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Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

Publié le vendredi 16 janvier 2015 à 11h19min

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Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

Depuis quelques jours, une polémique est née sur la qualité du FACA, ce médicament mis au point par des Burkinabè pour la prise en charge de la drépanocytose ; polémique que vous avez pu suivre sur Lefaso.net. Dans cette note adressée aux prescripteurs, dispensateurs et utilisateurs, le Directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires du ministère de la santé rassure quant à la qualité du produit qui est sur le marché.

Le FACA, qui se présente sous forme de gélules de 80 mg et de 160 mg, est un produit à base de plantes burkinabè, produit par (U-PHARMA ) de I’lnstitut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS) du Centre national de recherche scientifique et technologie (CNRST). ll est utilisé pour la prise en charge de la drépanocytose et autorisé à être mis sur le marché (AMM) pour cette indication depuis Juin 2010 par le Ministère de la santé.

Cette autorisation ou homologation, qui est valable jusqu’en Juin 2015, a été accordée après une évaluation approfondie de sa qualité, de son efficacité et de sa sécurité d’emploi, par un comité d’experts et une commission nationale de scientifiques et de professionnels, comme pour tout médicament du circuit légal.

En mars 2014, la Direction générale de la pharmacie, du médicament et des laboratoires (DGPML) a reçu du Dr OUATTARA Badioré, pharmacien, une plainte écrite portant entre autres, sur la qualité de la production du FACA.
Pour faire suite à cette plainte, la DGPML a échangé avec le plaignant en Avril 2014, puis réalisé le 02 mai 2014, une inspection de << U-PHARMA )), conformément à la règlementation (guide de Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) de l’UEMOA) et aux procédures en vigueur. L’inspection a permis aux deux inspecteurs, de noter des insuffisances et d’établir avec l’établissement inspecté, comme dans pareil cas, un plan d’amélioration des conditions de fabrication.

Aucun défaut critique, nécessitant l’arrêt de la production ou le lancement d’une procédure de retrait d’un lot, n’a été noté par les inspecteurs.

Egalement, après les informations parues récemment dans la presse, la DGPML a procédé à l’examen du dossier de renouvellement d’AMM et des résultats d’analyse de lots en circulation fournis par U-PHARMA.
Elle a aussi demandé au Laboratoire nationale de santé publique (LNSP) de vérifier la conformité du test d’uniformité de masses sur des échantillons de FACA, y compris ceux d’un lot incriminé. Là également, aucun défaut critique, nécessitant I’arrêt de la production ou de retrait de lot, n’a été constaté.

De ce qui précède, je voudrais rassurer les prescripteurs, les dispensateurs et les utilisateurs qu’ils peuvent toujours continuer à prescrire, dispenser et utiliser le FACA.

En outre, la DGPML, qui a été reconnu en 2013 comme Centre d’excellence en matière d’homologation des médicaments et d’information pharmaceutique par I’UEMOA et de surveillance règlementaire des essais cliniques par le NEPAD, va renforcer sa surveillance sur Ie FACA.

Aussi, le Centre national des vigilances des produits de santé de la DGPML vous invite à lui notifier tout événement indésirable ou défaut supposé de qualité, à I’adresse suivante :

Avenue Kuumda yonré, sis dans la cour de I’ex-Trypano,
03 BP 7009 Ouagadougou 03,
Téléphone : 00226 50 32 46 60,
Email du service de v i g i I a n c e : pharmacovigiIance.burkina@gmail.com

Prof. Rasmané SEMDE
Directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires du ministère de la santé

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Vos commentaires

  • Le 16 janvier 2015 à 12:09, par kaos weogo En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    quel est le mecanisme d’action scientifique de ce produit dans la drépanocytose ? fait il augmenter l’hemoglobine foetale ? comment réussit il à dimunier les crises ? ce produit est il internationalement reconnu ? ou bien est une "petite" cuisine interne du monde scientifique burkinabè ? pourquoi n’en parle t’on pas dans les libres de médecines modernes actuels sur le traitement médical de la drépanocytose ? s’il était vraiment important certainement le monde scientifique international en parlerait vu l’ampleur du problème de la drépanocytose au niveau planétaire.... que quelqu’un éclaire ma lenterne s’il peut. c’est assez penible de lire des sortie médiatiques de nos autorités pour défendre un produit sans aller au fond des choses...

  • Le 16 janvier 2015 à 12:16, par gohoga En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    voila qui est clair et net. voir aussi les produits de paludisme qui sont souvent inefficaces.

  • Le 16 janvier 2015 à 12:40 En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    Je crois que ce docteur Ouattara était mal intentionné au regard de la réponse du DGPML qui a procédé aux tests après sa plainte. La preuve, c’est qu’aucune plainte n’a été enregistrée venant des patients qui sont les consommateurs de ce produit. S’il y a bien quelque chose dont on doit pas douter c’est bien la plainte des patients qui ressentent l’effet du produit dans leur organisme. C’est juste de la mauvaise publicité pour ternir l’image du produit que le Dr Ouattara a faite par dépit, suite à son renvoi.
    Qu’il reste tranquille maintenant et laisser les patients consommer le FACA pour leur bien être !! S’il y a quelque on le saura bien assez tôt !!

  • Le 16 janvier 2015 à 13:55 En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    il y a quelque chose qui me gène dans cette histoire car ces business men de faca disent que leur produit est bon et il y a un docteur qui dit que c’est pas bon surtout en ce qui concerne un lot. à ces business men,je suppose donc que vous avez dû subir des préjudices économiques dans cette affaire. alors au lieu de pondre à longueur de journée des communiqués pour rassurer les patients,je ne lis nulle part que vous avez esté en justice le docteur afin qu’il prouve scientifiquement ses allégations et lui demander réparation pour préjudice subi. ceci pour dire que votre affaire là est louche. en plus à part le burkina votre faca est commercialisé dans quel autre pays ? j’aimerai bien le savoir parceque la drépanocytose ne se limite pas au faso et si votre faca n’est valable que sur le sol burkinabè,c’est le lieu de se poser beaucoup de questions

  • Le 16 janvier 2015 à 14:15, par Toleenkleenex En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    Voila ! C’est ainsi que les Burkinabe devront travailler DESORMAIS dans tous les secteurs. Être a l’écoute du PEUPLE et communiquer en apportant des éléments scientifiques, concrets, logiques, vérifiables en phase l’intérêt supérieur des populations. Etre TRANSPARENT (emoulement des deputes, declaration des biens, etc....). En lieu et place d’aller gesticuler dans les locaux de U-Pharma pour dire de continuer de avaler le FACA le MRSI et le CNRST auraient du se référer au Ministère de la santé pour apporter les preuves brandies maintenant par la DGPML au cours de la visite. Ca aurait donne de la CREDIBILITE a leur sortie médiatique.

  • Le 16 janvier 2015 à 15:37, par MALKA En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    Félicitations à notre recherche qui a trouvé et contribué à sauver des vies. Évitons de tomber dans le négativisme car ce n’est pas intellectuel.Il y’a des gens toujours jaloux quand ils ne sont pas associés à une réussite chercherons toujours des poux sur des cranes rasés.Les jaloux vont maigrir.Le chien aboie et la caravane passe.C’est parce que le docteur n’a rien eu financièrement dans cette histoire qu’il veut saboter le FACA. S’il est sincère pour la cause des patients ,il n’a qu’à s’attaquer au médicament de la rue qu’il voie matin,midi soir et même pendant le sommeil dans tous les rues de Ouaga.Ne découragé pas ceux qui ont passés des nuits blanches pour mettre au point le FACA. Ça, je jure que c’est parce que c’est des chercheurs Burkinabé qu’il veut mettre en doute le FACA. Si c’était des firmes Américaines,Françaises ou Indiennes il n’osait pas.Bon vent au MRSI et CNRST. Enfin pardonnez moi je voudrais savoir en lieu et place du FACA qu’est ce que le Docteur a trouvé et mis comme médicament à la disposition des patients.Je suis ignorant en matière de médicament mais je sais que la recherche n’a pas mis le médicament à la disposition des patients avec légèreté.Ma devise c’est ne pas accepter les critiques stériles et sans fondement.

  • Le 16 janvier 2015 à 16:15, par Ouedmo En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    A l’intervenant 1. De nouveaux principes actifs contenus dans le FACA on été identifié par le Dr OUATTARA Badioré et sont appelés Burkinabines A, B et C. Ils inhibent la falciformation des hématies (Effet probable sur des canaux ioniques). Nous sommes dans le cadre de Médicaments Traditionnel Améliorés, c’est la matière végétale (phytomédicaments) contenant ces principes actifs qui est commercialisé. Les laboratoires modernes et les industries pharmaceutiques sont aujourd’hui plus tourné vers la recherche d’inducteurs de l’hémoglobine foetale. En plus de ses effets anti-inflammatoires et analgésiques, le FACA fait déjà beaucoup de bien aux malades. Il est commercialisé au-delà des frontières du Burkina, même s’il n’est pas très connu.

  • Le 16 janvier 2015 à 16:38, par PUISSANCE 21 En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    Le FACA a-t-il été soumis à un essai clinique randomisé ? Si oui, dans quel journal scientifique les résultats ont-ils été publiés ? Aussi, quel système de pharmacovigilance a-t-il été mis en place pour monitorer la qualité et les effets secondaires du produit ? Toutes ces informations doivent etre publiées. Sinon, le FACA sera considéré comme un faux, et à juste titre.

  • Le 16 janvier 2015 à 16:45, par La Doctrine En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    Je ne voudrais pas douter de la véracité des docteurs et professeurs qui parlent dans cet écrit mais je me demande pourquoi on intente pas une action en justice contre ce Dr OUATTARA. Si vraiment les preuves remettent en cause ses plaintes, qu’une action en justice soit intentée contre lui on comprendra mieux.

  • Le 16 janvier 2015 à 18:09, par PUISSANCE 21 En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    J’ai fait une recherche de la litterature sur le net et n’ai trouvé que des études en phase préclinique (c’est-a-dire à l’étape de laboratoire). Ce qui n’est bien sur pas suffisant pour mettre un produit pharmaceutique sur le marché. Si les initiateurs du produit lisent ce poste, SVP pouvez-vous donner les references d’études en phase clinique (éssai clinique randomisé) sur le FACA. Cela contribuerait à prouver la qualité du produit. Merci.

  • Le 16 janvier 2015 à 18:14, par EDY En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    Merci au Pr SEMDE, directeur général de la DGPML qui vient dans ce numéro éclairé le public sur la qualité d’un produit fabriqué localement par nos vaillant chercheurs ! A l’internaute 1, soyez plus respectueuse dans votre façon de parler. Il n’y pas de cuisine en matière de médicament, lorsqu’on n’a rien a dire vaut mieux se taire. Connaissez-vous comment les antipaludiques qui pullulent sur le marché sont fabriqués ? pas mieux que notre FACA local mais tu les avales sans poser de questions. A Dr Ouattara, qu’il revoie où se plaindre s’il pense de l’institut de recherche lui doit et non saboter le travail embryonnaire qui est faite en faveur du développement de l’industrie pharmaceutique au BF. Nous avons besoin de cette industrie au faso pour réduire considerablement les coûts des médicaments au profit de nos population ! encore merci à la DGPML et bonne suite pour un burkina nouveau..

  • Le 16 janvier 2015 à 22:53, par kaos weogo En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    merci à l’intervenant n°7 pour sa réponse. si réellement nous sommes en phase préclinique comme écrit l’intervenant n°10, à mon humble avis il y a du chemin à faire si on veut suivre la rigueur scientifique dans la mise en circulation des produits. Pourquoi l’Etat ne sponsoriserait pas plutot l’hydréa qui est internationalement réconnu comme un bon inducteur de l’hémoglobine foetale, et pousser les promoteurs du Faca à faire d’abord les études scientifiques complémentaires nécessaires pour la mise du produit sur le marché. Cela pourrait donner plus de sérieux et si on certifie le mécanisme d’action et tous les autres aspects de ce produit, il pourrait s’imposer meme hors de nos frontières, et ainsi faire l’affaire aussi des "bussness men" dont parlent certains. pourquoi bruler les étapes quand il y a des alternatives ?

  • Le 17 janvier 2015 à 17:59, par CBB En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    Il s’agit de médicaments à base plantes. La pharmacopée en vend tous les jours. Ils sont dans quels revues scientifiques. Pour des sujets aussi sensibles, pour des intellectuels, il y a des voies appropriées pour gérer ces difficultés. Je doute donc de la bonne foi de monsieur Ouattara.

  • Le 17 janvier 2015 à 18:23, par OUATTARA Badioré En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    Bonjour à toutes et à tous,
    Je remercie tous ceux qui ont permis que le réaction de la DGPML soit sur le Net ; cela me permets d’échanger directement avec le professeur SEMDE Rasmané. Je résume un peu les faits avant de dévoiler la stratégie de la DGPML pour étouffer ce scandale sur les gélules FACA. J’ai remis personnellement le 13 mars 2014 un courrier à la DGPML avec deux pièces jointes traduisant des disfonctionnements dans le processus de fabrication du FACA à U-PHARMA. Cette insuffisance est à l’origine de la mise sur le marché de plusieurs centaines de boîtes FACA de 100 gélules. La DGPML dirigée par le professeur SEMDE Rasmané n’a même pas jugé utile de répondre par écrit à mon courrier ; ne serait-ce qu’un accusé de réception comme l’a fait le docteur ZONGO François responsable de l’Ordre régional des pharmaciens du Centre qui avait aussi reçu un courrier de ma part. Le professeur SEMDE Rasmané sait exactement pourquoi il n’a pas voulu qu’une trace écrite fasse allusion à mon courrier ; il sait par ailleurs très bien que je ne suis pas dupe. Toute cette tentative de mise au point de dernière minute traduit un réel malaise à son niveau. Il croyait que ce scandale serait très vite étouffé vu les rapports de forces entre le petit pharmacien Ouattara Badioré et toute la haute hiérarchie de différents ministères ! La contribution du professeur SEMDE Rasmané pour étouffer ce scandale du FACA fut aiguillée par la stratégie suivante :
    - sa structure, la DGPML ne reconnait pas officiellement que le pharmacien Ouattara Badioré lui a adressé une plainte ; donc il ne faut absolument pas répondre par écrit à son courrier
    - cette option permet à la structure du professeur SEMDE Rasmané d’engager une visite d’inspection apparemment surprise à U-PHARMA ; cette manoeuvre est donc présentée comme un travail routinier des inspecteurs du ministère de la santé pour voir les failles d’une structure de production pharmaceutique et de suggérer des conseils d’améliorations. Dans une telle configuration, naturellement les inspecteurs ne rencontrent que ceux qui sont effectivement en service dans la structure de production. En d’autres termes, le pharmacien Ouattara Badioré qui ne fait plus parti de U-PHARMA, ne saurait être entendu même si c’est par ce qu’il a oser parler du mal qu’on l’a écarté !
    - les rapports des inspecteurs dans de pareilles circonstances restent secrets entre la DGPML et la structure auditée en l’occurrence U-PHARMA.
    C’est exactement ce plan que le professeur SEMDE Rasmané a mis en pratique dans la gestion de ce scandale sur les gélules FACA de mauvaises qualités !

    N’est pas un abus de langage quand le professeur SEMDE Rasmané ose écrire qu’ils m’auraient reçu à propos de ce dossier ? Peut-il présenter un document où sa structure me convoque pour un entretien concernant ma plainte ? La vérité, la voila : c’est dans mes multiples tentatives de le rencontrer qu’enfin en avril je le croisai à la DGPML, il s’apprêtait d’ailleurs à partir, selon lui pour une rencontre ; c’est donc à la sauvette qu’il m’a écouté ; je lui ai montré toutes les pièces à conviction. Il a dans un premier temps cherché à me dissuader afin que je laisse tomber le bras de fer pour la manifestation de la vérité. Voyant que j’étais déterminé, il a voulu que je lui laisse les pièces à conviction ! Je lui ai dit qu’il faut que cela soit dans un cadre officiel. Le professeur SEMDE Rasmané me connait très bien, c’est dommage qu’il ait cru que j’étais suffisamment naïf pour me faire avoir si facilement par lui. Je demande aux chères et chers internautes d’entendre aussi la version du docteur ZONGO François de la pharmacie DELWENDE, président de l’Ordre régional des pharmaciens du Centre. Plusieurs fois je suis allé le voir et il m’a toujours répété son impuissance car tout est entre les mains de la DGPML ! Le docteur ZONGO François a raison car c’est la DGPML qui a livré les AMM du FACA.

    Les inspecteurs du ministères de la santé sont effectivement venus à U-PHARMA, j’étais ce jour bel et bien dans mon bureau que je partage avec le docteur BARA Issa ; c’est ce dernier et le docteur OUEDRAOGO Salfo que le docteur LOMPO Marius a appelé pour l’entretien avec les inspecteurs : n’est ce pas la preuve que dans le plan du professeur SEMDE, Ouattara Badioré ne doit pas être entendu ? Je l’ai ensuite appelé au téléphone pour lui signifier le vice de forme car je tenais à être entendu en présence des autres pharmaciens de U-PHARMA et des inspecteurs. Le professeur SEMDE Rasmané, avec un accent irrité, m’a dit qu’ils verront si oui ou non il est nécessaire d’entendre ma version dans un cadre officiel. Cela veut dire clairement que mon entretien précédent avec lui à la DGPML était officieux ; donc c’est par abus de langage et cela traduit le désarroi dans lequel se trouve aujourd’hui tous ceux qui ont cherché à étouffer le scandale des gélules FACA de mauvaise qualité !

    Le professeur SEMDE Rasmané est un enseignant d’université et il dit que son département s’occupe de l’industrie pharmaceutique :
    - Quand des problèmes de qualité se posent, je suis désolé le premier réflexe est de chercher à isoler le ou les lots incriminés ; c’est un réflexe de bon sens en matière de santé publique ; tant mieux si par la suite, il s’avère que les rumeurs sont fausses. On ne cherche pas à conserver son fauteuil en faisant traîner le problème tout en sachant que ce sont des malades fragiles qui prennent ces médicaments.
    - Il dit avoir fait des prélèvements pour expertises ; le professeur SEMDE Rasmané connait-il la taille du lot incriminé ? Statistiquement parlant, refaire un ou deux tests ne veulent rien dire surtout quand le camp d’en face n’est pas très sincère !
    - le disfonctionnement est au delà du lot BK13M12/1A. Je demande au professeur SEMDE Rasmané ce que sa structure a fait pour les autres lots de FACA dont le processus de production est clairement semée d’erreurs systématiques ? La qualité ne se contrôle pas, professeur SEMDE, elle se construit nous avait toujours dit FEU/ professeur MOES André, notre cher MAITRE à nous deux ! paix à son âme ! Appelez moi devant n’importe quel collège de scientifiques dans le domaine pharmaceutique et je défendrai avec des preuves irréfutables ce que vous cherchez à cacher pour la malheur des drépanocytaires ! De toute façon cette confrontation est inéluctable pour donner du crédit au FACA car le monde entier nous écoute, nous regarde. J’ai suffisamment écrit, cessez d’aligner les titres et les personnages, personne n’est dupe car visiblement vous êtes à court d’arguments scientifiques.

    Professeur SEMDE Rasmané, pour les besoins de gestion des carrières vous et toute la DGPML m’avez abandonné dans la défense de la qualité du FACA entre les mains du professeur GUISSOU Innocent Pierre et son clan. Vous voulez reconduire en 2015 les AMM du FACA ! Je vous demande poliment de nous faire le bilan de vos amendements de 2010. En rappel, je vous donne le contenu de ce que vous demandiez en 2010 pour le FACA ; il se trouve dans le courriel du docteur TRAORE Sidiki.

    AFw : Amendement de l’AMM FACA
    Mardi 6 avril 2010 1h16
    De :
    Cet expéditeur a été certifié DomainKeys.
    "Pierre Innocent GUISSOU" <ip_guissou@yahoo.fr>
    Afficher les détails du contact
    À :
    "ouattara badiore" <ouattarabadiore2@yahoo.fr>
    Bonjour à tous,
    J’ai bien reçu le message que je viens de lire à cause de difficultés de connexion ici.
    C’est à cause du délai de dépôt indiqué par le Pr. SEMDE que je proposais de répondre. Mais si cela ne gêne pas je suis d’accord avec votre proposition. Je rentre samedi 10 avril.

    Pr. I. Pierre GUISSOU
    Docteur es Sciences Pharmaceutiques
    Pharmacologue - Toxicologue / Agrégé de Pharmacie
    * Université de Ouagadougou - UFR/Sc. Santé
    - déprt. Sciences pharmaceutiques appliquées
    - 3ème cycle spécialisé et doctoral (Pharmacologie - Toxicologie)
    * CHU. Yalgado Ouédraogo. Ouagadougou
    Déprt. Laboratoires et Pharmacie hospitalière
    * Institut de recherche en sciences de la santé
    Déprt. Médecine - pharmacopée traditionnelle et Pharmacie
    Tél. +226 70 266534

    — - En date de : Sam 3.4.10, ouattara badiore <ouattarabadiore2@yahoo.fr> a écrit :

    De : ouattara badiore <ouattarabadiore2@yahoo.fr>
    Objet : Fw : Amendement de l’AMM FACA
    À : "Pierre Guissou" <ip_guissou@yahoo.fr>, "pierre guissou" <pierre.guissou@univ-ouaga.bf> , "Marius LOMPO" <lompomarius@yahoo.fr>, "sidiki traoré" <tsidiki27@yahoo.fr>
    Date : Samedi 3 avril 2010, 14h04

    Bonjour Professeur,
    Pour des raisons de coupure de courant hier, Sidiki n’a pas pu vous envoyer le point de vue des pharmaciens responsables des actes pharmaceutiques en ce qui concerne les amendements du dossier AMM. Il m’a demandé de le faire dès que possible.
    Nous pensons qu’il serait mieux de vous attendre afin que tous ensemble nous rédigions un dossier AAM qui pourra prendre en compte les différents points soulevés par le département du Pr SEMDE. Nous pensons qu’il est important que nous échangions entre nous sur ces différents points afin d’avoir les mêmes compréhensions des normes émises. Nous fixerons ensuite un chronogramme pour apporter les corrections.
    Par exemple pour la date de péremption nous voulions doser les Burkinabins mais il nous manque un rotavapor
    Ouattara
    Bon retour Professeur !
    — - En date de : Lun 29.3.10, Sidiki Traoré <tsidiki27@yahoo.fr> a écrit :

    De : Sidiki Traoré <tsidiki27@yahoo.fr>
    Objet : Amendement de l’AMM FACA
    À : ip_guissou@yahoo.fr
    Cc : ouattarabadiore2@yahoo.fr, lompomarius@yahoo.fr
    Date : Lundi 29 mars 2010, 14h19
    Bonsoir Professeur

    Voici les différents amendements formulés par le Professeur Semdé par écrit ce jour-ci :

    - l’accès de U-PHARMA doit être direct et facile pour les patients et autres personnes voulant entrer en contact avec le fabricant
    - précision des plantes utilisées
    - rien ne justifie la durée d’utilisation des 5 ans. A défaut d’essais de stabilité appropriée, ramener cette durée à 2 ans
    - classer le produit en Liste I, à cause de la présence des cardiotoniques
    - le contrôle de la qualité microbiologique ( aucune référence ) surtout le taux d’humidité est élevé et qu’il manque la description de fabrication
    - description complète du procès de fabrication ( récolte, séchage, broyage )

    Le Professeur Semdé dit de déposer un exemplaire du document amendé au plus tard le 7 Avril 2010 à la DGPML car la commission se réunira le 15 Avril 2010.

    Bon séjour

    Sidiki Traoré

    Cordialement

    Dr OUATTARA Badioré pharmacien d’industrie, PhD

  • Le 18 janvier 2015 à 06:16, par OUATTARA Badioré En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    Bonjour à toutes et à tous,
    Nul n’est à l’abri de la chute nous dit l’adage. Le fait que telles ou telles autres institutions aient glorifié une structure, ne saurait être un gage d’éternel perfectionnement pour la dite structure. Je demanderais au professeur SEMDE Rasmané de bien "accorder ses violons" avec la structure qu’elle veut bien défendre. En effet, le coordonnateur des activités de U-PHARMA, responsable de l’assurance qualité et directeur adjoint de l’IRSS, reconnait lui-même que ses procédures d’interprétation des tests d’uniformité de masse ne respectent pas les normes des pharmacopées internationales. Dans le rapport de la réunion tenue le 20 janvier 2014, le docteur LOMPO Marius est, on ne peut plus clair sur ce point. Si la DGPML dit que tout va bien pour les uniformités de masse, la question que je poserais au professeur SEMDE Rasmané est de savoir si l’UEMOA suit des procédures "maison" non validées ou elle suit des normes internationalement reconnues ? Chères et chers internautes veuillez trouver ci-dessous les affirmations du docteur LOMPO Marius ; elles proviennent d’un document disponible et connu de tous ceux qui ont participé à la réunion du 20 janvier 2014 sur le disfonctionnement de U-PHARMA.

    ".........La parole a ensuite été donnée au Dr LOMPO Marius ; selon le directeur adjoint chargé des programmes et premier responsable du laboratoire de contrôle de qualité, le 24 décembre après une requête de Dr OUATTARA Badioré, le laboratoire par un de ses agents a effectué un contrôle de deux lots dont un n’était pas conforme, le 26/12/2013 après les conclusions du laboratoire, 3 gélules s’écartaient des limites donc selon la pharmacopée le lot est non conforme. C’est ainsi que Dr OUATTARA Badioré a récupéré les résultats d’anciens lots et a indiqué que le laboratoire ne respectait pas les conditions d’acceptation des lots. Le coordonnateur a justifié que dans les conditions d’acceptation les contrôles effectués actuellement sur le FACA sont des contrôles maison du fait de l’absence dans la pharmacopée de spécifications sur les médicaments formulés à base de poudres végétales brutes. En rappel, selon le coordonnateur, le FACA est un nouveau produit dont le perfectionnement et l’amélioration de la qualité se poursuivait et, en plus il s’agirait d’une poudre brute. En plus le personnel travaillerait manuellement avec des géluliers vétustes. Il a ajouté que dans l’histoire de la maison il eut un temps au moment de la production des médicaments génériques où ils utilisaient de la farine de maïs qui par la suite a été abandonnée pour difficulté d’effritement. Il est aussi revenu sur l’exemple des analyses de la toxicité à savoir la DL50 du FACA qui est de 600mg/Kg donc faiblement toxique et justifie que quand on compare les écarts rencontrés on se rend compte qu’on est en deçà du 1/100 de la DL50 qui est la dose autorisée d’utilisation. En ce qui concerne les deux intrants du FACA, la DL50 des écorces de racines du Calotropis est de 2000mg et celle du Fagara est 3000mg. C’est donc au vu de tous ces points qu’ils avaient accepté les lots. Le coordonnateur de conclure que, dans de telles conditions et vu le travail abattu, la pharmacopée serait très restrictive pour le FACA ; ainsi les produits dont les lots sont refusés ne devraient pas être sanctionnés sans flexibilité ; au contraire les sanctions devraient plutôt être d’ordre pédagogique afin de galvaniser le perfectionnement du FACA c’est-à-dire faire beaucoup attention pour ne pas tomber dans la routine. Pour finir le Dr LOMPO Marius est revenu sur le climat délétère qui prévaut au lieu de travail et il en appelle au bon sens de tout un chacun pour une collaboration positive dans un objectif commun qu’est la santé des populations"

    Cordialement
    Dr OUATTARA Badioré, pharmacien d’industrie, PhD

  • Le 18 janvier 2015 à 13:11, par sasso En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    pour un profane comme moi il faut plus d eclairsissement : genèse ; mise en oeuvre d industrialisation ; reconnaissance international. dans ce cas nous défendrons avec fierté les couleurs de notre drapeau. au Pr Ouattara je dirai d eviter la presse ou nous profane pullulont avec des commentaires peu scientifique. vivement qu un chercheur lise mon post et eclaire notre lanterne car ce débat est tres exoterique.

  • Le 19 janvier 2015 à 05:37, par OUATTARA Badioré En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    Bonjour à vous mon frère ou ma sœur SASSO (internaute N°13).

    Le dossier du FACA de mauvaise qualité a commencé depuis novembre 2013. Aucun auditoire scientifique du domaine pharmaceutique et objectif n’a voulu écouter les preuves irréfutables d’une mauvaise gestion de la qualité des produits fabriqués à U-PHARMA. Chacun de nous est un consommateur potentiel du FACA ; si je suis convaincu que le produit est de mauvaise qualité, faut-il que je me taise ou que je cherche un autre cadre pour partager et faire apprécier mes preuves ? N’oublions pas que les prescripteurs et les dispensateurs sont des scientifiques dont le savoir permet de protéger la santé des populations. Y a-t-il un autre moyen de défendre le "fruit d’œuvres scientifiques" que par des preuves scientifiques ? Je suis aussi nationaliste que vous et toute l’équipe internationale qui travaille avec moi aussi ; la preuve, les principes actifs trouvés dans le FACA, nous leur avons donné le nom de "burkinabines". Aucun de mes détracteurs n’est à l’origine de cette appellation qui, je le pense, est une contribution pour faire honneur au BURKINA FASO ; tout comme les "angolasines". et autres substances ont fait la fierté d’autres pays

    Cordialement chère sœur ou frère !

    Dr OUATTARA Badioré, pharmacien d’industrie PhD

  • Le 19 janvier 2015 à 10:58, par Nikodeme ouedraogo En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    L’approche de gestion de ce dossiers par les acteurs de la recherche fait la honte du Burkina Faso, la honte de nos chercheurs. Au Pr. OUATTARA Badiore d’arreter ses inutilites a exposer sur internet. Si vous tous en tant chercheurs, si vous etiez aussi intelligents comme le pensez toujours, on n’a pas besoin d’exposer ces inepties. N’avez-vous pas de cadres de concertation bien structures pour regler ces affaires sur un plan scientifique (sur les procedes de production) et juridiques (pour ceux qui pensent avoir la paternite de la decouverte). Arreter cette honte entre vous, arreter de denigrer votre pays car ailleurs (dans d’autres pays) il ya pire que ca mais on trouve toujours les solutions appropriees (disciplinaires et scientifiques) pour ces genres de derives. Pr OUATTARA badiore, arreter de vous denigrer ; on a suffisamment lu vos explications. Meme si vous avez raison (c’est vous qui le dites), prenez d’autres creneaux respectueux pour vous exprimer et ne vous verser pas dans l’enfantillage. quels genres d’intellectuels cette generation !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 24 décembre 2015 à 04:36, par ossende simon jean calvin En réponse à : Drépanocytose : La mise au point du directeur général de la pharmacie, du médicament et des laboratoires à propos du FACA

    bonjour .tout d’abord je tiens a vous remercier pour l’espoir, car ne dit on pas : tant qu’il y a de la vie , il y a de espoir ? alors, merci pour ce que vous faite. je suis Camerounais et je vie a OBALA, j’ai un enfant drépanocytaire et j’ai quelques questions .
    - est ce que le FACA guéri définitivement la maladie ?
    - ou peut on l’avoir au Cameroun et a quel prix ?
    merci pour la réponse car, elle pourrait être salutaire pour une belle petite fille : "ma fille"

  • Le 21 février 2016 à 15:38, par girard En réponse à : faca

    bonjour
    je vis au Cameroun.
    une personne de la famille de mon épouse souffre de drépanocytose.
    je désire savoir si je peux trouver le faca au Cameroun.
    si oui ou ?
    sinon comment me le procurer ?
    merci
    Girard

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