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Fonds d’Entretien Routier du Burkina : cadres et personnel dans une dynamique d’efficience

Publié le vendredi 21 novembre 2014 à 01h23min

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Fonds d’Entretien Routier du Burkina : cadres et personnel dans une dynamique d’efficience

Dans l’optique de répondre de façon efficiente à ses missions, la direction générale du Fonds d’Entretien Routier du Burkina (FER-B) a initié un atelier de formation et de renforcement des capacités à l’intention de ses administrateurs et de son personnel. L’ouverture de cet atelier (qui dure 2 jours) a eu lieu ce jeudi 20 novembre 2014 à Ouagadougou et a été présidée par la chargée d’études du ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports, Aminata Guingani, représentant le secrétaire général.

Cette activité est une réponse à une recommandation du Conseil d’administration de la structure dans un souci de mettre au même niveau de connaissances, les anciens et les nouveaux administrateurs. « Les membres du Conseil d’administration ont été renouvelés à hauteur de 2/3 », a justifié le directeur général du FER-B, Mamadou Ouattara, rappelant les missions de supervision, d’orientation et de contrôle assignées au Conseil d’administration. Cette activité permettra donc à ces membres nouvellement venus, de prendre connaissance des outils et des concepts d’entretien routier afin de mieux conduire leurs missions. Il s’agit-là, de façon concrète, de se familiariser avec des thèmes, notions et concepts assez importants d’entretien routier et de revoir également les reformes entreprises, il y a maintenant quelques années. Selon le directeur général du FER-B, M. Ouattara, depuis 2011, la structure s’est engagée dans un certain nombre de réformes importantes notamment, le passage de la comptabilité publique à la comptabilité privée (conformément à l’esprit de l’espace OHADA), le renforcement du suivi de l’utilisation des ressources à travers des audits réguliers et le changement du quota au niveau des membres du Conseil d’administration. Jusqu’en 2011 donc, le Conseil d’administration était à majorité composé du secteur public avant d’être dominé, à partir de cette date, par le secteur privé et la société civile (environ 5 sur 9 administrateurs viennent de ces dernières). Ce qui donne une autre configuration à cet organe majeur (Conseil d’administration) avec, en sus, le recrutement du directeur général par avis d’appel à candidature et de l’ensemble du personnel qui devait concourir à atteindre les missions assignées au Fonds.

Comprendre la mission essentielle des administrateurs

Pour le chargé d’étude du ministère des infrastructures, du désenclavement et des transports, Aminata Guingani, l’entretien routier regroupe l’ensemble des actions entreprises sur les routes afin de conserver ou restaurer leurs composantes et d’assurer aux usagers des conditions de confort et de sécurité préalablement définis, en tenant compte du niveau de service affecté à la route. De son vais, sans formation, ces nouveaux administrateurs, nommés en février 2014, ne peuvent avoir une parfaite maitrise des concepts fondamentaux de l’entretien routier, des impératifs à un accomplissement convenable des missions qui leur sont assignées. Permettre à ces administrateurs de s’approprier les outils et d’acquérir des connaissances va donc faciliter la prise de décision et favoriser un meilleur traitement des dossiers qui leur seront soumis. « Il y va de l’atteinte des objectifs de développement que le pays tout entier place dans le processus de développement du Burkina Faso », a affirmé Mme Guingani. Cela est d’autant nécessaire que le Conseil d’administration tient une place déterminante dans cette politique d’entretien routier du gouvernement. Il est, en effet, chargé d’examiner, proposer et d’approuver les orientations stratégiques et les grandes décisions opérationnelles du FER-B. C’est également cette instance qui est appelée à proposer au gouvernement, la mise en place de nouvelles ressources pour le Fonds.

Les modules qui seront dispensés au cours de cette formation porteront non seulement sur les concepts relatifs à l’entretien routier mais aussi sur les réformes engagées par le FER-B depuis sa création et ce, dans la perspective de s’adapter aux normes fixées dans la mise en place des fonds de seconde génération. Tout en jaugeant l’importance de cette session de formation, Mme Guingani a confié que d’autres formations interviendront avant la fin de l’année au profit du personnel et des acteurs du BTP (Bâtiment et travaux publics), en vue de poursuivre la dynamique de perfectionnement de l’exécution des travaux d’entretien routier.
A la fin de la formation, les administrateurs seront suffisamment outillés pour pouvoir statuer sur les programmes d’entretien qui leur seront soumis, les stratégies d’aménagement et les orientations stratégiques des investissements qui seront proposés à leur arbitrage dans l’exercice de leur fonction.

Etablissement public de l’Etat communément appelé EPE, le FER-B a pour mission principale d’assurer la collecte, la mobilisation des ressources et de financer l’entretien routier sur l’ensemble du territoire national, c’est-à-dire le réseau routier classé et celui de pistes rurales, en conformité avec la politique gouvernementale. Il est aussi chargé de financer la gestion du réseau regroupant les activités telles que le suivi du réseau, le comptage du trafic, la surveillance des barrières de pluie et le contrôle de la charge à l’essieu. Le FER-B est placé sous la tutelle technique du ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports et la tutelle financière du ministère de l’Economie et des Finances.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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