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La partition des partenaires au développement avec le cas du CGD

Publié le mardi 15 mars 2005 à 09h50min

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Augustin Loada, directeur du CGD

L’Etat burkinabé, engagé dans le processus démocratique depuis le référendum de 1991, n’a pas pris le chemin seul. Dans l’affirmation de sa foi et sa volonté de consolidation du processus démocratique, il reçoit une contribution des partenaires au développement dans le financement, l’accompagnement de la démocratie et l’observation des élections entre autres.

Cette contribution, technique et financière, concerne aussi bien le programme d’appui à la bonne gouvernance, les Plans nationaux de bonne gouvernance que des centres spécifiques tels le CGD (Centre pour la Gouvernance Démocratique).

Né sous l’impulsion du groupe de contact d’International IDEA,un réseau d’experts nationaux et internationaux, le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) est composé d’hommes et de femmes choisis uniquement sur la base de leur qualité intrinsèque parmi les anciens membres de ce groupe.

Le CGD se veut une ONG burkinabé, apolitique et acteur crédible de la société civile burkinabé. Sa date de création remonte à décembre 2000 avec pour mission fondamentale la promotion de la gouvernance démocratique c’est-à-dire les principes et les processus de la démocratie ainsi que les institutions de la Bonne Gouvernance.

Depuis sa création et avec l’appui de multiples partenaires, plusieurs activités ont été conçues et mises en œuvre. Ainsi, avec l’appui du gouvernement finlandais à travers International IDEA, le CGD a pu effectuer quelques activités telles que la collecte des données sur les processus électoraux dans le cadre su projet EPIC (Electoral Process Information Collection) ; l’organisation en partenariat avec l’Observatoire indépendant des élections (OIE), deux ateliers de formations des formateurs des observateurs électoraux à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, l’élaboration d’un code de bonne conduite et d’un guide pratique des observateurs électoraux, une recherche sur l’abstentionnisme électoral au Burkina entre autres.

Le PNUD, un partenaire de taille

Avec l’appui du PNUD, il a pu réalisé : une étude et un répertoire sur les compétences et potentialités des organisations de la société civile (OSC) ; l’organisation d’un forum national de la société civile, l’identification du caucus des OSC à mettre en place sur les questions essentielles du développement dans le cadre du projet de renforcement des capacités des organisations de la société civile ; la réalisation d’une étude sur les progrès de la gouvernance démocratique au Burkina Faso.

Quant aux Pays-bas et à la Suède, leur coopération avec le CGD a permis la mise en œuvre d’un projet d’éducation au vote ciblé sur la jeunesse burkinabé à travers des théâtres-débats et les radios communautaires. Ceci a d’ailleurs contribué selon les responsables du centre au succès des élections législatives de mai 2002.

Avec l’appui du Royaume du Danemark, le CGDl a été réalisé un projet de renforcement des capacités du centre à travers des activités de formation de ses membres, la réalisation de documents statistiques et de gestion, des rencontres de travail avec les partis et les organisations de la Société civile.

Le GD a aussi mis en œuvre un projet de recherche en évaluation de la bonne gouvernance au Burkina Faso avec l’aide de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA). Enfin, en partenariat avec IDASA (Institute for a Democratic Alternative in South Africa), le CGD a entrepris une recherche sue le processus budgétaire au Burkina Faso.

Ismaël Bicaba
Lefaso.net

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