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Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

Publié le jeudi 18 décembre 2014 à 06h35min

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Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

La tenue effective d’élections présidentielle, législatives et municipales en 2015, c’est la principale mission assignée aux autorités de la transition de douze mois. A cet effet, le président Michel Kafando, annonce l’établissement - de concert avec la CENI (Commission électorale nationale indépendante) - d’un « programme de rigueur » et de « modalités claires ». Annonce faite à l’occasion d’un point de presse animé le 11 décembre dernier à Dédougou à l’occasion des festivités marquant le 54è anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, et réitérée plusieurs fois après.

Dans la région de la Boucle du Mouhoun, la célébration du 11 décembre a, au mieux, tenu son pari. Le président Michel Kafando, lui-même, parle de « succès total ». Le moins que l’on puisse dire, c’est que la région de la Boucle du Mouhoun a été magnifiée et dotée en infrastructures de développement. Il s’agit d’acquis tangibles que le président Kafando appelle à préserver pour les mettre au service de l’émergence du Burkina Faso. Une émergence attendue pour prendre son envol au cours de la transition dont l’aboutissement heureux tiendra à la tenue effective d’élections présidentielle, législatives et municipales en 2015. L’organisation réussie et l’acceptation des résultats de ces élections, voilà ce à quoi doivent donc s’atteler énergiquement les autorités de la transition.

Pour ce faire, le président Michel Kafando annonce une série de séances de concertations du gouvernement avec la CENI, l’institution habilitée à conduire les processus électoraux. Des concertations qui doivent commencer en janvier 2015. C’est du moins, ce qu’a laissé entendre le président Kafando, avec la précision que de ces concertations, sortiront « un programme de rigueur » et des « modalités claires » pour la tenue parfaite desdites élections. Toute chose qui permettra au pays des Hommes intègres de disposer de nouvelles institutions démocratiques.
« Programme de rigueur » et « modalités claires », de quoi s’agit-il concrètement ? Difficile d’être bien situé pour l’instant ; du moins, du côté de la CENI où l’on table sur le silence empreint du sens de la prudence. Mais ce qui se profile à l’horizon comme travail préparatoire capital, c’est la révision des listes électorales à travers des opérations d’enrôlements biométriques complémentaires. Œuvre titanesque, mais l’on peut dire qu’à ce jour, la CENI en est rôdée. Cette opération devra permettre d’inscrire sur les listes électorales, au moins la moitié de la population burkinabè en âge de voter.

Couplage ou ‘’triplage’’ ?

Et l’autre question dont l’issue est jusque-là inconnue, c’est le couplage ou non de ces élections. S’il est vrai que la charte de la transition a, en plusieurs de ses dispositions, prévu que des « élections présidentielle et législatives seront organisées pour mettre fin à la transition », il reste que la question du couplage de ces deux opérations électorales n’est pas tranchée. Seront-elles ou non couplées ? La tendance sensiblement forte au couplage se heurte à certaines considérations selon lesquelles, pour avoir une stabilité gouvernementale, il importe que le président qui sera élu dispose d’une majorité parlementaire. Toute chose qui serait facilitée par l’élection du président d’abord, ensuite celle des députés. Avec de telles velléités, l’option du couplage ne peut prospérer.

Quant aux élections municipales, la charte de la transition, texte spécifique censé mieux encadrer la période transitoire de douze mois, n’en fait pas mention. Et l’explication en est que la dissolution des conseils municipaux et régionaux, d’où découle la nécessité d’organiser des élections municipales, est intervenue après l’adoption de la charte. La tenue de ces municipales en même que la présidentielle et les législatives réunies, donc un ‘’triplage’’, n’est pas à exclure de facto. En tout état de cause, toutes ces trois opérations électorales devront se tenir au plus tard en fin novembre 2015.

Le « programme de rigueur » et les « modalités claires » dont parle le président Kafando, devront permettre de trancher sur toutes ces éventualités qui ne doivent pas perdurer pour une transition qui n’a que douze mois devant elle. Pourvu que ce gouvernement de technocrates dévoués, soit soumis – par sa ‘’tête’’ - à une dynamique constante d’atteinte de résultats tangibles et objectivement acceptables !

Fulbert Paré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 décembre 2014 à 21:30, par TK En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    L’on devrait coupler la presidentielle aux legislatives afin d’eviter que l’issue de l’une ne determine l’issue de l’autre. Si le president elue n’a pas la majorite parlementaire, eh bien il fera avec un gouvernement d’opposition jusqu’aux prochaines elections. Ce serait un bon test pour notre renouveau democratique

  • Le 18 décembre 2014 à 00:05, par verite retabli En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    bonsoir

    on en veut plus de la societe gemalto qui a assister la CENI pour ses elections
    SVP ce sont des brigants qui deja un proces ouvert au gabon

    cdt

  • Le 18 décembre 2014 à 00:53, par Nabiiga En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    Les arguments de CDP était de faire en sorte qu’il y ait une question référendaire relative à la modification de l’article 37 posée au peuple souverain burkinabè. Ce parti des criminelles tenait ardemment que la question soit posée tout en sachant parfaitement bien qu’i allait tout simplement verser des sommes d’argent pour corrumpre les populations à voter pour la modification. Pour la toute première fois de son histoire, le burkina, notre très chère patrie, verra des élections sans un vainqueur connu d’avance, avant même que les n’aient lieu. Une sacré rupture avec le passé. Ce sera intéressant à voir.

  • Le 18 décembre 2014 à 05:19, par SOS En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    A situation exceptionnelle solution exceptionnelle. je propose que l’on couple l’élection présidentielle avec les législatives mais que l’on élise seulement la moitié des députés puis à mi-mandat on fasse l’élection de l’autre moitié et là à chaque élection législative on renouvelle la moitié de la chambre.

  • Le 18 décembre 2014 à 05:53 En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    Et les innocents qui ont monnaye leurs cartes d’electeur contre quelques billets de francs. D’ailleurs la CNT doit trouver une loi très dure contre ces fraudeurs qui achètent les cartes d’électeurs a d’autres fins.

  • Le 18 décembre 2014 à 06:20 En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    L’idéale serait de coupler les élections présidentielles et légistlatives. Mais loin d’être un spécialiste, il serait de prime abord indispensable au gouvernement de Transition de résoudre une bonne fois les demandes de démissions de façon globale pour ne pas avoir à répondre aux agitations dans nos institutions, dans nos sociétés,dans nos abattoirs...qui troubleraient une marche vers les élections. L’ ETAT DEVRAIT ETRE A L’AVANCE DE CES RECLAMATIONS. Apparemment, ce conseil de Ministre de Mercredi 17 Décembre semble avoir sonné le début de satisfaction du désir du Peuple. Laisser le système en place dans nos services,institutions, sociétés...c’est avoir mal compris le peuple. C’est le système COMPAORE instauré dans notre pays qui a amené la révolte du peuple.Si le peuple est compris, rien ne saurait entraver la marche vers des élections paisibles. Courage au gouvernement de Transition.

  • Le 18 décembre 2014 à 08:30, par Lepro En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    GEMALTO on n’en veut plus : : cher et symbolise le néocolonialisme , et la françafrique.
    Nul n’est prophète dans son pays
    Honoré Dembélé, Burkinabè, patriote formé au Maroc avec une bourse acquise par mérite.
    Mr Dembélé est un expert en informatisation de fichier électoral....exilé au mali.... ; il a des références claires et vérifiables en gestion de fichier électoral, en biométrie, etc...(ICD Sarl Mali)
    Sans lui faire de la pub, je lance un appel à construire ce Burkina nouveau avec l’expertise nationale ; Kafando commençons dans le cadre de votre "programme de rigueur" en regardant à la loupe le contrat GEMALTO et, pour nos élections en consultons et faisons recours à tous les burkinabè du profil de Dembélé.
    La Patrie ou la Mort nous Vaincrons !
    Lepro(toujours vigilant !)

  • Le 18 décembre 2014 à 08:34, par jonassans En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    GEMAO n’est pas seulement en procès au Gabon, même au Nigéria. Ces sociétés sont des examples de cantines électroniques vers la métropole. La biométrie n’est pas la solution d’une élection crédible et transparente, la PREUVE : A la révision des listes on pourra enroller des nouveaux inscrits mais quid des morts ? ils viendront également se faire effacer ?

  • Le 18 décembre 2014 à 08:52, par ALOISE En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    A mon avis, c’est mieux de coupler les élections présidentielle et législative.
    Cela évitera les calculs politiciens et permettra d’avoir un bon gouvernement pour la gestion du pays.
    Dans tout ça, ce qui est regrettable, est que le président qui sera élu ne sera pas forcement celui que le peuple choisira.
    Les manoeuvres de la France ont commencé depuis, sonder tous les acteurs politiques et voir celui qui leur sera favorable et le fait passer avec la bénédiction du Gouvernement actuel à travers la CENI.
    Après la responsable Afrique, vous verrez défiler l’année prochaine des envoyés de la Francophonie, les conseillers spéciaux de François Hollande, des émissaires du premier ministre VALLS, des responsables socialistes, le ministre des affaires étrangères, le ministre de la défense, le ministre de l’intérieur et enfin le président même François Hollande (tous de la Franc-maçonnerie) pour venir féliciter la transition alors que c’était pour imposer leur valet à la tête du pays comme le cas en Côte d’Ivoire, au Togo, au Gabon, au Sénégal, Madagascar ...
    Dans les pays francophones, le choix n’est jamais celui du peuple mais plutôt de la France.
    Pauvre Afrique, quand serons nous vraiment indépendant ? That is the question

  • Le 18 décembre 2014 à 09:52, par Le But En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    Le BUT principal du gouvernement de transition est d,organiser des elections presidentielles et legislatives pour Novembre 2015.Il sera evaluer principalement sur cela.Vivement qu,il donne vite un calendrier clair sur ces elections a venir.Je pense que la CENI avait deja travaille un plan 2015 qu,il faut revoir et officialiser.Je constate que c,est des diplomates etrangers et institutions internationales qui poussent nos organes de la transition a sortir ce calendrier des prochaines elections.
    S,attaquer d,abord au but principal de la transition c,est reussir Sa Mission.Le reste les autres s,en occuperont.Demain se prepare Aujourd,hui et 2015 c,est Demain.

  • Le 18 décembre 2014 à 10:31, par Aly En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    POUR ORGANISER DES ELECTIONS QUI REFLETENT LA VOLONTE DE CHANGEMENT DU PEUPLE
    L’organisation des trois élections d’ici la fin de la Transition en novembre 2015 constitue la priorité des priorités dans cette Transition où le Président intérimaire semble ne pas avoir les mêmes priorités que le Peuple Souverain qui l’a mis là où il est. Heureusement que le Camarade PM est là.
    Il est clair pour nous tous que les faits et gestes des uns et des autres sont analysés à la loupe et il en sera désormais ainsi dans le Burkina nouveau. Que nul ne se méprenne, le Burkina a changé et le citoyen est désormais conscient de l’importance de son point de vue. Aussi, ceux qui caressent le rêve de s’adonner aux seules fraudes électorales par lesquelles ils ont, pendant des décennies, fabriqué des scores à la soviétique pour blaise, se ravisent. Cette fois, ni l’argent volé, qu’ils comptent utiliser, ni les véhicules de l’Etat (qui sont notre bien à tous), ni les agents de l’Etat (Gouverneurs, Haut-Commissaires, Préfets, etc.), encore moins les présidents des bureaux de vote, ou encore le Conseil Constitutionnel, ne leur sera d’aucune utilité.
    Dans cette optique d’élections transparentes, crédibles et acceptées de tous les acteurs, je propose ceci :
    1. Revoir la composition de la CENI, à la lumière du changement intervenu dans notre pays. En effet, il serait anachronique d’organiser les élections à venir avec cette CENI qui ne reflète plus le contexte socio-politique actuel. D’où l’impératif de sa recomposition avant d’entamer quelque réforme qu’elle soit dans le processus d’organisation des élections.
    2. Le MATDS doit impérativement rencontrer les nouveaux Gouverneurs et les futurs Haut-Commisssaires (les actuels devant en toute logique être également relevés. Je félicite au passage le MATDS pour la relève de ces Gouverneurs de l’ère compaoré) ainsi que les futurs préfets (qui devront aussi être relevés). Le message à passer doit être claire : le Peuple souverain en se soulevant veut désormais choisir lui-même ses dirigeants, à quelque niveau que ce soit. Il est ne sera donc toléré aucune ingérence quelconque de l’administration publique qu’ils représente. Tout Gouverneur, Haut-Commissaire, Préfet et autre représentant de l’Etat qui sera pris dans des ingérence sera non seulement relevé, mais devra également subir les rigueurs de la loi. Et ils ont intérêt à comprendre ce message parce qu’ils seront désormais surveillés comme du lait sur le feu : leurs rencontres, leurs mouvements, leurs accointances, etc.
    3. Les autorités coutumières et religieuses devront également être rencontrées afin de leur demander purement et simplement "d’enlever leurs bouches et leurs pieds dans les bagarres politiques" car cela les décrédibilisent et porte atteinte à l’autorité morale qu’ils sont sensés représenter.
    4. Le CNT devra relire la charte des partis politiques et le code électoral pour y inscrire la limitation des montants et la nature des gadgets utilisables durant les campagnes électorales.
    5. Le MATDS, après la recomposition de la CENI, pourra rencontrer tous les acteurs, parties prenantes aux élections afin qu’ils abandonnent les comportements malsains qui avaient cour durant les fausses élections organisées sous l’ère compaoré. Ce message s’adresse bien sûr aux voleurs d’urnes et autres manipulateurs des électeurs et des résultats des élections. Nous sommes à un carrefour où chaque acteur a intérêt à connaître honnêtement ce qu’il pèse en terme de popularité, sans autre influence que la seule conscience de l’électeur lui-même.
    6. Une fois la nouvelle CENI installée, celle-ci devra élaborer des messages de sensibilisation des citoyens. La diffusion de ces messages devra porter aussi bien sur l’enregistrement des électeurs, le comportement de l’électeur dans l’urne, le devoir du citoyen vis-à-vis des partis et des politiciens malhonnêtes, l’importance du vote de chaque citoyen, etc.
    7. Etc.
    Enfin, je pense qu’il serait bon de tripler les élections à venir, et ceci pour les trois raisons suivantes :
    a. Le Peuple veut un renouvellement de la classe dirigeante, avec des hommes neufs, propres et crédibles. En triplant les élections, nous donnerons ainsi plus de chance à tous les citoyens qui veulent devenir des acteurs de la vie de la nation, sans qu’aucune des élections n’influence les autres.
    b. Le triplage des élections réduira considérablement leurs coûts d’organisation.
    c. En organisant les trois élections ensemble, comme dit plus haut, aucune d’entre elle n’influencera les autres.
    L’argument qui consiste à dire qu’il faut au Président une majorité pour Gouverner n’est pas recevable. Je pense que ceux qui tiennent ce genre de discours ne sont pas encore convaincus des vertus de la démocratie. Ils sont prêts à manipuler les votes pour s’octroyer leur majorité, mais pas celle issue des urnes. Sinon, un citoyen peut bien voter à la présidentielle pour un homme et ne pas voter pour la liste de son parti parce qu’il n’est pas convaincu par cette liste. Il reviendra donc aux partis politiques de faire en sorte qu’il y ait une cohérence dans la constitution des listes. Je conseille aux uns et aux autres d’arrêter avec ces pratiques à la CDP qui consistent à s’enfermer à Ouaga, dans un bureau, pour désigner ceux qui seront sur leur liste, en lieu et place de leurs militants à la base. Ce sont ces genres de comportements qui amènent la défiance compréhensible des militants à la base.
    Enfin, le chronogramme des élections devra faire l’objet d’un consensus. Il ne devra répondre qu’à un seul impératif : celui de la crédibilité (qui englobe tout le reste, à savoir transparence, honnêteté, etc.).
    Toute tentative sera dénoncée comme il se doit, parce que nous voulons vraiment faire partie des pays qui comptent sur le plan de la démocratie en Afrique. Il faut donc que les voleurs d’urnes, les acheteurs et manipulateurs d’électeurs, les corrupteurs et manipulateurs des autorités coutumières et religieuses arrêtent leurs mauvais comportements à la CDP, pour être de vrais démocrates et qu’ils acceptent de jouer honnête.

  • Le 18 décembre 2014 à 11:54, par Dèdègueba SANON En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    A la bonne heure ! J’avais commencé à me demander si dans l’euphorie de la victoire contre le régime de BC, nous n’avions pas oublié l’essentiel ? Tant les dossiers annoncés donnaient le vertige. Car à vouloir régler tout le passif de BC, Dieu seul sait comme il est énorme ce passif, la transition courrait vers le risque de rater sa mission première.
    La question essentielle est comment faire pour que plus jamais un individu ou un groupe d’individus ne s’accapare du pouvoir d’état, pour en faire "sa (leur) chose" ? Car en vérité je continue de penser que plein de "politiciens de carrière" devraient être mis d’office à la retraite. Je veux parler de ceux qui pendant plus de trente ans sont au devant des choses. Cependant avec un sursis pour les RSS à cause de leur rôle dans la défaite de BC, sinon toute leur génération devrait avoir la noblesse d’esprit de se retirer.

  • Le 18 décembre 2014 à 11:59 En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    pour gagner du temps et éviter que nous soyons éternellement en campagne électorale,il faut tripler ces élections(présidentielle,municipale,législative).En plus ça nous fera des économies en ces temps de soudure puisque la compaorose compradore a vidé les caisses avec plus de 45 milliards dans sa fuite.Je sais que le triplage ne sera pas évident avec une population analphabète mais avec une bonne organisation nous pouvons relever le défi.Pour cela,il faut virer le président de la CENI avec ses membres parceque monsieur Kéré est un opportuniste qui était à la solde de l’ancien régime sans oublier que certains membres sont disqualifiés.Il faut une refonte de cette CENI fantoche pour des élections transparentes.
    Le pouvoir au peuple et rien qu’au peuple.

  • Le 18 décembre 2014 à 12:04, par Ernesto Guevara de la Cerna En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    Un président pantin et un PM rodéo voici une calamité des pays des hommes intègres

  • Le 18 décembre 2014 à 12:57, par YIRMOAGA En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    Pas tous les passifs du défunt régime, mais tout de même un nettoyage est nécessaire avant de passer à l’essentiel. sinon, les mêmes vont se métamorphoser en agneau, et connaissant la pauvreté de nos parents et leur méthode de corruption, notre démocratie ou notre révolution va se buter à la puissance économique de ces voleurs.

  • Le 18 décembre 2014 à 13:09, par koffi En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    ALY 4TES UN PROFANE EN MATIERE ELECTORAL tu es un idéaliste on est pas à ça aujourdhui ! tu comprends quelque chose dans organisation des élections ; si tu veux vivre le cauchemar de nos frères ivoiriens c’esst dommage

  • Le 18 décembre 2014 à 19:15, par Gagnant En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    Que DIEU TOUT PUISSANT bénisse le Burkina Faso et l’autorité des hommes qu’il a désignés pour ce pays.
    Courage et félicitation à ces autorités pour les décisions que l’ETERNEL DIEU les accompagne à prendre pour la justice et le bonheur immédiat et durable pour ce peuple. Ils ne doivent rien se reprocher quand c’est ainsi. Certains ne comprennent pas et d’autres feignent et 90% de ces derniers sont ceux des tentacules du système Compaoré Blaise (ils sont même au sein des nouvelles instances de la transition et même à la tête et veulent retrouver leur argent et le pouvoir de dominer sur les autres ). Mais l’avenir nous le dira.
    Les concitoyens et la communauté internationale attendent une expérience réussie de cette démarche dans laquelle le pays s’est engagé. Nous n’avons pas voulu un président selon les prévisions de l’ordre institutionnel au départ du Président Compaoré. Et la communauté internationale nous a aidées à asseoir cette forme de transition, qu’elle souhaite faire école pour toute l’Afrique et même dans le monde, en matière de bonne gouvernance. C’est une chance à ne pas rater.
    Le Président Compaoré en tant que « patriote » (il doit cependant répondre de ses crimes de sang et économiques) ne devrait pas vouloir de ces faux partis politiques et Association qui lui ont conduit à ce chaos, puisqu’il ne pouvait pas facilement se débarrasser d’eux sans perdre sa vie.
    Cette période donc de transition est une occasion, je dirai unique où l’expérience de mener sur la base du sang des martyrs burkinabe cette expérience, doit délivrer le burkina et bien d’autres pays de par le monde. A chaque moment de notre existence, le burkina a quelque chose de spécifique et de bien à apporter noblement au monde si, ceux qui sont à la tête sont courageux et humbles, il en est ainsi et il en sera ainsi. Et à chaque génération de jouer son rôle.
    Les activités de tous les partis politiques du front républicain , Associations, mouvements , système, régime qui se sont associés pour œuvrer négativement ensemble dans la même vision et que cela a conduit à des crimes de sang, économiques, la peur, le traumatisme, des assassinats des citoyens burkinabé dont les dates du 30 et 31 octobre ont marqué le point culminant, doivent répondre et maintenant avant un autre ordre nouveau que prépare la transition. Et cela 80% des burkinabe et des amis du pays doivent s’intéresser.
    Les autorités ne doivent pas se refondre des décisions déjà prises. Il faut poursuivre ce que la charte et la constitution et, le bon sens de la vie sociale au burkina nous imposent pour une cohésion de vie collective durable et profitable à tous. Ne soyons pas distrait par les groupe fosseurs de vie des jeunes et voleur des biens du pays, qui une fois les mains vidées au lieu de se taire et se cacher, sont cela mêmes qui crient victimes, Oh cela c’est de la tolérance et du pardon que DIEU a donné aux hommes et femmes du burkina Faso ! Que certains ne veille pas fouler au pied cette valeur. Pardon, quand on fait un coup d’état militaire, civil ou institutionnel et qu’on rate, dites-moi qu’est ce qui se passe ? Allez y demander à Monsieur Blaise Compaoré, à son groupe et à ceux du groupe et à la famille SANKARA Thomas ou tout simplement au peuple qui à suivi les évènements du 15 octobre 2007 ou au niveau international aux membres Al-Qaïda de Ben Aden après les évènements du 11 septembre, ou alors à coté, le Président Ouattara et son groupe et celui du Président Gbago en Cote d’Ivoire.
    La commission vérité justice et réconciliation prévue par la charte et qui déjà créée par décret présidentiel, trouve ici un coup de pousse et matière immédiate ! ! !
    Dans un premier temps, les partis et associations non encore suspendus doivent passer les premiers aux séances populaires de fora de vérité justice et réconciliation en vue de démontrer leur non implication et ou leur innocence dans ces drames de la séquestration des représentants du peuple (Députés) et dans leur complicité dans l’assassinat des citoyens burkinabe en expression de plein droit constitutionnel, face à un groupes ayant engagé un processus avéré et vérifié de coup d’état constitutionnel contre l’ordre de la foi fondamentale que bénéficiait chaque citoyen pour être en sécurité et travailler pour se nourrir, subvenir à ces besoins et contribuer au développement du pays.
    Dans un deuxième temps les partis suspendus au bout du délai normal de la levée de la suspension (3 mois, les responsables et les animateurs de ces partis étant à ce moment réhabilités comme tels c-à dire meneurs de ces partis politiques) vont maintenant à leur tour passer à ces séances vérité, justice et réconciliation pour y répondre comme dans le premier cas, des mêmes préoccupations que le peuple souhaite comprendre d’eux.
    La racine du mal doit être coupée et séchée rapidement pour assainir le contexte de la recherche de la justice et du bien-être du pays.
     S’il arrive que le parti politique qui s’est vraiment repenti, bien blanchi et s’est rendu acceptable par le peuple par rapport à ces faits d’association de criminels de sang et économiques et autres, lors de ses séances de vérité réconciliation, il reprend ses activités saines au bout de 08 mois et avec obligation pour lui(ce parti) de changer de sigle et de logos de son parti qui ont porté trouble à l’ordre publique ;

     s’il se trouve que le parti politique ou association est trop sale et s’est rendu inconciliable aux aspirations du peuple et du pays lors de ces séances, par rapport à ces crimes de sang et économiques, alors qu’il soit purement et tout simplement dissout, et ces partis doivent disparaître très rapidement dans le sens de préserver la mémoire des martyrs et de la collectivité et pour l’histoire de la génération présente et celle à venir. Les animateurs et responsables de ces partis et Associations cependant doivent être jugés devant les juridictions compétentes du pays selon la loi et les chefs d’inculpation (peut être relaxé ou gracié ou pénalisé de façon symbolique ou autre).

    Le CDP, le Président Blaise Compaoré et sa famille seuls ne doivent pas répondre de cette situation, les partis politiques et mouvement alliés à cette situation du 30 et 31 octobre doivent répondre au même titre.

  • Le 22 décembre 2014 à 00:30, par Venegre En réponse à : Elections en 2015 : Bientôt un programme de rigueur

    Je remercie les Internautes pour leur apport d idees concernant un sujet capital pour notre Gouvernement de transition et pour tout le peuple Burkinabe. D abord, Je voudrais dire qu au dela de l education non formelle que ces discussions vehiculent, nous devons faire preuve de dignite, d humilite et toute valeurs humaines morales sur lesquelles nous envisageons reconstruire notre Cher Burkina Faso ; Ceci a travres notre langage et envers nos Premiers Responsables. A cet effet, Je voudrais interpeller L internaute se disant Ernesto Guevara de la Cerna sur son ecrit insultant, depouille de tout interet sur le sujet. Il vaudrait mieux qu il nous epargne d ecrit de ce genre qui n a rien de constructif.Je voudrais lui rappeller que notre President de la transition, Son Excellence Michel Kafando et notre Premier Ministre, Son Excellence Isaac Zida travaillent de concert pour mener a bien et a terme les objectifs definis dans le programme de la Transition.
    Notre President n a-t-il pas declare lors de son interview sur France24 que son role est de definir les grandes orientations du pays ? Pour son execution, peu importe qui fait la declaration en public. l ’important est que les cinq points autour desquels le Chef de l’ Etat a defini son programme d action puissent entrer a execution, ce sont : La justice sociale, la lutte contre l’impunité, les actions en faveur des jeunes, la réconciliation nationale, l’organisation d’élections libres et transparentes.( Confere son allocution lors de sa rencontre avec les Burkinabe au Senegal en marge du Sommet de la Francophonie). Pour ma part Je pense que Notre Chef d Etat est un Homme integre, responsable, sage, competent,petri d’autres valeurs humaines( que je laisse le soin aux lecteurs et internautes de decouvrir a travers ses ecrits, discours et interviews) et qui sait rester a l ecoute de toutes les couches sociales afin de valoriser leurs idees et attentes. En temoigne cette citation de notre confrere Me Apollinaire Kyélem de Tambèla "L’homme d’Etat pense à la prochaine génération et le politicien pense à la prochaine élection."
    Pour revenir aux elections,il y va de ma comprehension ou du moins Je suggererai une relecture des textes fondamentaux tels que la constitution( pour verrouiller l article 37 et autres amendements necessaires en vue d une democratisation realiste en tenant compte de notre niveau de vie, nos revenus etc.. ce sont par exemple la composition et le fonctionnement de l’ Assemblee Nationale, La CENI ...) Ceci dit, il incombera aux institutions redynamisees de definir et faire des propositions appropriees, pertinentes et consequentes concernant leur programme de travail et le soumettre au Gouvernement.
    C est donc un travail tout azimuts sur divers chantiers que nos premiers responsables sont entrain de se livrer. Encourageons-les et Prions pour que la stabilite,la paix et la justice sociale qu ils pronent soient effectives et soient enracinees a jamais dans notre Chere Burkina Faso.
    Vive Notre President Michel Kafando
    Vive Notre Premier Ministre Isaac Zida
    Vives toutes Nos Autorites de la Transition.
    Unite,Paix, Justice et Progres au Burkina Faso.

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