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Difficultés de la régulation du secteur de l’électricité au Faso : Mariam Nikièma en parle à Yacouba Zida

Publié le mercredi 21 janvier 2015 à 02h39min

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Difficultés de la régulation du secteur de l’électricité  au Faso : Mariam Nikièma en parle à Yacouba Zida

La présidente de l’Autorité de régulation du sous-secteur de l’électricité (ARSE) Mariam Gui Nikièma, accompagnée des conseillers et personnel de son institution, a été reçue en audience pendant plus d’une heure ce lundi par le Premier ministre Yacouba Zida.

« L’autorité de régulation du sous- secteur de l’électricité est rattachée au Premier ministère. Avec la nomination du nouveau Premier ministre, il était évident et tout à fait normal que nous fassions plus grande connaissance. Nous sommes venus présenter l’ARSE à travers ses missions et ses attributions. Nous avons parlé aussi de nos activités puisque l’autorité de régulation existe depuis près de cinq ans et ç’a été aussi l’occasion pour nous de lui parler de nos difficultés, de solliciter son appui politique pour l’application des textes qui règlementent le sous- secteur de l’électricité ». C’est en ces termes que Mariam Gui Nikièma, présidente de l’ARSE, a présenté à la presse l’objet de l’audience que le Premier ministre Yacouba Zida lui a accordé ce lundi 19 janvier 2014.

S’agissant des difficultés rencontrées au niveau de l’ARSE, la présidente Nikièma a parlé de problèmes de trois ordres. D’abord le problème de moyens financiers. « L’argent, c’est le nerf de la guerre. Nous sommes à nos débuts et il nous faut de l’argent pour mettre en place nos structures. Il nous faut assez de ressources financières pour que nous puissions accélérer le développement du secteur de l’électricité dans la mesure où il y a d’autres expériences dans la sous-région et à travers le monde pour satisfaire la demande en énergie électrique ».

Accélérer l’élaboration des textes

L’autre difficulté de l’Autorité de régulation portée à la connaissance du chef du gouvernement de transition, est relative à l’élaboration des textes. Le secteur de l’électricité a connu, rappelle la présidente de l’ARSE, « une réforme c’est-à-dire que le marché du secteur de l’électricité est ouvert à la concurrence, et il faut un cadre juridique et institutionnel très fort. Il faut accélérer l’élaboration des textes qui sous-tendent ce cadre juridique-là ». A ce niveau il faut, ajoute Madame Nikièma, des compétences qui nécessitent encore une fois des ressources financières. Faute d’argent, ce volet du travail de la régulation du sous- secteur de l’électricité peine donc à être exécuté.

Enfin l’autre défi que l’ARSE doit relever, c’est la communication en menant par exemple une large campagne d’information et sensibilisation de tous les acteurs et parties prenantes du secteur de l’électricité. Et apparemment, au cours de la présente audience avec le chef du gouvernement, la présidente de l’ARSE n’a pas prêché dans le désert. « Le Premier ministre nous a assuré de son soutien, il nous a même prodigué des conseils et des dispositions que nous pouvons prendre pour que le développement du secteur aille de l’avant parce que nous avons un rôle de promouvoir le développement du secteur de l’électricité en veillant à l’application stricte des textes », a indiqué Mariam Gui Nikièma.

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 janvier 2015 à 04:08 En réponse à : Difficultés de la régulation du secteur de l’électricité au Faso : Mariam Nikièma en parle à Yacouba Zida

    Madame, vous existez depuis 5ans et on ne vous sent pas sur le terrain. Ne pensez pas que vous pouvez avoir suffisamment de l’argent pour bien travailler. L’argent, il n’y en a même pas au Burkina. Vous devez être créatrice. Les populations attendent beaucoup de votre secteur. Bon courage à vous et que Dieu aide votre équipe à avoir les meilleures idées pour faire propulser ce secteur !

  • Le 21 janvier 2015 à 05:39, par ibrahima thiam En réponse à : Difficultés de la régulation du secteur de l’électricité au Faso : Mariam Nikièma en parle à Yacouba Zida

    Courage Mme la Présidente votre mission est essentielle pour la promotion de la bonne gouvernance et la promotion d’un environnement des affaires favorable en vue de la mobilisation des investissements indispensables pour le développement du secteur de l’électricité. Ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est plutôt le difficile qui est le chemin. Dixit un grand homme d’état africain.

  • Le 21 janvier 2015 à 07:59, par sidbale En réponse à : Difficultés de la régulation du secteur de l’électricité au Faso : Mariam Nikièma en parle à Yacouba Zida

    Le défi majeur de cette structure est de convaincre les contribuables burkinabé sur le fondement de sa création.

  • Le 21 janvier 2015 à 10:37, par Innocent En réponse à : Difficultés de la régulation du secteur de l’électricité au Faso : Mariam Nikièma en parle à Yacouba Zida

    Belle initiative...Faudrait d’abord presenter la structure et sur bien expliquer son role exacte et dire ce qui a ete fait avec le peu de financement qu’ils ont eu depuis 5ans.

  • Le 21 janvier 2015 à 10:44, par Djambar citoyen En réponse à : Difficultés de la régulation du secteur de l’électricité au Faso : Mariam Nikièma en parle à Yacouba Zida

    Celle-là n’est-elle pas à la retraite ? Pauvre Burkina

  • Le 21 janvier 2015 à 11:44, par Filsdupays En réponse à : Difficultés de la régulation du secteur de l’électricité au Faso : Mariam Nikièma en parle à Yacouba Zida

    Franchement il vous faudrait beaucoup communiquer car c’est vraiment aujourd’hui que j’entends parler brièvement de cette institution. En 5 ans on aurait quand même faire mieux. Comme l’a dit un devancier, commencez par vous présenter et dire ce que en 5 ans vous avez pu faire malgré la modestie des moyens. Du courage.

  • Le 21 janvier 2015 à 13:39, par wuroyiretian En réponse à : Difficultés de la régulation du secteur de l’électricité au Faso : Mariam Nikièma en parle à Yacouba Zida

    On n’aura jamais fini de dire : "Toujours des personnes qu’il faut à la place qu’il faut" ! Ceux qu’il faut payer pour produire les textes ne devraient pas être différents de ceux qui occupent les postes de responsabilité et qui ont déjà un salaire. S’ils sont incompétents - ce qui peut arriver- qu’ils s’occupent eux-même de trouver, à leur frais, des "mercénaires" qui feront le travail pour eux. Pourquoi aller chercher ailleurs ?

  • Le 21 janvier 2015 à 20:26 En réponse à : Difficultés de la régulation du secteur de l’électricité au Faso : Mariam Nikièma en parle à Yacouba Zida

    - Moi, Le Citoyen, je félicite personnellement cette Grande Dame de Coeur qu’est Mme NIKIEMA, sans aucune flagornerie ou flatterie. D’ailleurs elle n’en a pas besoin.
    - Si vous saviez ce que cette femme a vécu dans sa vie, cet internaute écervelé n’allait pas lui demander de prendre sa retraite. Vraiment certains burkinabè sont méchants gratis quoi !
    - Voilà une femme, (épouse de feu Aimé NIKIEMA), grand professeur de Droit Constitutionnel, mort dans un accident de la circulation occulte, suspect et douteux (pendant le régime sanguinaire de Blaise Compaoré ODP/MT) sur la route de Bobo-Dioulasso) qui (Mme NIKIEMA) a été en poste à l’Ambassade du Burkina Faso à Berlin, mission qu’elle a accomplie avec abnégation, force et exemplarité cotoyenne (je l’ai personnellement rencontrée à Berlin lors d’un colloque et ai constaté sa simplicité) pour ensuite revenir au pays pour se battre silencieusement pour l’électrification oh combien ! utile pour le développement du Burkina Faso. Il se trouve encore des burkinabè qui existent sur cette terre pour la critiquer, et comment ? Ayez, s’il vous plaît, la crainte de Dieu, à défaut de respecter les autres. C’est une grave honte pour ces internautes cartouchards et malveillants de critiquer sans savoir car si on ne sait pas, on ne commente pas de manière malveillante. C’est un minimum de courtoisie et de dignité, denrhées aujourd’hui assez rares dans notre Burkina à en croire certains vampires pour ne pas dire "tampiris".
    - Cette Grande Dame de Coeur que je défends pour la morale minimale est également la mère de notre Ministre de la Communication, Porte Parole du Gouvernement que je ne connais pas mais qui me fait une très bonne impression. Le contraire m’aurait étonné.
    - Alors, du fruit des entrailles de cette Grande Dame de Coeur, elle nous a donné aussi un Ministre de la transition qui est certainement à l’image de son père que j’ai connu, (intègre, modeste, humble, sage et respectueux ...). Alors les malveillants d’internautes pourront désormais aller se coucher et encourager désormais cette brave dame dont le courage et l’abnégation sont hors du commun et les mots sont faibles pour la magnifier. Sa simplicité et sa générosité se passent de commentaires et ce sont des personnes totalement désintéressées comme Madame NIKIEMA qu’il faut pour diriger nos institutions républicaines du Burkina Faso.
    - A ceux qui crient au déficit d’information sur l’ARSE, n’attendez surtout pas qu’on vienne vous donner les informations rubis sur ongle, mais allez plutôt à la chasse à l’information. Conseil de Sage. Le Citoyen honnête.

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