« Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Le Professeur de Droit constitutionnel Luc Marius Ibriga Contrôleur général d’Etat, le décret nommant cet acteur majeur de la société civile burkinabè a été pris dans la foulée de la formation du gouvernement de transition du Burkina Faso. Au détour du conclave de désignation des représentants des Organisations de la société civiles devant siéger au Conseil national de transition, nous avons posé quelques questions à celui que certains appellent déjà « Le monsieur propre du pays des hommes intègres ».
Lefaso.net : Comment le Professeur Ibriga a- t- il accueilli la proposition de le nommer Contrôleur général d’Etat ?
Pr Luc Marius Ibriga : D’abord une surprise que l’on ait pensé à moi pour l’ASCE (Autorité supérieure de contrôle d’Etat, ndlr) qui est une institution très importante, ensuite un sentiment de fierté dans la mesure où ceux que l’on nomme à la tête de cette institution doivent incarner la philosophie de l’institution et cela m’a fait beaucoup plaisir qu’on ait pensé à moi pour cela.
Lefaso.net : Beaucoup de dossiers dans les tiroirs, allez- vous les faire sortir pour qu’on connaisse la vérité sur les cas de mauvaise gestion ?
Pr Ibriga : Je pense que le ton a été donné par le Président du Faso lors de la passation de charge où il a considéré que la transition devrait être menée sous le sceau de la lutte contre l’impunité et la lutte contre le non respect du bien commun. Je pense que l’ASCE peut contribuer à ce travail d’assainissement dans la mesure où le travail que font les contrôleurs d’Etat a peut- être pendant longtemps dormi dans les tiroirs. Mais il faut une volonté politique pour que cela puisse être transmis au juge et que justice soit faite. Ce n’est pas une question de vengeance ou de chasse aux sorcières. Non ! Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction. Non pas parce que on vous veut du mal, mais parce que cela a une valeur pédagogique dans la mesure où cela instruit et insère de bonnes habitudes dans la gestion de la chose publique. Parce que selon les rares ressources que le Burkina Faso a, il faut que ces ressources- là aillent là où véritablement cela va inciter au développement et non pas que des gens puissent user de ces biens publics à des fins personnelles.
Lefaso.net : Vous avez parlé de garantie politique, est- ce que vous êtes sûr d’avoir le soutien du Chef de l’Etat et du Chef du gouvernement ?
Pr Ibriga : Disons que c’est à l’action que l’on verra. Mais je dis que la volonté a été exprimée dans le discours lors de la passation de charge. Pour l’instant je m’en tiens à ce discours, je ne peux pas aujourd’hui imaginer autre chose que la direction qui est donnée, et surtout l’orientation qui a été donnée au niveau de la Charte de la transition. Imaginez que c’est la première fois au Burkina Faso que le Président, le Premier ministre, les Ministres, les personnes qui seront à la tête des institutions devront faire la déclaration de leurs biens et cela sera publié au journal officiel. Ça veut dire que le citoyen lambda saura si le Président de la République a deux voitures, trois voitures, une maison, etc. Et à la fin de sa charge il faudra encore publier. Et s’il y a une différence entre les biens à l’entrée et à la sortie, il faudra justifier. Donc c’est déjà un exemple que l’on veut donner par rapport à l’utilisation du bien public. Et je pense que dans cela, les dossiers que l’ASCE a eu à sortir depuis longtemps et qui devraient faire l’objet de poursuite, il faudrait bien que ces poursuites soient engagées. Et qu’on aille jusqu’au bout du système. Sinon il ne sert à rien de mettre en place une institution qui fait du travail qui n’est pas utilisé pour l’objectif pour lequel il est fait : assainir la gestion des biens publics.
Lefaso.net : N’avez- vous pas peur qu’on vous mette des bâtons dans les roues ?
Pr Ibriga : Non, l’administration est une continuité. Il y a des gens qui travaillent déjà à l’ASCE, ce n’est pas ma personne qui va venir révolutionner l’ASCE ! C’est pour cela que je vous dis, il y a une volonté politique. Il y a peut-être des faiblesses dans les prérogatives de l’ASCE qui mériteraient d’être corrigées mais il y a un travail qui a été fait. Si déjà le peu qui avait été déjà fait par l’ASCE avait été utilisé et qu’on était allé jusqu’au bout de la chaîne, je pense qu’on aurait abouti à cette lutte contre la corruption pour laquelle l’ASCE a été créée. Sur ces questions je ne suis pas novice dans la mesure où j’ai souvent travaillé avec l’SACE quand il s’est agi de faire les Etats généraux de la lutte contre la corruption, et lors d’un certain nombre de séminaires où l’ASCE m’avait demandé de faire des communications sur des questions de la corruption. Et je compte aussi sur l’expérience des gens qui sont là- bas, pour qu’ensemble nous puissions travailler à faire en sorte d’avoir des ressources humaines de qualité. Parce que pour le contrôle il faut des gens qui soient férus des techniques de contrôle. Il faut aussi former les personnes aux techniques d’investigation et autres ; et puis, il y a peut- être à revoir certains points sur les prérogatives de l’ASCE afin de la rendre encore plus performante.
Lefaso.net : Le Professeur Luc Marius Ibriga à l’ASCE, les délinquants aux cols blancs doivent- ils commencer à fuir le Burkina ?
Pr Ibriga : Non ! Non ! Non ! Je ne suis pas un cow boy ou… comment on appelle ça… un policier, non ! Je n’outrepasserai pas mes prérogatives, je ne ferai pas celui qui part à la vendetta, non ! Il ne s’agit pas d’une question de vendetta, il s’agit pour l’ASCE de travailler à faire en sorte que l’Etat puisse extirper les modes de gestion opaques, les modes de gestion qui peuvent contrevenir au respect du bien commun et de l’intérêt général.
Lefaso.net : Quelles seront vos priorités à la tête de l’ASCE ?
Pr Ibriga : Je pense que les priorités au niveau de la charge qui m’incombe aujourd’hui c’est de faire en sorte que l’ASCE soit performante. C’est- à dire qu’il y a peut- être, en accord avec ceux qui étaient déjà à l’ASCE, de réfléchir sur la manière de rendre l’institution plus performante non pas dans le travail qu’il fait mais dans les performances que l’ASCE peut obtenir. Et je dis, il y a déjà deux pôles sur lesquels il faut appuyer : c’est le pôle des compétences et des prérogatives de l’ASCE, et le second point c’est l’expertise interne de l’ASCE à travers la qualité des ressources humaines qui doivent bénéficier à mon sens de formation pointue afin de pouvoir véritablement faire leur travail d’investigation et de pouvoir préserver le bien public.
Propos recueillis par Samuel Somda
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 25 novembre 2014 à 23:29, par TK En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Fasse DIEU que vous en ayez la force !
2. Le 25 novembre 2014 à 23:47 En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Il faut auditer la mise en œuvre du budget programme pour confondre notre imposteur.
3. Le 26 novembre 2014 à 00:09, par abkus En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Bien dit Professeur,
De qui sont venues les propositions des 2 ou 3 tâches noires du gouvernement ?
Ce n’est certainement pas de la société civile, ni de l’opposition ! Je suis certain que ce n’est pas non plus du président qui me semble très sage et à la hauteur.
Alors si les propositions des tâches noires que sont Adama Sagnon, Mme Bila et Moumouni Guiguemdé sont venues des militaires, leur crédibilité en pâtira car tout finit par se savoir.
4. Le 26 novembre 2014 à 02:00, par biriki En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Je souscris entièrement à l’analyse de Abkus. Zida et compagnie nous prennent pour des cons, leur jeu est visible comme un furoncle sur un front. Que les deux autres points noirs soient extirpés du "gouvernement".
5. Le 26 novembre 2014 à 06:42, par Sacrilege En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
...servir son pays au travers d’un poste de responsabilite ne signifie pas servir Blaise Compaore !
6. Le 26 novembre 2014 à 06:47, par jonassan En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Le peuple se doit de se mobiliser pour soutenir le professeur afin que les interets ultimes du peuple soit sauvegardes.
Comment ?
informations, pas denonciation mais informations avec pieces a conviction, etc. leur travail peut etre plus performant par l’apport d’informations et de preuves.
faciliter leur travail : don en nature : papiers, photocopies, ordinateurs, carburant, etc. Ces dons les soutiendront non seulement materiellement mais aussi moralement et prouverait que le citoyen lamda tient a son patrimoine, la Republique (res = chose, publica = de tout le monde).
C’EST PAR LA QUE LA LUTTE DEVRAIT COMMENCER.
7. Le 26 novembre 2014 à 07:22 En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Sortez tous les dossiers qui dorment dans les tiroirs pour les envoyer illico presto à la justice afin de condamner tous ces grands voleurs aux cols blancs de la république bananière de Compaoré
8. Le 26 novembre 2014 à 08:01, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
IBRIGA, si tu veux commencer à bien faire, il faut remettre le WASSA CLUB à Moustapha THIOMBIANO alias ’’Tonton’’ que l’ex-Maire Simon COMPAORÉ a splolié en retirant ce club pour l’attribuer à un petit CDPisse fieffé. Et ce sont ces mêmes Simon qui veulent nous donner aujourd’hui des enseignements d’intégrité !? Intégrité de mon....wouais (Comme Simon lui-même aime à le dire),
Pourquoi a-t-on supprimé le rallye que Moustapha organisait et on laisse des gens faire la même chose à SAABA ?
Il y avaient trop de faux-types dans le pouvoir passé et il ne faut pas les laisser se recycler dans cette transition ni au prochain gouvernement ! Et il y a des militaires parmi eux, et je pense au Colonel YAC qui a crée une association fantôche, même Gilbert Diendéré est dedans !
Par Kôrô Yamyélé
9. Le 26 novembre 2014 à 08:03, par OR En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Bon vent Pr IBRIGA, je pense que le traitement des dossiers sera impartialement mener. Même si un membre de ton collectif (société civile) est mouillé, il faut agir, Même si un membre de l’ex opposition est mouillé, il faut agir. Ce qui est sur ceux de l’ex majorité sont déjà dans ton collimateur. Il faut passer à la loupe la gestion de l’état depuis 1987 à 2014 et ne pas seulement se focaliser sur 2013-2014. Le peuple te soutient. Félicitation.
10. Le 26 novembre 2014 à 08:05, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
IBRIGA, n’oublie pas au passage les COMPAGNIES DE TÉLÉPHONE MOBILE qui sont de véritables escrocs et qui ne rendent pas des services de qualité aux citoyens !!! Il n’est pas obligatoire d’en avoir jusqu’à 3 dans le pays ! Il faut dissoudre celles qui sont incapables et même si c’est une seule, elle peut satisfaire tout ce pays si son travail est bien fait !!!!
Les mains des COMPAORÉ ont trempé partout dans ce pays et voilà pourquoi ce pays est trop en retard et on nous pompait l’air avec des taux de croissance fabriqué dans le laboratoire flou et BEMBAMBA l’Ex-Ministre des Finances et beau-père de Blaise COMPAORÉ, le loup en Chef !
Par Kôrô Yamyélé
11. Le 26 novembre 2014 à 08:13 En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Du courage professeur. Quoi qu’il en soit , le professeur va contribuer à assainir le domaine du bien public
12. Le 26 novembre 2014 à 08:24 En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Merci Mr Ibriga, de nous récupérer nos sous qui sont cachés dans des cantines, banques, valisettes et autres lieux ce cache. Nous en avons besoin pour développer notre Faso. Il y a l’or aussi à reprendre. Proposer à ceux ayant commis des malversations un deal du genre "restituer les biens mal acquits en échange de.......... ( par ex. perte d’emploi sans poursuite judiciaire)". Il n’y aura pas assez de places en prison pour tout ce monde là.
13. Le 26 novembre 2014 à 10:51, par gunter En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Ok qui est bien dit .felicitation mon prof j crois que reellement les choses ne seront plus comme avant.car desormais nous aurons les hommes qu’IL faut a la place qu’il faut.mon prof qu’allah vous accompagne dans votre mission amen.
14. Le 26 novembre 2014 à 11:04, par gunter En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Ok qui est bien dit .felicitation mon prof j crois que reellement les choses ne seront plus comme avant.car desormais nous aurons les hommes qu’IL faut a la place qu’il faut.mon prof qu’allah vous accompagne dans votre mission amen.
15. Le 26 novembre 2014 à 12:23, par winnega En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Toutes mes félicitation et encouragement suite à votre nomination au poste de CONTRÔLEUR GÉNÉRAL DE L’ÉTAT - voilà une mission noble et en même pénible en ce sens que le citoyen lambda s’attend aujourd’hui à beaucoup plus de transparence de la chose publique. Et comme le dit le feu PRÉSIDENT SANKARA "on ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs donc vite à la besogne en commençant à faire un audit dans toutes les sociétés d’États ou y’ a déjà grognement ex. CNSS
Aussi, là où les DG ont plus de 10 ans de fonctions ; mettez fin à leur fonction ainsi que leur PCA.... passer aux peignes fins et soyez très vigilant afin que le trésor public, ceux-là qui ont pillé le fond public rembourse dans son intégrité.... bon courage à vous ! le peuple vous a à l’oeil et veut pas de pitié pour les voleurs de denier public - ces criminels économiques !
16. Le 26 novembre 2014 à 12:31, par ElMagnifico En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Quand c’est propre il n’y a rien à dire ! Même dans l’enseignement un éducateur s’impose de lui-même de par sa stature comportant son accoutrement, sa ponctualité, son coté discipline de vie, sa rigueur, sa maitrise du sujet et son verbe. La perfection n’est pas le propre des hommes mais nous pouvons nous améliorer en faisant un effort sur nous-mêmes afin de tendre vers cette perfection.
Professeur Luc Marius Ibriga bonne chance à vous dans cette mission ! Et que l’ASCE soit marquée du sceau de votre passage !
17. Le 26 novembre 2014 à 12:49, par Laure En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Si on doit ’’sanctionner" tous ceux qui ont dîné à la table du "diable du moment" en ajoutant même ceux qui ont pris des miettes il ne restera plus qu’à aller trouver nos représentants à falangountou sinon tous ces excités du moment ont de par le passé bénéficié directement ou indirectement du régime déchu donc que certains arrêtent de la ramener quoi sinon la liste des casseroles sera indéfinie
18. Le 26 novembre 2014 à 13:26 En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Bonne chance professeur. Mais il faut surtout faire attention et ne pas tomber dans un piège preparer par l’ancien régime. Certains rapports sont faits a titre de règlement de compte et ne sont que des ramassi de colportage pour tenir certains opposants en respect. Donc il faut savoir faire la part des choses. Et puis il faut aussi te "carapacer" parce que pour leur intéret les gens sont prets a " enlever ta main du plat" (on se comprend). Ton nom va aller chez tous les plus grands marabouts et Wackmann du monde ; Juste pour t’empecher de les atteindre. Dieu vous assiste et vous protége.
19. Le 26 novembre 2014 à 13:41, par AFGANO En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Attention Pr ce n’est pas parce que vous êtes un éminent homme de droit constitutionnel que vous maîtrisez les règles de gestion des finances publiques .Ne vous laissez pas griser par votre étoile du moment car en tant que gestionnaire d’une institution publique ,je vous assure que vous aurez aussi à répondre demain de la gestion de l’ASCE Alors Molo Molo
20. Le 26 novembre 2014 à 14:15, par wendyam En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
" Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction » IBRIGA tu es hypocryte tu penses qu’avant on ne pensait pas au bien public et le pays a autant de bons indicateurs économiques C’est la haine qui va te tuer
21. Le 26 novembre 2014 à 14:53, par Wêntinda En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Boulot très difficile. Comme carapace, je propose au Pr Luc, le Psaume 91 : 1-16.
22. Le 26 novembre 2014 à 15:44, par Le Jeune En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Bon courage Professeur, nous attendons des résultats très prochainement !
23. Le 26 novembre 2014 à 15:54, par Le Jeune En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Internaute wendyam, tu viens de quel trou ? tu feras mieux de prendre le chemin de ton "dieu blaise" allez va-t-en loin de chez nous car tu n’es pas BURKINABE
24. Le 26 novembre 2014 à 16:28, par Francky En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Félicitations professeur...Jeté un oeil également du côté de la douane où la corruption est légalisée...Des réseaux existent du plus petit douanier au DG. Le régime de blaise a cautionné certaines pratiques qu’il faut aujourd’hui stopper. Un douanier en quelques années de service qui construit un bâtiment de plus de 50 millions et ouvrent des maquis et boîte de nuit à tour de bras, envoie toute la famille en vacances aux USA...on ne parle meme pas des voitures qu’il change et de la maison cossu dans laquelle il réside. Nous sommes tous d’accord qu’ils ont des avantages mais quelques soient les indemnités liées à sa fonction, il ne peut pas avoir un tel train de vie. C’est normal qu’on n’ait pas de routes et que nos hôpitaux soient sous équipées parce que l’argent de la corruption est un préjudice pour l’état.
25. Le 26 novembre 2014 à 16:41, par Homme Intègre En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Les événements de ces derniers jours donnent l’impression qu’on tend vers l’anarchie... Puis, quand on veut bien faire on n’a pas besoin de trop parler.
26. Le 26 novembre 2014 à 17:40, par KC En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Je me demande de quels indicateurs parle l’internaute wendyam ? A moins que soient des indicateurs concus en laboratoire pour amadouer le profane. bon vent mon professeur. Puisse le Tout puissant vous guider et vous assister dans votre mission.
27. Le 26 novembre 2014 à 18:10, par wenlasida En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Félicitations professeur. Je me permets cependant de vous avertir que même à l’intérieur de l’ASCE il y a des choses à dire. Incompétence criarde de certains inspecteurs, aigreurs, menaces ...Il est important pour ne discréditer l’Institution de corriger cela. Comme vous le dites si bien le contrôle doit être pédagogique et le contrôleur n’est pas un flic. Faites un vrai diagnostique de cette boite avant de laisser les inspecteurs aller sur le terrain.
Je vous aurai prévenu
28. Le 26 novembre 2014 à 19:10, par Lui En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
On sent que l’internaute wendyam beaucoup à se reprocher ou avait des avantages avec le regime dechu. Sinon ce que le professeur Ibriga a dit ne devait pas l’inquieter ou le faire peur. Meme au TPR pendant la revolution , des personnes ont été aquitées comme par exple le president Lamizana.Normalement quand on travaille honnetement, quelque soit le regime en place on est serein !
Allez Ibriga, traquez les voleurs de la republique ! Les coupables seront bien punis !
29. Le 26 novembre 2014 à 19:23, par Bougoum En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Il faut signaler que l’ASCE meme est rempli de controleur politicien que Luc Adolphe TIAO à taillée sur mesure et partir. Il faut purement et simplement dissoudre l’ASCE car leur mode de recrutement est taché de plusieur irregularité. Des enquetes de moralité taillée sur mesure juste pour placer ces parents.Le prémier ministre en sait quelques choses et on esper qu’il a appri la léçon les magouillesd se termine toujour de la sorte diossolution de gouvernement et aujourd’hui LUC ADOLPHE est au village
30. Le 26 novembre 2014 à 20:16 En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Ibriga, ta vraie et seule carapace efficace, c’est faire ton travail. c’est le fer qui coupe le fer. Foutez la paix au prof. Vous voulez polluer son mental et l’ empecher d’ etre efficace. Et meme s’ il devait mourir pour faire du bon bolot, il aura vecu utile, pas comme les lievres qui piyent leur peuples et detalent via Nobere quand ca chauffe. Ils sont entres dans l’ histoire avec fracs et en sont sortis a reculons.
31. Le 26 novembre 2014 à 20:41, par biriki En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
L’homme à la place qu’il faut : rien à ajouter.
32. Le 27 novembre 2014 à 09:40, par wendyam En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Lejeune tu es un vieux ringard IBRIGA n’a rien d’un homme intègre si quelqu’un n’est pas burkinabè c’est bien toi parce que tu ne sais d’où tu viens allez fous le camp
33. Le 27 novembre 2014 à 10:31, par Rosine En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Félicitations et bon courage à vous M. IBRIGA ! Nous vous suivrons dans cette quête d’assainissement des affaires de l’Etat. La tache qui vous incombe s’annonce non pas simple, tout au contraire ! Voici un véritable défi ; un défi de plus aux lendemains des récents évènements au Faso. Bon vent à vous ! Bon vent à toutes nos autorités ! Bon vent au Faso, le Faso des hommes intègres !
34. Le 27 novembre 2014 à 10:33, par ledou En réponse à : « Il faut que, dorénavant, on sache que quand on a commis une faute, on doit accepter d’en subir la sanction », dixit le Pr Luc Marius Ibriga
Toutes mes félicitations à mon professeur d’Introduction à l’Étude de Droit ( I E D) et Droit Communautaire (DC). Je pense que vous méritez ce poste car on vous a toujours connu avec cette probité morale, cette droiture et cette rigueur dans le travail même si souvent vos notes font grincer les dents (rire). Vous vous êtes opposés farouchement à la forfaiture de l’ancien président en tant que porte parole du Front de Résistance Citoyenne.On se rappelle encore de cet incident malheureux et honteux lors d’une de vos communications sur la révision de l’article 37 à OHG où des personnes moyenâgeuses vous ont empêché de prononcer le nom de Blaise et de sa femme Chantal. Bref ! autant d’actions qui achèvent de convaincre même les plus pessimistes que votre choix à la tête de cette institution n’est que l’application du postulat qui veut que l’on place les hommes qu’il faut à la place qu’il faut.Bien naturellement l’homme dans sa nature même n’est pas parfait, certes, mais reconnaissons tout de même qu’il peut tendre vers la perfection et je crois que notre professeur est sur cette voie. Puisse Allah t’assister dans cette mission sacerdotale (pour emprunter le terme du prime minister ZIDA) et te protéger contre les velléités malveillantes des partisans du système du vampire qui sont toujours là et profiterons de la moindre occasion pour te mettre les bâtons dans les roues.