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Conversation avec Dieu sur la situation nationale

Publié le lundi 17 novembre 2014 à 15h48min

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Conversation avec Dieu sur la situation nationale

Sous la forme d’une conversation fictive avec Dieu, le coach Dibi Alfred MILLOGO nous donne ici une lecture particulière de la situation nationale. Pleine d’enseignements.

Peuple : Mon Dieu, qu’arrive- t-il à mon peuple ?

Dieu : Exactement ce qu’il a semé.

P : Nous sommes dans la tourmente et Tu dis que nous l’avons semé

D : Ce n’est pas moi qui le dis. Pouvez-vous récolter le mil à la place de l’arachide que vous avez semée ? C’est vous-même qui le dites : qui sème le vent récolte la tempête.

P : Mais mon Dieu, ce n’est pas une situation très enviable et on ne plaisante vraiment pas. Pourquoi as-Tu laissé faire ?

D : De quoi parles-tu ? Je vous ai créés parfaits ; vous être ma meilleure créature ; je vous aime, c’est pour cela que je vous ai donné la liberté, le pouvoir de choisir. Vous aurez pu vous aimer aussi sagement comme je vous aime. Qu’à cela ne tienne, j’ai dû intervenir par amour pour vous pour que la meilleure alternative arrive à ce beau peuple que vous êtes.

P : On déplore des vies humaines perdues, des blessés et de nombreux dégâts matériels et Tu dis que c’est la meilleure alternative ? Comment- est-ce cela mon Dieu ?

D : Etait-ce le seul scénario possible ? Non ! Vous le savez bien autant que moi. D’ailleurs, pouviez-vous prévoir ce départ précipité de votre désormais ancien président ?

P : Aaaah si mon Dieu. On pouvait déjà déceler des signes annonciateurs dès lors que la société civil, l’opposition politique et le gouvernement en place n’ont pas trouvé un consensus sur la modification des certains articles fondamentaux de notre constitution. Je crois que tous les Burkinabè connaissent 37, et peut-être que certains pensent que pour dire 37 il faut le précédé de article.

D : Bravo alors, peut-être beaucoup sont ceux qui ont eu des signes prémonitoires cependant, personne ne savait comment ? Je veux dire que vous aviez l’espoir mais pas vraiment plus pour la plupart d’entre vous. Pour ce qui est de la situation de dégâts surtout les pertes en vies humaines, cela est regrettable. Il me semble qu’il soit plus aimable d’être reconnaissant envers tous ceux qui ont laissé leur vie dans cette bataille pour la liberté, pour votre « démocratie ».

P : En effet ! La mémoire de ces gens-là va désormais hanter tous ceux qui viendront au pouvoir. Elle leur dira : « nous sommes morts pour la liberté, nous sommes morts pour la démocratie, nous sommes morts pour que enfin au Burkina les hommes et les femmes puissent prospérer, nous sommes morts pour dire que tous les Burkinabè sont égaux, nous sommes morts pour dire que si vous confisquez le droit de quelqu’un d’espérer, alors il ne reste qu’une chose : se battre pour la vie ou la mort. Nous sommes morts pour que plus jamais, personne ne fasse cela à un peuple sur terre à fortiori au Burkina Faso ».

D : Je vous crois.

P : Je crois que tous nos futurs dirigeants le garderont en tête et les cicatrices des survivants leur rappelleront crument de ce qui s’est passé ces 30 et 31 octobre 2014.

D : Il en sera ainsi tant que vous-même vous refuserez d’accepter certains traitements « indignes ». Quant à vos dégâts matériels, moi Dieu, je ne suis pas attaché au matériel, quoique je sache que cela est nécessaire pour vous. Enfin, j’en dispose pour vous à l’infini. Dans le programme de fabrication de chacun de vous Burkinabè, j’ai mis une infinité de richesse, une infinité de sagesse. Il vous suffit simplement d’aller chercher à l’intérieur de vous. Vous Burkinabè, êtes riches de vos hommes, mais vous n’avez toujours pas compris.

Laissez-moi vous dire et je ne vais pas vous le répéter : vous êtes riches, extrêmement riches, mais il vous faut croire en vous et libérer votre génie. Et c’est tout. Laissez- vous dire que le matériel détruit, vous pouvez le reconstruire en une année et allez au-delà ; oui vous pouvez aller bien au-delà. Le matériel est détruit aussi, pour choquer votre ego, afin que vous puissiez faire exploiter votre côté inventif, imaginatif. Vous voyez que je vous aime !
P : En effet, mon Dieu, ce que Tu dis est tellement bien beau ! Nous devons donc changer notre conduite ?

D : Non. Vous ne devez pas seulement changer de conduite, vous devez changer vos croyances à l’égard de vous-même et adopter une attitude de gagnant. Ainsi s’agissant de votre développement, vous devez vous attacher plus à la question « pourquoi ». Si vous trouver le pourquoi de votre développement, si vous trouver le pourquoi de la préservation de la paix, si vous trouvez le pourquoi de votre prospérité et vous vous y attachez avec toute votre force, je vous soufflerai le comment par quelques moyens que ce soit, mais surtout les moyens que vous comprenez.

P : Donc il est possible que le Faso devienne un pays de prospérité.

D : oui, c’est ce que je dis : prospère même au-delà de toute votre imagination. Prospère de sorte à forger le respect et l’admiration des autres nations et en être un modèle d’inspiration.

P. Vraiment mon Dieu ; et comment tout cela ?

D : Je viens de vous dire de vous concentrer sur le pourquoi, moi je me charge du comment c’est clair ?

P : Pourquoi, nous devons être une nation prospère. C’est ce que vous dites ? Mais qui ne veut pas être prospère ?

D : Prospérité, c’est ce que je réserve à vous peuple du Burkina, mais, il faut le vouloir et y croire vraiment, de toutes vos forces et agir avec amour.
Et ensuite, je crois qu’il est important que vous dites à vos hommes politiques d’être honnêtes avec eux-mêmes et avec vous.

P : Voulez-vous dire qu’ils ne sont pas honnêtes avec eux –mêmes ; on savait qu’ils n’étaient pas honnêtes avec nous mais avec eux-mêmes !!!

D : A vrai dire, la situation dans laquelle vous êtes, est la conséquence d’une malhonnêteté de certains hommes politiques avec eux-mêmes. Au fond, ils ne voulaient pas de certaines choses notamment la modification de ce fameux article, mais comme ils cherchent à plaire au plus fort alors ils ont dit le contraire de ce qu’ils voulaient et ils l’ont dit avec une certaines arrogances ; choses qui vous a énervé. N’est-ce pas ?

Et vous aussi en tant que peuple, vous avez une responsabilité. Vous devez choisir comme vos dirigeants, des personnes honnêtes, qui croient en vous et en votre pays et surtout qui l’aiment et qui placent l’intérêt général au-dessus de tout. Oui, il vous faut un Homme intègre comme vous aimer à appeler votre pays. Et cela, à commencer même par votre Président de Transition.
Sans cette conscience de vous en tant que peuple, vous allez toujours subir. Que dire ? Vous récoltez ce que vous semez.

Peuple : mon Dieu, nous comptons sur Toi.

D : Ooooh, vous savez mes enfants, je vous aime, mais pas plus que là où il y a pire en ce moment. C’est vraiment une grâce que je vous ai faite cette fois, car comme vous le savez, il y a eu pire ailleurs et il y a en ce moment même pire ailleurs. En vérité, je vous aime.

P : Merci beaucoup mon Dieu pour Ton Amour

D : Pas si vite, il vous appartient de vous lever. Aujourd’hui, même, votre classe politique qui s’apprête à vous diriger, est pleine encore de ces politiques voraces, à boulimie du pouvoir, qui sont sans vergogne ni scrupule. Je les connais tous de par ma position quand-même. Ils doivent se convertir et se repentir avant de prendre le pouvoir. Et c’est vous le peuple qui décidez. Mais n’oubliez pas vous récoltez ce que vous semez.

P : Oui, merci mon Dieu de se avertissement. Nous peuple allons nous mettre debout maintenant pour barrer la route à de tel type de politique. C’est fait ! Désormais, nous sommes déterminés

D : Tant mieux mon fils, mais je sais de quoi je parle, ces hommes politiques ont la mémoire courte !

P : Vous avez raison mon Dieu, et c’est la raison pour laquelle on vit cette situation d’ailleurs, mais aide-nous à changer leur cœur avant qu’ils n’arrivent au pouvoir.

D : Aidez-vous vous-même, vous en êtes pleinement capables, cultivez l’Amour, aimez-vous les uns les autres, privilégiez l’intérêt général. Ainsi, je serai à vos côtés en tout temps et en tout lieu. Je vous aime.

Coach Dibi Alfred MILLOGO

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Vos commentaires

  • Le 17 novembre 2014 à 16:16, par ange marie En réponse à : Conversation avec Dieu sur la situation nationale

    Merci mon DIEU pour ton amour pour nous et pour notre pays

  • Le 17 novembre 2014 à 16:39, par nedbiiga En réponse à : Conversation avec Dieu sur la situation nationale

    Merci Seigneur ! Burkinabé est un véritable Lion capable de beaucoup de choses, mais malheureusement se croit toujours Agneau. A chacun de réveiller le lion qui sommeille en lui !!!!!

  • Le 17 novembre 2014 à 16:44, par Matador En réponse à : Conversation avec Dieu sur la situation nationale

    Oui la suite dépend du peuple et non de ces politiciens d’une nouvelle race
    Vigilance à tous !!!

  • Le 17 novembre 2014 à 16:50, par La raison En réponse à : Conversation avec Dieu sur la situation nationale

    Vous arrêtez quand les drogues dures. Svp les gars, revenez à la raison. Utilisez vos cerveaux pour analyser les choses même si ce n’est jamais facile

  • Le 17 novembre 2014 à 16:59, par SORBONNE En réponse à : Conversation avec Dieu sur la situation nationale

    Que Dieu Benisse Tout Le Peuple Burkinabé

  • Le 17 novembre 2014 à 17:29, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Conversation avec Dieu sur la situation nationale

    MILLOGO, c’est à cause du satanisme qu’il y a eu tant de destructions et les adeptes du satanisme ont fuit comme des lièvres pour se refugier dans les pays limitrophes !

    Voyez ce que Francois COMPAORÉ faisait dans sa maison ! N’est-ce pas du pur satanisme que de faire de l’idolâtrie pour dompter le peuple et imposer sa volonté et celle de la famille COMPAORÉ ? Mais la Bible nous enseigne que tout ce qui relève de satan n’est pas durable. Et c’est pourquoi ils ont tous fuit comme des lièvres dans les broussailles !!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 17 novembre 2014 à 17:31, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Conversation avec Dieu sur la situation nationale

    - SALIA de Bobo même comptait sur le satanisme. Voilà pourquoi il était si sûr de lui. Malheureusement les satans qu’ils consultaient l’ont lâché. Et SALIA SANOU borira komi sonsonni. SALIA tounouna péou !!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 17 novembre 2014 à 17:49, par Alexio En réponse à : Conversation avec Dieu sur la situation nationale

    Sankara nous disait cela" Liberons nous notre genie createur" pour notre bien etre general. Et non le Clientelisme maudit que le regime decu nous planter dans moeurs comme modele de societe.
    Le pouvoir doit se rapprocher du peuple desormais pour son implication aux affaires de la cite qu il est le proprietaire absolu.

  • Le 17 novembre 2014 à 18:26, par moussa En réponse à : Conversation avec Dieu sur la situation nationale

    J’invite Millogo à descendre sur terre plutôt que de pavaner dans l’univers. C’est bien ce que je qualifie de masturbation intellectuelle.

  • Le 17 novembre 2014 à 23:22, par YIRMOAGA En réponse à : Conversation avec Dieu sur la situation nationale

    Ls conducteurs des tricycles de SALIA doivent se l’approprier. D’un total d’une soixantaine qui circulait dans la ville d BOBO, ces conducteurs n’ont qu’à s’auto approprier et pour éviter le chômage ? C’est une manne de DIEU. Dieu a fait ce geste à votre endroit, si vous êtes naïf, tant pis

  • Le 17 novembre 2014 à 23:25, par Bernard Luther King En réponse à : Conversation avec Dieu sur la situation nationale

    Kerekekakouka : Pourquoi y a pas eu de "GNANGA civile generalisée" alors que yonk ti ma papa a dit que il devait avoir guerre ?
    Dieu : Moi Dieu dit l’Eternel, avais même envoyé des SMS urgents à mes anges de ne plus faire escale au Burkina. Il faut donc REMERCIER certains d’entre vous qui ont PLOYE GENOUX depuis près de 5ans avec bonus de jeûns.. Rendez moi grâce ! C’est pourquoi moi Dieu, je decrète que les pillage là, oui les pillage là, ça fait partie du DOUA du changement.
    Kerekekakouka : Gendarmous, a ya min wa ?

  • Le 18 novembre 2014 à 08:58, par Coach Patrick Armand POGNON En réponse à : Un excellent travail digne de l’Afrique

    Bravo Coach, c’est excellent, du pur Coaching pour l’éducation des peuples. Qui peut encore dire qu’il n’y a pas de grands Coachs en Afrique ?

  • Le 18 novembre 2014 à 14:00, par Nabiga En réponse à : conversation avec dieu

    Très joli poème !

  • Le 18 novembre 2014 à 17:00, par wendlokré En réponse à : Conversation avec Dieu sur la situation nationale

    Nabiga,je valide

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