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Violences faites aux femmes : le Burkina réaffirme sa détermination à vaincre le fléau

Publié le vendredi 19 décembre 2014 à 14h06min

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Violences faites aux femmes : le Burkina réaffirme sa détermination à vaincre le fléau

Le Burkina Faso, à l’instar des autres pays, s’est engagé au respect des droits des femmes et à travailler à l’élimination des violences à leur égard. Dans ce sens, il a commémoré ce jeudi 18 décembre 2014, en différé et conjointement la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes et l’adoption de la convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF). L’activité a regroupé plusieurs personnalités dont le ministre de la promotion de la femme et du genre, la première dame du Faso, madame Marie Kafando. Le palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané a servi de cadre pour l’évènement.

« Appropriation de la proposition de loi portant prévention, répression des violences faites aux femmes et aux filles et prise en charge des victimes », c’est sous ce thème que le ministère de la promotion de la femme et du genre a commémoré les deux journées conjointement. Cette commémoration marque en effet, le 35ème anniversaire de l’adoption de la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination faites aux femmes (CEDEF) par le Burkina Faso et conjointement avec la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles.

En rappel, c’est en 1999 que l’Assemblée Générale des Nations-Unies à travers une résolution a consacré le 25 novembre de chaque année, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le Burkina Faso a ratifié la majorité des lois et conventions portant protection des droits humains et en particulier celles relatives à la protection des femmes et des jeunes filles.

La célébration conjointe de ses journées vise de manière spécifique, à informer et sensibiliser l’opinion nationale et internationale sur le contenu de la proposition de loi portant prévention, répression des violences faites aux femmes et aux filles et prise en charge des victimes, puis susciter l’adhésion des populations et des acteurs aux côtés du ministère et enfin avoir l’engagement de tous pour la cause de la femme et de la jeune fille.

Le ministre de la promotion de la femme et du genre, madame Bibiane Ouédraogo lors de son discours n’a pas manqué de souligner que la commémoration de ses journées constitue pour les défenseurs des droits de la femme, une occasion de se retrouver non seulement pour faire le bilan des actions menées mais aussi et surtout de s’accorder sur les stratégies à adopter en vue de réduire voire éradiquer les violences faites aux femmes et aux filles.

A terme, l’opinion nationale doit être bien informée et sensibilisée sur les questions liées à la protection de la femme, et les populations et acteurs(OSC, autorités administratives, politiques, coutumières et religieuses) prêts à soutenir l’adoption de la loi pour une amélioration de la condition féminine.

Kabore S. Rosine (stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 décembre 2014 à 15:09, par Nabiiga En réponse à : Violences faites aux femmes : le Burkina réaffirme sa détermination à vaincre le fléau

    Je suis pour que ce fléau s’arrête et immédiatement. Les hommes au Burkina sont très irresponsables (certains du moins). À la descent du travail, au lieu de rentrer aider les enfants avec leurs devoirs et rester avec leurs femmes, les voila en train de passer d’un bar à un autre, manger la viande, boire, et pourquoi pas, regarder les serveuses, pour ne pas dire les courrir. Ils arrivent à la maison complètement soul et devine qui doit ramasser les pots cassés : les femmes. Ils frappent les femmes pour la moindre de raison sans se référer à leurs comportements. Ils donnent presque rien aux femmes, elles se débrouillent avec le peu dont elles disposent, et pourtant, ,monsieur est dans les bars en train de dépenser ce qu’il est censé ne pas avoir et la femme ne peut se plaindre du manque de ceci et cela dans le foyer sans être frappé. Mon voisin ne cesse pas de frapper sa femme et je sais pertinemment bien ce qu’il fait en ville, ce n ’est pas juste envers nos femmes.

    Levez-vous, femmes et mères du Burkina. Suivez, traquez vos maris dans bars ; refusez d’être battues, demander des comptes à vos maris, responsabiliser-les en demandant pur et simple qu’ils rentrent après le travail aider en quelque chose du foyer. Assez c’est assez ! Je suis un homme pourtant !!!

  • Le 19 décembre 2014 à 17:53, par Jamanatigui En réponse à : Violences faites aux femmes : le Burkina réaffirme sa détermination à vaincre le fléau

    Si l’on pouvait lutter contre la violence faite aux Hommes ; la société s’en porterait mieux. C’est illusoire de continuer que le sexe faible est toujours faible.

  • Le 19 décembre 2014 à 21:02, par Jamanatigui En réponse à : Violences faites aux femmes : le Burkina réaffirme sa détermination à vaincre le fléau

    Il serait aussi mieux de se demander pourquoi certains hommes ont peur de rentrer chez eux ? Pense que c’est un plaisir de quitter le boulot et continuer dans un bar si la quiètude t’attend à la maison ? Ce que tu oublies la plupart de nos femmes au foyer sont des epouses et non des menagères. Il ne suffit pas pour une femme de donner à manger et d’offrir le kpêtou pour les séances de karaté nocturnes. Il faut en sus être menangère.

    J’entend par menangère celle qui ; en plus d’offrir tout ça, s’est faire règner l’harmonie dans la famille par un management propre à elle. Je ne parle pas des "si tu sors je sors" mais celle qui t’amène à abandonner les mauvais comportement au lieu de t’accopagner dans ce sens.

    N’oublie pas aussi qu’il y’a des hommes qui ne tolèrent pas que les épouses s’absentent pour plus de 48 heures d’affilées. Parce que quand elle n’a pas là on sent une absence. On perd carrément le pédale puisque c’est elle qui detient les manettes.

    Rappel qu’il y’a des couples où c’est la femme qui gère le revenu parce qu’elle est parvenue à convaincre son vis à vis qu’elle gère mieux. Mais quand tu debloque le nassongo mensuel qu’elle epuise avant la moitié du mois tu reflechira plus d’une fois avant de lui confier tes revenus. Pourquoi ? Parce qu’elle source d’insecurié pour la famille mais pas parce que tu la deteste.

  • Le 19 décembre 2014 à 23:04, par Abdoul En réponse à : Violences faites aux femmes : le Burkina réaffirme sa détermination à vaincre le fléau

    faites attention, il y a des violences qui sont faites aux hommes aussi. Et dans tous les cas, il faut savoir distinguer les responsabilités. Posez vous toujours la question pourquoi elles sont frappées. La femme est une enfant dont il faut parfaire son education au foyer. Je ne parle surtout pas des inconscients et des irresponsables qui frappent leurs femmes pour rien. Mais on peut dire de ne meme pas frapper, et en ce moment beaucoup de couples seraient rompus. La correction donnée de fa4on responsable permet de sauver le foyer de certaines femmes. Ou si vous voulez , on peut faire comme les blancs, au moindre enervement chacun ramasse ses valises pour des raisons parfois enfantines !!!! A vous de voir , mais retenez que certaines femmes meritent tres bien d’etre frappées pour parfaire leur education et sauver leur foyer.

  • Le 20 décembre 2014 à 15:05, par Anki A. En réponse à : Violences faites aux femmes : le Burkina réaffirme sa détermination à vaincre le fléau

    Je suis d’accord pour l’élimination de la violence faites aux femmes, nos mères, nos épouses, nos filles.J’invite l’UNFPA à être très regardante sur le statut des personnels de ses partenaires de terrain qui sont sensés l’aider à lutter contre ce fléau. Je suis attristé de constater que des partenaires de l’UNFPA ne donne pas de bons exemples à la population en se distinguant de la masse par un respect des valeurs professées par l’ organisation du système des nations unis.Cela nous amène à douter du succès de la lutte. La charité bien ordonnée commence par soi-même.

  • Le 21 décembre 2014 à 15:16, par le véridique En réponse à : Violences faites aux femmes : le Burkina réaffirme sa détermination à vaincre le fléau

    Les violences faites aux femmes doivent être condamnées avec véhémence. Ce n’est pas normal de maltraiter son prochain. Mais qu’en est-il des violences faites aux hommes ? Sous nos cieux, c’est un tabou qu’un homme dise que sa femme le bat. Pourtant ça existe beaucoup. Il y a des hommes qui pleurent fréquemment à la maison sans que les voisins ne s’en aperçoivent. Ces derniers soufrent dans leur peau, mais aussi psychologiquement. Leur souffrance est plus grave que celle des femmes battues. Vis à vis de la société, l’homme battu ne peut pas extérioriser sa souffrance, mais la femme, elle oui. Réfléchissons là-dessus.

  • Le 22 décembre 2014 à 15:07, par Pog nééré En réponse à : Violences faites aux femmes : le Burkina réaffirme sa détermination à vaincre le fléau

    Je conviens à vous cher monsieur qu’il existe la violence faite aux hommes mais à un dégré très infime par rapport à la femme. C’est peut être à cause du fait que la violence faite à la femme est courante que lorsque l’occasion se présente, la femme se venge. Mais pourquoi ne vivrons dans un monde sans violence ?????????????? Réfléchissons à tous les niveaux.
    En attendant vivement que les intellectuel(le)s, en premier les principaux dirigeants donnent l’exemple. Que celui qui n’accorde pas un regard à ses enfants et/ou bat sa femme ne soit pas admis pour diriger un parti ou être un responsable de quoi que ce soit.

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