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Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

Publié le samedi 15 novembre 2014 à 11h58min

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Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

La crise socio-politique qui secoue le pays des Hommes intègres exige de chaque digne fille /fils de ce pays d’apporter sa contribution combien indispensable à l’édification de ce pays si cher à tous. Je voudrais avant tout propos m’incliner devant la mémoire des martyrs et de tous les suppliciés des 30 et 31 octobre 2014 ; prompt rétablissement aux nombreux blessés. Ces dates marquent à jamais l’expression de la césure entre la dictature et le peuple muselé, opprimé et exclu. L’exclusion engendra la révolte ; et la révolte donna naissance à la transition, avant-projet et projet de charte avec. Et il est beaucoup question d’inclusion faute de quoi, la transition sera dépourvue de légitimité.

En rappel, le régime déchu tient sa "légitimité " de ceci :
Referendum du 02 juin 1991 : 3 404 451 inscrits dont 1 660 321 votants.
Présidentielles du 1er décembre 1991 : 3 466 548 inscrits dont 870 707 votants.
Présidentielles du 15 novembre 1998 : 4 204 027 inscrits dont 2 357 087 votants.
Présidentielles du 13 novembre 2005 : 3 924 328 inscrits dont 2 262 899 votants.
Présidentielles du 21 novembre 2010 : 3 239 777 inscrits dont 1 778 693 votants.

Les chiffres officiels peuvent varier à des unités près, mais le résultat reste le même, implacable. Une légitimé acquise dans un premier temps à coups de kalachnikov et de grenades, ensuite par l’entremise de billets de 1000 francs, de tee-shirts, de pagnes… A noter aussi le rôle non négligeable des "intellectuels" de l’ère Compaoré : le sacrifice de l’être sur l’autel de l’avoir ! Un quart de siècle dans la vie d’un pays où la majorité a subit, où la morale a agonisé, et où le président était à la croisée des chemins d’où il sera rejoint par la jeunesse désespérée. La rue ayant pris le pouvoir, la nécessité d’une transition s’imposa ; et l’on veut subordonner la légitimité des organes de transition à une inclusion. Quelle(s) définition(s) opérationnelle(s) donne-t-on à cette inclusion ? N’est-ce pas là, la politique de l’autruche ? Rien que.

Faut-il entendre par inclusion une absolution des crimes ? La réponse par l’affirmative semble s’imposer au regard de l’évolution des choses. Alors, dirigeants de la pré-transition, de la transition et de l’après transition, à vos marques ! Faites comme bon vous semble : au nom du fait que vous êtes burkinabè, on passera l’éponge sur vos forfaitures le moment venu : avouons que c’est pratique et facile. Du made in Burkina.

Le 11 novembre dernier, le monde entier a suivi la célébration du centenaire de l’armistice de Rethondes ayant consacré la fin de la première guerre mondiale ; le soldat inconnu a été immortalisé une fois de plus. Le ‘soldat inconnu’, UN DEVOIR DE MÉMOIRE. Mais chez nous, les noms sont connus mais on préfère ne pas en parler au nom d’une certaine transition inclusive à des fins de consensus : les martyrs de l’insurrection populaire du jeudi 30 octobre 2014 sont connus ; pire, ils sont fraichement inscrits dans nos mémoires.
Peut-on demander aux martyrs d’apprécier la charte de la transition ?…sic !

Les dignitaires de l’ancien régime ainsi que leurs alliés doivent répondre de leurs actes, à commencer par faire la pleine lumière sur les tueries perpétrées au cours du soulèvement populaire. Ils doivent se mettre à la disposition du peuple pour les besoins de la cause ; une fois la transition achevée, ils pourront au besoin repartir à la conquête du pouvoir d’Etat.

Ces dignitaires déchus doivent nous laisser pleurer nos morts, panser nos plaies, et asseoir un piédestal solide à des fins d’édifier un Burkina Faso à la hauteur de nos aspirations. Aucune Nation ne peut se construire que dans une justice sociale équitable et débarrassée a priori de toute impunité. Le sorcier oublie toujours, mais la maman de la victime n’oublie jamais. Cessons d’oublier.

KIENDREBEOGO Koudaogo Pascal
Infirmier anesthésiste
Mail:pascalkkp01@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 15 novembre 2014 à 12:33, par salif En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Foutaises !Sur quoi ce fondent tes allégations ?De quel droit devons nous mettre en marge une partie de notre peuple parce qu’elle ne partage pas les mêmes points de vue que nous autres ?Chacun se lève publie des écrits qui ne nous font pas avancés juste pour se faire voir.
    De grâce monsieur l’infirmier anesthésiste si vous ne pouvez pas contribuer à apaiser les coeur, ne nous appelez pas à la désunion,prenez soin de nos malades,ils ont plus besoin de vous que la scène politique.
    Le Burkina Faso est une république, des instruments comme la justice existent et peuvent sanctionner conformément aux textes tout contrevenant mais nous tomberons très bas à vouloir exclure une partie de nos frères Burkinabè dans cette marche historique.
    Soyons par moment objectifs,

  • Le 15 novembre 2014 à 13:04, par KARL En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Mon frère tu as raison, pas de véritable développement sans lumière sur tous les dossiers pendants. Nous invitons le peuple à rester débout car la plus grande et importante étape n’est pas franchie.

  • Le 15 novembre 2014 à 13:05, par soumpougdou En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    On n’est obliger de gratter. Il. Fo vous trouver un autre boulot. C’est un chiffon

  • Le 15 novembre 2014 à 13:29, par Yacou En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Nous ne pouvons pas oublier mais nous devons pardonner !

  • Le 15 novembre 2014 à 13:41, par Nsalfo En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Entièrement d’accord avec cette revendication qui est la première étape d’une réconciliation véritable. Si nous ne prenions garde et prendre sérieusement cette question pour aller au pardon et à la réconciliation,nous risquons fort de faire la promotion de l’impunité chose qui n’avantage personne. Qui que ce soit,chacun doit se mettre à la disposition de la nouvelle justice de notre pays et répondre de ses actes,tous.Et pour cela il faudra mettre en place une bonne sous-commission vérité, justice et réconciliation nationale avec des membres à l’abri de toute poursuite.Vu la forfaiture de ce régime durant 27 ans les gens sont capables de nous servir l’inacceptable au nom d’un pardon ressemblant à un certain pardon de la ’’Journée Nationale de Pardon’’. Dieu nous préserve d’une fausse réconciliation.

  • Le 15 novembre 2014 à 13:47, par Bernard Luther King En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    1. Merci enormement pour votre article, de la presence de quelque concepts que j’ai mise au point dès les premieres heures "Pre-transition" etc ..
    2. C’est ce qui arrive quand un élève apprend une leçon sans en connaitre le principe. A tout vent, il APPLIQUE BETEMENT ce qu’il a buché. Ici, c’est du principe de l’inclusif qu’il s’agit. Pour le cas du Burkina Faso, c’est un principe NON-PERTIENT, à la limite un LESE-MAJESTE ou un SACRILEGE. La re-construction du Burkina, c’est pas une course de vitesse. L’Ex-Majorite peut encore attendre 12 mois, elle qui remercie deja Dieu pour l’apaisement deja existant.
    2. Une etude scientifique du « PARDON » montre que PARDONNER n’entraine pas necessairement RECONCILIATION. Et en l’occurence les evangelistes de l’INCLUSIF confondent APAISEMENT et RECONCILIATION .
    3. C’est pourquoi je persiste à dire que si un membre de l’Ex_majorite, bonne graine ou mauvaise graine, venait à sieger au Conseil National de Transition, ce serait une carence ethique grave de la part des parties prenantes à moins que ces dernières n’aient été victimes d’un COUP d’EXTORCATION de REPRESENTATIVITE » par ceux qui pronent l’inclusif avec une CANDEUR SUSPECTE.
    4. Mon invitation à l’Ex_majorite : refusez que l’on vous conduise à commettre une erreur de plus en DECLINANT votre presence (10 sièges) qui ne sera que SACRILEGE au sein du CNT
    5. Un vrai Burkinbila se reconnait non seulement dans la rectitude mais aussi par TEMPS d’ERREUR COMMISE. Il se repent sincerement et refuse d’ESCAMOTER son RACHAT.
    Ex-Majorite, Siou plaît : HORS de tous les organes de la Transition !

  • Le 15 novembre 2014 à 13:57, par doudouno le cobra En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    C’est vous qui spolier les malades dans nos différents hôpitaux.
    Donc la manière dont vous volez les malades étaient aussi dictée par Blaise.
    Pardon que chacun balai devant sa porte

  • Le 15 novembre 2014 à 15:01, par mou En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Le pardon, on est tous d’accord sur le principe. On est tous d’accord qu’il faut éviter l’appel à la haine et à la chasse aux sorcières sans ddiscernement. Mais il nous faut éviter également de tomber dans l’espèce de folklore de journée du pardon où on doit pardonner sans savoir ce qu’on pardonne. Il faut aussi éviter la simple mode des demandes de pardon où on semble nous faire admettre que la seule faute est de n’avoir pas compris le rejet de la modification de l’article 37 et non le rejet de tout le système. Leur soif de modification c’est toute la philosophie du système. c’est vitale de leur demander des comptes dans un esprit républicain avant tout vrai pardon. Eux-mêmes devraient être d’accord s’ils sont responsables.

  • Le 15 novembre 2014 à 15:40, par biriki En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Voici au moins un écrit plein de sens, concis et incisif : au nom de l’inclusion, on ne peut faire place à l’impunité, la justice doit se faire pour que les futurs dirigeants sachent que rien ne sera comme avant. J’ai particulièrement aimé votre résumé sur la manière par laquelle le pouvoir de Blaise est arrivé et comment il s’est maintenu jusqu’à chute. Bel esprit de synthèse qui manque souvent dans les publications. Monsieur Kiendrebeogo, je comprends votre colère toute légitime vu le martyr dont a souffert ce peuple qui a effectivement rejoint son président à la croisée des chemins, cependant patientions un peu pour voir ce la commission "vérité, justice et réconciliation" va donner. Merci.

  • Le 15 novembre 2014 à 15:49, par mahzumusah En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    fais pardon mon ami. tu étais où avant et on voyait pas tes écrits. peut-être que les journées des 30 & 31 octobre, tu n’es même pas sorti et tu fais grande gueule aujourd’hui. Apporte ta pierre dans le sens de la construction et cesse d’attiser la haine et la vengeance. Peut-être même que tu fais partir des groupes de praticiens qui opèrent clandestinement les patients au dos de nos hôpitaux (ce groupe des fraudeurs sans éthique, sans fois ni lois dans nos hôpitaux) et extorquent impunément l’argent à nos patients.
    Arrête tes écrits subversifs.

  • Le 15 novembre 2014 à 16:37, par BLACKNIKOSS En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Merci,crions tous a la justice afin qu’elle soit faite à tous ceux qui ont une soif intense.
    Vive le BURKINA FASO !!!
    LA PATRIE OU LA MORT, NOUS VAINCRONS !

  • Le 15 novembre 2014 à 16:42, par La flèche En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Oui frère Tiendrebeogo je te rejoints. Tous ceux qui ont contribué à construire la dictature Compaoré de près ou de loin doivent répondre de leur conivence. Blaise était certes à la tête et il porte ce fardeau. Mais il y a beaucoup d’intelectuels qui ont travaillé en bas pour faire grandir le monstre et ces gens là nous les connaissons. Certains prétendent qu’ils étaient dans l’erreur. Sacrilège ! Je me demande comment des intelectuels peuvent-ils se trompés pendant 25 ou 27 ans. Non il y a de la malveillance et il faut que tous ces gens repondent.L’inclusion ne peut donc être une panacée. De toute façon la verité finit toujours par triompher. Ces gens que nous connaissons très bien et qui ont déjà le ventre plein devraient par humilité laisser la place à la jeunesse. Merci

  • Le 15 novembre 2014 à 17:09, par DDcool En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Tu as déjà oublié hein ? l’homme à la blouse ! ce que tu as fais est si pire que l’autre....cessons d’oublier....depuis ton premier poste....jusqu’a....en passant par....l’école bien sûre ! homme à la mémoire courte. répond à ce message et je dirai tout....vente de....et même quand tu endors le malade...tu soutire les....en complicité avec A....et S...
    En bon entendeur...salut

  • Le 15 novembre 2014 à 17:10, par le vigilant En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Monsieur KOURAOGO sauf votre respect, je vous demande de publier la liste exaustive de ces martyrs , les lieux de leur deces et les circonstances. A force de vouloir masquer lhistoire , elle vous rattrapera. N’ignorez pas que les gens disposent d’outils leur permettant de decouvrir la verite. Le jour cette verite eclatera , jimagine la tete que vous ferez. Ceux qui sont mort sont des burkinabe. Publiez la liste afin quensemble nous portons le deuil.

  • Le 15 novembre 2014 à 19:43, par Debe.A.alakabolakabo En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Cher Pascal, votre colère est juste, et votre incompréhension de la notion d’inclusion est justifiée, quand on considère que ceux qui battent aujourd’hui leur coulpe, ont pendant 27 ans, cheminé avec le sinistre Blaise Compaoré, pis, ils l’ont accompagné lui et son clan, dans tous les malheurs et les crimes pour lesquels, notre peuple l’a chassé du pouvoir. La lutte qu’on a engagé et qu’on a gagnée, nous l’avons menée au nom d’idéaux nobles, ces idéaux qui nous distinguent d’eux, qui nous distinguent des bêtes cette catégorie d’êtres dans laquelle eux, ils nous ont placés, oubliant que nous sommes leurs compatriotes, que nous portons comme eux le nom de burkinabé...Certains intellectuels avides de privilèges et d’argent, se sont érigés en conseillers et guides auprès de nos hommes forts... Après avoir tué leur conscience d’homme, ces tout juste-lettrés, mais pas du tout intellectuels ont échafaudé pour leurs princes du moment, des théories aussi scabreuses que stupides, et des idéologies aussi viles que négatives de l’homme, oubliant que le premier guide de l’être humain, c’est d’abord sa conscience d’homme...Au lieu que ce soit eux, les grands penseurs du parti majoritaire qu’on envoyât pour le mea culpa de la majorité, ce sont deux pauvres hères, le sénile Naboho kanidoa, un des beni-ouioui de la majorite, et le petit duc du Yatenga, le " papa m’a dit" de son père...,
    Comme tu vois mon cher Pascal, ce type d’homme ne mérite même pas qu’on le haïsse ; et comme l’a dit le grand frère Laurent Bado, tous ces gens coupables des crimes de tous genres contre leur peuple et contre l’humanité, doivent être arrêtés et jugés..afin que cela serve de leçons pour eux-mêmes,et pour leurs semblables, mais qu’à la fin des procès, au lieu de les condamner à des peines trop lourdes, qu’on leur pardonne et qu’on les mette devant leur conscience d’homme. Et Dieu aidant ; ils peuvent redevenir encore peut-être de vrais burkinabés... .Quant à leur participation ou inclusion dans la transition, les textes sont tellement bien verrouillés qu’ils ont peu de chance d’être éligibles...A moins que des têtes nouvelles du parti majoritaire ne soient proposées pour la transition, il paraît difficile pour le parti majoritaire d’entrer pieds joints dans la transition.
    Voilà la définition que nous donnons mon cher Pascal à cette notion d’inclusion...N’est pas inclus qui veut...

  • Le 15 novembre 2014 à 21:08, par Burkinbi En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Bonjour,
    Merci pour cette contribution. Sans justice véritable, point de paix.
    Il ne faut pas absoudre les péchés sans justice, sans réparation ( surtout morale).
    Il appartient au président qui sera élu en novembre 2015 de faire ce travail VJR (vérité Justice & Réconciliation).
    Trop de crimes inavoués sous l’ère compaoré dorment dans les tiroirs de la justice et il est temps d’élucider tout cela.
    VIVE LE PEUPLE Burkinabè.
    La Patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 16 novembre 2014 à 05:35, par Jose Gracias Panglos En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Mr KIENDREBEOGO Koudaogo Pascal vous dites : "Les dignitaires de l’ancien régime ainsi que leurs alliés doivent répondre de leurs actes". Oui vous avez raison et il faut que la Justice entre rapidement en action pour faire la lumieres sur les crimes economiques et de sang. Ca doit servir de lecon comme au moment des TPR. C’est la meilleure facon pour permettre a la jusrice de travailler de maniere independante et de conscientiser les populations. Travailler a renforcer les INSTITUTIONS. Pas besoin d’hommes forts, d’hommes intouchables, de bonzes. C’est au peuple de dire ce qu’il veut comme institution JUDICIAIRE !!!!

  • Le 16 novembre 2014 à 13:58, par biriki En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Pascal, ne fait pas attention à tous ceux qui disent du mal de ton écrit et qui insinuent que tu es un voleur. Sans te reconnaitre, je sais qu’il s’agit de personnes qui veulent juste te salir sans preuve et surtout il s’agit de personnes qui se sentent concernées par la Justice, ces personnes sont dans la panique. Tout le monde peut se cacher derrière un ordinateur pour dire que un tel a fait ceci ou cela. Franchement, si ce monsieur avait des choses à se reprocher allait-il vraiment faire cet écrit ? Moi, je vois en lui, un homme intègre qui est certainement indigné par les pratiques mafieuses de ses collègues corrompus et par l’impunité en général au Burkina . Pascal, comprend-les, elles sont dans la tourmente actuellement.

  • Le 16 novembre 2014 à 14:51, par Tanga En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Naturellement que justice doit être faite pour qu’on parte sur de bonnes bases. Mais, cela doit se faire sur la base d’institutions fortes et reconnues de tous. A mon avis l’urgence est de mettre en place les organes de l’Etat qui très rapidement doivent commencer leur travail, notamment celui de rendre justice au peuple Burkinabe. Rien ne peut se construire de bien dans la precipitation. Il faut être méthodique et rationnel car c’est ce manque de methode et de rationalité qui nous a conduit à la catastrophe actuelle. N’y retombons plus. Quand aux fuites que nous constatons ça et la, le monde est devenu un gros village et on ne peut plus se cacher, très vite on prefererait même s’y rendre.

  • Le 16 novembre 2014 à 15:49, par sogossira sanou En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    L’insurrection que le Burkina vient de vivre n’est que la manifestation de mettre fin à l’impunité qui a sévi pendant 27 ans. Le Burkina Faso nouveau doit se bâtir sur ce socle de faire la justice, de rendre justice surtout à tous ces martyrs tombés sous la responsabilité d’un clan. L’Afrique doit être débarrassée de toute cette impunité d’où qu’elle soit. Surtout celle venue de l’extérieure. Fin à la mainmise occidentale à travers ses valets (servants locaux) comme le dénonce le Ditanyè (hymne national du Burkina Faso). ’Le ciel d’Afrique connaissait la paix ... Le ciel d’Afrique doit retrouver la paix quand nous aurons débarrassé l’Afrique des vautours venus d’occident, ces vautours qui planent dans son ciel, faisant les cadavres ici et là par les conflits qu’ils provoquent pour alimenter leur industrie de guerre.

  • Le 17 novembre 2014 à 11:36 En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Attention, car pardonner ce n’est ni oublier ni laisser tomber la justice. la lumière doit être faite sur tout sans exception.

  • Le 20 novembre 2014 à 17:49, par NANA W Lucie En réponse à : Transition au Burkina Faso : Inclusion ou invite à la forfaiture ?

    Sans vérité et justice on ne peut pas de pardon au pays des Hommes Intègres ; justice pour tous ceux qui sont morts les armes aux mains et ceux dont les burkinabé ont toujours réclamé lumière et justice. Après tout nous devons rester vigilants et unis pour la suite des évènements. Vive le Burkina Faso, La Patrie ou la Mort nous Vaincrons !!!

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