole Angeline Zan, la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale a rendu visite à des familles endeuillées au cours des événements des 30 et 31 octobre 2014. Accompagnée d’une forte délégation, la ministre a commencé son périple dans la famille de feu Landry Traoré, sise à Belleville. Là, la mère du disparu, son oncle et d’autres membres de la famille étaient au rendez-vous. Croyante, cette famille a été réconfortée dans ses positions (elle est dans le pardon et dans la prière) par les mots de madame Zan : « Nous sommes là ce matin pour donner une suite aux événements des 30 et 31 octobre 2014 qui ont entrainé des pertes en vies humaines.

Le gouvernement, en conformité avec la charte de la transition qui met en avant l’aspect pardon, la réconciliation ; nous a mandatés pour qu’on vienne soutenir les familles de la ville de Bobo-Dioulasso qui ont perdu des êtres dans cette crise ».Après Bellevile, la ministre, le gouverneur de la région des Hauts-Bassins et les autres membres de la délégation ont mis le cap sur Bindougousso. Egalement endeuillée au cours de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, la famille Traoré pleure encore son fils Ousmane. Dans sa mission de soutien, de demande de pardon et de quête de la cohésion sociale, la ministre Nicole Angeline Zan s’est de nouveau adressée à cette famille :« Nous souhaitons que la grâce de Dieu repose sur vous. Que tout le monde soit fortifié afin qu’au-delà de la douleur, nous puissions travailler ensemble pour la reconstruction du pays dans la paix et surtout dans l’apaisement des cœurs pour une cohésion nationale ». Après s’être rendue dans des familles endeuillées au cours de l’insurrection populaire, la ministre a enchaîné avec d’autres visites. Elle a ainsi eu une rencontre de travail avec les travailleurs de son ministère dans la salle de conférence du gouvernorat des Hauts-Bassins. Avant cela, madame Zan a également rendu visite aux pensionnaires de la Cour de Solidarité de Bobo, aux membres du Centre d’accueil, d’écoute et de soins pour personnes âgées et aux directions régionale et provinciale de l’Action sociale et de la Solidarité nationale.

Ousséni BANCE
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 26 janvier 2015 à 22:47, par Sidpasata Veritas En réponse à : Victimes de l’insurrection populaire : La ministre de l’Action sociale en visite dans des familles endeuillées de Bobo-Dioulasso

    Nous risquons d’attirer une malédiction répétitive sur notre pays si nos "pardons" et "réconciliations" sont une consécration de l’impunité. Quand on parle de réconciliation de cette manière, qu’elle cohésion peut-on ou veut-on espérer si cela doit conduire des criminels non identifiés, non rependant se disant même innocents à vivre à côté de leurs victimes. On demande pardon sans qu’on sache ni à qui il faut pardonner, ni quelle est le degré de responsabilité ! Ayons le courage de bâtit une société ou la Justice ne sera jamais opposée à la clémence. C’est écœurant de voir toutes ces démarches qui se veulent une quête en faveur de l’unité nationale demander toujours l’effort au victimes sans piper mots des coupables. Si l’impunité doit être imposée au victime, il faut alors avoir le réalisme de se dire que l’unité nationale n’est qu’une chimère ! Si l’on veut mettre prédateurs et proies ensembles, il vaut rendre les premiers soient rendus inoffensifs au lieu d’encourager les second. Ce ne sont pas les victimes qui sont les pires fossoyeurs de l’unité et de la paix de la nation.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique