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Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

Publié le mardi 16 décembre 2014 à 21h28min

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Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

La société des mines de Bélahouro vit une crise sociale depuis le 4 décembre dernier. Les employés ont observé une grève pour exiger la satisfaction de leur plateforme revendicative. Suite à l’échec des différentes négociations conduites par les autorités provinciales (Soum) et régionales (Nord), la direction générale de la société a suspendu, temporairement, les activités de production de la mine et évacué tout le personnel du site, depuis le 12 décembre 2014. Elle a organisé une conférence de presse le 15 décembre pour donner sa version des faits. Ce, après celle des employés.

A l’absence du Directeur général de la Société des mines de Bélahouro (SMB), c’est le directeur général adjoint, par ailleurs directeur général administration Afrique de l’Ouest de AVOCET Mining, Saidou IDE, qui a animé la conférence de presse. Il a expliqué la situation qui prévaut à la SMB actuellement, et donné les raisons de ce conflit social ayant conduit à la suspension pour deux semaines minimum des opérations de la mine.
« Le secteur minier aurifère traverse actuellement une période très difficile marquée par la baisse du cours de l’or. En moins de trois ans, le prix de l’or a baissé de près de 40%. En plus du prix de l’or qui est très bas, d’autres facteurs tels que le coût du carburant, le type de minerai, etc. contribuent davantage à stresser les sociétés minières qui opèrent dans le domaine. Ainsi, toutes les sociétés minières à travers le monde ont entrepris des actions en vue de réduire leurs coûts de production et rendre de ce fait l’activité viable, en notant qu’elles n’ont aucune emprise sur le prix de vente de leur production », a rappelé, d’entrée, Saidou IDE.

Un atelier pour trouver des solutions débouche sur une grève

Pour trouver des stratégies permettant de réduire les coûts de production, la direction générale de SMB a organisé un atelier de réflexion du 27 au 29 novembre 2014. Au cours de cette rencontre, l’état de la production de l’or et celui des finances de la société ont été présentés aux participants (représentants des travailleurs) qui auraient reconnu la nécessité de prendre des mesures efficaces et efficientes pour réduire les coûts de production.
Pourtant, c’est de là que partira une grève. Car, l’Assemblée générale convoquée par les représentants du personnel le 4 décembre à partir de 19h 30mn, pour rendre compte aux employés des conclusions de l’atelier se termine par un appel à un arrêt du travail. Et, dès 22h30, les équipements sont stoppés et l’usine de traitement occupé par un groupe de travailleurs. Un comité de crise constitué transmet une plateforme revendicative à la direction générale aux environs de 5h du matin, le 5 décembre.

Echec des négociations

Pendant que la direction générale se dit disposée à négocier, les grévistes posent comme préalable, le départ sans condition de deux membres de la direction. Il s’agit de Raphael Ouédraogo et Saidou IDE. Aucun des deux n’aurait de rôle actif au niveau de la mine de Belahouro. « Mon rôle est surtout au niveau du siège appuyant les différentes structures de la société à travers la sous-région, même si j’occupe le poste de DGA. Raphael Ouédraogo s’occupe de la partie exploration et gestion du bureau et donc n’est mêlé en aucun cas au niveau de la direction, même pas au niveau de la gestion des ressources humaines », soutient Saidou IDE, le Directeur général adjoint de SMB.
La direction générale, à son tour, rejette tout préalable. Les tentatives des autorités provinciales et régionales de renouer le fil du dialogue se soldent par des échecs. Après une semaine de tentative infructueuse de négociations, la direction générale de SMB a décidé de suspendre ses activités de production et d’évacuer tout le personnel du site. Car, elle estime avoir subi des pertes de près de 900 millions de francs CFA en l’espace d’une semaine. Ainsi, depuis le 12 décembre 2014, les activités de production de la société des mines de Bélahouro sont suspendues.


767 employés sur le carreau…

Le redémarrage des opérations est prévu dans deux semaines. Mais, tout porte à croire que ce délai ne pourrait être respecté. « On a été obligé d’arrêter les activités parce que des employés ont occupé l’usine. Il n’était plus possible pour nous de continuer à produire même si on le voulait. Donc, nous allons mettre à profit ce minimum de deux semaines pour voir dans quelle mesure on peut reprendre les activités », précise le directeur général adjoint de la société. « Nous ne savons pas la date de reprise, ni avec quelle équipe. Il y a un manque de confiance qui s’est créé à l’intérieur même des employés. Donc, il faut qu’on aplanisse la situation. Il faut qu’on remette balle à terre, qu’on discute sur quand, comment et dans quelle circonstance reprendre », poursuit-il.
En attendant, ce sont 767 employés qui voient leurs contrats suspendus.
Le salaire représente 22 à 24% des charges de la société. Aux déclarations de certains employés qui soutiennent que les salaires font partie des plus bas, le DGA oppose un démenti formel. « Je ne vais pas rentrer dans les histoires de salaires. Mais, ce que je peux vous dire, c’est que selon une étude menée à l’intérieur des différentes sociétés minières, les salaires de la mine de Belahouro sont classés 2e », déclare Saidou IDE.


« Les gens ont mal géré leurs revenus… »

« Certains disent qu’on a diminué le salaire de 30 à 40% ; on n’a pas touché au salaire d’un seul employé. Mais, les heures supplémentaires en aucun cas ne doivent être considérées comme un salaire. S’ils l’ont fait, c’est à leur risque et péril. Les gens ont mal géré leur revenu et ça ne peut en aucun cas être opposable à la société des mines de Bélahouro. Nous estimons que nous avons servi des salaires décents aux employés. L’utilisation qu’ils en ont faite ne regarde qu’eux », s’indigne-t-il.
AVOCET mining qui détient 90% des actions de la SMB a investi près de 250 millions de dollars, soit 125 milliards de francs CFA dans ce projet. Ce projet ne serait pas rentable, avec les coûts de production actuels.

Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 décembre 2014 à 17:38, par TK En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Les gens n’ont qu’a continuer a revendiquer tout comme ils veulent au hazard sans chercher a bien comprendre. C’est le prinptemps des revendications tout azimuth. Ils risquent de perdre leurs moyens de subsistances. Il faut peut etre que les gens se retraouven au chomae pour comprendre que leurs demandes ne sont pas parfois pertinentes

  • Le 16 décembre 2014 à 17:42, par Uncitoyen En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    les travailleurs doivent éviter de trop tirer sur la corde sinon ils seront perdant et se retrouverons au chômage.
    Aussi avant de déclencher les grèves, les travailleurs peuvent prendre des conseils auprès de l’inspection du travail.

  • Le 16 décembre 2014 à 17:45, par Seulement Pardon En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Le Pardon se donne et ne se mérite pas. Jésus dit si tu pardonne à quelqu’un à qui tu dois pardonner (amis) qu’est-ce que tu fais d’extraordinaire. Il faut donner le pardon à celui même qui ne le mérite pas (ennemis) pour que le pardon remplit son sens. C’est en cela tu fait un actes extraordinaire. ET c’est en cela qu’on est différent à l’homme animal selon la Bible.

    Assimi K. a perdu le pouvoir mais personne n’a le droit sur sa vie et l’équilibre de sa famille. Montrer leur le contraire de leurs anciens comportements afin qu’ils prennent des bonnes leçons sur vous si vous estimez que vous êtes meilleurs qu’eux. Ne chercher pas à les rayer des cartes de quartier SVP. Si vous faites pour Assimi d’autre se lèveront contre d’autres dans d’autres quartiers et ça sera une boucle. Pardonner et apaisez-vous. N’ajoutez plus aux morts d’autres morts. Même les martyrs ne souhaiteraient pas cela.

    Comportez vous bien envers tous ceux du CDP, de l’ADF-RDA, de la FEDAP-BC. Ce sont nos frères. Ils ont déraisonné à la folie. Mais la folie est passée car le moteur de leur folie est passé. C’était le pouvoir. Contribuer chacun à la paix. Si contribue à ta propre paix ça fait quoi !!!!

  • Le 16 décembre 2014 à 20:12, par papy En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Du n importe quoi, car n importe qui se lève pour vouloir instaurer ou revendiquer n importe comment. A cette allure j pense que le cnt a beaucoup à faire. Vous qui etes dans les sociétés minieres vous connaissez mieux que quiconque ce qui se passe actuellement, et vous avez l audace de jouer à ce jeux, sinon qu il ya beaucoup de chomeurs diplômés..... on vous regarde, tellement que vous avez bien manger et ne savez quoi faire. Transition ne veut pas dire revendications. Sinon que les fonctionnaires vont dire quoi. N importe quoi.

  • Le 16 décembre 2014 à 20:45, par warzat En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Cherchons à comprendre pourquoi une A.G d’explication débouche sur le départ de deux individus. Il y a sans doute un dessous des cartes que les travailleurs ne veulent plus, surtout qu’une clarification semble vouloir s’installer dans ce milieu avec les changements intervenus au pays.

  • Le 16 décembre 2014 à 20:54, par papy En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Du n importe quoi, car n importe qui se lève pour vouloir instaurer ou revendiquer n importe comment. A cette allure j pense que le cnt a beaucoup à faire. Vous qui etes dans les sociétés minieres vous connaissez mieux que quiconque ce qui se passe actuellement, et vous avez l audace de jouer à ce jeux, sinon qu il ya beaucoup de chomeurs diplômés..... on vous regarde, tellement que vous avez bien manger et ne savez quoi faire. Transition ne veut pas dire revendications. Sinon que les fonctionnaires vont dire quoi. N importe quoi.

  • Le 17 décembre 2014 à 04:59, par zamandambparatsida En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    il faut revendiquer sur de bonne cause, la présence de x ou y dans l’administration n’est pas votre affaire, et sachez que c’est une entreprise privée qui ne va pas œuvrer pour vous arranger contre son profit.
    travailleurs de la mine soyez conséquents

  • Le 17 décembre 2014 à 06:29, par norbia En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    chers camarades de la mine vous commettez une grave erreur car les sociétés minières ne sont pas toutes de droit burkinabè. les responsables sont des capitalistes qui ont investis pour se faire de l’argent votre devenir ne les intéresse pas. ce que j’ai a vous dire faites très attention ne vous laisser pas entrainer par des jusqu’au boutisses qui n’ont rien à perdre.
    Sachez bien que beaucoup de personnes vous envie malgré votre situation que vous semblez trouver insatisfaisante.
    Mes amis ressaisissez car j’ai bien peur pour votre future et par vos bêtises vous compromettez l’avenir de vos proches

  • Le 17 décembre 2014 à 07:06, par indiga En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Lorsque la direction générale de SMB évoque un classement en seconde position du niveau des revenus des employés de la SMB par rapport aux autres sociétés minières, il y a véritablement un sérieux problème. Après un séjour de travail dans une des mines, j’ai compris un choix de prestataires essentiellement basé sur le copinage et la médiocrité. Nous savons également les conditions dans lesquelles sont menées ces dites études qui ne sont en réalité qu’un assemblage de données eronees.

    Que dites vous des conditions extraordinaires réservées aux expatriés à 60 à 90% incompétents dans nos différentes sociétés minières ?
    j’ai vu des expatriés " cadre " incapables de mener la moindre réflexion afin de parvenir à des résultats palpables et reproductibles dont les conditions salariales multiplient par n (n > 10) celles des burkinabé ; n’est ce pas la promotion de la médiocrité ?

    Si nos sociétés minières doivent réduire leurs charges d’exploitation, elles doivent commencer à réduire la charge inutile (les expatriés carrents et autre) et procéder désormais au recrutement de prestataires sérieux sélectionnés sur la base de la compétence et la qualité des prestations.

  • Le 17 décembre 2014 à 08:06, par ancien minier En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    C’est les rumeurs qui tue nos miniers car beaucoup disent il parait que telle ou telle mine paye bien donc il faut qu’on demande une augmentation de salaire, il faut arrêter sa.
    en plus beaucoup gère mal leur salaire pas d’économie, un crédit en banque et une découverte de plus et voilà que tout ce complique on relance un problème qui n’a pas le droit d’être car ils étaient tous d’accord du montant du salaire pendant et après la signature du contrat de travail donc pourquoi réclamer une augmentation ?
    il faut que les jeunes fassent très attention a leur revendication et la méthode utiliser car c’est eux qui perdrons toujours.

  • Le 17 décembre 2014 à 08:23, par ismo En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    EN effet, le projet n’est pas rentable. Cela est en partie dû à la mauvaise gestion où l’affairisme a pris le dessus dans l’administration de la mine. La mine achète par exemple les réglettes d’ampoules double à plus de 40 000F. C’était la course à l’enrichissement à l’administration. Tout Ouaga, surtout le milieu des fournisseurs le savent bien. Même des techniciens vont prendre des commissions chez les fournisseurs après avoir accepté du matériel non conforme à l’utilisation. Donc la mine se retrouve avec près de 10 000 000 USD de matériels non utilisable. Près de 4,5 milliard de CFA. Des engins des Acheteurs et des travailleurs qui travaillent sur la mine sont garés mais pointés et la facture payée. Tous les achats sont surfacturés. Personnellement, j’aurai souhaité un audit des achats, juste une comparaison avec les prix et vous verrez que les factures sont 3 fois, 4 fois plus chers que le prix du marché. Donc la mine était déjà en danger. Additionné au fait que le minerais actuel est difficile, voir impossible à traiter, le coût de production ne peut plus supporter l’activité. C’est çà la triste réalité. C’est l’administration par la gestion des Achats qui a croulé la mine.

  • Le 17 décembre 2014 à 09:36, par IB En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Comme on a pu chasser Blaise les gens pensent que tout est permis et on doit revendiquer sans rflèchir. C’est quand les gens seront au chomage de par leur faute qu’ils vont mordre leur doigt. Qu’ils sachent que toutes les mines sont là pour faire du bénéfice ; s’il n’ y a pas debénéfice eh bien elles ferment. Et personne n’y peut rien. Que les gens réflechissent avant d’agir.

  • Le 17 décembre 2014 à 11:26, par Kertchi En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    haa la mal gouvernance, je m’en prends à l’Etat Burkinabé d’avoir donné des licences n’importe comment sans penser aux génération futures. Dommage hein. A vous les employés des mines, sauvez votre outil de travail, sinon la vie est dure dèèh, je ne vous apprend rien. A BON ENTENDEUR- SALUT

  • Le 17 décembre 2014 à 11:31, par TOGSIDA En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    je pense qu’il faut toujours aller à ’ information avant de dire quoi que soit, j’ai vu la plateforme revendicative des travailleurs et il n’est pas inscrit une quelconque augmentation de salaires il y avait entre autre le respect d’un protocole d’accord signé en 2011 entre leur administration, les travailleurs et leur ministère de tutelle que leur administration ne respecte pas, le retour de leurs collègue envoyé en chômage technique depuis un bon bout de temps et j’en passe.
    il faut dire aussi après renseignements, que l’atelier tenu les 27,29 passés avait débouché avec des propositions comme entre autres la suspension des différentes indemnités des travailleurs ( logements,transport,responsabilité ) , la réduction de l’assurance maladie, la réduction des emplois et c’est ce qui a conduit au sit-in

  • Le 17 décembre 2014 à 12:08, par Fatao En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Tout à fait d’accord avec ismo

  • Le 17 décembre 2014 à 12:34, par faso biiga En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    toi ismo tu fais mine de bien connaitre la SMB ;qui es tu....fallait dénoncer tous ces manquements biens avant. Pour ce qui est des employés ;sachez bien que vous sortirez perdant dans cette histoire là.....vous verrez....

  • Le 17 décembre 2014 à 12:44 En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Pour moi voice les options qui peuvent se presenter a Avocet.

    - D’abord, ces perturbtions et grèves sauvages ne peuvent restés sans sanctions. Il ya une procedure bien legal pour déclencher un mouvement de grève. si cela n’est pas respecter, IL FAUT MATTER POUR QUE CELA SERVE D’EXEMPLE.

    - Ensuite, si la société veut reprendre voila les scenario que je propose.

    Licencier tous le monde et signer de nouveaux contrats avec les elements qu’on souhaitent garder. dans ces nouvelles conditions, toutes les pertes subis vont être remboursés.

    Ou identifier les meneurs et les faire subir toute la rigueur de la loi. Il ne s’agit pas simplement de les licencier sans droit, pour faute lourde, mais de les poursuivre pour sabotage et entrave a une activité écconomique.

    ya en marre de ces enfant gatés des societés minières qui croient que la vie est facile. Commnt une AG peut se terminée par une grèv subite et sans préavis et négociations préalables ?? C’est pas eux eux whooo !!! Ils ont raison. La plupart de ceux qui ont eux le boulot dans les mines n’ont pas connu des petits salaire de 50 000 a 125 000. Ils sont tombés pour la plupart sur des revenus inatattendus et inespérés. Pour quelqu’un qui touché son premier salaire (mécanicien, chauffeur....) entre 400000 et 700 000 F, il ne sais pas la réalité du marché de l’emploi et de la vie tout court. quand vous aller tourner aller faire travail journalier a 1200 F la journée, vous aller comprendre votre douleur et savoir apprécier ce que vous aviez avant.

  • Le 17 décembre 2014 à 14:41, par grain de beaute En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Mon ami ismo, faut laisser caaa. Les acheteur sont pareils partout je suis dans une mine autre que belahouro, mais cest pire. La direction était obliger de servir une indemnité colossale de non corruption aux acheteurs et menacer de licenciement sans préavis tout acheter mêlé de loin ou de prêt aux deals.

  • Le 17 décembre 2014 à 14:55, par un revoltionnaire En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Les miniers la même font trop le malin. Vous avez de gros salaire et puis au lieu de vous chercher, c’est grève qui dans votre tête. Si on vous renvoie on vera ou vous allez avoir travail. Dans les mines la ya des gens qui simple BEPC et qui gagne plus de 400milles par mois. Si on vous licencie la vous allez comprendre

  • Le 17 décembre 2014 à 16:19, par aimé En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Quoi de plus normal que cela se termine de la sorte. Quand les uns peuvent se faire des promotions 2 à 3 fois dans l’année et positionner ses vehicules facturés quotidiennement.
    Comment ça pourrait se terminer qd l’entreprise devient un bien familliale avec une gestion familliale dont les pan entiers de certains marchés sont remis à des genetrices directes que croyez vous ? Comment voulez vous que ça finisse qd chacun se croit plus malin que les autres avec des yeux plus grand que le ventre. Toute mesure tendant à reduire les couts ne concerne que les basses classes. Ça ne pouvait que terminer de la sorte.

  • Le 24 décembre 2014 à 20:58 En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    Ce que le DGA de SMB ne dit pas, c’est que les travailleurs demandent des évaluations, des avancements, un regard sur la grille salariale de l’entreprise ainsi que l’organigramme.
    Donc une société minière ou il n y a pas de règles ?
    Est ce a dire que SMB n’a d’organigramme ;
    il est aussi question d’un protocole a respecter ? Pourquoi le DGA n’a pas fait cas ?
    Pour les dirigeant ciblés, je ne sais pas, mais si on pouvait les entendre aussi.
    je préfère avoir la version des représentants ou celle du comité de conciliation pour comprendre le fond du problème. je reste un peu prudent face aux déclarations du DGA. Car en temps que personne ciblée par les travailleurs et initiateur de la conférence !!!!
    Merci beaucoup

  • Le 24 décembre 2014 à 21:05, par KIBILI En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    C’est juste. Il faut que la version des travailleurs sur la situation soit aussi posté. tant que les histoires de chasse seront toujours contées par le chasseur lui même, il croire que c’est lui qui aura toujours raison.

  • Le 24 décembre 2014 à 21:06, par KIBILI En réponse à : Crise à la Société des mines de Bélahouro : La direction générale donne sa version des faits

    C’est juste. Il faut que la version des travailleurs sur la situation soit aussi posté. tant que les histoires de chasse seront toujours contées par le chasseur lui même, il croire que c’est lui qui aura toujours raison.

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