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Fédération burkinabè de Karaté-Do : 13 millions FCFA offerts par la Lonab pour la promotion de la discipline

Publié le vendredi 9 janvier 2015 à 23h03min

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Fédération burkinabè de Karaté-Do : 13 millions FCFA offerts par la Lonab pour la promotion de la discipline

Trois surfaces de tatamis de 100m2 d’une valeur de six millions trois cent mille FCFA. C’est ce matériel que la fédération burkinabè de Karate-Do a présenté à la Loterie nationale du Burina (Lonab) ce jeudi 9 janvier à Ouagadougou. Un matériel acquis grâce à une subvention de treize millions de FCFA offerte en 2014 par la nationale des jeux de hasard.

Ce sont de karatékas, tout heureux qui avant le début de la cérémonie, ont présenté des « numéros » de séquence pour égayer les invités. Du plus vieux qui à 75 ans au plus jeune (9 ans), chacun a fait montre de son savoir dans cet art martial. Des démonstrations faites sur les tous nouveaux tatamis qui ont été officiellement présentés à la directrice générale de la Lonab, Amélie Tamboura.

Pour la petite histoire, la Loterie nationale du Burkina (Lonab) avait, sur sollicitation de la Fédération burkinabè de Karaté-Do, octroyé une subvention de treize millions de Francs CFA pour la promotion de cette discipline. La Fédération a organisé, en premier lieu, un tournoi de karaté-Do pour les minimes et les pupilles à Tenkodogo. « Ce tournoi nous a couté un peu plus de 5 millions de FCFA. Il a été une réussite et les résultats ont été à la hauteur des attentes », confie Mamadou Sawadogo, président de la fédération burkinabè de karaté Do. Et le reliquat a été utilisé pour l’achat de tatamis, un équipement qui a toujours manqué pour les entrainements. Au représentant des bénéficiaire de faire la confidence que : « c’est la première fois que notre discipline reçoit un aussi important lot de matériels grâce à la Lonab. Nous possédons aujourd’hui des tatamis pour les entrainements et cela demeure pour les karatekas, précisément pour les athlètes une source de motivation à défendre au mieux les couleurs de la Nation ». La promesse de faire bon usage de ces matériels n’empêche pas les bénéficiaires de toujours solliciter l’accompagnement de la Lonab, si besoin.

L’initiative de cette présentation des équipements est de la fédération burkinabè de Karaté-Do que la directrice générale, Amélie Tamboura, a saluée tout en la remerciant pour l’approche qu’elle a eue en venant faire le point, non seulement sur le matériel mais également présenté les médaillés de 2014. « Nous avons vecu ces moments avec joie. Ce qui veut dire d’ailleurs que le partenariat est fructueux et mieux basé sur la confiance mutuelle et la transparence. C’est très important pour notre société », soutient la directrice générale. Pour 2015, des actions, à l’en croire, sont prévues par la Lonab au profit de toutes les disciplines sportives, histoire, dit-elle, d’accompagner les fédérations pour le développement des vertus que véhiculent ces différentes disciplines. Me Mamadou Sawadogo, pour sa part, a témoigné sa gratitude à la Lonab qui a couvert toutes leurs doléances pour la réussite de ces pratiquants. Il a ensuite rassuré la directrice générale que la subvention a été utilisée à bon escient, en témoigne l’achat de ces équipements, via un appel d’offre.

C’est dire que les athlètes burkinabè arracheront encore plus de médailles, car dit-il : « La FBK ne disposait d’aucun matériel d’entrainement mais les athlètes ont toujours été les premiers parmi 8 pays ». Aux compétitions de la zone 3, rappelle le président, tous les athlètes ont été médaillés d’or. De plus, le Burkina Faso fait partie des trois champions d’Afrique. L’acquisition de ces équipements est donc une plus-value, à l’entendre, qui permettra aux athlètes de toujours chanter l’hymne national.
Pour les profanes, Maitre Sawadogo a expliqué que le Do est comme la fibre de coton qui a de grandes vertus. Le do est donc les valeurs de courage, de persévérance, de bravoure qui sont enseignées en premier lieu, tout en combattant la méchanceté, l’orgueil. « Dans le karaté-Do, le plus important est le do », explique-t-il. Une fois le do acquis, poursuit-il, il ne reste que le karaté qui est le sport à proprement dit, et dont l’importance n’est plus à expliquer.

Bassératou Kindo
Lefaso.net

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