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Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

Publié le jeudi 11 décembre 2014 à 01h42min

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Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

Nommé le 23 novembre 2014 contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga, a prêté serment dans la matinée de ce mercredi, 10 décembre 2014 devant les membres de la Cour de Cassation. L’enseignant de droits, défenseur des droits humains et des valeurs de bonne gouvernance est, ainsi, investi de tous les pouvoirs que lui confère le droit pour accomplir les missions à lui assignées.

C’est le 8 décembre dernier que le désormais contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga a sacrifié à la tradition de passation de service entre lui et son prédécesseur, Henri Bruno Bessin. Ce mercredi, 10 décembre, c’est devant une grande assistance qu’il a prêté serment devant l’autorité indiquée, la Cour de Cassation, réunie pour l’occasion. Après rappel des différents actes y afférents, suivi de la lecture des termes du serment, Luc Marius Ibriga « jure » de « remplir fidèlement » les missions qui lui sont confiées. Il est donc déclaré installé dans ses fonctions de contrôleur général d’Etat par le premier président de la Cour de Cassation, Thérèse Traoré. Elle a félicité le nouveau contrôleur général et également salué le travail abattu par celui sortant, Henri Bruno Bessin. Revisitant les nombreuses pages d’actions du nouveau promu, tant professionnellement que sur le plan de ses activités de défense des valeurs de bonne gouvernance, de démocratie et des droits de l’homme, Thérèse Traoré est arrivée à la conclusion que Luc Marius Ibriga mérite sa nomination à ce poste. Celui-ci dit mesurer l’ampleur de la tâche qui l’attend avec son équipe et prend pour repère, les termes du serment qu’il a prêté, à savoir « défendre les intérêts du Burkina Faso, en tout temps et en tout lieu ». C’est pourquoi, dit-il compter sur l’implication des différents maillons de la chaîne du travail pour le bonheur de tous les Burkinabè. « L’ASCE n’est pas un gendarme ; elle est une structure d’investigation et de contrôle qui, une fois qu’elle constate les faits, transmet à qui de droit le dossier, pour que justice soit rendue, soit au plan disciplinaire soit au plan judicaire », a précisé le contrôleur général pour illustrer la nécessité de la synergie d’action. Car, a-t-il expliqué, le travail que fait l’ASCE est un travail très technique et souvent en justice, certains dossiers ne rencontrent pas des compétences qui puissent les analyser pour aller au bout.

Le gel « des biens mal acquis » en vue ?

D’où sa suggestion de mettre en place des structures spécialisées pour la célérité de certains dossiers qui requièrent des compétences spécifiques. « Il est nécessaire d’avoir des bureaux d’instruction spécialisés dans la délinquance financière qui puissent véritablement prendre à bras-le-corps ces dossiers pour qu’ils trouvent une solution rapide. Car, vous comprenez que lorsqu’il s’agit de questions qui mettent en jeu des milliards et autres, un juge qui est simplement généraliste aura peut-être des difficultés à connaître les arcanes de la comptabilité ou de la finance. Mais, si nous travaillons à ce qu’il y ait des cabinets spécialisés d’instruction, je pense que les dossiers vont avancer », a-t-il plaidé. Le chantier prioritaire pour son institution est, dévoile-t-il, de faire le point sur la situation de la gestion de l’Etat actuel. « C’est la mission que le Président du Faso et le Premier ministre m’ont donnée. Ils veulent que l’on puisse faire le point de la situation afin qu’on sache à partir d’où on part pour pouvoir gérer demain le Burkina Faso », a-t-il insisté. Sur la demande de gel « des biens mal acquis par des dignitaires de l’ancien régime » exprimée par certaines organisations de la société civile, Luc Marius Ibriga indique que l’élément essentiel, c’est de faire en sorte que les « maigres ressources » du Burkina Faso soient utilisées de manière adéquate et que l’on puisse construire, au Burkina Faso, une véritable démocratie sociale, c’est-à-dire un partage équitable des ressources. « Une fois qu’on parle de biens mal acquis, cela suppose qu’on rende les biens à qui de droit. De ce point de vue, il est important pour l’Etat de faire un point général de l’utilisation des biens publics et, au besoin, de pouvoir récupérer les biens qui ont été mal acquis… », a-t-il soutenu.

L’ASCE, pour mémoire !

Créée en 2007, l’ASCE se veut une sorte d’instrument de moralisation dans la gestion du bien public en contribuant, efficacement, à la lutte contre l’impunité. Organe de contrôle de l’ordre administratif, l’institution est née de la fusion des attributions de trois structures de contrôle à savoir, la Haute Autorité de Coordination de la Lutte contre la Corruption (HACLC), l’Inspection Générale d’Etat (IGE) et la Coordination Nationale de Lutte contre la Fraude (CNLF). L’ASCE est chargée aussi de contrôler l’observation des textes législatifs et réglementaires qui régissent le fonctionnement administratif, financier et comptable dans tous les services publics de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics. Elle mène des investigations sur les pratiques de délinquance économique et de corruption au sein de l’administration concernant les personnes physiques et les personnes morales de droit privé. L’ASCE, c’est également le suivi de la mise en œuvre de ses recommandations et des recommandations des autres corps de contrôle de l’Etat. Elle peut saisir la justice de toute infraction commise par les services publics de l’Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics et de tout organisme national investi de mission de service public, aux textes législatifs et réglementaires qui en régissent le fonctionnement administratif, financier et comptable et suivre les procédures en justice y afférentes tout au long de leur déroulement. L’institution assure, en outre, le suivi de la mise en œuvre des politiques nationales de lutte contre la corruption, ainsi que la coordination des actions menées dans ce cadre ; assure la coordination technique de l’ensemble des organes de contrôle administratif et reçoit copie de tous les rapports établis par les organes de contrôle internes des départements ministériels, des institutions et des autres corps de contrôle.
L’ASCE peut être chargée par le Chef de l’Etat et le Chef du Gouvernement de toute étude ou enquête quel qu’en soit l’objet.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 décembre 2014 à 05:59, par yeriblo En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Que Dieu Lumière éclaire la voie du prof. Il ne suffit pas de nommer les hommes compétents à ces genres de postes si le dernier mot ne leur revient pas . Il faut de la volonté politique aussi sinon ce serait ternir l’image de ces imminentes personnalités qu’on nomme car les dossiers des prédécesseurs dorment dans les tiroirs . Comme a su le dire le nominé , il faudra d’autres structures spécialisées pour que les résultats des investigations soient indiscutables. Alors qu’on donne suite déjà suite aux dossiers dormants dans les tiroirs.

  • Le 11 décembre 2014 à 07:03 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Vous là, n’oubliez pas de régler rapidement le chômage des jeunes les acteurs de cette insurection populaire. En attendant, pourquoi ne pas commencer à RAPPELER CEUX DES LISTES D’ATTENTES DES CONCOURS DIRECTS SUR MESURES NOUVELLES ?

  • Le 11 décembre 2014 à 07:24 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Bienvenu à Mr. Ibriga à ce poste géant et plein de risques et surtout beaucoup de courage car il va vous en falloir. Oui Monsieur le premier Responsable de l’ASCE. Le peuple attend beaucoup de vous des choses et des actions qui porteront sur : 1-Les anciens et vieux dossiers piétinés et cachés par Mr. Compaoré et les anciens dignitaires de la IVe République parce que, "fortement impliqués dans bon nombre de dossiers dangereux et fumants" ; 2-les nouveaux dossiers qui seront décellés au sortir "d’Audits sérieux et poussés" à faire nécessairement dans les Ministères et les Démembrements de l’Etat ; 3-les "prêtes-noms" qui circulent impunément en narguant le peuple ; 3-L’exploration des capacités et possibilités juridiques à nous données pour "Rechercher" et "Récupérer" les biens détournés et "volés" au peuple pour "ailleurs planqués" ; 4-Mettre en place un "bon système de contrôle" pour les actions à venir à même de dissuader les futurs envies et arrêter les pratiques déjà mises en place et pratiqués par les Dirigeants passés. C’est beaucoup vous demander, mais c’est aussi un sacerdoce auquel vous êtes tenu de répondre parce que le peuple vous porte toute sa confiance. Bon courage Mr. Ibriga et que Dieu vous y aide.

  • Le 11 décembre 2014 à 07:56, par LE BOBOLAIS En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Les animaux malades de la peste

    Un mal qui répand la terreur,
    Mal que le Ciel en sa fureur
    Inventa pour punir les crimes de la terre,
    La Peste [puisqu’il faut l’appeler par son nom]
    Capable d’enrichir en un jour l’Achéron,
    Faisait aux animaux la guerre.
    Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
    On n’en voyait point d’occupés
    A chercher le soutien d’une mourante vie ;
    Nul mets n’excitait leur envie ;
    Ni Loups ni Renards n’épiaient
    La douce et l’innocente proie.
    Les Tourterelles se fuyaient :
    Plus d’amour, partant plus de joie.
    Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
    Je crois que le Ciel a permis
    Pour nos péchés cette infortune ;
    Que le plus coupable de nous
    Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
    Peut-être il obtiendra la guérison commune.
    L’histoire nous apprend qu’en de tels accidents
    On fait de pareils dévouements :
    Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
    L’état de notre conscience.
    Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
    J’ai dévoré force moutons.
    Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense :
    Même il m’est arrivé quelquefois de manger
    Le Berger.
    Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense
    Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi :
    Car on doit souhaiter selon toute justice
    Que le plus coupable périsse.
    - Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
    Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
    Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
    Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
    En les croquant beaucoup d’honneur.
    Et quant au Berger l’on peut dire
    Qu’il était digne de tous maux,
    Etant de ces gens-là qui sur les animaux
    Se font un chimérique empire.
    Ainsi dit le Renard, et flatteurs d’applaudir.
    On n’osa trop approfondir
    Du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances,
    Les moins pardonnables offenses.
    Tous les gens querelleurs, jusqu’aux simples mâtins,
    Au dire de chacun, étaient de petits saints.
    L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
    Qu’en un pré de Moines passant,
    La faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense
    Quelque diable aussi me poussant,
    Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
    Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
    A ces mots on cria haro sur le baudet.
    Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
    Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
    Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal.
    Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
    Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable !
    Rien que la mort n’était capable
    D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
    Selon que vous serez puissant ou misérable,
    Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

    Jean de La Fontaine
    Recueil II, livre VII

  • Le 11 décembre 2014 à 10:00, par LeMossi En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Ibriga, tout comme les analphabètes politiques et législatifs du CNT, est venu prendre sa récompense pour sa participation active à formater les esprits contre Compaore. Mais c’es maintenant que le travail commence. Inutile de vouloir le ménager. Il avait le verbe haut et la critique acerbe. Ne dit-on pas que c’est au pied du mur qu’on connaît la valeur et les compétences du maçon. Nous le jugerons par ses résultats. Ibriga ne trouvait point de circonstances atténuantes pour ses devanciers. Alors nous n’attendons de lui que de bon résultats quelles que soient les condit dans lesquelles il travaillera. Nous sommes toujours au Faso.

  • Le 11 décembre 2014 à 10:01, par Nongba En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Franchement je ne souhaitais pas que le Koro Luc accepte ce poste. C’est un sacs à pièges. et c’est pas évident pour quelqu’un qui n’a que sa bonne foi. Il faut avoir été un vieux routier des circuits administratifs et financiers. Ce que le Koro n’a pas vraiment fait dans sa carrière. Il va devoir compter sur des gens et ce n’est pas évident que ces gens l’orientent sur le bon chemin c’est ça le véritable problème, surtout que à ce poste la moindre erreur d’appréciation peut vous discréditer complètement.

    J’aurais préféré que tu poursuives ton œuvre de "travail des consciences à la base, ie l’enseignement de la rigueur et de l’abnégation au travail a nos jeunes frères du campus" et puis, laisser les pourris avec nous on va les gérer. En tout cas bon courage Koro et fait attention à toi, sinon ils vont te salir. Because les enjeux sont souvent très énormes et les gens prêt à tous.

  • Le 11 décembre 2014 à 11:38 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    - Luc, Félicitations pour cette prestation de serment qui est une date historique. Je connais bien ta hargne et ta méchanceté envers ceux qui ont pillé les maigres biens de notre peuple alors qu’il y a des écoles, des lycées, des dispensaires, des hôpitaux, des amphithéâtres et des cités universitaires à construire.

    - Voilà ce que je te suggère (en attendant de te rencontrer pour les détails techniques)pour réussir ta mission même si tu en as déjà la trame, c’est de rassembler des juristes compétents dans tous les sens du terme pour mettre en oeuvre la procédure de recouvrement des biens mal acquis.

    - A défaut, un dossier bien ficellé d’un accusé ou d’un prévenu va se retrouver finalement acquitté ou relaxé en raison de vices rédhibitoires de procédure.

    - Enfin, arrêtes aussi de croire que tous ceux qui, à un mot près, ont donné leur avis sur le projet de loi sont des "pestiférés" alors qu’ils n’ont jamais collaboré ni de près ni de loin au régime de Blaise Compoaré. Sinon, comment voudrais-tu avancer significativement sans les autres concitoyens burkinabè ? Ne sois pas plus sectaire que les gens du CDP.

    - C’est à ce prix que tu réussiras ta mission et rien d’autre. L’avenir nous le dira et tu le sais bien. Prend surtout bien soin de ta sécurité parce que celui qui a pillé les milliards du peuple ne reculera devant rien pour te faire la peau. Un conseiller.

  • Le 11 décembre 2014 à 12:38, par LY En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Bon courage au Pr Luc IBRIGA, homme sobre et honnête. Ta prise de position courageuse au moment fort de la crise où tu risquais ta vie (cf. agression de Ouahigouya) pour dire la Vérité montre que tu réussiras ta mission. Que Dieu t’y aides.

  • Le 11 décembre 2014 à 13:03, par Sans rancune En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Très cool Le Bobolais mais malheureusement ceux qui devaient lire ces genres de poèmes ne le font pas ou même s’ils les lisent ne les comprennent pas. Ce poème s’adresse à tous les assoiffés de justice non pas parce que ce n’est pas bon et juste mais parce qu’en matière de justice il faut être très prudent. La justice peut ne pas aboutir ou encore aboutir mais pas dans les délais escomptés par certains. Ceux qui ont fait reculer notre enseignement, ceux dont qui soignent mal des malades entrenant leurs mort, ... sont tout aussi coupable que les dilapideurs de deniers publics . L’ASCE en principe doit s’occuper de tout cela sinon elle ne fait que sanctionner une frange de la population.

  • Le 11 décembre 2014 à 14:01, par alban zerbo En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Et Mes félicitations mais avant tous voyez le cas de la SONABEL pour les affectations.c’est grave si un agent est affecté il est complètement oublié dans cette zone, cet agent peut facilement faire minimum 5 ans et plus ce qui n’est pas bon pour un agent. Stp reverifié le cas de la SONABEL.

  • Le 11 décembre 2014 à 14:51, par ZEREKOU En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Félicitation au professeur IBRIGA ! La tâche sera hardie, mais courage à vous !
    Commencez vos investigations par l’Ambassade du Burkina Faso à Washington.
    Il y a des choses pas catholiques que Monsieur BOUDA et sa femme ont faites avec la complicité du trésorier de l’Ambassade DEME Issaka.

    Plus de 2 milliards de F CFA détournés pour l’achat et l’ameublement de la résidence de l’Ambassadeur. Ces fonds étaient destinés à l’achat d’une nouvelle chancellerie du BF à Washington.
    Nous attendons que JUSTICE soit faite autour de cette affaire !

  • Le 11 décembre 2014 à 15:03, par ElMagnifico En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Professeur Ibriga, que Dieu vous donne la force nécessaire pour honorer la mission et combler un tant soit peu les attentes de toute la nation ! Faites de votre mieux car ce qui n’a pas été une sinécure hier ne peut pas l’être aujourd’hui.

  • Le 11 décembre 2014 à 15:39, par konkona En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Professeur, Je vous souhaite du courage. Vous resterez dans l’histoire et parmi les fils dignes du Burkina Faso si vous tenez compte du PEUPLE. Ce peuple que Blaise COMPAORE a sucé pendant plus de 30 ans. Les marchés distribués n’importe comment, le pillage et autres.
    Courage

  • Le 11 décembre 2014 à 17:58, par wedaga En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Pourvu qu’on lui laisse la liberté de réflexion, de décision et d’action. Ainsi, avec une dose d’humilité et de foi en Dieu, le professeur laissera de traces positives sans précédent dans cette institution d’ASCE. Dieu vous assiste, Professeur !

  • Le 11 décembre 2014 à 19:15, par Neekré En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Vous voyez ? Certains disent que les Burkinabés sont devenus inciviques, plaintifs et revendicatifs a tout bon de champ. Quand il y’a contestation generalisée, il y’a lieu toujours de se dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu Alors qui conteste la nomination du Pr Ibriga ? Personne. Mais si vous ne dites de nous taire par rapport a certaines nominations comme celle de Dr COMPAORE a la CAMEG, ce n’est pas possible. Ce Monsieur a un passé que tous les pharmaciens du faso connaissent. Et on ne peut pas ne pas en parler. Donc quand il y’a contetstation, posez vous des questions car les gens ne se reunissent pas en AG avant de reagir sur le Fasonet. Chacun est seul avec son ordi et ecrit en toute ame et conscience. Merci au Webmaster de laisser couler

  • Le 11 décembre 2014 à 20:59 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Monsieur le contrôleur général d’état,
    N’oubliez pas d’auditer la gestion des sociétés d’état, notamment celle de l’ONEA où le DG actuel cumule plus de neuf (9) ans. Sa gestion est catastrophique : tout tourne autour de son clan (famille, belle famille, amis).
    Les agents sont traités avec discrimination, sur le plan promotion interne, formation, missions, etc.

  • Le 11 décembre 2014 à 22:24, par le vigilant En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Ibriga n’est pas professeur. Ensuite’ on a vu le désordre qu’il a semer au sein des OSC par son favoristime au détriment des combattants

  • Le 11 décembre 2014 à 22:48, par biriki En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Bon courage à cet intrépide combattant pour la justice et la liberté ! Bon vent Professeur IBRIGA.

  • Le 12 décembre 2014 à 06:41, par Save Country En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Le Vigilant, pour votre gouverne, revoyez la définition du mot professeur dans n’importe quel dictionnaire au lieu de vous d’étaler votre ignorance. Est professeur toute personne qui fait de l’enseignement sa vocation qu’il cela soit au primaire, au post primaire, au secondaire ou au supérieur. Par contre une classification de grade dans le contexte universitaire n’admet le grade de professeur que pour les enseignants de "rang A" notamment les maitres de conférence et les professeurs titulaires. Quand le journaliste emploie le mot "professeur", tiens compte du contexte avant de t’ériger en donneur de leçon.

  • Le 12 décembre 2014 à 08:39, par article 37 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Professeur, un dossier tout frais pour l’ASCE,

    EBOMAF est une entreprise dont la croissance a été vertigineuse. Il suffit de lire les conseil des ministres des 5 dernières années pour vous rendre comptes des marchés qui lui ont été attribués. Devenu très très riche, il est généreux le lendemain de la chute de BC, pour rechercher de la crédibilité au près du nouveau pouvoir. 200 000 000 pour la CAN c’est bien, mais cette fois c’est le don de trop :
    - il faut auditer les comptes de cette société,
    - nous devons savoir le montant de sa masse salariale, le traitement de ses salariés ;
    - nous devons aussi savoir si cette entreprise a régulièrement payé ses impôts à l’administration fiscale
    Bounkougou Boureima lui même est connu pour sa brutalité et son indifférence dans le traitement de ses partenaire. Alors, que Luc Marius IBRIGA tienne à exiger toute la transparence autour de cette société fabriquée de toute pièce.
    Nous avons connu la société de OUMAROU KANAZO, son fondateur qui a créé un si grand empire a mis des décennies à le bâtir. EBOMAF lui est parvenu en quelques années et on veux que nous trouvons cela normal.
    La solution : investiguer et informer l’opinion public.

    La prochaine entreprise est BRAFASO : une arnaque jamais orchestré par des autorités dans notre pays. C’est un pur crime économique.

  • Le 12 décembre 2014 à 12:49, par Vinceremos En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Félicitation mon Prof,tu m’as enseigné et je connais ta valeur.Loin de tte diffamation,je te prie de lire ou relire l’Evénement du 10 juillet 2014 à la page 2 et 15 qui parle du Centre National de Transfusion Sanguine avant de t’asseoir.Ce centre est une vraie boite à arnaque,transformé en un goulag.

  • Le 12 décembre 2014 à 13:27, par Nongba En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Article 37. Tu seras déçu. Dommage !

  • Le 12 décembre 2014 à 14:59, par afinburkinalibre En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    UN VENT NOUVEAU SOUFIE AU BURKINA - Bon vent à Monsieur IBRIGA et que Dieu vous accompagne et vous guide à plus de détermination en mettant fin aux carrières des DG et PCA des sociétés d’État qui ont trop duré à la tête des différentes structures de l’Etat.

    Comme l’a si bien dit au point 16 par un des intervenants s/ ONEA qui n’est d’ailleurs pas la seule à souffrir ... Commencer par auditer les comptes et aussi identifier tous les biens des DG car le trésor public a besoin qu’on rétrocède les fonds pillés aussi...

  • Le 12 décembre 2014 à 15:15, par article 37 En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Nongba, on va essayer de susciter le débat, parce que la réalité est toute autre. Ce n’est pas facile de réveiller quelqu’un qui ne dort pas. Au moins, par nos petite contributions anonyme, on va éveiller encore plus de consciences.
    Bon après midi à toi.

  • Le 12 décembre 2014 à 16:52, par bado En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    Decidemment je vous souhaite bon courage.
    Il y a beaucoup de dossier en instance, jeter un coup d’œil sur la gestion des CHR ou les DG se la coulent douce.
    Attaquer vous aux différents marchés qu’ils attribuent, jeté un coup d’œil sur la gestion du carburant, l’utilisation des voitures du CHR.
    Dégraissé leur salaire de plus d’un million de francs CFA, nettoyé au niveau des CHR car la santé est un droit fondamental et l’on ne saurai confiai la gestion des CHR a des commerçants dépourvu de toute morale et toute honte bue dilapide les deniers de l’état.

  • Le 5 mars 2015 à 15:06, par sylvestre Da En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : Luc Marius Ibriga prête serment

    je voudrais avoir le contact mail de l’ASCE . Comment peut-on renter en contact avec vous pour vous donner des pistes d’investigation ?

  • Le 20 août 2015 à 11:16, par ganame En réponse à : Autorité supérieure de contrôle d’Etat : numerau téléphonique et email pour les dénonciations

    j’ai une nouvelle très important pour ASCE et je souhaite la transmettre par mail ou téléphone

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